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La menace venue du ciel


sebastus

Messages recommandés

Très fines observations Pasiphaé ^^

Voici la suite !

Chapitre X

Sébastian s’étira péniblement, allongé sur son canapé. Saloperie de mobilier. Un ressort avait percé le vieux cuir râpé pour s’enfoncer dans ses fesses. Pas le meilleur moyen pour passer une bonne nuit d’après le capitaine. Pourquoi diable avait-il dû dormir dans le canapé ? A cause de ce petit morveux de gamin… Si jamais il remettait la main dessus… Il ne savait pas ce qu’il lui ferait, mais ce serait mémorable. S’il était vraiment méchant, il enverrait peut être Teer faire le boulot à sa place. Ou peut être que non. Un tel sort aurait été trop cruel pour un enfant.

Il voulut s’étirer encore une fois, mais son bras gauche blessé se rappela à son bon souvenir et le fit grimacer. En plus de cela, il avait le dos endolori après cette nuit si peu confortable. Saleté de guerre. Il aurait du faire ingénieur sur Scélus, sa vie aurait été bien plus calme. Peut être légèrement moins excitante, mais infiniment plus calme… A la place de ça, il avait écouté les babillages du gouvernement, et c’était engagé pour sauver l’Imperium. Les gars de la propagande connaissaient bien leur affaire quand il s’agissait d’embobiner les gens. Il fallait dire que Hague était la cible idéale : pas de famille, pas de descendance connue, pas d’attache financière d’aucune sorte, fraichement sorti diplômé des écoles générales de Scélus, prêt à être embauché là où on aurait besoin de lui. A vingt-six ans, alors que la vie était prêt à lui sourire après de longues études, il n’avait rien trouvé de mieux que de s’engager dans les Forces de Défense Planétaire, dans la vague espoir un jour de partir pour les étoiles dans Son armée.

** Engagez-vous, qu’ils disaient, et vous verrez des coins qu’on montre pas aux touristes ! **

Et il en avait vu, des coins. Après dix ans dans la Garde, il avait pas mal voyagé. Il avait découvert des ’coins’ paradisiaques, des ’coins’ miteux, des ’coins’ sympas. Il avait découvert aussi que le grand vide entre les étoiles, vu à travers le petit hublot d’un vaisseau spatial qui vous emmenait vers une mort certaine, ne valait peut être pas le coup de quitter sa planète natale. Dans cet univers du quarante et unième millénaire, il n’y avait que la guerre.

La porte de la chambre s’ouvrit. C’était Dominic qui entrait. Le petit morveux… Il avait même le courage de revenir le narguer. Il allait lui botter les fesses, quelque chose de sévère ! Il amorça un geste pour se lever, passa en position assise, puis s’arrêta net. L’enfant ployait sous le poids d’un plateau de plastique débordant de victuailles. Un délicieux fumet de viande s’élevait dans l’air, accompagné de l’odeur caractéristique des viennoiseries. Cette douce odeur vint chatouiller les narines du capitaine affamé. Sa colère retomba brusquement, comme un soufflet au fromage. Image particulièrement adapté d’ailleurs, car Sébastien en voyait un posé sur le plateau.

Le garçon posa le plateau sur les genoux du capitaine sans un mot, puis alla s’asseoir sur le lit, un peu plus loin. Il ne le regardait pas directement, ce contentant de lui jeter quelques coups d’œil craintifs. Un peu timide comme gosse quand même… Sans trop se soucier de sa présence, Sébastian attaqua. Lui qui était fin stratège d’habitude se contenta de foncer au milieu de la mêlé, attrapant un croissant avant même que celui-ci ait pu réagir. La pauvre viennoiserie fut engloutie sans autre forme de procès. Il attrapa un fruit gros inconnu comme son poing d’une couleur verte, qui l’attendait en embuscade, sournoisement caché derrière la carafe de café, et croqua dedans à pleine dents. Il décida sagement qu’il n’y aurait pas de prisonniers dans ce combat…

Il mangea tout ce qu’on lui avait apporté. Il fallait aussi dire qu’il n’avait pas eu l’occasion de faire un vrai repas depuis plus d’une vingtaine d’heures, et qu’il avait entre-temps tué de l’hérétique. Comme quoi, les héros prennent eux aussi des pauses déjeuners ! Il se laissa alors glisser sur le canapé, à l’image d’un camembert fondant sur une plaque chauffante. Il se sentait bien. Une bonne nuit de sommeil et un estomac rempli semblait suffire à rendre heureux le garde impérial lambda. Il regarda le petit horlogium fixé à son poignet. Il avait dormi relativement longtemps, mais si le colonel Coppice était fidèle à ses habitudes, il ne serait pas réveillé avant une bonne heure. A ce moment là seulement il pourrait faire son rapport sur la débâcle de la veille, et tenter de se dégager de toutes accusations. Il pouvait donc encore se permettre de ne rien faire, cela le changerait un peu de son train de vie habituel.

