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Warhammer Forum

Jorgar Heise

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Messages posté(e)s par Jorgar Heise

  1. Aprés une nuit de repos et en y repensant, je dois admettre que la phrase "s'il s'agissait [...]" ne me choque plus tant que ca.

    Je crois que j'ai mieux compris le sens de la phrase, et en effet l'inversion des propositions ne me semble plus aussi dérangeante qu'auparavant...mes excuses donc, mais je maintien le fait qu'un grammairien nous serait utile dans ce topic sur certains points :whistling:

    Jorgar Heise, et puis d'abord c'est de la faute de Wilheim, s'il faisait de grosses erreurs de style on serait pas obligés de chercher la petite bête... :wub:

  2. Trés bon!!! :-x On se rapproche de quelque chose, je le sens! J'ai hâte de savoir ce que sont ces créatures...

    Quelques remarques de forme:

    les entrailles du rochers

    Pas de s à rocher.

    de galeries dont ils n’arrivaient pas à déterminer si elles étaient naturels ou creusées

    naturelles

    aucun d’eux ne semblait enclin à parler. Il leur semblait cependant

    répétition de semblait.

    Sinon pas d'autres faute choquantes, du moins à première vue. Et puis de toute facon j'en ai un peu marre de passer pour le chieur de service :wub::whistling: .

    Une remarque cependant: tes vampires prennent un tour de plus en plus humain, je ne sais pas si c'est voulu mais c'est assez bizarre...Par exemple pour ma part j'imagine mal un vampire en train de blaguer avec son pote en montant la garde, c'est plus une attitude de trouffion de caserne, en plus d'être en décalage avec l'ambiance de la scène. C'est sans doute lié au fait qu'ils se trouvent dans une situation assez peu commune pour leur race, mais on perd un peude vue que ce sont des aristocrates raffinés.

    Enfin c'est assez peu prégnant, mais je voudrais juste savoir si c'est voulu ou si c'est inconscient.

    Mais en tout cas rien qui ne nécéssite une quelconque correction...

    Un bon passage propédeutique à une action future qui promet d'être...instructive!!

    Jorgar Heise

  3. Je viens de soumettre la question du "si" lors du dîner familial... :wub: Et comme moi tout le monde est plus ou moins choqué par cette phrase. En fait je crois que le si n'a pas la meme valeur dans la phrase

    S’il s’agissait de gobelins ou des légendaires homme-rats dont on disait qu’ils hantent les souterrains du Vieux Monde, même Marcus ne pût le dire

    que dans:

    Même Marcus ne pût dire s'il s'agissait de

    Dans la première il n'a pas de dimension interrogative de type "Est ce que" ou "S'agissait-il", alors que c'est ce pourtant vers quoi tend ta phrase; d'ou ma "gêne.En revanche dans la deuxième cette valeur est bien présente. L'inversion de termes de la phrase ne conserve pas forcément la valeur des conjonctions.

    Qu'en pense mon bon Korélion :whistling: ? Je suis ouvert à tout eclaircissement de mon éventuelle ignorance, mais je te promet que cette phrase me gêne.

    Jorgar Heise, vampire mais pas grammairien, et qui doit donner l'impression de chercher la petite bête à chacune de ses interventions.

  4. Je reste persuadé du bien fondé de ma critique sur

    S’il s’agissait de gobelins ou des légendaires homme-rats dont on disait qu’ils hantent les souterrains du Vieux Monde, même Marcus ne pût le dire

    Si tu retournes la phrase c'est bon, mais dans ce sens la c'est faux...Je n'ai pas de règle de grammaire precise à convoquer ici, mais je suis à peu prés sûr d'avoir raison. Je t'assures que lorsque on la lit, ta phrase choque...

    Un grammairien pourrait-il venir à mon aide??je n'arrive pas à m'expliquer sur ce point là... :whistling:

    Jorgar Heise, si si il a peut raté sa philo, et même méchamment.

  5. Aaaaahh enfin...

    Bien commencons par quelques remarques de formeen plus de celle de Korélion:

    S’il s’agissait de gobelins ou des légendaires homme-rats dont on disait qu’ils hantent les souterrains du Vieux Monde, même Marcus ne pût le dire

    Je pense qu'il y a une faute...Tu devrais plutot dire: "Est-ce qu'il s'agissait de gobelins..."

    L’étroitesse du boyau ne le permettait d’avancer qu’à un de front

    Je pense que le "le" est superflu...une faute de frappe je suppose :P .

    Je crois que c'est tout en ce qui concerne la forme, ca reste une de tes qualités, tu ne tortures pas le sens grammatico-orthographique de tes lecteurs et c'est trés positif :wub::D .

    Passons au fond: Le passage est court certes, cependant on sent qu'il est important, pour deux raisons:

    - les vampires rentrent dans Middenheim,on sent qu'ils se rapprochent, sinon de leur but, du moins d'un nouvel élément qui va relancer leur quête ;

    - tu ouvres une seconde intrigue, sans doute plus secondaire, avec la créature de la fin, ce qui a pour effet de redynamiser ton récit (je ne veux pas dire qu'il était terne auparavant!!). Ici tu étoffe encore un peu ton intrigue: quel est le rapport avec les vampires? Y'en a t'il un d'ailleurs? Quelle est cette créature??Pourquoi va t'elle à droite alors que les vampires vont à gauche?

    Soit dit en passant, c'est une grande réussite sur la plan du suspens et de la stimulation de l'interêt du lecteur: tu commences par lier la créature aux vampires en faisant coincider son "reveil" et leur passage, et tout de suite aprés tu détruis cette association en la faisant aller dans la direction inverse de notre charmant petit groupe. Le lecteur est donc perdu: on comprend que la créature va avoir un lien avec l'histoire générale, et en même temps tu suscite le doute: si elle à à voir avec les vampires, pourquoi va t'elle en sens inverse...Un passage bien mener vraiment!

    Bref on veut des réponses!!! Et donc une suite...

    Pour terminer; n'y a t'il pas contradiction entre

    Nul doute que de sombre créatures s’y tapissaient, mais elles s’inclineraient sur le passage des seigneurs de la nuit ou seraient détruites.

    et

    quelles que soient les créatures qui habitaient ces lieux, mieux valait les laisser en paix.

    ??

    Je cherche la ptite bête (pas autant que Korélion, mais quand meme :D ), mais c'est que ca devient dur d'être constructif a force de féliciter :-x ...

    Jorgar Heise, qui passe aussi son concours et qui a raté sa philo... :whistling: Faut aller dodo, c'est pas encore fini!

