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Invité Acereth Na Psorn

Messages recommandés

Invité Acereth Na Psorn

Réjouis-toi pour la signature, si je mets c'te citation, ma signature est trop longue...

Et les psykers vont pas tous crever, du moins pas dans les prochains épisodes, qui arriveront demain.

Et pis d'abord, je suis pas un slaaneshi, je suis cultiste des Grands Anciens, spécialisé dans le culte d'Ubbo Sathla, le dieu qui vomit la vie sur Terre après un barbecue trop arrosé avec ses potes Yog-Sothoth, Shub-Niggurath et son jumeau Azathot.

Et surtout n'oubliez pas: Lä! Lä! Cthulhu fhtagn!

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Invité Acereth Na Psorn

Comme je vous l'avais promis (petits galopins ^_^ ... OK je sors...) je reviens avec le retour de la suite de la vengeance de ma nouvelle débile.

Oùsqu'on fera plus amplement connaissance avec les drogués...

Uaah!

Alors que les apprentis de Wälorg se concentraient pour s'introduire dans l'esprit de leur camarade rabougri, Gafrag lui aggripait fermement le crâne, tout en lui maintenant le corps plaqué au sol. Malheureusement, le squat, mû par la douleur qui l'empoignait, résistait plus qu'aucun mortel ne l'aurait fait. De ses rares dents gâtées entre lesquelles flitrait son sang, il tentait de mordre le gantelet qui lui clouait la tête au sol blindé. Les mains incomplètes et les bras lépreux essayaient rageusement de l'arracher à l'emprise terrible. Le nabot pourrissant hurlait sa rage et sa douleur, et se cabrait de toute la force de son corps rongé mais musculeux. Les cris d'agonie et de fureur perturbaient sérieusement l'assemblée de psykers, déjà incapacités par leurs prises, et ceux-cis redoublaient d'efforts, venaient palper le crâne souffrant dans l'espoir d'en tirer des pensées.

"Dépéchez-vous! les haranguait le seigneur amnésique.

-Mais on ne fait que ça! s'exclama le petit pustuleux, et le plus éveillé. Tenez-le mieux!

-Je vais l'écraser!

-Mais on s'en fout! Vous voulez qu'on le sonde, ou pas? C'est pas ça qui va nous en empêcher, et il est solide!

-Solide?

-Faites-le taire!"

Et Gafrag s'exécuta, il redoubla de compressions sur la bouche édentée, ce qui ne suffit pourtant pas à l'empêcher de vomir fluides et souffrance cacophonique. Alors que les sorciers accentuaient leur pression psychique, leur maître astartes faisait de même de ses doigts. Le regard tendu de Gafrag se reporta sur le petit psyker qui était resté près du sas à contempler paralysé la scène terrible.

"Scolfus!

-Moi c'est Shonkohnry... Scolfus c'est...

-Aux pieds! Venez aider ceux-là! C'est un ordre!"

Le mutant chétif accourût et infiltra son esprit dans les circonvolutions malades du squat hurlant. La non-proximité de l'Empyrean rendait l'introspection extrêmement ardue. Chacun absorbait à présent avidement ses substances hallucinogènes pour se focaliser et se détendre. Dans la précipitation et la tension ambiante, le grand chauve, pourvu de seringue, alla jusqu'à se tromper de bras, et injecta son contenu dans le frétillant lépreux. Aussitôt son corps se relaxa, et sans l'énergie qu'avaient déployée ses muscles, son crâne ne résista pas à la prise de Gafrag, et l'os éclata sur le sol, libérant la cervelle pourrie. Un cri inhumain et perçant s'échappa par la gorge du squat, et les esprits se retrouvèrent éjectés dans un éclat psychique qui heurta le seigneur.

Le rabougri reposait maintenant serein sur la paroi rouillé, et les psykers toxicomanes se remettaient de leur investigation psychique à grand renfort d'obscura et de lho. Gafrag se releva péniblement, et observa la scène lamentable qui s'offrait à lui. Il enleva de son armure une mouche tripartite et la croqua avec succulence. Et en recracha avec strangulation les restes quand il vit le squat lépreux et largement trépané se remettre sur son train, et jeter un regard circulaire hébété sur son entourage stupéfait. La bénédiction de Grand-Père Nurgle avait véritablement fait ici un travail étonnant, puisqu'en dépit du cerveau aux deux tiers hors de sa cavité, le lépreux se tenait encore aisément assis.

"Barazul? Commença Gafrag, vous êtes sidérant!

-...

-Allez-vous bien?

-Gah!"

Le squat tournait un regard vide vers le favori de la Ruine. La salive gouttait de son sourire benoît.

"Jankhay-Wyn! interpella le seigneur le gros odorant.

-Moi?

-Oui, vous, vous vous nommez bien Jankhay-Wyn?

-Euh... ben... oui...

-Est-ce normal? Est-il normal que Barazul soit encore vivant?

-En un sans, oui... mets s'est peu-ètre a cose de Nurgle...

-Laissez tomber... Yorköl! vous, qu'en dites-vous?

-Que c'est étonnant... je veux dire... étonnant vu ce qu'il a subi...

-La trépanation?

-Non! la possession partielle...

-Quoi? Vous voulez dire qu'il y a un démon ici qui a essayé de posséder Barazul?

-Euh... J'ai pas dit ça. Il y a un truc... euh...

-On s'en doute...

-Un démon, ou en tous cas une entité psychique... et... elle s'est infiltrée dans le squat... mais c'était peut-être une possession ratée...

-Donc selon vous, un démon essaye de prendre le contrôle des membres de l'ost, et il les tue... C'est idiot!

-Non, si le démon est trop puissant ou inexpérimenté, il... euh... il...

-Il?

-Il risque de déformer la réalité... et de tuer son hôte... mais ici il n'y a pas de mutations... Ca va Barazul?

-Gah!

-En tous cas... pour... l'état de sa psyché... c'est bizarre. Il ne devrait plus en avoir du tout après une possession aussi violente...

-Euh... Yorköl? débuta le grand chauve, et les illuminati, t'en fais quoi?

-Eux c'est pas pareil, on leur explose pas le crâne, on leur injecte pas une demi-bouteille de philtre sublime et les possessions sont pas aussi fortes, alors écrase! Seulement là, c'est peut-être pas une possession, ou alors trop progressive...

-Faudrait savoir... c'est violent ou progressif?

-Mais ferme-là Mnewrek! Si ça se trouve c'est les deux, ou alors il a commencé, ou alors il a essayé de se mat... Ouais! Il a essayé de se matérialiser, mais la faille s'est ouverte dans son crâne!

-Ah ben c'est vraiment un démon pas chanceux, parce que d'après l'autre imbécile, il y en a eu trois autres, des "matérialisations ratées"...

-Tiens, à propos, il est où, l'autre?

-Qui? Interrogea Gafrag.

-L'autre, là... le psyker tout sec, ridicule...

-Shonkohnry?

-Oui, il est où?"

La réponse se présenta à leurs yeux sous la forme d'un psyker possédé, qui bondit sauvagement sur Gafrag en hurlant des blasphèmes en langage noir, labourant de ses ongles cassés la peau du seigneur.