Dominic brisa bien vite ses espoirs. Il brisa le silence qui s’était installé depuis qu’il était entré, et dit à Sébastian :

- Il y a une vieille dame qui vous attend à l’infirmerie, fit-il d’une voix timide.

Le capitaine soupira. Non, il n’aurait pas le droit à du repos supplémentaire. Il se leva, alla se rafraichir rapidement dans la salle d’eau au bout du couloir. Il se regarda dans le miroir, et constata qu’il avait triste mine. Il faudrait qu’il se rase et qu’il prenne une douche. Il se promit de le faire après avoir vu Katherine. Il revint dans sa chambre, constata simplement que le gosse n’avait pas bougé, se hâta d’enfiler des vêtements propres, puis se dirigea vers l’infirmerie. Il lâcha en sortant un simple :

- Merci pour le petit déjeuner.

***

Il était encore tôt à l’hôpital de la caserne. Beaucoup de patients dormaient encore, récupérant de leurs blessures. Les infirmières et les infirmiers circulaient entre les rangées de lits alignées méthodiquement pour gagner un maximum de place. Sébastian interpella un aide soignant à l’air affairé, lui demandant où était Katherine. Sans même daigner lui répondre, il pointa du doigt une porte au loin, qui menait au bloc opératoire. Circulant aisément entre les blessés et les malades, il croisa le lit du sergent Teer. Celui-ci, assit sur son lit, contemplait d’un air piteux son bol de soupe.

- Teer, le salua Sébastian.

Le concerné releva la tête.

- Ah, c’est vous capitaine…

- Ca va ?

- Quand j’aurai foutu ce bol de soupe à la gueule de l’infirmier, ouais. Et vous, ça va ?

- Je survis, sergent, je survis, fit-il avec l’ombre d’un sourire.

- Si je peux me permettre, capitaine… amorça le sergent.

- Ne vous permettez pas.

- … Vous avez vraiment une mine à chier, finit-il, sans se soucier le moins du monde de son supérieur.

- Merci de vos délicates attentions, Teer.

- Parait que y’a eu du grabuge hier soir ?

- Oui. Je vous raconterai ça plus tard. Je dois aller voir Katherine. Maintenant, mangez votre soupe.

Teer ne lui répondit pas, et Sébastian le laissa seul avec sa soupe. Il entra dans le bloc opératoire.

Katherine se trouvait là. Assise sur un tabouret très haut pour compenser sa petite taille, elle écrivait sur un petit rouleau de papier à son bureau. Elle ne sembla pas l’entendre arriver, car il la voyait continuer d’écrire à l’aide d’un long stylet à encre.

Le bloc opératoire était une grande salle remplie d’instrument chirurgicaux qui ressemblaient plus à des instruments de tortures d’après Sébastian. Ses murs noirs aseptisés, son sol au dallage noir, l’éclairage faible de la pièce, excepté la table d’opération brillamment illuminée, tout cela donnait un sentiment étrange de mal aise à l’homme. Ou alors était-ce le cadavre du mutant qu’il avait contribué à tuer la veille, et que quelqu’un avait disséqué. Cela était très intéressant… Pas le cadavre en lui-même, bien sûr, mais le fait que la chef infirmière ait les autorisations inquisitoriales nécessaires pour s’approcher de près d’un cas de mutation avéré…

Voir le corps du monstre souleva le cœur du garde impériale. Des cadavres, il en avait vu des tas. Ce n’était pas le problème. Par contre, voir un corps ainsi ouvert, ses tripes répandues à l’air, ses organes internes mis à la vue de tous, était un spectacle difficile à soutenir.

- Je n’aurai pas dû manger autant ce matin, fit-il à haute voix, autant pour lui-même que pour avertir Katherine de sa présence.

- Ah ! Capitaine Hague. Je vous attendais.

- Des… nouvelles ? fit Sébastian, s’efforçant de ne pas regarder le cadavre.

- J’ai procédé à l’autopsie du cadavre rapporté hier soir, et j’ai envoyé un rapport préliminaire urgent au QG dés que possible.

- Des problèmes ? s’enquit-il en fronçant les sourcils.

- Capitaine, nous nous sommes leurrés sur notre ennemi depuis le début. Nous n’avons pas fait face à une rébellion hérétique mineure. Elle désigna le cadavre du doigt. Ce sont des organismes tyrannides connus sous le désignation standardisée ‘Genestealers’. Capitaine, cela veut dire que…

- Que quoi ?

Katherine n’eut pas le temps de répondre, que les sirènes de la base se mirent à hurler. Sébastian jura. Il n’avait pas pris son oreillette. Il se précipita vers la sortie pour recevoir ses ordres et des renseignements. En sortant, il entendit Katherine lui crier, sa voix couvrant à peine celle des sirènes suraigües :

- Cela veut dire que la guerre est loin d’être terminée !