  6. Mmh je ne crois pas qu'il y ait incohérence...

    Le sentiment de peur éprouvée face aux chevaliers en armure noire est une réminiscence de la peur qu'a épouvé le fondateur du groupe des Von Carstein dans lequel est intégré Joshua, Jean, en combattant celui qui lui a par la suite donnée le baiser de sang. Le Dragon de Sang est et son ancêtre vampirique, et ce que tout le groupe abhorre le plus au monde, la cause de sa damnation.

    Il est donc normal que Joshua ait les souvenirs de son ancêtre, qui a éprouvé tant de peur et de haine face à ce chevalier noir qui l'a damné.

    Ou alors, l'incohérence vient d'autre chose:

    Joshua parla à Marcus de ce sentiment irraisonné que la vue des chevaliers avait fait naître en lui et le Patriarche lui répondit que cela venait d’anciennes batailles dont le souvenir se transmettait par le sang. Le Baiser de Sang faisait plus que transformer un homme en vampire, il modifiait également sa pensée, ses souvenirs, sa perception du monde. C’était de là que provenaient les différences profondes entre les lignées de vampires : l’esprit des Premiers Nés continuait de vivre dans chacun de leurs disciples.

    Dans ce cas, pourquoi les Von Carstein n'ont pas les souvenirs dudit Dragon de Sang fondateur de leur groupe?Si "l'Esprit des premier-nés" demeure dans chacun de leurs rejetons, le fait que Jean ait évolué en Von Carstein est pour le moins...étrange, non?C'est peut-être ce que voulais souligner Korélion, mais je suis pas sur d'avoir saisi son raisonnement, d'ou un possible égarement de ma part...

    Jorgar Heise, vampire perdu.

    PS: Wilheim, ne t'endort pas! On veut la suite! :wink:

  7. Une chtite suite...?

    Bon on y avance pas beaucoup, mais c'est qu'il me faut du temps pour établir une action cohérente, et ca passe par une légitimisation constante, à leurs yeux, des incohérences auxquelles sont confrontés nos Marines...Bon c'est compliqué, mais en gros l'avance est lente parce que je suis obligé d'y aller petit à petit, en montrant que tout dérange nos héros dans ce monde...

    Bon je sais pas si vous avez compris, il se fait tard... :lol:

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------

    -" La seconde analyse me donne également la même traduction, Frère-Sergent.

    - Mais enfin...Pourquoi nous fuiraient-ils si ce sont des membres de l'Impérium? Ce ne sont pas des renégats, puisqu'il L'ont invoqué...

    - Peut-être n'ont-ils jamais vu de Marines, Frère-Sergent.

    - C'est absurde! Nous portons l'Aigle sur la poitrine, si ces créatures prétendent se battre pour l'Empereur, elles en connaissent fatalement le Symbole!"

    Le silence se fit entre les Frères. D'un geste rageur le sergent remit son lourd casque.

    -"Frère Azérus, point topographique.

    - Effectué, Frère-Sergent. Il y a une autre concentration de bâtiments à 5 kilomètres, en suivant la route. De trés grande importance apparement, en tout cas par rapport à ce que nous avons rrencontré jusqu'ici.Localisée sur un massif rocheux, à première vue.

    - Aucune nouvelle de l'Achérona?

    - Aucune Frère-Sergent, la balise de la navette reste muette. Nos Frères ont dû activer les recherches maintenant, et ils ne devraient pas tarder à nous localiser étant donné que nous sommes les seuls îlots technologiques du secteur.

    La voix de Frère Eron vint couper celle de Frère Azérus.

    - Frère-Sergent, inspection terminée. Tout le monde a fui, il ne reste que des productrices agricoles.

    Bien, tachons de nous rapprocher du prochain conglomérat autochtone avant la nuit. Armes parées. J'aimerais bien avoir quelques réponses avant de devoir encore abattre des dizaines de ces humanoïdes.

    - On peut parler d'humains, Frère-Sergent. Des humains d'un archaïsme inconcevable, à l'architecture quasi orkoïde, mais que leur foi en L'Empereur nous oblige à considérer en tant que membres de l'Impérium.

    Le sergent se tut, et reflechit un moment.

    - Vous avez raison, Frère Azérus. Bolters parés, mais pas d'engagement sans mon ordre. On reste groupés, contact intérieur radio en cas de détection de techno-marqueur.

    - A vos ordres."

    De nouveau les Frères retrouvèrent la route et la suivirent. La pénombre commenca rapidement à leur tenir compagnie, ce qui ne sembla pas ralentir leur progression outre mesure. Au détour d'un coude, le groupe émergea de la forêt, se retrouvant soudain à découvert.

    -"Et bien..."

    Les Frères levèrent de concert la tête vers le grandiose paysage qui s'offrait à eux. La route continuait dans une nouvelle clairière, barrée sur toute sa largeur par une forte muraille. Au-delà, un pont s'élancait au-dessus du vide pour monter vers un énorme pic rocheux, couvert de constructions diverses, d'édifices et de tours gracieuses, de bâtisses trapues que découpaitle soleil couchant, le tout ceint dans un rempart plus haut et plus puissant encore que celui barrant la plaine.

    -"Et bien...

    - Frère-Sergent, aucun techno-signal.

    - Alors on continue. Comment ont-ils pu construire tout ca sans aide technologique? Vu ce que nous avons vu jusqu'ici, je ne m'attendais pas à ça!

    - D'un autre côté ca ne ressemble pas trop à ce que font d'ordinaire les architectes dans une colonie, Frère-Sergent.

    - On va bien voir. Armes parées."

    Prudemment le groupe reprit sa marche, voyant le mur et le pic croîtrent à mesure qu'il s'en rapprochaient.

    - "C'est imposant!

    - Frère-Sergent, on dirait qu'il y a une ouverture dans la muraille devant nous, elle semble fermée. Contact autochtone sur les murs."

    Levant la tête, le sergent pu voir les indigènes qui s'affairaient sur le rempart, le contour de leurs silhouettes souligné en vert sur sa visière. Manifestement, ils étaient repérés, à en juger par le nombre toujours plus important de formes qui prenaient place au-dessus de la porte.Continuant leur approche, les Frères finirent par stopper à une dizaine de mètres de l'ouverture dans la muraille, effectivement solidement close par de massifs battants de bois. Un lourd silence se fit, qu'une voix, tombée du mur, rompit. Le sergent sentit au ton qu'il s'agissait 'une question.

    - "Frère-Sergent, je vous envoie le fichier des Archives Linguistiques. Mettez-le en audio et vocal simultané, nous allons pouvoir lui parler et le comprendre."

    Le sergent vit en un eclair le transfert s'inscrire et s'accomplir sur sa visière. Il effectua quelques manipulations avec l'oeil, puis parla. Il eut du mal à reconnaitre le son qui sortait de son casque comme étant sa prorpre voix.