Ayé! fini pour aujourd'hui.

Any comments?

Nespresso, what else?

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Ah, c'est bien, de mieux en mieux ^^

j'ai tout particulièrement aimé le grand débat sur les possessions, avec des mots qu'on ne s'attend pas à retrouver dans la bouches de nurglichii drogué psykerisés.

ah, et le coup de la seringue aussi ^_^

en bref, bravo et continue

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Invité Acereth Na Psorn

, avec des mots qu'on ne s'attend pas à retrouver dans la bouches de nurglichii drogué psykerisés.

Relis plus attentivement, et tu trouveras des trucs encore plus bizarres chez d'autres personnages...

^_^

La suite sera plusss bourrine et plusss énergétique...

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au niveau des noms des persos? ui, j'avais remarqué deux allusions assez cocasses, et je ne doute pas que c'était fait exprès... ( Shonkohnry et Jankhay-Wyn )

les autre j'ai pas encore compris

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Invité Acereth Na Psorn

Pas pour les oms, mais pour ce qu'ils disent.

Bon je laisse tomber le suspens: EDIT: paf, plus de révélations!

Gah!

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Réjouis-toi pour la signature, si je mets c'te citation, ma signature est trop longue...

Ouf..Je l'ai échappé belle ^_^

Plus sérieusement,cette partie la était excelente,a mourir de rire les allusions avec les noms et le coup de la seringue..Surtout le coup de la seringue.

Allez,pluuuus viiite cultiste-des-Grands-Anciens-spécialisé-dans-le-culte-d'Ubbo-Sathla-le dieu-qui-vomit-la-vie-sur-Terre-après-un-barbecue-trop-arrosé-avec-ses-potes-Yog-Sothoth-Shub-Niggurath-et-son-jumeau-Azathoooooooot !!!

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Invité Acereth Na Psorn

La suite demain, et là, promis, ça va vraiment commencer à déféquer grave avec des gros problèmes à l'intérieur comme dans les films kwieul débiles.

Et si vous voulez bien, un poil plus log aussi (plus gros, plus long et pô coupé...)

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Invité Acereth Na Psorn

I am back et pô content! Graor!

Bon ben je vais faire plus solide ce coup-ci...

Petite invcation de Yog-Sothoth (en vrai aklo sabaoth)

Yog-Sothoth! Nog hai ng'kyarnak kadishtu ng'rluh! Lä! Yog-Sothoth! Uaah!

Doté d'une force surnaturelle, le possédé étranglait avec une force considérable. Les apprentis luttaient vaillamment pour le décrocher du torse de Gafrag. Aucun d'eux cependant n'avait la force de lutter contre la créature démoniaque, à laquelle poussaient déjà mille excroissances osseuses. Fatigué, le possédé attrappa Jankhay-Wyn par la gorge et le retourna d'une seule main pour lui écraser la crâne au sol avec violence, crâne duquel le mucus amorphe s'échappa en trombes. Le chauve aveugle déchargeait maintenant dans le corps du monstre toutes ses seringues de philtre sublime, sans le moindre effet, sinon celui d'énerver plus encore le possédé, qui le gratifia d'un magistral coup de pied abdominal, qui l'envoya vomir son sang à bonne distance.

Gafrag, lui, éventrait frénétiquement son assaillant à l'aide de son vieux couteau, ce qui était d'une inutilité sidérante. Les chairs de son cou étaient creusées de plus en plus profondément par la poigne démoniaque, sa vue était envahie de fulgurances obscures, la vitalité exceptionnelle qui l'investissait luttait pour conserver son corps vivant. Mais le travail du démon était inarrêtable, et Gafrag se sentait défaillir. La pression terrible cessa en un instant alors qu'une rafale de bolts faisaient exploser torse et tête du possédé. Celui-ci, malgré les mutilations terribles de son corps, se retourna vers son attaquant, quand une nouvelle rafale acheva d'en faire de la purée et libéra l'esprit.

Le seigneur de Nurgle se releva péniblement après avoir repris son souffle. Il pivota vers la source des tirs, et la stupéfaction l'envahit.

"Shöck Nawriz?"

L'astartes borgne se tenait debout et rigide dans l'encadrement du sas, un bolter rouillé et fumant à la main, un couteau dans l'autre. Il déglutit lentement, plus étonné encore que son maître.

"Seigneur? Qu'était-ce que cette créature? Que sont ces cadavres? Qui sont ces êtres?"

Gafrag n'en revenait toujours pas.

"Seigneur?

-Euh... oui Shöck... merci... Ces... ces jeunes gens sont les... étaient les apprentis de Wälorg, ici présent.

-Quoi? Il est mort?

-Oui, il a succombé au même mal que celui qui a frappé Kurgrath et l'astropathe.

-Et Marhagh?

-Il... il voulait nous trahir... J'ai agi pour la légion... Nous avons ensuite tenté de faire de la divination avec le...

-Vous? de la divination?

-Nawriz, taisez-vous! J'ai intimé à ces personnes de sonder le corps, quand l'un d'eux, Barazul a été saisi par cette chose, qui a ensuite migré dans le corps du psyker que vous venez d'abattre.

-Et, sans vouloir être impoli, qu'était-ce?

-Apparemment un démon.

-Un démon?

-Apparemment, d'ailleurs je m'apprêtais à me renseigner à ce sujet... Mais quittons cet endroit."

Chose étonnante, Gafrag les guida sans erreur vers sa cellule personnelle. Sur le chemin, tous les regards des astartes et membres d'équipage le suivaient avec appréhension et respect, braf, avec méfiance. Gafrag ne sembla pas le remarquer, ou du moins le feignit avec habileté. La porte blindée de sa cellule était en permanence gardée par deux astartes en décomposition avancée, et obèses de ne jamais bouger. Ils remuèrent stérilement leurs masses considérables en guise de salut maladroit, et s'écartèrent avec difficulté du chemin de leur seigneur.

La pièce était un fouilli de dégradation matérielle, couverte de moisissures, au plancher troué, aux meubles cassés et aux fauteuils éventrés. En dépit de la décrépitude ambiante, une vague majesté s'en dégageait. M'arragement pompeux et surchargé de sa cellule avait valu des reproches à Gafrag du temps où il était aspirant, mais maintenant qu'il dirigeait un ost entier, personne ne lui demandait de compte.Il prit place dans un fauteuil aux allures de trône surmonté de crânes fendus, fit aligner devant lui ses subordonnés, et entama la réunion en se tournant vers le grand chauve, qui se tenait encore difficilement debout.

"Mnewrek, commençons par vous: Est-il étonnant que ce psyker ait été possédé?

-C'est parfaitement... eurgh... expliquable... Je peux m'asseoir?

-Allez-y...

-Merci. Je disais que... le choc psychique subi par Barazul avait...

-Bu!

-Avait pu expulser l'entité qui l'attaquait... et... euh... elle est partie dans le corps et l'esprit les plus sains qui aient été à sa portée.

-Shonkohnry, donc... Dites-moi, êtes-vous un bon... comment... théogoniste?

-Pour les dieux, tout ça? Demandez à Vleed...