***

- Perturbation Warp détectée, distance trente-cinq milles, concordance soixante-sept minutes.

Rapport astropathique, sous officier Lionel, à bord du Justine de l’Empereur.

J'espère que vous apprécierez ^^ Le prochain chapitre sera le théâtre d'une bataille spatiale.

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Salut,

Toujour au top ton histoire, peut-être se passage était-il un peu moue, entend moi bien on dirait une amorce pour le prochain texte (amorce trés bien écrite toujour est-il) :P .

Mais cela reste bien!!

Merci et continue!! :wink:

Aller @+.

PS: une bataille spatial alalala, c'est pas souvent qu'on voit cela (en tout qu'a jamais lus), que la force soit avec toi (ben trés bien je sort mais je reviendrai! B) ).

Modifié par gwen93
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J'adore ton texte et ton style, j'ai bien rigolé aussi ^^

par contre fais gaffe, parce que tes persos semblent bien renseigner sur l'inquisition, mais c'est vraiment très caché, dans le livre Chevalier gris, même le plus grand dignitaire ecclésiastique( je sais plus son titre) d'une planète ou même du système je ne m'en rapelle plus enfin bon, lui même n'est aps au courant alors un ptit Capitaine de la GI? Après il est possible qu'il est eut a faire a l'Inquisition, mais attention a qu'il n'en sache pas trop .

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  • 2 semaines après...

Chapitre XI

Le capitaine Ciles se laissa tomber dans son fauteuil. Il était actuellement neuf-zéro-zéro selon les standards horaires de la planète, et il venait de prendre le commandement de son quart de surveillance sur la passerelle du croiseur classe Lunar « Justice de l’Empereur ». Le vaisseau était paisiblement placé en orbite géostationnaire haute à plus de trente-six mille kilomètres de la surface de Tarissa. Ce monstre d’acier de plus de deux kilomètres de long et au nez blindé à l’adamantium dominait l’espace environnant, écrasant par sa seule présence les escorteurs. Ses flancs bardés d’armes mortelles étaient illuminés par des milliers de petites lumières, signe d’autant de vie dans le ventre métallique. Berger qui menait son troupeau, il était entouré par son escorte, une demi-douzaine de torpilleurs et de contre torpilleurs, avec presque autant de destroyers. Le navire voisin du Justice, un autre croiseur Lunar nommé le « Vision du trône », se tenait prêt de son jumeau, se laissant paisiblement dérivé dans le vide.

- Rien à signaler ? demanda Ciles à son second, qui venait de terminer son quart.

- La vie est douce à bord du Justice, capitaine, répondit celui-ci avec un sourire.

- Bien. Très bien… fit le capitaine pour lui-même.

A vrai dire, c’était peut être même trop bien. Voilà deux semaines que les deux croiseurs avaient escorté les énormes transporteurs de troupes jusqu’en orbite. Ensuite, plus rien. Ils s’étaient contentés de flotter de la vide en attendant qu’on ait besoin d’eux pour le voyage du retour. Deux semaines… Le capitaine Ciles n’était pas contre un peu de repos. Cela dit, si cette situation trainait trop longtemps, l’équipage commencerait à trop se prélasser, dirons-nous à s’encrouter dans un langage plus familier.

La première heure ressembla à toutes celles des deux précédentes semaines. Calme, à peine perturbée par le cliquetis des machines. Commençant à s’ennuyer, Ciles s’approcha de la grande baie vitrée blindée de la passerelle et regarda la planète, en contrebas. Il tenta de deviner les lacs, les rivières et les montagnes. Les formes monstrueuses des cités ruches se dessinaient au sol, transperçant les nuages de leurs pointes acérées. Ses paisibles observations furent interrompu par un sous officier nerveux. Il arriva derrière lui, le salua impeccablement, puis lui dit :

- Capitaine, rapport astropathique : Perturbation Warp détectée, distance vingt-cinq milles, concordance soixante-sept minutes. Rapport délivré au sous officier Lionel Path a dix-un-trois.

Ciles ne lui répondit même pas. Il se retourna vers un officier devant une console et l’interpella :

- A-t-on des arrivées prévues aujourd’hui ?

- Négatif, capitaine.

Ce dernier resta silencieux quelques secondes. Quelqu’un arrivait, et il n’était pas prévu… Un vaisseau contrebandier peut être ? Un libre marchand ? Ou pire, le chaos qui venait reprendre ses biens…

- Sonnez l’alarme, décréta-t-il. Tout le monde aux postes de combat. Timonier, amenez nous à portée de tir du point de sortie. Il s’approcha de l’officier de communication. Passez moi le capitaine du Vision je vous prie.