    -"Qui y a t'il?

    - Je vous ai demandé ce que vous esperiez, vermines! Vous comptez sans doute prendre notre cité aussi facilement que vous avez pris le village de Felsen?"

    L'incompréhension le disputa à la colère dans l'esprit du sergent, qui se contint néanmoins et répondit à son tour.

    -" Je ne crois pas que nous ayons mérité un tel qualificatif. Ouvrez nous les portes, nous avons besoin d'assistance.

    Un rire narquois descendit des murailles.

    - Me prenez vous pour un benêt? Vous faire entrer dans la ville, alors que la nuit tombe?Pour que vous y livriez vos rituels et accomplissiez vos horreurs habituelles?

    - Horreurs? Rituels? Que voulez-vous dire par là?

    - Je n'invoquerais pas ici le nom de tes maîtres, vermine! Sache que nous avons dans nos murs de quoi t'abattre, toi et plus d'un de tes semblables!

    - Je ne comprend rien à vos paroles! Par l'Empereur, ouvrez nous cette porte, avant que nous ne la fassions sauter nous-mêmes!"

    Un brouhaha acceuillit ces dernières paroles. La voix reprit, moins assurée qu'auparavant:

    - Qu'as tu dis la?

    - Je vous ai dit de m'ouvrir! Vous ne pouvez ainsi vous opposer à un représentant de l'Empereur! Nous sommes Son bras, ouvrez!

    - L'Empereur? Mais ...Qui êtes vous?

    - Sergent Aezechien, Marines Azen, Eron et Azérus, 3éme peloton de la 4éme Compagnie du chapitre des Norges of Inacalm! Nous portons l'Aigle, ouvrez!"

    Une nouvelle pagaille s'empara du rempart. Aprés un long moment, une autre voix répondit:

    - Quoi qu'il en soit, vous ne pouvez pas entrer dans la ville, la nuit est tombée. Attendez demain, et nous verrons. Et n'insistez pas, les remparts resterons gardés cette nuit!

    - Vous ne pouvez pas refuser l'entrée à une force impériale! Notre statut vous oblige à nous fournir toute l'aide dont nous pourrions avoir besoin. Ouvrez!

    - Impériaux ou pas, vous resterez dehors cette nuit! C'est la règle! Je tiens à la sécurité de ma cité, et à ma place!"

    Le sergent baissa la tête en jurant.

    - "Frère Azérus?

    - Frère-Sergent, je pense qu'il est inutile de lui faire entendre raison. C'est au moins un signe rassurant, il a tout a fait le style d'un gradé commandant un poste de la Garde Impériale.Borné mais inflexible. Et tant que nous ne savons pas exactement ce qui se passe ici, ni où nous sommes, il vaut mieux éviter de déclencher un bain de sang...Je vous rappelle qu'ils sont Ses sujets, tout comme nous!

    - Bien, repli dans la forêt."

    A sa suite, les Frères rebroussèrent chemin, et rentrèrent sous le couverts des arbres. Ils établirent rapidement un campement, plantant dans le sol une sorte de pieu qui se mit à éméttre de la chaleur et de la lumère, éclairant comme dix lanternes.

    - "Frère Azen, tour de garde. Frère Azérus, qu'est ce que vous pensez de tout ca?

    - C'est vraiment étrange...Ils semblent et croire à l'Empereur, et ne pas savoir qui nous sommes...Je ne sais pas quoi penser. Surtout que cette absence de techno-marqueurs est troublante. Vous avez vu leurs fortifications? Elles seraient bien incapables de resister à une attaque xénos... Non vraiment, des choses m'échappent. Quand à savoir où nous sommes...

    - Verifiez la balise de la navette, et prévenez moi dés qu'il y a du neuf.

    - A vois ordres."

    Le sergent accrocha son arme à son armure, puis il ota son casque, et, imité par les Frères Azérus et Eron, il se mit à genoux, et ferma les yeux, ses lèvres remuant en silence comme pour réciter une méloppée. Le silence se fit dans toute la forêt, et la nuit s'installa pour de bon.

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    Voila, c'est tout! Pas trés long, je sais, mais j'ai du boulot...

    La suite dans au mieux une semaine et-demie, il faut que je trouve de l'inspiration...et que je passe mon concours! :wink: Je suis toujours ok pour écouter vos suggestions!

    En attendant, j'attend vos commentaires! Je suis conscient qu'on reste un peu sur sa faim, mais je ne peux pas faire débarquer les Marines dans le salon de Karl Franz sans un minimum de développement... :lol::ermm:

  8. Ca semble bien se continuer tout ca! Tu est toujours fidèle à ton schéma, c'est bien, et tu continue à l'appliquer avec talent.

    Bon pour le moment ya pas grand chose de neuf, mais je te fais confiance! Ton armée prend réellement de l'allure, ce devrait cracher sur le champ de bataille!

    Mention aux socles vraiment, j'adore la façon dont tu les traites!

    Un peit truc, évites les photos en prenant tes figs en trois-quart haut, on voit mal. De même il me semble que certaines sont un peu trop surexposées non?

    En tout cas continue, c'est du trés bon boulot!!

    Jorgar Heise, qui révise aussi, mais la qui va au dodo.

  9. Encore un peu? :wink:

    Vos avis sont les bienvenus, encore une fois, même si l'histoire semble ne pas attirer grand-monde... :wink:

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    Le sergent fit doucement peser sa main sur le battant de bois, qui grinça et acheva de devoiler l'entrée de la masure. Consultant sa visière, le sergent vit que rien ne le menacait dans la pièce, et il franchit le seuil d'un pas assuré. L'intérieur était faiblement éclairé par deux misérables fenêtres, mal bouchées par une sorte de papier, à première vue couvert d'une sorte de corps gras. Une table branlante occupait le centre de la pièce, encadrée par deux bancs peu engageants. Sur la table se trouvaient un certain nombre d'ustensiles inconnus; intrigué, le sergent s'en approcha. Il y avait une sorte de tube, évasé à la base, avec une sorte de poignée sur le coté;une pile de disques blanchâtres, couverts d'une saleté que les capteurs révélérent être d'origine organique. Venaient ensuite des gobelets; le sergent voulut en prendre un, mais ce dernier explosa sous la force de sa main.

    -"De la terre..."