-Vleed? dit Gafrag en se dirigeant en face du chevelu, que pensez-vous du fait qu'un démon nous aggresse?

-C'est pas forcément un démon... Au fait, quelqu'un aurait une feuille?

-Vleed!

-Euh... donc je dirais que si c'est un asservisseur, c'est étrange... il aurait été beaucoup plus méthodique, et il aurait pris notre contrôle, mais c'est pas mon rayon...

-Pensez-vous qu'un dieu rival ait pu nous envoyer un agent?

-Pourquoi pas... Mais c'est improbable là aussi... Khorne nous aurait envoyé une cohorte de démons, Tzeentch aurait été plus subtil, et ça ne ressemble pas à Slaanesh...

-Nurgle nous voudrait-il quelque chose?

-Bof... J'ai bien senti la présence d'une aura de déchéance, Mais de là à...

-Vleed, sachez que peu avent de mourrir, Wälorg a pu entrer en contact avec un grand immonde du nom de... euh... Foldhuuzakhr.

-Ah... là ça change tout. Je n'en suis pas sûr, mais un grand immonde avec un nom comme ça me dit quelque chose... euh.. non! Bon, Yorköl!

-Ouais?

-Comment ça se dit en langage noir "suppure-haine"?

-Je sais pas, mais ça se dit sûrement pas "Foldhuuzakhr"... là y'a pas la racine "khar" assimilable à la haine et aux trucs de Khorne...

-Même pas dans "akhr"?

-Ben... J'en doute vraiment à fond... mais ça doit pouvoir se dire... Pourquoi tu voulais savoir ça?

-Parce que j'ai lu un truc sur un grand immonde surnommé "Suppure-haine" qui avait trahi Nurgle et qui s'était joint à un autre dieu...

-Tu veux pas parler de...

-Si, Malal

-On est dans la me...

-Quel est le problème? Coupa Gafrag, on peut bien faire face à quelques...

-Non, là non. Malal, vous connaissez?

-Non.

-Le dieu renégat, l'opposition incarnée, l'autodestruction, le Chaos contre le Chaos. Il ne fait pas beaucoup parler de lui, c'est vrai, vu que des campagnes de désinformation ont été menées par...

-Attendez. Ca signifie qu'un dieu nous veut du mal? On a déjà vu ça avec les autres légions...

-Oui mais vous ne parlez que de rivalité et de jalousie, là c'est... différent. Malal est notre antithèse, il nous hait, pas par vénalité, jalousie ou... Non, là il nous hait parce qu'il existe et qu'on existe.

-Et niveau dangerosité?

-Il a peu de moyens, peu de champions, peu de partisants, mais c'est eux les pires. Ils reculeront devant rien.

-Bon, c'est très joli cette description, ça nous fait bien peur... Mais qu'est-ce qui nous prouve que ce Malal nous a choisi, et pourquoi nous?

-Pourquoi? Ben... J'en sais rien, les voies du Chaos sont impénétrables. En tous cas que ce soit lui ou pas, l faut faire vite pour trouver une solution. Le truc qui nous a attaqués est pas content... il vient de se faire expulser d'un corps, et son deuxième a été détruit. A mon avis, il va pas tarder avant de s'énerver vraiment... et... euh... il...

-Il?

-Il va attaquer plus vite, plus fort, et plus de personnes...

-Alors?

-Ben j'en sais rien moi! Si je savais ce qu'il faut faire...

-Yorköl, qu'en dites-vous?

-Déjà on devrait essayer de communiquer avec Suppure-haine pour voir si c'est lui qui...

-Très bonne idée, s'exclama Mnewrek, comme ça, même si c'est pas lui, il va nous débarouler sur la tronche par une faille warp!

-De toutes façons il peut pas! On est isolés!

-Pas complètement: la preuve, un truc a réussi à passer, et Wälorg a réussi à...

-Tout ce que ce gros débile ait réussi, c'est à nous fournir de la camme, alors la ferme!

-Quoi? S'interloqua Gafrag.

-On vous expliquera..."

Il fût interrompu par des cris qui filtraient à travers la porte blindée. Shöck s'élança pour ouvrir, et vit en faisant pivoter la porte les deux gardes à genoux, visiblement frappés par une douleur terrassante. Tous comprirent que les astartes étaient victimes de l'entité malveillante. Obéissant inconsciemment à l'ordre que Gafrag n'aurait pas manqué de leur donner, deux psykers accoururent pour tenter de combattre la chose dans leurs têtes. Le seigneur Zernoka fût fût vif, et sans réfléchir davantage, empoigna une pelle, rejeta les psykers et défonça les crânes des gardes. Aussitôt le grondement atroce et rageur du démon retentit dans toute la barge, et les deux obèses cessèrent de s'agiter.

Le temps fût supsendu, alors que la créature hostile s'apprêtait à repasser à l'attaque.

Désolé, j'ai pas pu mettre ausant d'action que j'voulais, mais c'est parce que j'ai pas eu le temps.

Hope you've enjoyed quand même

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Acereth ose nous dire qu'il n'y avait pas d'action.

Ok, il y en avait peu, mais elle était de qualité :

Le seigneur de Nurgle se relava péniblement

Ca, c'est immense.

Vraiment. :whistling:

J'en suis encore sous le choc...

C'est tellement immense que j'arrive même pas à me représenter le truc complètement dans la tête.

Quelle vision d'horreur <_<

Plus sérieusement, c'est comme d'hab', toujours aussi sympa à lire.

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:whistling:

je suis toujours autant fan... ça va vite dans l'écriture et la qualité n'est pas oubliée, bravo

celui-là, je lui trouve un ptit gout de lutte anti-terroriste. Les gentils nurgleux contre les méchants malaliens...

en tout cas, le seigneur a un traitement efficace, ses trous de mémoires se font de plus en plus rare.

Allez, un autre, et ne nous fait pas trop attendre, parce qu'un accro qui a pas sa dose, c'est méchant

Don

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Invité Acereth Na Psorn
Le seigneur de Nurgle se relava péniblement

Ca, c'est immense.

Vraiment. :devil:

J'en suis encore sous le choc...

C'est tellement immense que j'arrive même pas à me représenter le truc complètement dans la tête.

Quelle vision d'horreur ^_^

Eh ben... <_< Je savais pas que j'avais autant de talent... Je l'ai fait sans m'en rendre compte, mais là, pour une faute de frappe, c'en est une vraiment bien sentie...

Edite pas ta citation, faut conserver ça pour la postérité, mais je vais quand même éditer mon message un peu de sérieux, que diable...

@Don: Tu sais, tout ce que disent mes persos n'est que de la pure hypothèse, rien ne dit vraiment que Malal est derrière tout ça, alors t'avance pas trop, ça risque de flinguer du suspens, es pronostics comme ça... :whistling: chut!

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J'espère que c'est pas Norris qui est la cause de tout sa, parce que si c'est sa c'est qu'ils sont morts...

(désinformation inside :whistling: ).

(Je suis d'ailleur fière d'avoir preservé le texte au péril de ma vie... :) )

D'où question mystère : l'histoire est dans l'esprit de Typhus, ou c'est encore pluss pluss mieux?

