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La Ruche et l'Essaim


Invité Acereth Na Psorn

Messages recommandés

Invité Acereth Na Psorn

[MODE KISLAPETE ON] Tsoin tsoin! (musique dramatique du genre Toccata et Fugue ou même O Fortuna)

Après plus d'un mois d'écriture et de creusage de crâne acharné, Acereth Na Psorn, novelliste adulé du warfo (ou pas...)est fier de présenter le chapitre de cloture, la fin tant attendue (ou pas...) d'une oeuvre d'une dimension grandiose et cosmique (ou pas...) nommée La Ruche et l'Essaim! [MODE KISLAPETE OFF]

Enfin bon bref, v'là le chapitre final de ma nouvelle à suivre, quoi...

D'abord la petite invocation de rigueur pour m'attirer les faveurs des Grand Anciens:

Ph'nglui Mglw Nafh Cthulhu R'lyeh Wgah Nagl Fhtagn! Lä! Lä! Cthulhu Fhtagn! Uaah!

...

CHAPITRE NEUVIEME

Ainsi périssent les laquais

L'Alpha, Poing Vengeur de la Ruche Invincible, traversait la plèbe mutante qui s'écartait devant ses pas.

Les masses griffues et inférieures refluaient docilement sous l'influence de l'intelligence méfiante qui ouvrait ainsi le chemin si humblement à son futur bourreau. Le puissant tyranide n'eût pas même un regard pour les cadavres de sa chose humaine et de ses adversaires, qui finissaient peu à peu dans les estomacs de millions d'insectes hybrides. Mais il posait, capable à lui seul d'un génocide sans précédent, gonflé de fierté omnipotente, ses yeux noirs sur chacun des esclaves encore vivants. Il imprimait visiblement à l'esprit de ces lieux une crainte, sinon une défiance certaine. Il ne se pressait même plus, assuré qu'il était de son succès.

Les immenses structures faites d'armatures de ferrobéton et de chitine, amalgames blasphématoires d'os gigantesques resserés autour de ruines blanchies, semblaient scruter par mille petits organes oculaires l'avancée sereine de l'Alpha. Il n'avait pour ces formes désormais éphémères que mépris et dégoût. Il se présentait maintenant devant un colossal portail d'adamantium et de tendons mêlés qui barrait désinvoltement la voie au Fils de la Ruche. Celui-ci émit sa désapprobation et, mettant en branle l'entrecroisement de filaments et de muscles géants, la gueule du Convent s'ouvrit.

Le sanctuaire titanesque débordait littéralement de vieux tyranides serviles quoique purs. Visiblement des frères du patriarche séditieux. Ils se rangeaient ainsi que les faibles hybrides et humains. S'engageant plus en avant sur le chemin libre mais pavé d'ossements dissous dans les fluides organiques, l'Alpha s'aperçut que les monstres refermaient leur foule derrière lui, le privant de toute fuite. Ils faisaient ainsi preuve de beaucoup de mesquinerie, car rien ne lui servait de fuir. Il plongea son regard dans les ombres visqueuses emplissant la cavité immense où trônait son ennemi.

Il était évident que l'obscurité impénétrable était artificielle. Elle n'était que la manifestation visible du brouillard psychique imposé par le patriarche. Il se déversait à présent hors de l'édifice vivant pour engloutir dans sa masse indicible l'Alpha imperturbable. Il éclaboussait de sa certitude les volutes dissimulatrices, avançant toujours au creux de la paume noire de l'Essaim.

Il marchait à présent sur un sol spongieux, tendre et chargé d'effluves diverses. L'air puait le métissage maladroit et précipité des espèces locales et du patrimoine tyranide. Il ne percevait pas la présence de ses cibles, il ne pouvait que la deviner.

Le Patriarche, ménageant sans doute un grotesque effet théâtral dans l'e but futile d'intimider l'Alpha, ne se révéla que quelques instants après.

...

Affalé sur des masses de chairs perverties et de conduits métalliques rouillés, entouré d'une cour immonde d'hybrides atrocement mutés et de tyranides à tous stades de développement, rampant les uns sur les autres et fixant froidement l'Alpha, siégeant au milieu de toute sa création démente, le patriarche de l'Essaim accueillit l'Envoyé de la Ruche. Sa carapace était usée de siècles de règne et de combat, difforme des dizaines de mutations spontanées ou expérimentales qu'il avait subi. Ses chairs étaient bouffies ou au contraire atrophiées, boursouflées ou rachitiques, exhalant la corruption et constellées de glandes ou ganglions greffés. Il était comme ses Magii drapé dans un fouillis de membranes vivantes et greffé de restes de ses enfants. Ses doigts maigres et crochus étaient fondus dans le corps sinueux d'un énième sceptre vivant, arborant gueule et crocs dégoulinants de bave, ainsi que celle du tyranide renégat. A ceci près que son visage tanné et abîmé était atrocement tordu par une grimace répugnante de son sens: une grotesque parodie de sourire carnassier.