    Le sergent reporta son regard sur la pièce. Dans le fond se trouvaient deux paillasses. Puis son regard fut attiré par un éclat de couleur: dans une niche du mur étaient placés deux végétaux, l'un rouge et l'autre bleu, dont les tiges baignaient dans un gobelet. Ecartant ce dernier, le sergent découvrit une petite statue, qu'il sortit précautioneusement et se mit à détailler à la lumière d'une lampe allumée sur son armure. Intrigué, il détailla un guerrier, à en juger par la posture du sujet et par l'épée qu'il tenait, assez grossièrement taillé. Le sergent reposa la statue et ressortit, se voûtant pour passer sous le chambranle. Une fois dehors, il ôta son casque, dévoilant une mine pensive.

    -"Frère-Sergent?

    Le sergent tourna la tête. C'était Frère Azérus; il tenait dans ses bras une forme indéfinissable, ensanglantée, inerte.

    - Inspection terminée. Je vous ramène le moins abîmé des trois, les deux autres ont explosé sous les impacts."

    Sans un mot, le serent se rapprocha de la forme que le Frère venait de poser au sol.

    -"Individu féminin, Frère-Sergent. Elle possède toutes les caractéristiques humaines, mis à part paut-être une plus petite taille."

    Le sergent attarda son regard sur la forme torturée à ses pieds. Hormis la tête, tout n'était qu'un amas de chairs sanguinolentes et d'os brisés.Il se pencha et dégagea le visage.

    -"Elle m'a en effet tout l'air d'être humaine. Ceci renforce mes convictions; nous devrions trouver une enclave ou un poste avancé d'ici peu.

    - Pourquoi ont-ils fuit si ce sont des humains?"

    Le sergent regarda pensivement Frère Eron.

    - "Je n'en sais rien..."

    Il repensa comme dans un éclair à la statuette, et eut un choc.

    -"J'espère en tout cas que nous ne sommes pas tombés sur une planète renégate ou sur des cultistes...

    Il remis son casque.

    - Nous allons reprendre la route. Armes parées, procédure standard en cas d'engagement.

    - Il y a une trouée dans la forêt plus au nord de la clairière, interrompit Frère Azérus, et il y a un chemin qui en part et qui rejoint une route,plus large que la précédente.Je vous envoie les données."

    Une carte en relief s'imprima devant les yeux du sergent.

    -"Reçu. Contact intérieur radio.On y va.

    - Frère-Sergent?

    - Frère Azérus?

    - Je n'ai pas détecté la structure que nous venons de visiter parce qu'elle n'a pas de marqueur technologique captable...

    - Et alors?

    - Et bien malgré tout elle apparaissait sur la carte, mais sans techno-marqueur c'est à peine différent d'une forêt...Seules les lignes droites permettent d'établir une distinction.Et nous allons...attendez, je vous fait suivre."

    Une nouvelle carte, en deux dimensions, apparut devant les yeux du sergent.

    - "Frère-Sergent, voici notre position, en rouge. Vous voyez la route que nous allons prendre? Suivez-la jusqu'au bout. Vous voyez?

    - Oui et bien? Elle rentre dans un nouveau massif ?

    - Regardez, si j'aggrandis. Vous voyez? Des lignes droites...Il s'agit en fait d'un ensemble de structures, similaires ou plus grosses que celle-ci, mais je suis formel."

    Le sergent s'absorba dans la carte.

    - "Et en ce qui concerne les ...autochtones?

    - Je n'ai aucun moyen de savoir, Frère-Sergent. Vous l'avez vu: les indigènes sont visibles à la jumelle laser, mais n'émettent pas les bios-signaus habituels...Et c'est pareil pour les autres créatures."

    Les deux Frères tournèrent la tête vers un proche enclos, où paissaient quelques quadrupèdes.

    -" On dirait vraiment des productrices agricoles, reprit Frère Azérus.Mais ce n'est pas possible que nous soyons dans un agri-monde, cette parcelle de terrain est ridicule! Ou alors ce sont des gens vivant à part, mais c'est peu probable."

    Le sergent repensa à la statuette, mais chassa vite la vision.

    -"Assez perdu de temps, nous repartons."

    Le groupe reprit sa marche vers la lisière de la forêt, et ne tarda pas à marcher à nouveau sous d'épaisses frondaisons. Comme le Frère Azérus l'avait remarqué, la petite saignée forestière qui' ils suivaient se raccorda à une route plus large, en meilleur état, sur laquelle les Frères s'engagèrent aprés un bref temps d'obseration En certains endroits, la route était empiérrée, des amas de cailloux grossiers bouchant de profondes ornières. La petite troupe progressait rapidement, seul le raclement de leurs bottes sur les pierres troublant le silence de leur avance. Ils marchèrent ainsi longtemps, jusqu'à ce que, la main levée, le sergent ordonne un arrêt.

    - "Frère Azérus, point topographique.

    Le Frère Azérus resta un moment silencieux, puis répondit:

    - Nous ne sommes plus qu'à quelques kilomètres du rassemblement de structures. Aucune trace de vie humaine ou xénos, en tout cas selon les capteurs.

    - Merci. Nous repartons, prenez les distances, contact radio avant engagement."

    En silence, les Frères reprirent une formation éclatée, le sergent prenant la tête, et l'avance continua. Au bout d'une petite heure, la voix de Frère Azérus se fit entendre dans le casque du sergent:

    - "Contact avec les structures dans deux kilomètres. Dans environ 500 mètres, la route débouche sur une autre clairière. Les structures sont au centre.

    - Reçu. On quitte la route."

    Toujours en ordre dispersé, les Frères s'enfoncèrent dans les bois, marchant en parallèle de l'axe de la route.

    - "Armes parées."

    Aprés un temps assez court, le sergent stoppa. Il se trouvait juste à la lisière d'une nouvelle clairière; sortant le petit pavé noir, il scruta les alentours.

    -"Autochtones repérés. Il y en a beaucoup...Les structures sont organisées autour d'une sorte de place centrale, et sont entourées d'une sorte d'enceinte de pieux taillés.Tiens..."

    Le sergent se tut pendant quelques minutes.

    -"Je crois qu'ils sont en train de...commercer, ou quelque chose comme ca, c'est bizarre, je n'ai rien vu de tel, il y a une absence totale de technologie!

    - On y va, Frère-Sergent?

    - On va y aller. Indice de danger nul, armes parées. Essayons de ne pas tirer de suite, j'espère qu'ils ne vont pas fuir comme les autres..."

    - A vos ordres."

    Le groupe quitta le couvert des arbres et se dirigea vers les constructions.Soudain, un bruit aigu et cristallin se fit entendre.

    - "Frère-Sergent, à gauche!"

    Le sergent tourna la tête. En haut d'une éspèce de tour en bois, un être frappait de toutes ses forces avec un marteau sur une cloche. Reportant son attention sur les constructions, le sergent vit que le bruit avait déclenché une grande effervescence; partout, on s'affairait, nombre d'êtres rentrant dans les constructions pendant que quelques autres en sortaient et se rassemblaient au milieu de la place.