***

Lentement, pesamment, les croiseurs et leur escorte virèrent de bord. Leurs réacteurs à plasma s’illuminèrent alors qu’ils semblaient bondir hors de l’orbite. Dans un même mouvement, ils se dirigèrent vers une boursouflure violette qui fendait l’espace réel, et qui grossissait à vue d’œil. La faille warp vomirait bientôt ce qu’elle contenait, quoi que ce soit.

Des myriades d’appareils d’interceptions classe lightning et thunderbolt sortirent des énormes hangars des vaisseaux impériaux comme un essaim de guêpes rageuses. Dans des grincements atroces pourtant insonores dans le vide, les énormes canons pivotèrent sur leur axe de tir, prêts à libérer leur terrifiante puissance de feu. A travers eux, la colère de l’Empereur s’abattrait sur leurs ennemis… Les intrépides qui sortiraient de là allaient se retrouver sous un orage destructeur avant même de comprendre ce qu’il leur arrivait, sauf bien sûr si c’étaient des appareils amis. Des éclairs commencèrent à illuminé le cœur de la faille, et les premiers vaisseaux s’en extirpèrent.

Ils virent enfin à quoi leurs ennemis ressemblaient.

Une silhouette monstrueuse se matérialisa devant eux. Elle dépassait de cinq fois la taille du Justice, avec sa forme ovale d’où dépassait des tentacules aux proportions gargantuesques. Aussi étonnant que cela puisse être, il n’y avait presque aucune particule de métal sur sa coque. Il était entièrement fait de chair et de sang, une créature dont la taille dépassait l’imagination même. Par l’Empereur, comment une telle abomination pouvait seulement exister ?! Les tentacules battirent l’air un instant, comme si la créature flairait l’espace autour d’elle, puis elle se mit à avancer résolument, droit devant elle. Derrière elle, un nombre toujours plus croissant de vaisseaux sortaient du warp, de tailles et de formes différentes, tel la ménagerie de l’enfer lui-même.

Un silence de mort était tombé sur la passerelle de commandement du Justice. Chacun, les yeux rivés sur la baie vitrée du stratégium, regardaient la mort arriver. Tous avaient une voix qui bourdonnait dans leur tête, hypnotisant,e tentatrice… Ce fut le capitaine qui se reprit le premier au bout de quelques secondes, au prix d’un important effort de volonté.

- Ou… Ouvrez le feu, bredouilla-t-il d’une voix mal assurée, tant ce qu’il voyait lui paraissait irréel.

Personne ne lui prêta attention, semblant lutter contre leur peur. Pour tout l’équipage, la rencontre avec une flotte tyrannide était une première. Le Navigator, dans sa sphère protectrice placée plusieurs mètres au dessus de leur tête, s’était mis à gémir de terreur, les mains plaquées sur son troisième œil.

- Feu ! ordonna le capitaine, tentant vainement d’attirer l’attention que lui devait son équipage.

Sans succès.

- VERROUILLEZ MOI TOUT CA ET FEU ! cria-t-il à gorge déployée.

Le hurlement sembla les tirer de leur rêverie. Chacun se remit au travail. Des détonations sourdes résonnèrent à travers les parois, alors que le croiseur délivrait toute la puissance de feu dont il était capable. Des traits d’énergie purs jaillirent des batteries navales dorsales du Justice, tandis qu'une première salve de torpilles était lancée au cœur de la formation ennemie. Les escorteurs, sortis de leur surprise initiale, joignirent leurs tirs à leur énorme cousin.

- Pleine puissance sur les boucliers avant, annonça le commandant, peinant à contrôler sa voix. A toutes les batteries, ouvrez le feu sur l’ennemi le plus gros visible, puis changez de cible une fois la destruction confirmée. Officier de communication, contactez les chasseurs. Dites leur de s’occuper de la chasse adverse, nous nous occupons des vaisseaux de ligne.

Il reçut confirmation des chefs d’escadrilles, puis se retourna pour regarder à travers la baie vitrée blindée. Les rayons d’artillerie navale s’occupaient à lézarder frénétiquement la peau du vaisseau ruche. Quelques batteries secondaires disposant d’un mauvais angle de tir sur l’énorme vaisseau adverse choisirent de s’occuper des escorteurs organiques qui entouraient la ruche. Lorsque le Justice et un des destroyers qui l’accompagnaient combinèrent leur feu, ils coupèrent littéralement en deux l’équivalent d’un croiseur tyrannide.

Tout se passait bien jusque là. Tirant avec toute la puissance qu’ils avaient à leur disposition, dérivant l’intégralité de l’énergie sur les boucliers et les armes. Ils avaient provoqué dix-sept destructions confirmées, dont au moins trois monstre de la taille de croiseurs, sans déplorer de perte plus grosse qu’un chasseur. C’était d’ailleurs étrange, ils ne recevaient presque aucun tir, et les boucliers avant étaient encore chargés à plus de quatre-vingt douze pour cent.