Le monarque improvisé, sorti des pires abîmes de démence, amusé de toute son ordure, toisant l'Alpha ainsi qu'un suzerain incontestable l'aurait fait de son valet, s'exprima ainsi, distillant dans sa pensée gargantuesque toute l'emphase dont il était capable.

"Enfant chéri de la Ruche, frère estimé de mon Essaim, soyez le bienvenu au coeur du Convent!"

L'Alpha était stupéfait d'une telle audace ironique. Le patriarche se moquait ostensiblement de lui, comme il l'avait fait de son laquais auparavant. Il choisit cependant de ne pas pousser plus loin la provocation et s'adressa à lui abruptement, chargeant son esprit de haine et de dédain.

"Il n'est pas temps de venger stérilement les affronts faits à votre bâtard. Epargnez-moi ces sarcasmes révulsants et venons-en au fait. Je viens de la part de la Ruche, soumettez-vous à vos progéniteurs, traître!"

Le Père de la secte ne sembla pas le moins du monde déstabilisé, et continua de plus belle.

"Vous vous adressez à moi comme si vous étiez le progéniteur en question. Mais vous êtes bien entendu incapable d'un tel orgueil, n'est-ce pas?

-Je suis investi de l'autorité de la Ruche, j'agis comme elle me le dicte!"

Le monstre passa sur ses dents nues une longue langue à l'ovipositeur aiguisé quoique depuis longtemps vide.

"Par-delà le blocus psychique que mes chers enfants ont érigé pour nous protéger de l'intrusion vile de la Ruche? L'Esprit est décidément de plus en plus évolué...

-Ma volonté est celle que la Ruche a instillée en moi, vous la sous-estimez.

-Alors comment expliquez-vous que la Ruche n'ait pas instillé sa volonté toute-puissante en moi? Serait-elle si faible qu'elle soit incapable de conduire convenablement son engeance? Car voyez, je sous-estime peut-être sa puissance, mais vous, vous la surestimez gravement, suppôt des Reines Nornes.

-La Ruche évolue, ainsi elle parvient à des résultats supérieurs à chaque ponte. Je suis plus évolué que vous, je suis moins faillible car la Ruche elle-même a évolué pour moi.

-Et que croyez-vous que j'ai fait pendant ces siècles de conquêtes? Comment croyez-vous que je sois parvenu à la domination de cette planète dans son intégralité? De son plus gros organisme jusqu'à son plus insignifiant microbe? J'ai évolué, moi aussi, et voyez par vous-même, je suis le maître suprême et absolu de ce monde!

-Vous vous mentez à vous-même, vous n'êtes pas un seigneur mais un esclave.

-Un esclave? Je me permets d'exprimer tout mon scepticisme. Je règne sur des centaines et des centaines de milliards d'individus. Osez dire encore que j suis un esclave! J'ai conquéri à moi seul mon essaim originel, puis une cité, puis une planète dans son intégralité!

-Et ainsi vous vous êtes fait l'impuissant esclave de votre pouvoir déraisonnable et de votre despotisme. Osez dire que, à présent que tout Diluvia Secundus, tel que le nomment les proies que vous affectionnez tant, est sous votre domination, vous n'ambitionnez pas de gagner les astres et les mondes lointains, comme le firent nos ancêtres! Osez-le!

-Mais ce n'est que la juste et logique continuité des choses, sachez en effet que notre famille à mis la griffe sur d'antiques vaisseaux de conception humaine, que nous nous sommes proposées de remettre en état grâce à la science du Convent.

-Vous le constatez donc: Vous ne pouvez échapper à ce que vous dictent votre orgueil et votre ego démesuré! Et qu'est-ce que cette prétendue science, accaparée aux esprits inférieurs de proies incapables de maîtriser la vie? Qu'est-ce sinon une ridicule tentative de faire progresser la vie en l'aidant de l'inertie des constructions humaines?

-C'est une évolution! En cas de manque de savoirs et de substances théoriques, les tyranides assimilent leur entourage et s'adaptent. J'ai adapté les connaissances des savants humains à nos besoins!

-Pauvre dément, ce n'est nullement une évolution, une adaptation, mais une corruption! Vous avez fait de la vie et des dons de la Ruche des mélanges absurdes de créatures, élevées sur des structures mortes! Vous êtes un peuple de monstres, de destructeurs persuadés d'êtres artistes, convaincus de savoir modeler la vie, et ne réussissant qu'à pervertir la faune et la flore d'un monde avec elle-même, pire, vous avez corrompu le patrimoine tyranide, au lieu de puiser dans votre instinct.

-C'est une réussite incontestable!

-Vous n'avez réussi qu'à échouer!"

...