CITATION(raukoras @ 19 Jun 2008 - 14:33)

CITATION

Le seigneur de Nurgle se relava péniblement

Ca, c'est immense.

Vraiment.

J'en suis encore sous le choc...

C'est tellement immense que j'arrive même pas à me représenter le truc complètement dans la tête.

Quelle vision d'horreur

*Je chante sous ma douche, je chante sous ma doucheu tsoin tsoin

(un bout de bras tombe)

Avec du bon savon

(Le savon fond dans la main de notre ami)

Ensuite, se sécher...

(Et en se râpant avec un obscure bout de tissue, ya le cuir chevelu qui part)*

On pourrait faire un poème avec sa AMHA :P ...

Pasiphaé, que c'est mignon :devil:

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Salut toi!

Je viens d'arriver dans cette section, j'ai posté mon truc, alors maintenant je regarde tous les trucs qui ont l'air d'avoir de la gueule...

Alors, tout d'abord, j'adore!!!!

Franchement, au niveau du style, c'est riche en vocabulaire, fluide mais avec des belles descriptions crasseuses...

L'histoire, ben pour moi, comme c'est une nouvelle, tout ce fait dans le dénouement....

Le début est commique, la fin un peu moins, mais j'espère que t'as un putain de truc pour terminer tout ça....sérieusement, j'attends la suite avec impatience...(en gros, ça veut dire un fan de plus...)

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Invité Acereth Na Psorn

Je suis de retour!

Après avoir dû endurer les tourments de l'Enfer, du Warp et du monde merveilleux des bisounours réunis Samedi dernier dans un mariage (normal, quoi) j'ai compris ce qui manquait à ma nouvelle: des emmerdes supplémentaires à mes persos. Après une brève trêve depuis deux ou trois épisodes, les problèmes vont recommencer à s'enchaîner chez les prouteux.

Alors pour m'inspirer je ré-invoque les Grands Anciens (toujours en vrai aklo sabaoth, pouvez vérifier):

Y'Uln Nyarlathotep! Goka y'mnah hrii! Ooboshu y'n'ghft'nyth! Tharanak shagg'or! Y'hah!

"Vite! Gafrag hurlait à présent, trouvez une solution!

-Ben, on pourrait l'incarcérer dans un hôte... et enfermer l'hôte... Enfin...

-L'obscura te réussit pas, Vleed, il va s'échapper, lança Yorköl.

-Ben alors on l'enferme dans une arme... Ou mieux, dans une cuiller! Ca marche, ça, il pourra pas nous attaquer... Et on est tranquille pour au moins un siècle!

-Et tu sais faire ça, toi?

-Euh... non... T'aurais pas de l'huile d'obscura, j'vais être à sec... et ça me rend nerveux...

-Moi aussi, glapit Mnewrek! Du philtre!

-Ben fumez-vous une feuille de lho, ça va vous aider à tenir... Bon, je disais quoi, moi? Ah ouais... euh... donc le faire posséder un truc c'est idiot, à long terme ça revient au même. Je propose d'ouvrir les négociations, avec un peu de bol on pourra faire un pacte démoniaque... et en échange de deux ou trois... euh... centaines de mecs... on l'aura plus sur la gueu...

-Et comment comptez-vous faire ça? Questionna Gafrag, nous sommes dans une barge de taille assez modeste.

-Et alors? Vous avez bien une salle pour ça, non? A la limite, on se fout dans le mess et c'est bonnard!

-Oui, mais si les choses dégénèrent, comment fera-t-on dans le mess? Parce que, non, cette barge n'est pas équipée d'une salle consacrée à la...

-Mais vous inquiétez pas pour ça, dans le mess ou ailleurs, si y'a un problème, c'est pas un ou deux pentacles en plus déjà dessinés sur le plancher qui vont y changer quelque chose... Par contre on a besoin de place... Vleed, arrête cette tondeuse à gazon, ça me déconcentre... euh... je disais... On peut toujours essayer de négocier

-Et si c'est pas un démon? Ou pire, si c'est bien un truc de Malal? Elle vont pas servir à grand' chose, tes négociations! Une autre feuille...

-Et ben si c'est un coup de Malal, de toutes façons, y'a rien à faire, on va tous crever.

-Quoi?

-Sauf bien sûr si on arrive à dissoudre son essence pour s'en débarrasser définitivement, mais on peut pas...

-Pourquoi cela?

-Parce qu'on est pas assez balèzes... Il faudrait nous trouver un vrai sorcier, ici, ou à la limite, fouiller dans le foutoir de Wälorg, voir si y'aurait pas un bouquin là-dessus... Mais de toutes façons on a pas assez d'énergie psychique... Ou alors... Le regard vague de Yorköl s'éclaira.

-Ou alors?

-On peut essayer de demander l'assistance d'un démon majeur! Pourquoi pas ce Foldhuuzakhr... il a donné son nom, c'est plutôt bon signe, non?

-Ouais, pas idiot, approuva Mnewrek.

-Zo!

-Non, moi je marche pas là-dedans... C'est un piège, ça pue le piège.

-Ca vaut au moins la peine de courir le risque, de toutes façons, on peut contacter aucun autre démon... et si on fait rien, on crève tous. On fait ça?

-Zo!

-D'accord, allez-y, mais préparez-vous en cas de problèmes.

-On a déjà des problèmes, et on va tomber à cours d'obscura et de philtre... euh... j'ai encore pas mal de lho mais on va pas tenir longtemps...

-Parfait, je vais régler ça."

Gafrag rentra à nouveau dans sa cellule, et atciva un vox-link incrusté dans le mur, dont il régla préalablement la fréquence, et y déclama difficilement:

"Zorgoth, venez dans ma cellule, immédiatement, j'ai des personnes ayant des exigences à satisfaire. Terminé."

Les apprentis de Wälorg eurent tôt fait d’investir le mess, quoique déplacer le lourd et gigantesque mobilier décrépi nécessitât l’assistance de plusieurs astartes suspicieux. Pour éviter d’être perturbés, mais ayant tout de même besoin de son aura de psyker, les autres installèrent Barazul dans les cuisines avoisinantes, où on lui laissa le soin de piller les réserves de nourriture librement.