    -"Frère-Sergent, attention!"

    Le sergent tourna la tête, pas assez vite pour éviter une longue tige de bois qui vint rebondir contre son casque avec un bruit métallique. Un concert de détonations retentit, et l'être sur la tour fut projeté au sol.Le sergent ramassa la tige de bois; elle était terminée par un triangle en métal, affûté, alors que l'autre extremité était garnie de plumes.Frère Azen, qui s'était approché, remarqua:

    -"On dirait une arme...Mais comment peuvent ils espérer...

    - Attention!"

    Une nuée de tiges similaires à celle que le sergent tenait dans les mains s'abattit sur les Frères, et toutes rebondirent sur les enormes armures.

    -"Sergent, on dirait qu'ils nous attaquent?

    - J'aimerais bien savoir ce qu'il espèrent avec leurs morceaux de bois...ceci dit une politesse en vaut une autre. Frère Azen, Frère Azérus, visez moi la place et defoncez moi un peu ces pieux. Objectif 150 mètres, feu!"

    Le crépitement des armes assourdit tout durant un bref instant. Lorsqu'il se tut, la place était dégagée, et son sol couvert de formes inertes.

    -"En avant, et au pas de charge!"

    Les quatres Frères se mirent a courir vers l'ensemble de constructions, et arrivèrent rapidement au centre de la place. Celle-ci était jonchée de cadavres éclatés, de membres épars. Nombre de murs portaient les traces des tirs de Frère Azen et de Frère Azérus.

    -"Les autres se sont repliés dans les bâtiments.Frère Eron, avec moi, Frère Azérus et Frère Azen, en couverture."

    Le sergent, suivit du Frère, se dirigea vers la plus proche et la plus massive des constructions. D'un coup de sa lourde botte, il fit voler en éclats le panneau de bois qui obstruait la plus large des ouvertures. Un concert de hurlements accompagna son entrée dans la sombre pièce. Le sergent distingua une masse de créatures, tapies contre le mur le plus éloigné, devant laquelle se tenaient trois autres êtres, porteurs de versions allongées et plus grosses des tiges de bois qui avaient précedemment assailli les Frères. L'un d'entre eux éructa un long cri articulé, que ses deux acolytes reprirent en hurlant avant de se mettre à foncer vers le sergent. Celui-ci leva son arme, accompagné de frère Eron, et le tonnerre s'abattit dans la pièce.

    Le sergent sortit du bâtiment, son armure couverte de traces rouges. Il arracha de son arme une sorte d'épais rectangle, qu'il laissa tomber au sol avant d'en prendre un similaire à sa ceinture et de l'enclencher à la place du précédent. Puis il se tourna vers Frère Azérus, dans le même temps que Frère Eron sortait à son tour.

    -"Il y avait une quinzaine d'autochtones, trois nous ont agressé avec des sortes de lances. Nous avons fait le ménage.

    - Frère-Segent, étaient-ce des armes énérgétiques?

    - Pas du tout; on aurait dit des lances, je vous l'ai dit, mais aucune technologie la-dedans!

    - Frère-Sergent, quand vous êtes entrés, il y a un des indigénes qui a crié quelque chose...

    - Oui?

    - Et bien, pendant que vous tiriez, j'ai passé son cri dans le décodeur.Ma base interne indique que la référence provient des Archives Linguistiques de l'Impérium. Il s'est exprimé dans une version archaïque de l'ancien langage humain standard.

    - Bien, cela prouve que cette planète a connu et connait sans doute encore une présence de l'Impérium. Par contre ces renégats-là sont étranges...

    -Et bien justement, Frère-Sergent...

    - Quoi?

    - Selon le décodeur, l'être que vous avez attaqué...et bien quand il s'est jeté sur vous, il a crié une devise, comme un cri de guerre...

    - Et qu'a t-il crié?

    - Pour l'Empereur..."

    -------------------------------------------------------------------------------------------------

  10. Bien, j'ai essayé d'amorcer une suite, dites moi ce que vous en pensez (c'est assez court, mais je n'ai pas tout mon temps en ce moment, cause pas mal de boulot):

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    -"Non, il n'y a aucune ville, aucun système, aucune planète qui ne porte l'un de ces noms"

    Le Sergent maugréa.

    -"Bien. Et les chiffres?

    - Les chiffres...Et bien en fait il y a aussi un problème de ce coté là...L'Esprit me refuse la transmission des données, elles sont protégées par un code, et il y a même un scellé de l'Ordo Méchanicus. Et d'aprés le type du code demandé, il s'agit de données antérieure au Moyen-Age technologique.

    - Le...le Moyen Age? Mais comment se fait-il que...Nous sommes sur un monde a priori non-répértorié, et pourtant nous y trouvons des références au pré-Moyen-Age?

    - Affirmatif. Ni le chapelain ni l'archiviste ne pourraient même y accéder.

    De nouveau, le Sergent eut un rictus.

    - Et l'Achérona?

    - Aucune nouvelle, Frère-Sergent. Impossible d'établir la communication. Les transmetteurs marchent, mais c'est comme si les messages ne partaient pas. C'est trés étrange, je n'ai jamais vu de panne de ce type...

    - Merci, Frère Azérus"

    Le Sergent se releva, sortant le buste de la trappe.

    - "Rassemblez tout ce que vous pouvez porter comme armes et munitions, nous allons essayer de trouver un quelconque point de communication.

    La voix de frère Azérus s'éleva:

    - Mais Frère-Sergent, les cartes n'indiquent rien! Apparement il n'y a aucune emprise technologique à des kilomètres à la ronde!

    - Peut-être, mais nous n'allons pas rester la à attendre sans rien faire que l' Achérona nous contacte. Frère Azérus, vous prenez le relais transpondeur avec vous, nous partons. Et je ne crois pas que nous risquions grand chose dans l'immédiat, puisque selon vous, Frère Azérus la zone est vide.

    - A vos ordres."

    Rapidement, les Frères rassemblèrent un grand nombre de pièces d'equipement, se bardant de lourdes bandes métalliques et de sacs qu'il fixèrent à des aspérités surgies de nulle part sur leurs armures. Puis le sergent prit la tête de la colonne, et, cntourant à nouveau le transport, la petite troupe s'engagea de nouveau sous les frondaisons.

    Rapidement, le groupe se retrouva sur le chemin boueux, devant le panneau porteur des étranges symboles.

    - "A mon avis Frère-Sergent, on peut supposer qu'il s'agit de noms de lieux, un peu comme les balises que la Garde Impériale utilise dans ses campements provisoires pour indiquer les lieux névralgiques. En tout cas selon moi nous ne perdrions rien à suivre la direction indiquée par la pointe du panneau.