Le patriarche frémissait de fureur, l'adrénaline fusait dans ses membres et dans son cerveau sous l'effet de l'impuissance argumentative et de la vexation. Il éprouvait visiblement toutes les peines à se contrôler. L'Alpha le remarqua, et, courant un risque calculé, il décida d'exploiter cette faiblesse impardonnable de son adversaire.

"Voyez: Vous êtes inapte à maîtriser la colère et les flots d'hormones que distillent vos glandes et prétendues améliorations! Vous vous êtes affaibli en espérant vous renforcer."

Le suzerain corrompu, constatant qu'il ne faisait que se discréditer, redoubla d'efforts pour se calmer. Le misérable pion de la Ruche ne cherchait qu'à lui faire perdre tout contrôle pour le dominer. Il prit quelques instants pour réfléchir plus posément, scrutant le regard supérieur et sûr du tyranide intrus, et changea de stratégie.

"J'en pourrais dire autant de vous..."

Une lueur d'incompréhension fit ciller l'oeil de l'Alpha, et sa certitude s'en trouva effleurée.

"Expliquez-vous. Que cherchez-vous encore à insinuer?

-Simplement que ce séjour dans l'esprit et de ma fille semble avoir quelque peu troublé votre discernement. Vous êtes vous-même si sûr de vous...

-Je me trouve dépêché par la Ruche, sa puissance ne peut me faire défaut! Je n'ai aucune raison de faillir! Aucune raison de douter!

-Ecoutez-vous penser! On jurerait avoir affaire à l'un de ces pathétiques humains qui, lorsqu'on les tient au creux de la paume, la griffe sous la gorge, vous tiennent encore tête en louant leur idole fantoche. Vous savez, ce cadavre desséché, tout juste assez investi de conscience pour constater son impuissance, ce pantin qu'ils nomment leur Empereur...

-...

-Vous ne trouvez rien à dire, n'est-ce pas? Vous invoquez la puissance supérieure et inaltérable de la Ruche ainsi qu'un humain invoquerait son Empereur. Vous vous prétendez l'envoyé suprême de la Ruche clairvoyante, apportant aux masses ignorantes que nous somme l'illumination offerte par votre autorité plus tyrannique encore que moi!

-Dites-moi...

-Qu'y-a-t-il, héraut éclairé de la foi rayonnante de la Ruche, qui dissipe les ténèbres des déviants? Qu'y-a-t-il?

-Vous me semblez bien être savant des croyances des proies, pour quelqu'un se réclamant comme si supérieur et évolué. Vous vous êtes vautré cent fois plus qu'aucun vrai tyranide ne l'a jamais fait dans les psychés humaines.

-Il n'empêche que vous êtes aussi touché par cette certitude stupide propre aux humains.

-Mais une telle chose est insignifiante, ce n'est qu'une autre de ces milliards d'entailles infligées à la Ruche dont elle se soignera en me réassimilant. Tandis que votre esprit est la proie d'un fléau incorrigible, il souffre d'une plaie béante qui jamais ne se refermera! Vous êtes faible de l'accumulation désordonnée et chaotique de tant de savoirs et de mensonges! Vous n'avez rien assimilé, vous vous êtes goinfrés, vous et vos enfants, de toute la souillure physique et spirituelle de ce monde et de l'humanité!

-Et vous vous vous prétendez parfait à peine sorti de votre spore! Sachez, misérable scion de la Ruche, qu'on ne naît pas patriarche, on le devient!

-Je suis effectivement parfait, plus en tous cas que vous et votre engeance ignoble! Sachez, misérable prince des médiocres, que l'on ne devient pas alpha, on le naît!"

...

Le patriarche renégat s'énervait à nouveau devant tant de culot.

"Vous et votre Ruche êtes incapables d'accepter le succès flagrant de mon Convent! Vous faites preuve de mauvaise foi en détournant le propos et en rusant sournoisement! L'assimilation du patrimoine génétique des eldars d'Iyanden vous a faits retors et fourbes! Car oui, je me suis instruit, et je garde une attention à chaque progrès de la Ruche, via mes enfants!

-La Ruche n'a nul besoin de ces artifices ridicules pour être investie de mille fois plus de savoirs essentiels que vos hordes répugnantes de suppôts!

-Alors comment expliquez-vous que mon culte ait tant progressé sans que votre soi-disant omniscient Ruche ne s'en aperçoive?

-Mais la Ruche s'en est aperçu, c'est pourquoi je me tiens ici, tentant de rappeler à l'ordre sans pertes stériles un monstre sénile, corrompu et gavé d'illusions humaines!

-Toujours est-il que je me tiens prêt à l'accueillir comme il se doit, et que si échec de ma part il y a, il ne se fera pas sans une perte considérable de temps, sinon de ressource pour vos maîtres!

-La Ruche ne peut rien perdre devant vos pantins! Vous échouerez à défendre vos vies insignifiantes, tout comme vous avez échoué à vous adapter, vous ne serez qu'un culte de plus absorbé par la Ruche! Et vous le savez si bien que, désespéré que vous êtes, vous avez vainement tenté de me convaincre dans l'espoir de faire de moi votre agent au sein de la Ruche, mais c'est inutile, gardez vos arguments fallacieux et vos sophismes pour vous, et puissiez-vous vous étrangler avec!