Le dénommé Zorgoth, accompagné d’autres assistants surhumains, avait emmené une quantité faramineuse de divers accessoires arcaniques et cabalistiques, comprenant des masses énormes d’amulettes ; des huiles ; des dizaines d’esclaves ramassés en chemin ; de l’obscura ; des cloches de bronze corrodé ; des parchemins ; des feuilles de lho ; quelques crânes ; des poudres et substances douteuses ; de l’obscura ; de grandes quantités d’un encens étrange ; des planches et du matériel de construction basique ; des chaînes ; une ou deux bannières de la légion ; du philtre sublime ; des bassines et récipients ; des échantillons de souches virales ; des feuilles de lho ; des restes du cadavre de Wälorg ; et bien sûr de l’obscura. Fournissant moult instructions contradictoires aux esclaves et parfois aux astartes, voire les uns aux autres, la cabale supervisait hasardeusement l’érection d’un assemblage bancal et douteux duquel on leur demanda la nature, et desquels on obtînt cette réponse :

« Ben ça se voit pas ? Mnewrek, une autre feuille… Merci… Ben c’est un autel, enfin… c’est pourtant évident…. Non ? »

Toujours est-il que la chose hideuse, vermoulue, surchargée et fragile qui en résultait défiait les lois de la gravité et du bon sens, ainsi que de la bienséance et du bon goût. Les psykers passèrent ensuite un bon moment à placer des dizaines d’encensoirs portatifs dans la pièce, alimentés selon leurs goûts personnels, et à tracer d’après d’antiques ouvrages des hectomètres de lignes et de symboles en langue noire avec un mélange de sang et de choses innommables. Ils se chamaillèrent ensuite pour savoir lequel d’entre eux aurait la responsabilité de communiquer en personne avec le démon. Finalement leurs choix se portèrent sur le squat lépreux lobotomisé, qui ferait un parfait réceptacle-catalyseur pour leurs consciences réunies. Barazul fût donc prestement extirpé des cuisines, quoiqu’on lui laissât une carcasse à ronger. A grand renfort d’insultes, ils décidèrent ensuite du choix du rituel, indécis qu’ils étaient pour la question des substances préparatrices utilisées. Enfin ils se firent tous barder de chaînes et d’amulettes, en cas bien sûr de possession, et firent installer un vox-link vers une salle où une escouade le la Death Guard était préparée à ouvrir le feu sur les apprentis si ceux-çis montraient des signes de possession

Enfin au bout de ce qui avait été une journée terrestre entière, pendant laquelle, étrangement, nul ne fût attaqué par l’entité, les psykers étaient prêts à communiquer avec Foldhuuzakhr.

Les sorciers improvisés avaient prévu un système de précautions et de chaînes de décisions automatiques en cas de problèmes redoutablement ingénieux pour une bande de drogués, incluant des instructions données aux esclaves concernant les sacrifices qui devraient se dérouler régulièrement pour maintenir la liaison psychique. Tous se sentaient mal à l’aise, et eurent mille peines à se concentrer suffisamment. Ils cherchèrent longuement une ouverture psychique, qu’ils finirent par trouver, et qui s’élargit au moment des premiers sacrifices. Barazul avait été lourdement drogué en prévision de l’évènement, et les psykers n’eurent aucun mal à l’emplir de leurs consciences. La pression rythmée autour du blocus warp finit par attirer l’attention de la créature immémoriale et abominable qui y patientait. Ouvrant la gigantesque toile psychique qu’il était, le démon parla aux psykers, et l’énergie brûlante et cauchemardesque déferla en incommensurables violences psychiques dans les esprits faibles.

A la tête de l’escouade d’extermination précautionnaire, Gafrag, tendu et suant, collait son oreille rongée à l’ampli-vox qu’il tenait. Pour l’instant, rien n’en émanait à part des bruits de déglutition et d’hyperventilation, accompagnés par les vagues psychiques perturbant la réalité et les transmissions, causant donc des parasites. Cueillant une nouvelle mouche sur son armure, puis la mâchonnant distraitement, le seigneur guettait des choses ignobles, des choses dont il savait qu’elles étaient imprévisibles pour les avoir souvent combattues.

Soudainement les respirations et déglutitions s’arrêtèrent, alors que la fréquence du signal psychique augmentait frénétiquement. N’osant lui-même respirer, Gafrag attendit. Il entendit. Il entendit un hurlement inhumain jaillir de dizaines de gorges malades, et la seconde d’après, il entendit Barazul déblatérer des flots de paroles avec la voix de Yorköl mais son accent squat en langage noir, et visiblement mis à rude épreuve, alors que les sons des sorciers se droguant augmentaient.

Pendant ce temps les psykers faisaient tout leur possible pour tenter de convaincre rationnellement un être pour lequel les logiques, les concepts et les faits étaient interchangeables. Ils passèrent ainsi des siècles et des siècles, avant que Mnewrek n’imprime aux autres consciences avec lesquelles il était fondu l’idée de prendre le monstre par les sentiments, seule chose tangible dans le warp, en particulier chez les grands immondes. Ils se concentrèrent encore plus, et évoquèrent les pauvres victimes de l’être inconnu, qui périssaient en quelques instants dans des douleurs insupportables ainsi que sous la poigne de Khorne ou le fouet de Slaanesh, ne pouvant plus connaître les joies de servir Grand-Père Nurgle vivants, ils incitèrent et redoublèrent d’incitations, et le démon cédait lentement.

Gafrag était plus que jamais prêt à intervenir, mais cela faisait un bon moment que Barazul vomissait des mots hypnotiques et insensés. Il entendit au bout de quelques instants de patience de plus la voix faiblir, diminuer. Il entendit les autres voix gémir, grogner, toussoter. Puis les inspirations sur la pipe à obscura ou les tubes de lho cessèrent, laissant place à un halètement désordonné. Les tintements des seringues de philtre sublime cessèrent aussi. Une horrible appréhension glacée envahit Gafrag : Les psykers étaient-ils à court de substances adductives ? Cela signifierait une catastrophe, car seules ces drogues leur permettaient de se détendre et de ne pas sombrer sous la pression psychique. Le favori de Nurgle était sur le point d’envoyer un subordonné quérir des psychotropes, quand il détecta à nouveau avec soulagement le son de l’obscura et du lho inspirés.

Attiré démesurément par l’ampli vox, il mit une seconde de trop à entendre trois astartes crier à pleins poumons leur souffrance, riant stupidement de honte et de douleur, écrasant la peau de leurs crânes sous leurs mains énormes, vomissant sang et entrailles.

Gafrag ne réfléchit pas une seconde, il tendit son antique bolter et tira.

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En voila un texte marrant! :wink:

Je dois avouer que j'ai pleuré de rire en le lisant. Vraiment sympa, une histoire aussi drôle que absurde, et des personnages... spéciales^^ :crying:

Je n'ai qu'une chose à dire:

LA SUITTEEEEE!!!

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Invité Acereth Na Psorn

Eh ben merci.

Je commence à avoir des gros doutes sur mon humour, parce que vous êtes plusieurs à me dire que cette nouvelle est comique, alors que j'ai en réalité absolument aucun humour... Enfin vu le nombre de lectures, j'imagine que ceux qui trouvent que j'en ai pas s'abstiennent de poster...

Donc pour me rassurer: Vous qui pensez (à raison) que j'ai aucun humour, dites-le ici!

D'avance merci.

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Moi je sais pas si t'as de l'humour, ce qui est sûr c'est que ton texte est :

- original

- prennant

- pas mal écrit

- marrant

Là, théoriquement, je trouve un commentaire méchant constructif à faire. Ah, oui, pas grand chose mais mieux que rien : 6 lignes avant la fin, c'est addictives et pas "adductives", non ?

Ah oui et pour revenir à l'humour, rien que dans ce chapitre, le dialogue entre les psykers (à propos de la cuillère, du "-Et tu sais faire ça, toi?

-Euh... non... T'aurais pas de l'huile d'obscura, j'vais être à sec... "), l'énumération où reviennent filtre, lho et obscura... franchement tu peux pas dire que c'est pas un peu marrant. Après je sais pas si c'est une preuve d'humour.