La situation ne ferait qu’empirer à partir de là…

La façon de combattre ennemi leur fut révéler les minutes suivantes. Ayant parcouru la distance qui le séparait du Vision du Trône sans même être ralenti par les tirs qui faisaient fondre sa carapace, le vaisseau ruche étira ses tentacules pour attraper le croiseur. Celui-ci ralluma ses moteurs pour s’écarter, mais il n'en n’avait plus le temps, surpris par la rapidité d’action ennemie. Les énormes tentacules s’enroulèrent autour de la coque du vaisseau impériale. Dans un froissement silencieux, les plaques de plastacier et les poutrelles d’armaplast ployèrent sous une force titanesque. Une moins d’une minute, la croiseur fut littéralement broyé en deux parties distinctes. Les batteries du Vision s’étaient tues.

- Que l’Empereur guide leur âme… murmura Ciles, rendu blême par ce spectacle.

Trois vaisseaux tyrannides fondirent sur le Justice de l’Empereur. Le premier tenta d‘enrouler ses tentacules autour du nez d’adamantium du croiseur, mais fut pulvérisé à bout portant par une salve de torpilles. Ayant rallumé ses moteurs, le vaisseau impérial esquiva le second de justesse, et écarta le troisième d’une salve bien ajustée. A côté de lui, un escorteur venait de se faire traverser de part en part par une tentacule du vaisseau ruche.

- On se replie ! Contacter le reste de la flotte et les chasseurs, dites leur de nous retrouver de l’autre côté de la planète. Je déclare la fin de ce combat !

Dans un désordre à peine organisé, les impériaux tournèrent les talons. Les vaisseaux fendirent le vide, tentant de mettre le maximum d’espace entre eux et leur pire cauchemar. Les tyrannides ne tentèrent même pas de les poursuivre, nullement intéressés par ces gros morceaux métalliques. Ils commencèrent à descendre en haute atmosphère, prêt à libérer des nuées d’organismes d’assaut. La surface de Tarissa allait bientôt subir un assaut planétaire de grande envergure.

***

- Nous sommes perdus…

Anonyme, centre de commandement opérationnel de la Garde.

Modifié par sebastus
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Tien, je viens de me rendre compte qu'on pouvait deviner l'ennemie avant même le début : le chaos est il habitué à frapper depuis le ciel? Non, il y a les SM loyaliste... Et les tyty!

Enfin bon, pour le reste, c'est d'une monotonie affligeante : bon style, bon suspens, une pointe d'humour sympatoche et tout ce qu'il faut pour une lecture agréable... Tu pourrais pas foirer ton coup pour changer?

La bataille est excellente... Par contre, peut être faudrait il éviter de sortir les "17 vaisseaux tytys", ça fait un peu beaucoup, surtout comparé aux pertes impériale...

De même, le capitoche pourrait être surpris que la vielle est "le niveau d'acréditation suffisante "sans préciser "inquisitoriale" : on ne perd rien (les niveaux d'accréditation, ça existe aussi chez le smilitaires...Cf gaunt, même si c'est pas une référence fluffique...), et on évite de parler d'inquisition (en plus, ça évite d'éveiller l'intuition des gens qui n'avaient pas deviné....).

Pasi, peut être que la vielle fait partie de la suite d'un inquisiteur... Dans ce cas, ça explique qu'elle soit resté avec un "peetit" régiment impériale... Mais cela cadre mal avec sa sur-compétence (semble être psyker, expert xenos ET médicale... Deux spécialisation se comprennent pour du grouillo inquisitoriale, mais trois, bonjour les dégâts!).

EDIT, vu que c'est du HS :

Oui, il les loyalistes, les tyty mais aussi nos très chères légions régnégates qui frappent avec des modules, les ork peuvent également “menacer depuis le ciel” combien de fois ont-ils fait s'écraser leurs Spaces hulk sur une planète impériale ?

Bon en sois, presque n'importe quelle armée pourait frapper depuis le ciel :

les éldars avec leurs chasseurs ou les aigles chasseurs, les éldars noirs : leur règles de fer de lance ne s'appelle pas assaut tempète céleste ? Les taus utilisent aussi leurs antigrav' pour fondre depuis l'orbite à la surface de la planète, les régnégats ont encore une utilisation des modules se sont d'ancients marines après tout, les seuls qui n'ont aucuns moyens d'attaquer depuis l'espace sont les nécrons qui sortent du sol des planètes où ils sont présents et les démons qui arrivent directement sur la planète.

Bof... Les renégats ne sont pas vraiment connue et re-connue pour ça, là où le pendant loyaliste oui (ce qui ne veut pas dire qu'ils ne le font pas, juste que c'est moins mis en avant).