-...

-Parfaitement! Je sais depuis longtemps que vous me gardiez en vie en croyant pouvoir me corrompre et me soumettre! Vous êtes plus pathétiques encore que les humains, vous cherchez à vous débattre dans un océan d'inéluctabilité tout en sachant qu'il est stupide de résister! Ôtez les artifices dont vous parez votre psyché et votre corps pourrissant sous la vanité! Ne restez pas un instant de plus sur ce trône abject, et, puisqu'on ne peut vous faire entendre raison par la pensée, venez comparer la perfection évolutionnelle de votre corps face au mien!

-Vous n'offrez définitivement que des solutions belliqueuses, vous êtes assoiffé de combat et de sauvagerie, ainsi que la Ruche dans son ensemble.

-Vous ne me laissez pas d'alternatives! Et vous êtes plus affamé de pouvoir que je ne suis assoiffé de combat!

-Vous êtes comme tous vos frères, une arme vivante, une griffe dénuée de pensée, de volonté propre, d'indépendance! De toute l'indépendance dont j'ai su faire preuve, et pour laquelle je me trouve injustement châtié! Vous êtes un laquais, et vous périrez stérilement, car ainsi périssent les laquais!"

...

Sans plus de cérémonies, le vieux tyranide fit psychiquement appel à tous ses enfants, à la masse innombrable, aux légions infinies du Convent. D'un seul mouvement repris cent milliards de fois, les aberrations mutantes, les humains, les créatures et les tyranides corrompus se jetèrent la bave aux lèvres et la fureur au fond des yeux sur l'Alpha.

Ce dernier, bondissait désespérément pour arriver à portée du monstre blasphématoire qui demeurait inaccessible. Il subissait à chaque instant des milliers de heurts, ces millions de crocs s'enfonçant dans son exosquelette, des milliards de griffes entaillant sa chair, ses tendons et ses nerfs. Il avançait au ralenti dans une mer de chitine et de membres mus par des torrents d'agressivité. Il se débattait au milieu des flots de mains et de pseudopodes qui aggripaient et tentaient de retenir l'Alpha qui écumait de rage, qui tentait de hurler son impuissance, mais se trouvait étranglé par une multitude de doigts. Il essayait de se mouvoir, mais il devait se battre contre les vagues d'esclaves et les millions de griffes, de dards, de sabots, de gueules qui le séparaient du patriarche ricanant depuis son trône. Le hideux tyran contemplait avec amusement son rival ballotté par ses enfants. Il se réjouissait de l'agonie du combattant suprême déchiqueté par les hordes inférieures.

Le sentiment insoutenable de l'échec cuisant dévastait la conscience de l'Alpha, qui en dépit de tous ses efforts se faisait submerger par les indénombrables abominations. Leurs cris et leurs rugissements n'étaient rien. Mais entendre au loin l'horrible gloussement contrefait de l'ignoble patriarche martelait son esprit aussi sûrement que les remords et l'humiliation dévoraient son âme. Il échouait davantage à chaque goutte de sang noir que ses membres meurtris laissaient échapper. Son devoir lui échappait, il était en train de mourir lentement et inutilement, comme l'avait dit le monstre-roi. Il ne devait pas mourir... Il ne devait pas mourir... Mais il allait mourir comme meurent les laquais. Inexorablement. Il pouvait mourir. Mais il ne mourrait pas ainsi, parce qu'il ne le devait pas, certes, mais avant tout.

Il ne voulait pas mourir.

...

Libérant toute la fureur, toute la volonté débordante de survivre dont était depuis si longtemps emplie son âme, il mit fin à l'intolérable souffrance dont il était accablé. Son ego avait été hypertrophié, mais tout cet acharnement stupide et déraisonnable à vouloir vivre, qui parasitait la pensée des humains et maintenant a sienne fût la cause de son salut.

La vague d'énergie psychique dévastatrice qu'il émit déchira les corps, l'air, et, peu s'en fallait, le sien propre. Il avait tourné cette corruption en une puissance qui avait assuré sa survie, et non plus de perversion. Les mutants horrifiants de trouvaient presque tous annihilés, vaporisés par la débauche astronomique d'énergie.

L'Alpha n'en revenait pas. seuls quelques dizaines de monstres plus résistants subsistaient, rejoignant de leur mieux le trône de leur père, pétrifié. Il n'en fallut pas plus pour que le Fils de la Ruche, galvanisé, ignorant les atroces blessures dont il ne souffrait plus, se précipite vers sa victime prochaine. Le temps ne s'écoulait plus pour l'Alpha. L'aberration haïe se tenait à quelques pas de lui, tétanisée et abasourdie.