SoK, sur ce, désolé de n'avoir jamais posté jusque-là

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Invité Acereth Na Psorn

Ben je reviens encore avec ce qui sera l'avant-dernière partie de cette histoire alakon.

Bon, ce coup-ci j'invoque personne, parce que l'inspiration je l'ai déjà, donc je ferai venir Yoggie la prochaine fois.

Les trois crânes endoloris explosèrent dans une formidable giclée d'hémoglobine vaporisée et de cervelle pourrie, et aussitôt les cris cessèrent, tandis que les parasites de l'ampli-vox augmentaient. La tension psychique irradiait d'ailleurs dans tout le vaisseau, et sa structure frémissait. Les parasites de l'ampli se muèrent d'un coup en appels désespérés et frénétiques, et Gafrag reconnut en le portant à son oreille la voix de Mnewrek, hoquetante et implorante:

"Greuh... du... philtre... vite... philtre... aaah! Philtre, j'en manque! Dans notre... Aaargh! Cellule... philtre! Graah... vite!"

Ce que redoutait le seigneur Death Guard se produisait: l'un des psykers était en manque, et le rituel risquait à tout moment d'échouer si les relents psychiques de sa douleur le perturbaient. Gafrag se tourna brusquement vers ses hommes et hurla des instructions:

"Zorgoth, prenez l'ampli-vox! Eskath, allez chercher des munitions, on risque de manquer!"

Et passant par l'encadrement géant de la porte, il bondit au-dehors à la recherche d'une ou deux seringues de philtre sublime, immédiatement suivi du dénommé Eskath.

"Dis, Zorgoth...

-Oui, Rawkins?

-Tu trouves pas qu'il a un peu moins de mal avec les noms propres, le vieux Zernoka?

-Bah, ça a toujours été un homme d'action, le tonton Gafrag, l'agitation lui a remis les idées en place. Et puis va savoir ce que ses sorciers lui ont fait...

-Ceux-là? Il ferait bon voir, je dis que si on meurt pas tous à cause d'eux on pourra s'estimer chanceux, alors qu'ils aident Gafrag...

-Bon, la ferme, j'écoute un sorcier agoniser..."

Le seigneur de la Ruine prit un instant pour réfléchir plus posément. Il savait ne jamais être entré et ne pas savoir où était la cellule où se terraient les psykers de Wälorg. Peut-être quelqu'un pourrait-il les renseigner... La réponse se présenta d'elle-même: Scolfus. Le psyker rabougri qui avait été été les chercher était sans doute resté dans ses quartiers depuis, mais il savait sans nul doute où étaient ceux de la cabale. Des ponts inférieurs, des hurlements atroces parvenaient au favori de Nurgle, lancés par des être souffrant sous l'emprise de la créature malveillante. Ils étaient nombreux, des dizaines peut-être, ce qui était considérable pour un ost d'environ cent-cinquante astartes.

Gafrag prit instinctivement la bonne direction, longeant le pont principal, et s'engouffra dans les couloirs de la barge, inondés d'une faible lumière rouge et couverts de moisissures. Il courrait vers les quartiers miteux où les astropathes et autres psykers secondaires étaient parqués quand ils étaient inutiles, comme maintenant.

Les escaliers croûlants et les couloirs rouillés s'enfonçaient profondément dans les entrailles ravagées de la barge. Sur son chemin, Gafrag croisait les victimes de la chose dévoreuse, leurs corps misérables barrant son chemin ou accroupis et hurlants devant lui. Dans chaque cas, lorsqu'ils n'étaient pas des astartes, il broyait les êtres sous ses pas, sinon il se contentait de les renverser, il n'avait pas le temps de les achever. Les couloirs se succédaient par virages etescaliers interminables, au bout de chacun un homme souffrant le martyr gémissait ou un cadavre lobotomisé reposait.

Gafrag savait qu'il s'approchait des baraquements usés des psykers, lorsqu'il sentit leur aura vague emplir l'air malgré l'isolement. Certains agonisaient, lançant leur douleur à travers le warp, et le seigneur priait Grand-Père Nurgle pour que ce ne soit pas Scolfus qui hurle ainsi à pleins poumons. En quelques détours de plus sous les lanternes rouges et les plafonds maladifs, il savait qu'il serait arrivé.

Il déboucha enfin dans la vaste pièce aux bas murs métalliques rongés par l'oxydation, où des nombreux sorciers, roulés en boule à même le sol, emmitoufflés dans des couvertures, hurlant et se serrant le crâne, ou tout simplement gisant glacés sur le plastacier froid. Les traits de chacun étaient boursouflés et déformés par les mutations et les maladies, aucun n'était d'aillaurs clairement identifiable, surtout compte tenu de l'obscurité qui reignait dans la salle, uniquement éloignée par le halo d'un pitoyable globe bio-luminescent posé au milieu. Gafrag, suffocant dans l'air chargé d'ondes psychiques, appela son serviteur en couvrant les cris des agonisants:

"Scolfus! Si vous n'êtes pas mort, venez ici!

-... Euh?

-Scolfus? Venez! C'est un ordre!

-Oui, c'est moi... j'arrive... Aaargh!

-Scolfus! Enfin vous allez vous rendre utile... Guidez-moi à la cellule de la cabale de Wälorg!

-Oui, bien sûr, mais aidez-moi à me relever...

-Quoi?

-On m'a cassé les jambes pour... Raaah! Pour me voler... de la nourriture... et je dois... Gnn! Ramper... aidez-moi..."

Gafrag distinguait dans le noir une silhouette se trainant lamentablement au sol, trainant derrière lui des membres rompus et imformes. Ne pouvant rentrer dans la pièce trop basse, le seigneur attendit que son sorcier arrive à sa portée, et empoigna le petit bras rachitique, puis prit le corps sur son épaule, tandis que celui-ci passait son autre bras malingre autour du cou de son maître pour assurer sa prise. Gafrag se releva aisément, et réhaussa le psyker, qui lui sussura difficilement à l'oreille:

"Bon... Remontez au niveau supérieur, je vais vous guider ensuite... si je ne meurs pas en chemin...

-Vous n'y avez pas intérêt!"

Bon, ce sera tout pour aujourd'hui, je sais bien que c'est court, mais après je me rattraperai.

Des commentaires?

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Bonsoir bonsoir,

Alors en un mot, c'est super, ca se lit tout seul, c'est fluide, léger et que du bonheur ! ( bon d'accord le mot est un peu long... ) On y prend un reel plaisir. ( pour ma part)

Et puis mine de rien on commence a s'attacher a notre Seigneur completement dejanté !Il est terrible !

Sinon que dire ce dernier episode, c'est tout plein d'action, et pis l'humour, j'adore : le dialogue avec l#astrophate a la fin, je trouve ca terrible.. Vivement la suite le suspens est intenable ! ( bon, un fan de plus... )

Amicalement, Mar, un peu fatigué

Modifié par Marackor
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Invité Acereth Na Psorn

Bon, ben je vais essayer de finir ce coup-çi...

la cellule était misérable, exiguë, sale, et anciennement surpeuplée. Par conséquent trouver des seringues dans cet amas intégralement dépourvu d'ordre de... choses était impossible.