    Le Sergent réfléchit durant un instant, puis répondit:

    - C'est une direction comme une autre. Déverouillez vos bolters et prenez vos distances, a partir de maintenant soyez discret. Contact radio au premier signe des capteurs.

    - A vos ordres."

    Les quatres Frères s'espacèrent de quelques mètres, le Sergent marchant sur la route, flanqué sur les cotés des frères Eron et Azen, le frère Azérus fermant la marche une dizaine de mètres plus en arrière.

    Le groupe progressa longtemps sur le chemin, les lourdes bottes s'enfonçant plus d'une fois dans une quelconque mare ou petite fondrière, obstacles dont les Frères se sortirent avec une agilité déconcertante. Au bout d'un certain temps, le chemin se rétrécit, ne devenat guère plus qu'un sentier; les frondaisons commencèrent à s'eclaircir, les arbres à se clairsemmer; et soudain au détour d'un gros bosquet d'epineux, la troupe déboucha hors de la forêt. Devant eux s'étendait une vaste clairière, au milieu de laquelle s'élevait une petite fumée blanche tremblotante. Les Frères se regoupèrent, et le sergent ressortit la longue petite boite noire. Aprés un long moment d'bservation, il l'ôta de devant sa visière, et la tendit au Frère Azen. A son tour, ce dernier scruta l'etendue herbeuse au moyen du petit pavé, puis il redonna l'engin au sergent.

    -"Alors?

    -C'est...tout à fait singulier, Frère-Sergent. A première vue, on dirait des humains, mais...quel taudis et quelle crasse! A mon avis ce sont plus des humanoïdes dégénerés, comme ceux que nous avons vu sur Alectud Tertius.

    - Au moins cette planète semble, au moins, avoir connu une occupation humaine! A mon avis nous devrions trouver une colonie, ou quelque chose d'approchant, d'ou il nous sera possible d'établir la liaison avec l'Achérona."

    Le Sergent tourna la tête vers la fumée.

    -"En tout cas l'indice de danger est nul. On va aller voir.

    Il se tourna vers les frères Azérus et Eron:

    -L'objectif est une...enfin, un...une...une sorte de construction rectangulaire.Trois formes humanoïdes repérées.Indice de danger nul.Tenez quand même vos bolters prêts, on ne sait jamais, mais ne tirez pas sans mon ordre. Contact intérieur radio. Distances!"

    S'eloignant rapidement les uns des autres, les Frères reprirent leur marche en direction de la fumée. Assez vite, ils se retouvèrent immergés jusqu'à mi corps dans un grand champ de blé, les lourdes armures traçant de larges sillons dans la mer blonde. Le silence à l'intérieur du casque du sergent fut soudain rompu par la voix de Frère Azen, qui marchait en avant.

    -"Frère-Sergent, je detecte d'autres formes vivantes, une vingtaine à peu prés. Certaines ressembles à des productrices de monde agricole, mais en bien plsu petit. Il y en a beaucoup que je ne parviens pas à identifier.

    - Merci, terminé."

    La progression continua. Le groupe se rapprochait toujours plus du centre e la clairière, et bientôit la source de la fumée fut visible. Elle sortait du toit d'une misérable masure qui trônait au centre d'un jardinet envahit d'herbes folles.La voix d'Azen se fit à bouveau entendre:

    -"Contact visue l!"

    Le sergent aussi avait vu. Une des trois formes précédemment repérées, la plus petite, se tenait devant la construction, le regard dirigé vers les Frères, tout proches maintenant. Il l'entendit emettre un son, qu'il ne comprit pas, et aussitot les deux autres êtres sortirent de la maison. La terreur était distinctment perceptible dans les cris que les trois crétures poussèrent avant de se mettre à courir vers la forêt a l'opposée des Frères, l'une d'elle prenant dans ses bras la plus petite des trois formes. Aussitôt le sergent leva son arme, et une rafale de détonations retentit. Les trois formes furent projetés à plusieurs mètres comme les projectiles tirés par l'arme les atteignaient; puis le silence se fit à nouveau.

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    Voila, j'attends vos commentaires, n'hésitez pas à me souligner les erreurs de fluff SM, je suis pas spécialiste.

    Au passage, si certains ont envie de me donner des idées pour pourquoi pas poursuivre l'histoire (si elle plait, bien sur :wink: ), vous pouvez le faire, mais par mp, ca évitera du surcharger ce post.

    Jorgar Heise

  11. Nom:Base de données archaïque, accés refusé.

    Race: Humanoïde, sous-groupe des suceurs de sang (Ref Ordo Malleus 18547B2).

    Méfaits: A commis le texte "Aterrissage", en complète violation des règles de vraisemblance et des coutumes en vogue dans la section concernée.

    Maxime:La mort est la plus belle des récompenses.

  12. En fait une suite c'est pas évident, il y a deux eceuils majeurs à eviter: le grosbillisme ( du genre 3 marines qui tapent 320000 Brettoniens, réaliste mais pas interessant) ou alors le ridiclue (du genre les marines qui décident d'aller tabasser les vilains chaotiques pour le bien d'un univers qui n'est pas le leur, quelle abnégation!)

    Donc une suite oui, mais il faut réfléchir (aille c'est pas gagné) pour pondre quelque chose de plaisant, réaliste et original ( encore pas évident tout ca... :ph34r: )

    En tout cas ravi que ca plaise, meme si deux commentaires seulement c'est pas énorme pour se faire une idée précise du succés/echec d'un ecrit...

    Jorgar Heise

  13. Le panneau émit un chuintement, hésita un moment, puis consentit à glisser doucement sur le coté. Une vapeur blanche discrète sortit aussitôt du trou ainsi dévoilé, se dissipant rapidement. Pesamment, une forme commenca à remuer, des raclements, crissements et autres couinements acompagnant chacun de ses mouvements. Une lourde main armurée se posa sur le rebord de la trappe, puis l'ensemble de la forme s'extirpa du trou, sautant avec une étonnante agilité sur le sol. Les lourdes bottes pénétrérent profondément dans la terre meuble, et la forme marqua un temps d'arrêt. Puis elle sez retourna vers le trou, et une voix se fit entendre:

    - "Alors tas de larves, il faut que je vienne vous chercher?"

    Des profondeurs de la trappe répondirent un concert de grognements, puis une réponse claire:

    - "Nous arrivon, Frère-Sergent"

    L'imposante forme fit quelques pas, dégageant le passage à trois autres masses, armurées comme elle,qui se rangèrent derrière lui.

    - "Bien frère Azérus, faites moi penser à demander à votre intention une mise à niveau de pilotage."

    Les trois formes gloussèrent.