Plus que quelques pas. La victoire de la Ruche était aussi proche que ses quatre mains l'étaient du patriarche.

Un ultime et prodigieux bond le propulsa à la rencontre de l'ennemi. Il fût aussitôt attrapé par des dizaines de serres tentant vainement de le retenir. Plus que quelques têtes. Les enfants criant et pleurant l'inéluctable victoire s'accrochaient encore aux jambes de l'Alpha.

Il tendit les bras, plongeant ses yeux au fond de ceux, fixes et incrédules du patriarche hébété. Il y vit le désespoir le plus noir, une détresse si humaine, et en même temps impossible à ressentir pour les neurones faibles d'une proie. Un sentiment tout aussi absurde traversa les pensées de l'Alpha:

La Pitié.

Une pulsation cardiaque plus tard, elle était oubliée.

Il vit enfin ses paumes agripper le crâne imberbe et mou du patriarche, au regard toujours aussi désespéré.

D'un puissant geste, il ramena vers lui la lourde tête, et, griffé et maintenu encore par les monstres, il déploya la longue langue dont la Ruche lui avait fait le présent.

Elle était prolongée par un ovipositeur.

Le dard creux n'eût qu'à s'enfoncer dans les chairs flasques.

La cellule parasite, infime résidu de la volonté et du corps, s'engouffra dans les tissus, où elle nidifia instantanément.

...

L'esprit surpuissant de l'Alpha investit en un instant celui du patriarche, et ainsi l'ensemble du Convent. L'Alpha ressentit l'allégresse de posséder pour lui tant d'esprits faibles. Cependant, pas une seconde le désir égoïste de son ennemi réduit à l'état de marionnette ne l'habita. Il emplit de paix et de docilité les milliards d'âmes, et brisa le confinement psychique qui isolait ce monde de la Ruche, et cria son triomphe à travers les étoiles. Quelques instants seulement après, les vaisseaux vivants en orbite larguaient des millions de spores mycétiques.

Et ce fut le regard fixé et attendri sur toutes ces lueurs pleuvant sur Diluvia Secundus que périt le Prince de la Ruche, ainsi que le culte séditieux, emporté à tout jamais dans l'oubli avec l'Alpha.

FIN

...

Et bah voilà!

je l'ai fait!

Pour vos impressions sur cette partie et sur la nouvlle en entier, c'est maintenant!

 bientôt!

Modifié par Acereth Na Psorn
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Invité Bloodyguard

Alors, Aïe

Le texte est captivant, vivant l'histoire tient la route, jusqu'au bout on crois qu'il va trahir la ruche, la fin est brutal et presque détaché de l'histoire et c'est comme ça que j'aime les fins donc ça c'est tout bon.

MAIS, qu'est ce que c'est ce dialogue! Qu'est ce qu'il vient foutre là? Il est bien écrit, même si j'ai jamais compris comment deux ennemis pouvait dialoguer aussi longtemps avant de s'entretuer. Mais ici le vrai problème c'est pour quelle raison l'Alpha parlerait il avec le patriarche, que la ruche lui a ordonner de le mépriser, de le haïr et de le tuer.

Je veux bien que l'alpha ait acquit des sentiment humais et tous ça mais de là à faire de la psychologie et forcer son adversaire à s'énerver comme ça...

Disons qu'un monologue du patriarche devant l'alpha qui ne peut pas agir immédiatement pour un raison x ou y ok mais l'alpha qui lui donne la réplique ça me parait bizarre.

Sinon l'esclave humaine à part à faire le ménage avant l'arrivée de l'alpha à quoi elle à servit? Moi je m'attendait à ce que des mini alpha sorte du ventre du cadavre, façon alien ^^ Non plus sérieusement il faudrait que tu explique en deux trois ligne l'intérêt de l'esclave humaine afin de mieux lier les textes qui doivent former un récit.

Super texte, dialogue bien construit ( j'aime pas ce genre de dialogue mais bon faut admettre ce qu'y est) malheureusement je le trouve pas assez lié au récit notamment le dialogue ou on se retrouve avec deux être humains à bavasser qu'alors au départ on avait deux prédateur qui se disputaient un territoire.

MODE KISLAPETE ON] Tsoin tsoin! (musique dramatique du genre Toccata et Fugue ou même O Fortuna)

Après plus d'un mois d'écriture et de creusage de crâne acharné, Acereth Na Psorn, novelliste adulé du warfo (ou pas...)est fier de présenter le chapitre de cloture, la fin tant attendue (ou pas...) d'une oeuvre d'une dimension grandiose et cosmique (ou pas...) nommée La Ruche et l'Essaim! [MODE KISLAPETE OFF]

Enfin bon bref, v'là le chapitre final de ma nouvelle à suivre, quoi...

D'abord la petite invocation de rigueur pour m'attirer les faveurs des Grand Anciens:

Ph'nglui Mglw Nafh Cthulhu R'lyeh Wgah Nagl Fhtagn! Lä! Lä! Cthulhu Fhtagn! Uaah!