"Scolfus, aidez-moi un peu!

-On cherche... argh! Quoi déjà?

-Deux ou trois seringues de philtre sublime, vous savez, ce truc utilisé par des slaaneshis...

-Bon, je vais essayer de localiser une empreinte psychique irradiant le...

-Fermez-la et cherchez!"

Lez fardeau incongru commençait à sérieusement peser sur Gafrag, non par son poids physique, mais par son incompétence, ses plaintes, et ses pertes innoportunes de mémoire, leur ayant fait perdre un temps considérable. Devoir travailler avec des individus à la mémoire déficiente était réellement insupportable. Aussi se promettait-il de régler ce problème dès que ses contrariétés actuelles seraient écartées au bolt et au démon majeur. Il était fort difficile de déterminer si les gémissements de l'homoncule estropié sur son dos étaient dûs à ses douleurs corporelles ou à sa concentration. Le seigneur penchait plutôt pour sa fainéantise, et se dit que finalement il ferait mieux de chercher lui-même. Réalisant que c'etait précisément ce que voulait le psyker informe, il le déposa brusquement dans les ustensiles pourris. Au passage le gnome purulant en profita pour hurler.

"Bon, ça suffit comme ça, lui dit Gafrag, dégainant son pistolet bolter. Que ce soit clair: ou vous cherchez réellement ces foutues seringues, ou un des projectiles qu'abrite ce splendide outil de persuasion des masses explosera dans votre bras, compris?

-Quoi? Mais je cherche!

-Je ne vous conseille pas d'insister, je sais parfaitement que n'importe quel idiot avec des pouvoirs psychiques devrait en être capable, en plus, les sorciers en haut devriant avoir levé le blocus mental depuis longtemps, et je n'ai pas envie de gaspiller des munitions pour vous faire retrouver la mémoire. Gafrag arma l'arme dont il s'était armé. Cherchez!

-Mais... c'est ce que je fais!"

Un bolt partit dans une légère combustion de sa chambre d'éjection, avant de s'allumer lui-même. Il pénétra dans les chairs molles de l'épaule droite, creusa l'os effrité sur un demi-pouce de profondeur, puis son détonateur à détection de masse mit feu à la charge réactive qu'il contenait, et le membre chétif fût salement arraché, sa connexion déchiquetée et une ou deux côtes accompagnées de fibres pectorales, grand dentelaires et sterno-cléido-mastoïdiennes suivirent le mouvement de combustion dans lequel articulation scrapulo-huméraire, deltoïde et homoplate s'étaient joyeusement lancées alors que le projectile explosait, répendant de mesquines esquilles métalliques à travers les restes du biceps, du triceps et du poumon droit, tandis que la pression brisait, voire émiéttait clavicule et humérus dans une gerbe de tendons, de tissus musculaires carbonisés et de flammes, lesquelles cautérisèrent les nerfs malingres qui s'échappaient de la béance, et séchaient les épanchements sanguins qui alors retombaient en mous caillots bouillants au sol encombré. Curieusement, ceci eût un effet direct sur les substances cérébrales du psyker, qui irradia subitement d'énergie psychique, et bégaya entre deux hurlement de terreur et de douleur:

"Console dans le coin au fond à droite!

-Voyez vous-même, perdre autant de temps et de matière était inutile!"

Le seigneur se dirigea vers la console de bois moisi, bancale et éventrée. il ouvrit un à un les tiroirs, avant de trouver deux émormes seringues remplies d'un liquide mauve profond, aux aiguilles protégées par des capuchons plastiques. Il quitta la pièce à temps pour voir et entendre le petit sorcier vomir sang et serrer d'une main son crâne endolori. Au moins cela faisait un incompétent de moins...

Il reprit les couloirs interminables et tortueux qu'il se souvenait vaguement avoir empruntés, et, dérapant, donc manquant de briser les précieux contenants psychotropiques, il se revit passer avec soulagement devant les quartiers des psykers, qui ne désemplissaient pas de hurlements. Le chemin lui était ensuite familier , mais courrir convenablement dans des conduits si pleins de moisissures et d'humidité était malaisé sinon impossible, et il se maudissait de devoir ralentir autant. Il passa devant un énième cadavre anencéphale, mais fût boqué par une autre victime plus significative.

Comment un ogryn renégat avait pû se retrouver dans un couloir prévu pour des astartes au fin fond du vaisseau, à des kilomètres de ses baraquements supposés fermés dépassait sa compréhension, d'autant que l'abhumain mutant obstruait intégralement le chemin, et grognait, criait avec une force qui en disait long sur son calvaire. Gafrag envisagea la possibilité de rebrousser chemin, mais quand il vit le monstre difforme et chancreux tendre vers lui des énormes mains pourries quoique de la taille de son abdomen, il remit cette posibilité en cause, et rangea précautionneusement les deux seringues dans une bourse. Il dégaina ensuite l'immense et large épée tronçonneuse qu'il avait ressortie pour l'occasion, et qui pendait depuis à côté de son paquetage, et qui ne fût pas mentionnée jusqu'à présent pour des raisons telles que le manque d'imagination, ou encore le besoin impératif d'une tricherie narrative à un moment-clé de l'aventure, alors supposons que l'arme en question était placée dans son dos, entre le torse et le paquetage dorsal, offrant ainsi une zone difficile à remarquer et ne gênant nul psyker handicapé pour grimper sur le détenteur d'un tel outil.

Donc Garfag bradît son eviscerator, ou un ustensile approchant, et se jeta sans nulle prudence sur la masse musculeuse et enragée. Les dents à peine rouillées entamèrent profondément chairs et os, tandis que la créature hurlait de plus en plus. Les entrailles livides et boursoufflées jaillissaient acompagnées de litres de sang corrompu, inondant le couloir et ses occupants. Gafrag fût projeté d'un grand revers de bras au fond du passage, mais revint à la charge avec plus encore de hargne, pour débiter en quartiers sanglants le mutant obstaculaire.

Ayant enfin pu se tailler un chemin dans les mètres-cubes de substance charnue, Le seigneur ne perdit plus un instant à vérifier l'étant de son bras probablement absent depuis qu'un ogryn venait de le lui arracher. D'autant que, même pour un astartes, un evicserator est très difficile à manier d'une main, mais de telles considérations ne requéraient nulle attention immédiate de sa part.

Les escaliers instables et rouilés se succédaient à présent, et leur ascension était maintenant presque impossible avec des bottes souillées de sang glissant. Mais le favori de Nurgle gravissait, et traversait, et galopait, boitillant, croisait ceux qui auparavant hurlaient et qui maintenant someillaient plus ou moins, dans la mesure où ils étaient décédés. Les coursives délabrées étaient véritablement interminables, mais desormais, Gafrag ne doutait plus de son succès, quant à celui de ses psykers, c'était une autre histoire. Il reconnût enfin l'escalier plus imosant menant au pont principal, et en quelques dizaines d'enambées il allait enfin pouvoir administrer la drogue. Il acheva les dernières marches de plastacier et eût juste le temps de voir avant de déboucher sur le pont un squat lépreux mutant lobotomisé drogué psyker possédé par un Grand Immonde passer en dodelinant de sa masse passer devant lui.