    - "En attendant, il s'agit d'évaluer les dégâts. Sortes vos armes et vos paquetages, Frère Azérus, établissez moi la liaison avec l'Achérona.

    - A vos ordres Frère-Sergent."

    Les trois formes replongèrent dans la trappe, et un concert de raclement et de jurons ne tarda pas à se faire entendre.Celui que les autres nommaient sergent se retourna et ota son lourd casque, dégageant une cascade de cheveux bruns.

    - "Au moins ici, on peut réspirer à l'aise!

    De la trappe derrière lui monta une voix:

    - Et profitez en à plein, les capteurs indiquent un quasi-absence de polution!"

    Le sergent inspira à pleins poumons, et un sourire éclaira son visage. L'air pur l'emplissait tout entier, lui procurant un plaisir étrange, mélange de satisfaction et de découverte.Son regard se posa à l'horizon, barré par les forêts. Une chance d'avoir trouvé cette vaste clairière, sans cela...Le sergent ammena l'une de ses énormes mains à hauteur de la ceinture, et appuya fermement sur son flanc. Une petite trappe s'ouvrit, et il en dégagea une boite longue et étroite qu'il porta à ses yeux, lui faisant balayer l'horizon dans toute sa circonférence. Puis il rabaissa la boite, un air rassénéré éclairant son visage.

    - Frère sergent?"

    C'était la voix du dénommé Azérus.

    - "Je crois qu'il y a un problème avec la transmission.

    La sergent se rembrunit.

    - Comment cela?

    - Oui, je n'arrive pas à établir la liaison. Je pense que cela est du à notre atterissage, ou peut-être à la tempête. En tout cas rien ne marche!

    - L'Esprit de la Machine non plus?

    - Affirmatif. Je n'ai aucun moyen de joindre l' Achérona."

    Le sergent se redresse, un rictus déformant ses levres. La mission se compliquait.

    - "Et en ce qui concerne les dégats dus à vos exceptionnelles capacités d'aterrisage?

    - Et bien...Il nous faudrait trouver un quelconque poste avancé, ou toute autre source de pièces détachées potentielles, je crains que le blos moteur n'ait souffert.

    Le sergent maugréa ostensiblement. Un poste avancé...

    - "Qu'indiquent les Atlas?

    - Et bien Frère-Sergent, aussi incroyable que cela puisse paraitre, cette planète n'est pas explicitement répértoriée...Selon les données sensorielles transmises par l' Esprit, je dirais que nous sommes sur un monde agricole, au vu du taux exceptionnellement bas d'agents polluants et des relevés cartographiques effectués en orbite haute par l' Achérona.

    - Pas d'agglomération?

    - Et bien... c'est assez étrange. l'Esprit perçoit des rassemblement et des concentrations de sujets vivants d'assez grande importance, mais il ne capte rien qui puisse faire penser à une colonie humaine.

    Un tic fit frémir le visage du sergent.

    - Des Xénos?

    - Non plus, c'est assez...étrange. C'est comme si l' Esprit ne captait aucine trace de technlogie."

    De nouveau, le sergent maugréa.

    - "Bien, sortez de la, et en vitesse."

    Une à une les trois formes sortirent à nouveau, cette fois chargées d'un monceau d'équipement divers.

    - Posez moi tout ca. Frère Azen, frère Eron, avec moi. Vous prenez vos armes et des munitions. Frère Azérus, vous restez ici, nous restons en liaison. Tachez de m'obtenir l'Achérona, le plut tôt sera le mieux. Et tachez d'obtenir de l'Esprit quelque chose de censé...

    - A vos ordres"

    Les Fréres Azen et Eron se délestèrent prestement de leur fardeau, ne gardant que des sortes de grosse masses reliées à leur armure massive par un fil épais. Puis il emboitèrent le pas au sergent, qui contourna le transport, franchit la tranchée creusée par son aterrissage, et se dirigea vers une trouée, visible dans la masse forestière à l'orée de la clairière.

    Le Sergent s'arreta, et porta la main à son épaulière, ôtant la branche qui venait d'y tomber. Son regard s'arreta sur l'insigne que son geste venait de dégager. Quel drôle de hasard, il fallait que ce soit justement une force des Norges of Inacalm qui tombe sur un monde inconnu...Il caressa l'insigne, dans un geste emprunt de ferveur et de respect. Une lumière vint le tirer de ses pensées; sur l'ecran de son casque, Frère Eron demandait une communication. Le Sergent l'enclencha d'un geste sec

    - "Frère Eron?

    - Frère-Sergent, mes capteurs détectent un mouvement, je vous transmet les coordonnées."

    Une mini carte s'inscrit devant les yeux du Sergent, un point rouge clignotant indiquant la localisation du mouvement sur la carte en trois dimensions.

    -"Faites une reconnaissance rapide.

    - A vos ordres.

    Le Sergent fit un bref mouvement du regard, et une autre conversation s'enclencha

    - Frére Azen?

    - Sergent?

    - Appuyez Frère Eron. Il est sur votre gauche.

    - A vos ordres."

    Le Sergent fit baculer une petite gachette sur le coté de la masse noire qui prolongeait son énorme main. Soudain une rafale de petites explosions retentit, trés brèves, dans le même temps que la voix de Frère Eron retentissait dans tout son casque:

    - "Contact!!!!!"

    Le Sergent bondit dans la direction du bruit, portant la masse noire à sa hanche.

    - "Frère-Sergent?

    - Frère Eron?

    - Engagement terminé. Je crois...je crois que vous devriez venir voir ça."

    Le Sergent continua sa course, et déboula d'un fourré sur une sorte de chemin boueux, parcouru de longues trainées rectilignes.Frères Eron et Azen se tenaient au milieu, ce dernier était penché sur une masse verte, que le sergent reconnu aussitôt.

    "- C'est un Ork?"

    Le Frère Azen se releva.

    -"Et bien...on dirait, mais regardez son armement, sa carrure...C'est étonnant non?"

    Le Sergent porta son regard sur le corps de la créature.

    - "Il possède les traits caractéristiques, mais il est beaucoup moins massif, reprit Frère Azen. Et pourquoi porte-il cette espèce de lame ébréchée? Et ces ...bijoux?Regardes aussi son accoutrement..."

    - "C'est sans doute un sous-Ork, rejeté par les siens. En tout cas c'est assez grave, j'espère que nous ne sommes pas tombés dans une colonie Peau-Verte...J'envoie les données à Frère Azérus."

    -" Frère Sergent, venez voir!"

    C'état la voix de Frère Eron. Délaissanr le cadavre, le Sergent le rejoignit en courant.

    -" Regardez..."