:ermm: au moins t'es en forme !

Bloodyguard, qui s'attendait pas du tout à cette fin et qui l'a adorée.

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Invité Acereth Na Psorn

en effet je vous doisquelques clarifications.

La mission première de l'Alpha était d'atteindre le patriarche pour le contaminer et ainsi préparer la voie à la Ruche. Ensuite seulement, il eût l'idée alors que le patriarche le lui proposait (chapitre troisième) de le convaincre et ainsi éviter un affrontement direct et inutile. Le patriarche, de son côté, ayant constaté que la défaite était certaine (en dépit de ce qu'il affirme lors du dialogue) a décidé qu l'Alpha lui serait plus utile vivant que mort, c'est pourquoi il le maintient en vie quasiment jusqu'à la fin. Il voulait en fait en faire un nouvel esclave, capable d'infiltrer la petite flotte-ruche (car elle est petite) mais nous conviendrons tous que c'est stupide. L'Alpha, ayant commis la boulette d'avoir zigouillé un magus bêtement, se trouve la proie de la méfiance du patriarche, qui estime qu'il est difficiclement maîtrisable et l'enferment, mais bon, ne déséspèrent pas quant à lui faire changer son fusil d'épaule. L'Alpha, lui, se dit que parlementer directement avec le patriarche serait trop dangereux, aussi décide-t-il dans un premier temps d'utiliser l'esclave. Seulement, flairant le piège, le Convent interdit à l'Alpha de venir discuter sous cette forme, d'où baston. L'Alpha décide alors d'y aller tout seul comme un grand, et il y a fort à parier que si il avait pu discuter sous la forme de l'esclave mais qu'iln'avait pas pu convaincre le patriarche, il y serait allé pour le contaminer quand même. Hors l'esclave est morte. Donc il tente de tailler le bout de gras avec le patriarche pour le ramener à la raison, et inversement. Mais la discussion est un échec, le patriarche décide donc de retenir l'Alpha (même si il est probable qu'en cas de survie, il aurait lui-même été contaminé). Mais, coup de bol, l'Alpha réussit à inoculer la cellule-parasite au patriarche et à appeller la Ruche.

Et tout est bien qu'il finit bien mais ils n'eurent jamais d'enfants passkeu sinon ça fait des cacas partout et ça coûte la peau des fesses.

Satisfaits?

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Invité Bloodyguard

eh bien voila, je viens enfin de comprendre l'histoire ^^'

Plus sérieusement, je n'avais pas toute à fait compris ça de l'histoire, je pensait que l'alpha s'était laissé capturer pour approcher le patriarche et lui faire sa peau, donc c'est pour ça que le coup du dialogue et de l'humaine me semblait bizarre.

Mais maintenant tout s'éclaire.

Je pense que pour le dialogue tu devrais insister sur le fait que le dialogue ne se déroule pas oralement, et tu devrais le couper par des description de la scène, les hybrides encerclent l'alpha, se rapprochent, etc....

voila,

Bloodyguard, qui a relus la fin et qui la encore plus aimé.

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je pensait que l'alpha s'était laissé capturer pour approcher le patriarche et lui faire sa peau, donc c'est pour ça que le coup du dialogue et de l'humaine me semblait bizarre.

J'avions compris pareil, mais ça ne m'avais pas semblé trop illogique.

Je pense que pour le dialogue tu devrais insister sur le fait que le dialogue ne se déroule pas oralement,

Exactement, ça m'a aussi un peu choqué.

Du point de vue générale, tu conclus très bien ton histoire. Il aurait peut-être fallu rappeler au cours des épisodes précédents que l'Alpha devait injecter un symbiote parasite au Papounet, car il tombe un peu comme un cheveu dans la soupe.

musique dramatique du genre Toccata et Fugue ou même O Fortuna

Monsieur est cultivé. J'aime.

Après plus d'un mois d'écriture et de creusage de crâne acharné, Acereth Na Psorn, novelliste adulé du warfo (ou pas...)est fier de présenter le chapitre de cloture, la fin tant attendue (ou pas...) d'une oeuvre d'une dimension grandiose et cosmique (ou pas...) nommée La Ruche et l'Essaim!

Monsieur est trop modeste.

D'abord la petite invocation de rigueur pour m'attirer les faveurs des Grand Anciens:

Ph'nglui Mglw Nafh Cthulhu R'lyeh Wgah Nagl Fhtagn! Lä! Lä! Cthulhu Fhtagn! Uaah!

Monsieur joue trop à Cthulu.

(je précise, je n'y ai jamais joué)

En tout cas, merci pour cette histoire qui m'aura fait passer un bon moment.

Fais aussi bien avec les adeptes de Prout !

Raukoras, en mode culture et traditions Hruds

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Invité Acereth Na Psorn
Je pense que pour le dialogue tu devrais insister sur le fait que le dialogue ne se déroule pas oralement,

Exactement, ça m'a aussi un peu choqué.