Hébété, il fit quelques pas sur le pont, observant la chose grotesque, rabougrie et tassée, et pourtant colossale qui courait stupidement à une vitesse prodigieuse, brandissant une énorme masse osseuse évoquant un encensoir dégoulinant. fasciné par le sepectacle ridicule au possible de la créature velue et pustuleuse au-delà du raisonnable courir après un Mnewrek hurlant et vomissant de la lumière verte et de la fumée sur le pont en sautillant, il mît quelques instants à entendre Yorköl et Vleed l'appeler, essouflés. Enfin, reprenant ses esprits, il se tourna, inutile et idiot, vers eux. Visiblement exténué, Yorköl commença:

"Ah... reuh... Vous... êtes là! On... a ... eu des problèmes... euh!

-Je constate, oui. Quelqu'un peut-il me dire ce que fait ce truc sur le pont en train de poursuivre Mnewrek?

-Reuh... ça, c'est... Barazul... En fait, Mnewrek... arrivait plus à se concentrer, alors... on a essayé de faire plus vite... mais il a eu une crise... euh...

-De manque?

-Nan, il a été... attaqué par le truc... alors on a pensé... à une solution de secours... Je vais m'asseoir.

-Et vous avez rien trouvé de mieux que de faire rentrer Foldhuuzakhr dans Barazul?

-Euh... commença Vleed, c'est pas si... idiot... On pouvait pas... l'invoquer... on sait pas faire... alors on a choisi ça, mais c'est pas stable... Barazul a juste dit "Meuh!" et voilà...

-Bon, alors que dois-je faire?

-Ben... vous attendez... Vous voulez un tube? Z'en avez besoin, vous savez...

-Quoi? Mais je ne vais pas rester ici alors que Barazul est possédé par un démon majeur!

-Ben si. A la limite nous on est là pour... euh... aider Foldy si...

-Foldy?

-Ben oui, en six cent ans de discussion, des liens se créent...

-Donc voilà quoi... Vous êtes sûr de pas vouloir un tube?"

Gafrag ne répondit pas, la poursuite avait dégénéré en combat: Le démon qui attaquait Mnewrek semblait avoir saisi le danger qu'il courait, et avait réussi à investir son eneloppe charnelle. Le psyker flottait maintenant au-dessus du sol, et des excroissances osseuses perçaient sa peau ravagée. Les deux possédés échangeaient des coups d'une violence telle que les passerelles tremblaient. La masse titanesque creusait d'énormes trous dans le pont, et la corruption que le démon dégageait rouillait les métaux sur son passage, mais il semblait incroyablement léger pour son volume. L'autre démon ripostait par des coups de ses membres hideux, mais n'entamait pas la substance de Foldhuuzakhr.

"Allez Foldy! On est avec toi! cria Yorköl, suivi de Vleed"

Gafrag, accablé par la scène atterrante, sortit son bolter, le pointa vers le possédé-Mnewrek, visa son torse.

"Mais qu'est-ce que vous foutez? S'interloqua Yorköl.

-Ca ne se voit pas? Je vais défonçer la sale tronche de ce truc qui a tué mes guerriers!

-Non!"

Zernoka ne l'écouta pas et appuya sur la détente. Les bolts filèrent à une vitesse sirérente, deux d'entre eux firent exploser le thorax de Mnewrek, qui se reforma quelques instants après. Le troisième bolt alla faire exploser un cadavre, et le troisième atteignit le flanc du Grand Immonde. Aussitôt sa forme vacilla, et les énergies de l'Empyrean jaillirent de sa blessure, corrompant la matière.

"Mais vous êtes taré! Vous avez une idée de l'énergie qu'il faut à un démon majeur pour se maintenir dans un corps comme Barazul! L'autre truc s'en fout, il est moins balèze, mais vous allez bannir Foldy!

-Quoi?

-Vous allez le bannir! Son essence va retourner dans le warp et on aura l'autre machin sur le rable!

-On.. on fait... quoi?

-Il faut un sacrifice.

-Un?

-Encore un sacrifice, tout de suite! pas nous, il faut qu'on soit nous deux. Vous vous proposez?

-Moi? Non mais ça va pas?

-Dévouez-vous ou on va tous mourrir jusqu'au dernier!

-Il n'en est pas ques...

-J'accepte."

Gafrag se retourna pour voir de qui venait cette déclaration.

"Shöck Nawriz?

-Oui, j'accepte. Vous deux, allez-y. Tuez-moi."

Les deux psykers ne se firent pas prier. Nawriz s'agenouilla, et Yorköl prit le couteau de combat à sa ceinture, pendant que Vleed appliquait les mains sur son crâne chauve en psalmodiant.

"Mais... Nawriz... Pourquoi faites-vous ça?"

Le visage corrompu et borgne se tourna vers celui de son seigneur, et dans son oeil unique la détermination était inscrite. Un pâle et léger sourire courba les lèvres sèches, et l'astartes parla.

"Je vais servir ma légion."

Le couteau-machette s'abattit dans la nuque sale et le sang épais et riche gicla sur le sol et l'armure. Les deux psykers achevaient en hurlant leur incantation, et l'âme corrompue mais puissante alla alimenter le possédé, dont la forme se stabilisa. Le second monstre laissa sa peur transparaître, et son adversaire brandit la monstrueuse masse, et l'abbatit avec une force prodigieuse sur le corps de Mnewrek, et la puissance démoniaque jaillit.

Le corps du psyker était maintenant horriblement mutilé, mais juste vivant. Le démon majeur passa sa main au dessus du crâne, et sous le regard sidéré et exorbité des hommes, en extirpa un minuscule et insignifiant démon pestiféré, qui tournait vers son geôlier manuel un regard confus et se voulant innocent. Le ridicule petit démonnet balbutia uune phrase hésitante en langage noir, et fût immédiatement sévèrement réprimandé par le Grand Immonde. Ce dernier percha alors le nurgling honteux sur son épaule furonclée, et se tourna vers les mortels:

"Veuillez m'excuser, il se trouve que Ffccallarss avait fait montre d'une lubie culinaire depuis quelques millénaires, mais je le surveillais. Ce garnement m'a récemment échappé, alors j'ai essayé de l'isoler sur ce vaisseau le temps de le localiser, heureusement, ces deux jeunes gens m'y ont aidé. Je veillerai à présent à ce que Ffccaallarss ne vous importune plus. Désolé encore du dérangement!"

Et le démon s'évanouit par une faille dimensionnelle, laissant le corps fumant et démembré du squat retomber au sol, devant le seigneur pestilentiel Gafrag Zernoka, favori de Grand-Père Nurgle, commandant de l'Ost des Mille-et-une Plaies, dont les hommes avaient été décimés dans un massacre épouvantable par un nurgling gastronome.

FIN

Vilààààà!

Je vous avais prévenu, c'est monumentalement ébile comme histoire. Des commentaires?

Modifié par Acereth Na Psorn
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