De même, les orks sont rarement appellé la menace venue du ciel, et sont franchement facile à repérer... Genre si ça avit été desorks ont l'aurait tout de suite compris...

Encore une fois, dire que toute les races "viennent du ciel" est une évidence... Vu qu'on parle d'un fluff où il y a plein plein de planète... Mais ose me dire que si tu demande a quelqu'un ce qui frappe depuis le ciel, il va dire "tyty" ou plus probablement "SM"...

Mais surtout... Poster pour faire un complet HS, je trouve ça un peu limite :/ .

Modifié par Pasiphaé
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Un nouveau chapitre et encore une fois que du bonheur. Pour rebondir sur les derniers commentaires c'est encore une fois très bien écrit. Mais rien que pour embêter je relève quand même deux trois tournures de phrases améliorables (oui, j'aime bien chercher la ptit' bête :clap: ).

. , Le navire voisin du Justice, un autre croiseur Lunar nommé le « Vision du trône », se tenait prêt de son jumeau

Et hop la virgule de trop!

répondit celui-ci avec un sourire. - Bien. Très bien… répondit le capitaine pour lui-même.

Chtit' répétition.

La première heure ressembla à tous ceux des deux précédentes semaines.

Ce ne serait pas plutôt à toutes celles ?

Il tenta de deviner les lacs, les rivières et les montagnes.

Je pense qu'il y a un meilleur moyen de le formuler, le "tenta" me paraît inadéquat.

Lentement, pesamment, les croiseurs et leur escorte virent de bord.

Les phrases qui suivent étant en partie au passé simple pour décrire l'action je te conseille de remplacer par une conjugaison semblable, "virèrent".

sous un orage destructeur avant même de comprendre de qu’il leur arrivait,

"ce" non?

Aussi étonnant que celui puisse être, il n’y avait presque aucune particule de métal sur sa coque.

"cela" serait plus adapté. Pour les deux phrases précédentes il y à une répétition de "forme".

regardaient a mort arriver.

"la"

Tous avaient une voix qui bourdonnait dans leur tête, hypnotisante , tentatrice…

Un "e" manquait. Je te conseille de repenser la phrase, personnellement la formulation ne me parait pas au top. :wink:

tandis que une première salve de torpilles était lancée au cœur de la formation ennemie.

Plutôt "tandis qu'une".

mais il n’avait plus le temps, surpris par la rapidité d’action ennemie.

"mais il n'en avait plus le temps" serait peut être mieux.

Voilà voilou, j'ai vraiment traqué le petite bête là. J'apprécie vraiment ton texte et ce en bonne partie pour ton style fluide et agréable à lire. :D

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Salut,

Ben baa, rien de bien nouveaux...tes toujours a fond!! J'adore:

-Ya du suspens, de l'action, une jolie bataille avec des zolie vaisseaux et plein de tyty le ventre vide éhéhéh...

Tous sa pour dire que je continue de suivre ton histoire et pour t'encouragé :wink: .

Aller @+.

EDIT Celt : Gwen93, fais vraiment attention à ton orthographe, qui est ici très mauvaise... Si tu continues, je devrai sévir, et j'aimerais éviter :D

Essaie de passer par un correcteur d'orthographe !

Edit:J'y veillerais!

Modifié par gwen93
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Yop,

Je repasse par là juste pour signaler que je lis toujours ce très bon récit.

L'humour et l'ironie bien dosés font des merveilles dans tes textes.

Je note quand même que le nombre de fautes (de frappes ou non) est assez variable d'un passage à l'autre, c'est dommage puisque ça à tendance à diminuer les bonnes qualités du texte.

Allé, j'attends la suite que je lirais avec plaisir.

++

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Tien, je viens de me rendre compte qu'on pouvait deviner l'ennemie avant même le début : le chaos est il habitué à frapper depuis le ciel? Non, il y a les SM loyaliste... Et les tyty!

Oui, il les loyalistes, les tyty mais aussi nos très chères légions régnégates qui frappent avec des modules, les ork peuvent également “menacer depuis le ciel” combien de fois ont-ils fait s'écraser leurs Spaces hulk sur une planète impériale ?

Bon en sois, presque n'importe quelle armée pourait frapper depuis le ciel :

les éldars avec leurs chasseurs ou les aigles chasseurs, les éldars noirs : leur règles de fer de lance ne s'appelle pas assaut tempète céleste ? Les taus utilisent aussi leurs antigrav' pour fondre depuis l'orbite à la surface de la planète, les régnégats ont encore une utilisation des modules se sont d'ancients marines après tout, les seuls qui n'ont aucuns moyens d'attaquer depuis l'espace sont les nécrons qui sortent du sol des planètes où ils sont présents et les démons qui arrivent directement sur la planète.

Bon, je ne fait que passer...

EDIT Celt : Orthographe, énième fois. La prochaine fois, c'est 20% automatique.