Je vais alors peut-être leremaier un poil.

Du point de vue générale, tu conclus très bien ton histoire. Il aurait peut-être fallu rappeler au cours des épisodes précédents que l'Alpha devait injecter un symbiote parasite au Papounet, car il tombe un peu comme un cheveu dans la soupe.

C'était un petit rebondissement final surprise...

Monsieur joue trop à Cthulu.

(je précise, je n'y ai jamais joué)

Cthulhu n'est nullement un jeu, il existe effectivement un JDR appelé "lappel de Cthulhu" et je n'y ai jamais joué non plus. Cthulhu est une divinité inventée par l'écrivain américain Howard Philips Lovercraft (ayant vécu pedant la première moitié du XXe). Cthulhu réside dans la cité engloutie de R'lyeh depuis 60 millions d'années et c'est l'undes Grand Anciens, dieux absurdes et surpuissants existant par-delà l'espace et le temps, l'énergie et la matière. Cthulhu est apparu dans les écrits de Lovecraft dans la nouvelle "L'Appel de Cthulhu" dont je recommande à toute personne de bon goût la lecture.

C'était la minute de culture littéraire.

Nos prouteux vont justement bientôt y passer...

Merci d'avoir suivi ma nouvelle!

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Et bien et bien, belle fin dite moi!

(J'aime d'autant plus le dialogue qu'il est bien dans le style de ce que j'aime le plus).

Sinon, moi je m'attendais à ce que l'alpha, devenue "humain", prennent la place du patriarch...Mais comme pouir solei noire (le bouquin qui sera tranformé en Apolcalips now), tu as décidé que fijnallement l'Alpha réussirait sa mission.

Et c'est très bien comme sa :devil: .

Pasiphaé, mais sa veux dire que tu dois en commenser une autre :angry: ...

...

(ou comme influencer subtilement les gens en trois leçon :lol: )

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Invité Acereth Na Psorn

Pasiphaé, mais sa veux dire que tu dois en commenser une autre :wub: ...

Gné? :wub:

Une autre quoi? Une autre fin?

Ah bah nan alors, mine de rien, c'est du boulot, hein, et j'ai une autre nouvele sur les rails, moi. Et cette fin, j'y avais pensé dès le début. En fait, le manuscrit original ne prévoyait que le premier et le dernier chapitre. Alors au fil de ce mois, l'idée a bien murri, quand même.

Eeenfin bon. Ca a pas été facile mais je suis quand même bien content d'avoir fini cette nouvelle (quatre heures d'écriture pour le dernier chapitre, vous pensez si je peux être content...) parce que ça faisait longtemps que j'avais envie de faire un récit "tyty-inside" mais j'en referais pas avant un bout de temps. Parce que je pense avoir un peu échoué (et d'une) et parce que représenter la pensée d'un tyranide isolé de l'Esprit de la Ruche, ça va, mais un tyty connécté, c'est pas possible, il me faudrait retranscrire la pensée de centaines de milliards de personnages, sans compter les protozoaires... (et de deux)

Merki de m'avoir (pour certains) soutenu... :wub:

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pas claire et matinale sont deux de mes plus gros défaut

Surtout le "pas claire".

Depuis le temps que je te lis, je sais toujours pas si t'es un homme ou une femme ( avec ta manie de mettre parfois des "e" en fin de mot, et parfois pas ). Non pas que ça m'empêche de dormir, mais c'est déroutant.

Parce que je pense avoir un peu échoué (et d'une) et parce que représenter la pensée d'un tyranide isolé de l'Esprit de la Ruche, ça va, mais un tyty connécté, c'est pas possible, il me faudrait retranscrire la pensée de centaines de milliards de personnages, sans compter les protozoaires... (et de deux)

Tu peux préciser en quoi tu as échoué ?

Concernant le tyty branché sur la Matrix, entièrement d'accord avec toi, c'est ctoon à retranscrire.

Mais j'ai ma petite idée là-dessus, peut-être que je m'y hasarderais un jour ( mais ça va être un sacré exercice de style ).

Moi, j'ai bien aimé, et c'est l'essentiel

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Invité Acereth Na Psorn
pas claire et matinale sont deux de mes plus gros défaut

Surtout le "pas claire".

Depuis le temps que je te lis, je sais toujours pas si t'es un homme ou une femme ( avec ta manie de mettre parfois des "e" en fin de mot, et parfois pas ). Non pas que ça m'empêche de dormir, mais c'est déroutant.

Je plussoie Raukoras. Alors, fille ou garçon?

Moi, j'ai bien aimé, et c'est l'essentiel

Il règne sur ce topic des tendances qui tendraient à tendre vers le narcissisme...

Enfin bref, moi joyeux, moi simplet aussi. Mais je pense par cette humanisation trop prononcée ne pas avoir réussi à bien faire une ambiance tyty, et ça me désoblige...