    Ils se trouvaient devant un poteau de bois, portant en travers une planche vermoullue, terminée triangulairement. Des inscriptions, comme des runes, en recouvraient la surface, à moitié éffacées.Le Sergent connecta son décripteur. Les messages apparurent en vert devant ses yeux:

    Décodage en cours...

    Langage archaïque inconnu.

    Recherches probatoires commencées...

    Connexion à la base de données interne...

    Traduction effectuée.

    La traduction se surimposa aux autres messages en clignotant:

    ------- Middenheim 45 lieues ---- Altdorf 125 lieues

    Voilà j'espère que cela vous a plut, ce n'est pas trés long mais je voulait écrire un petit récit, inspiré par une discussion dans WFB-Background.

    J'ai hésité à le poster dans la section Fantastique, mais je pense que l'effet de surprise aurait été gaché...

    Le manque de références explicites à l'equipement SM (cf les "masses") est voulu, j'ai essayé de rendre les SM aussi étranges et décalés que possible, tout en faisant en sorte que le lecteur comprenne qui ils sont (ce qui se fait par le biais des dialogues), comme si c'était un habitant du monde de Warhammer qui les observait.

    J'attend vos commentaires, étant joueur de Battle il se peut que j'ai fait des erreurs dans mon histoire, n'hésitez pas à me corriger sur ce point (sur les autres aussi d'ailleurs...).

    J'espère avoir réussit la chute, si ce n'est pas le cas toutes les critiiques sont les bienvenues! :ph34r:

  14. Comme beaucoup ici je ne suis pas fan de Slaanesh mais la je dois dire que tu oeuvres pour la réconciliation des différentes parties...La peinture est trés bonne, et tu donnes beaucoup de cachet à ton armée avec ce shéas surprenant mais que tu appliques vraiment trés bien. Le bémol c'est vraiment les boucliers, je rejoindrai l'avis de Mork. Enfin il est jamais trop tard!!

    Continue en tout cas, c'estiun tel bonheur une bataille alignant deux armées peintes entièrement.

    Je te decerne une mention speciale pour les titres de tes photos, ca aussi c'est original et ca ma fait sourire.

    Jorgar Heise, à peine capable de peindre convenablement ses squelettes... ^_^

  15. Non non ne change pas c'est bien comme cela. La fermeture des portes est tout à fait justifiée: rtoutes les cités du Moyen Age, de la Renaissance, jusqu'à la disparition des remparts en tant que limes infranchissable pour la construction vers la fin du XIXe, fermaient leurs portes pour la nuit. L'inverse serait absolument absurde: quelle cité se permettrait de rester ouverte à tous ennemis potentiels, alors que la plupart de ses défenseurs someilllent? Ce qui était valable dans un royaume de France parcouru par les voleurs l'est encore plus dans une cité sise au coeur d'un des massifs forestiers les plus dangereux du Vieux Monde...

    Pour ce qui est du voyage il est somme toute trés bien décrit, à quelques exceptions prés, j'en relève une, la plus importante:

    Le temps était maussade mais sec depuis leur départ de Talabheim. Quelques flaques de boues témoignaient encore des récentes pluies mais la route était tout à fait praticable

    Tu es dans un passage qui reste à tonalité élliptique, hors ici tu introduis un élément ponctuel qui semble trés malvenu, pourquoi d'un seul coup s'interesser à l'état de la route? C'est à mon avis un passage à supprimer, ou tout du moins à réecrire, là on a vraiment l'impression de retourner dans un récit étoffé. C'est assez difficile à décrire comme sentiment, si tu n'as pas d'idée ne change rien, ca reste anecdotique.

    Jorgar Heise-par contre c'est trop court!!!!!

  16. Une suite qui s'est longuement faite attendre, mais ca valait le coup!! Un bon texte, comme d'habitude, quoique trop court, vraiment. C'est dommage, on ne s'immerge pas vraiment cette fois ci. Le point le plus positif est le malaise de Joshua: une nouvelle péripetie se prépare, et on a envie d'en savoir plus sur ce vampire decidemment trés atypique.

    Jorgar Heise, la suite!

  17. Une suite un peu frustrante...Le texte est bien ecrit et les sentiment bien decrits mais le tout n'avance pas vraiment. Tu as fait un bon passage d'ambiance mais à mon avis on s'enlise un peu. Pas de beaucouop, mais un peu quand meme.

    Je rejoindrais les autres sur les critiques de réalisme. Le coup de la veuve qui se remarie avec le palefrenier, on a beau être à Warhammer, c'est absolument irréaliste. Pire tu bascules dans le cliché facile et dans la quasi eau de rose... :crying: Bref tu fais comme tu veux mais tu devrais vraiment reconsiderer la chose. :blink:

    Jorgar Heise

  18. Bah moi je la trouve pas mal du tout ta neige! Je trouve que tu l'as étalée de facon trés réaliste, avec des congères, des zones ou elle a fondu...En plus si les socles de tes troupes s'intègrent dans ton décor ca doit rendre pas mal!!!

    Est ce que tu aurais des photos de l'ensemble? Parce que depuis quelques temps on n'a plus droit qu'à des détails... :rolleyes:

    Jorgar Heise

  19. Ahhhh enfin une suite...

    toujours aussi bien écrite, on y sent la progression de l'histoire, et l'ambiance que tu instaures est trés réaliste, on s'y croirait. Vraiment j'aime!!

    Un seul bémol: fais attention à ne pas trop en faire avec les descriptions, autant un long passage trés détaillé est utile pour les personnages les plus importants, les lieux, etc, autant il vaut mieux eviter de trop en faire, le passage avec les nains dans la cour est par exemple légérement trop long. Tes descriptions sont un atout majeur de ton style, mais à trop en mettre tu risques selon moi de le banaliser et de le galvauder quelque peu.

    En ce qui concerne le passage que tu as modifié plus haut: c'est mieux , beaucoup mieux, mais j'ai encore quelques remarques...non non ranges ton épée, nous sommes entre freres ici!! :wink:

    Lorsque la vampire parle tu devrais abandonner le passé simle, observe autour de toi, à l'oral pour parler au passé on utilise le passé composé. C'est beaucoup plus réaliste. De plus attention à certains adjectifs, un peu trop "evolués" pour une quelconque troubadour impériale, certes capable de s'exprimer ainsi lorsque elle recite ses textes mais sûrement pas au quotidien.

    Voila ne prend pas ca comme de l'acharnement mais j'ai l'impression que tu te laisses parfois emporter par ton style lorsque tu fais s'exprimer tes personnages.Ca passe pour tes vampires de haute éducation, mais sinon...Plus de simplicité pour les gens simples--->plus de réalisme!! :lol:

    Jorgar Heise qui attend la suite...

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