Je t'encourage fortement à changer d'habitudes.

Modifié par Celt
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Chapitre XII

Une alarme résonna dans les diverses casernes de la Garde réparties sur la planète entière. Le hurlement plaintif des sirènes de la capitale tira les soldats d’un sommeil trop court. La majorité d’entre eux avaient fêté leur victoire à grand renforts d’amasec et d'autres alcools, et les cas de gueule de bois ne pouvaient plus se compter tant ils étaient nombreux. D’abord surpris, les hommes et le femmes scélusiens se reprirent rapidement et s’attelèrent à retrouver leur équipement et à rejoindre leur officier supérieur, le tout dans un léger vent de panique. Aucun d’eux ne savait vraiment ce qui se passait. Pour eux, la guerre était terminée.

Lazaelle, occupant le dessus d’un lit superposé, sauta au sol souplement, et tâcha de retrouver son gilet pare-balles. Contrairement à la majorité de ses camarades, elle ne s’était pas enivrée une dizaine d’heure plus tôt. N’aimant pas trop les foules, elle s’était retiré dans un coin tranquille, et avait honoré ses amis morts. Au moins, elle avait l’esprit clair aujourd’hui. Après avoir mit son gilet par des gestes sobres et efficaces, elle mit son casque, et attacha la lanière. A côté d’elle dans le dortoir des femmes, Freya essayait vainement d’enfiler son pantalon à l’envers, s’étonnant de ne plus avoir la braguette du bon côté, le tout accompagné d’une bonne bordée de jurons tous plus imagés les uns que les autres. A la grimace qu’elle faisait, elle avait dû être sacrément saoule la veille…

Des nombreux gardes impériaux sortaient par la grande porte de la caserne, et tentaient de se regrouper par peloton à l’endroit qui leur était assigné sur la place. Tenter était le bon mot, car la cohue qui régnait était impressionnante. On se bousculait, on criait pour tenter de rassembler son groupe, on poussait les autres du coude pour se frayer un chemin… Un brouhaha immense planait sur la petite place. La jeune tête de lune analysa rapidement l’endroit de son œil avisé d’éclaireur, et sut qu’elle n’aurait pas la carrure pour se tailler un chemin dans cette masse grouillante. Elle décida donc sagement de longer les murs latéraux pour atteindre son point de rassemblement.

Plusieurs hommes de son unit » attendait déjà, l’air mal réveillé. Ils lui firent un vague salut de la tête, pour lui signifier qu’ils avaient remarquer sa présence, mais ne lui adressèrent pas la parole. Elle y était habituée, et elle préférait cela aux quolibets réguliers qu’elle recevait… Visiblement, son statut de tête de lune était risible, bien qu’elle n’ait jamais compris pourquoi. Elle regarda autour d’elle. Aucune trace de Sébastian, ni de Teer. Freya, le second sergent du peloton, tentait de mettre en bon ordre ses hommes, et s’assurait que tout le monde avait bien son équipement. Lorsqu’un des soldats la questionna sur ce qui était en train de se passer, elle fit signe de la tête qu’elle n’en savait rien, et reprit sa tâche.

Lazaelle s’approcha de Sovran qui, accroupit au dessus de sa lourde unité radio, surveillait les communications échangées. L’homme était tellement concentré sur son travail qu’il sursauta lorsque l’éclaireuse lui posa une main sur l’épaule.

- Par le trône, Laza, tu vas me faire avoir une crise cardiaque ! protesta-t-il, arrachant sa grosse paire d’oreillettes.

- Excuse moi, fit-elle avec une sincérité désarmante. Tu arrives à capter quelque chose avec ce truc ? continua-t-elle en pointant du doigt la radio. Les oreillettes sont saturées, et pourtant personne ne semble savoir ce qui se passe.

- Pas mieux avec Lizi, lui répondit l’officier radio.

- Pardon ? Tu as bien dit Lizi ?

- Oui oui. C’est… Comment dire… C’est ma radio, fit Sovran en rougissant un peu.

- Tu as donné un nom a ta radio ? Pourquoi ?

- Et pourquoi pas ?

Lazaelle ne répondit pas. Nommé un objet était une pratique très courante chez les gardes scélusiens. La majorité des soldats qui avaient un fusil lui avait donné un petit nom, un petit sobriquet plus ou moins ridicule. Ayant très peu vécue à la surface même de Scélus, elle ne savait pas si c’était une habitude de leur planète natale, ou si c’était une mode qui était apparue un peu plus tard, peut être durant leur entrainement. Les instructeurs leur avaient sans cesse rabâcher que leur fusil laser était leur meilleur ami, qui leur sauverait la vie, et tout le baratin habituel. Bien sûr, la jeune tête de lune entretenait avec soin ses armes, mais elle ne comprenait pas qu’on les chérisse plus que tout, et encore moins qu’on leur donne un nom. Pour elle, c’étaient des objets, rien de plus, rien de moins.