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Mais je pense par cette humanisation trop prononcée ne pas avoir réussi à bien faire une ambiance tyty, et ça me désoblige...

Je te comprend...

Mais le problème est que dès que l'acteur principal se met à réfléchir, paf, on tombe dans le schéma de réflexion humanoïde.

Ca passe pour des Orks, Eldars ou Tau(s)(x)(z), mais on attend autre chose des tytys.

Mais quel est cet 'autre chose' ?

Il règne sur ce topic des tendances qui tendraient à tendre vers le narcissisme...

A t'auto-flageller au début, c'est toi qui a provoqué cette ambiance :wub:

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Salut,

Cette "autre chose", je la vois plutôt comme une sorte d'esprit de masse. En gros, peu de sentiment personnels, ( et accessoirement, peu de souci de soi, absence d'auto-conservation), vision des choses selon un aspect global. Ah, aussi, dévotion aveugle à la "hiérarchie" et absence totale d'esprit critique - ce qui est au passage bien emmerdant pour un texte censé représenter les états d'âme de quelqu'un.

Bon, jusque là c'est pas bien compliqué, le plus dur c'est de retranscrire tout ce blabla sans tomber dans les clichés ou caricatures de tout poil.

Je signale tout de même que le fluff tyty et moi ça fait tout de même beaucoup plus d'un ( ou même de deux), bref, niveau contenu pur, je ne suis pas la bonne personne à qui s'adresser.

Sur ce, Waz, a+

Modifié par Waz
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Je suis un mec (bien que vu le pseudo... :wub: ), mais c'est après un gros délire que j'en suis venue à ce pseudo...Et puis c'est marrant de voir ceux qui disent "trop classe!" (qui savent pas qui c'est), et les autres "heuuu..." (qui savent).

Pasiphaé, HS, mais pour la bonne cause :wub:

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Heuuuu.... :blink::clap:

sinon pour le petit plus qui fait la psyché tyrranique, je dirais que seule l'esprit de la ruche a une "personnalité" que tous les tyty, du plus petit au plus gros (mais peut etre un peu moins pour les plus gros), ne sont que des cetre d'information.

Ils analysent ce qui fait leur environnement en une suite logique qui ne leur sert qu' accomplir leur mission.

Ils ne pensent pas , ne revent pas.... Ils n'ont meme pas un ptit coeur tout mou qu ibat au fond de leur petit corps fragile...

Hou putaing... les WE de 4 jours c'est pas bon pour le foie et le cerveau... je retourne pieuter sur ma station de travail ...

bembp : ZZZZzzzzzZZZZzzzz

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Invité Acereth Na Psorn

Je pense au contraire que toute marque d'indépendance serait à éviter (sauf si l'on veut décrire la psyché d'un prince ou d'une dominatrix) mais plutôt se mettre à la place de l'Esprit de la Ruche, et ainsi on pense pour tous les tyranides.

Le problème, c'est qu'il faut combiner une intelligence bien au-delà de l'imagination humaine avec un désir instinctif primaire et simpliste: manger, changer, partir, manger, changer....

Donc pour un petit exercice de style, le truc serait de doser les indicateurs temporels pour indiquer que les réflexions qu'on aura soin d'avoir faites très longues et complexes n'ont en fait pris qu'une fraction de seconde. Et aussi essayer de caser un maximum de jeu de mots sur la notion de nourriture, un champ sémantique de la bouffe très large et omniprésent, voir peut-être une sorte de multilogue interne sous-entendu par contradictions d'opinions, mais appartenant au même personnage: L'Esprit de la Ruche, avec une perception allant de la galaxie à la cellule, voire à la molécule...

onc quelque chose d'imparfait et de très difficile.

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Invité Acereth Na Psorn

Mettons que je souhaite aussi faire un texte sur l'Esprit de la Ruche...

Je le mets ici?

Peut-être en tant que chapitre d'intro pour ma nouvelle, mais après (ouais, un post-prologue)...

Du genre l'éveil de la flotte-ruche et la naissance de l'Alpha...

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Mettons que je souhaite aussi faire un texte sur l'Esprit de la Ruche...

Je le mets ici?

C'est comme tu le sens :crying:

Si c'est une suite/prologue à ton histoire, tu va pas tout séparer au prétexte qu'un cinglé essaye de retranscrire les pensées de l'Esprit.

Si c'est un texte séparé, ce serait sympa que les textes autour de ce thème soient regroupé, pour qu'on puisse les analyser et comparer plus facilement.

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Invité Acereth Na Psorn

Okay, alors pour mon texte conceptuel sur l'Esprit de la Ruche, suivez Raukoras dans son lien posté dans son avant-dernier message!

A bientôt sur ce topic.

Edit: au fait,^personne il a remarqué le pêtit jeu de mots glissé vers la fin?

Waah! mille lectures!!

Modifié par Acereth Na Psorn
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