C’est à ce moment que Teer arriva. Se taillant un chemin dans la masse à grands renforts de coups de coudes et d’épaules, il rejoignit son groupe. Tout de suite, profitant de la trouée créée, Sébastian se faufila derrière le sergent et retrouva ses camarades. Il avait l’air soucieux. Sans doute était-ce lié au papier qu’il tenait dans la main. Ses hommes formèrent rapidement un cercle plus ou moins régulier autour de lui, attendant les ordres, mais aussi un petit peu plus d’informations. Sébastian s’éclaircit la voix, puis annonça :

- Il y a une demi-heure, la flotte impériale à engagé le combat contre une forte présence hostile tout juste sortie du warp. Les ennemis sont identifiés en tant qu’organisme tyrannide…

La nouvelle ne causa aucun émoi. Ce n’était cependant pas du courage, mais de l’inconscience. L’inconscience du danger, car aucun soldat présent n’avait ne serait-ce qu’entendu parler des tyrannides, pas même le capitaine. Inconsciemment, plusieurs scélusiens levèrent la tête au ciel, comme s’ils avaient pu voir la bataille.

- La flotte à engagé le combat et est en ce moment même en train de déchainer la sainte fureur de l’Empereur sur Ses ennemis. L’issue du combat semble toutefois incertaine, alors nous allons nous déployer.

Un soldat demanda comment les tacticiens de la Garde avait pu dresser un plan aussi rapidement.

- Nos plans de déploiement viennent semble-t-il des archives des forces de défenses planétaires, et nous ont été gracieusement fournis par le gouverneur planétaire. Nous devons nous déployer rapidement, tenir notre position jusqu’à ce que tout le personnel non combattant soit évacué. Ensuite, on se replie tout en douceur jusqu’au spatioport, et on embarque dans la navette qui nous ramène au vaisseau. Des questions ?

Un homme leva la main, puis demanda d’une voix candide :

- Vous voulez dire qu’on va subir un assaut planétaire ?

- Il semblerait bien que oui… soupira Sébastian.

Un autre soldat prit la parole :

- Et si y’a plus de navette quand on arrive ?

Cette idée plongea le groupe dans un court silence, brisé seulement par Teer qui annonça d’un ton lugubre :

- On l’aura dans le cul. Et bien profond en plus…

***

- Bordel Teer, vous étiez vraiment obligez de le formuler ainsi ?!

- Bah quoi ?

Sébastian à Teer, au pied du camion.

Voici la suite, un peu en retard, mais mieux vaut tard que jamais comme on dit ! :lol:

J'espère que cela vous plaira.

Et merci pour vos remarques et vos encouragements, c'est agréable de se sentir soutenus !

Modifié par sebastus
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  • 1 mois après...

Salut,

Bien que je ne sois plus trop actif (cause des cour) je continue de suivre ton histoire et t'encourage a continuer!!

Et comme dit plus haut "La suite!!" :innocent: .

@+.

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Merci de vos encouragements, c'est très agréable ^^

Ceci dit, je suis en ce moment dans une période de révision pour mon BAC blanc. Bien que j'ai commencé la suite, je n'ai pas beaucoup de temps pour la finir... Du coup, il faudra attendre un peu.

Avec un peu de chance, vous aurez la suite ce week end. :lol:

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  • 2 semaines après...

J'aime toujours ton récit... Parce qu'il est bon, mais aussi parce qu'en commentant, j'ai l'impression d'aider un peu^^.

Pour le reste, pas grand chose à dire...

La nouvelle ne causa aucun émoi. Ce n’était cependant pas du courage, mais de l’inconscience. L’inconscience du danger, car aucun soldat présent n’avait ne serait-ce qu’entendu parler des tyrannides, pas même le capitaine. Inconsciemment, plusieurs scélusiens levèrent la tête au ciel, comme s’ils avaient pu voir la bataille.

On pourrait presque penser que l'auteur est un des survivant de cette histoire... De quoi donner une autr dimension à l'histoire par la suite?

pasi, courage!

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  • 1 mois après...
[color="#FF0000"][b]Chapitre XIII[/b][/color]

Sébastian tapa sur le flanc du camion du plat de sa main, signifiant au conducteur qu'ils étaient prêt à partir. Alors que le moteur démarrait dans un vrombissement assourdissant, il sauta sur le plateau arrière, et s'assit à côté de ses autres camarades.

Ils seraient transportés jusqu’aux objectifs à défendre par de vieux camions du munitorum qui faisaient un bruit épouvantable. Le capitaine et ses hommes venaient de s’embarquer à bord de deux larges véhicules à six roues, hâtivement repeints en gris pour satisfaire à un quelconque camouflage urbain, et transitaient à présents sur les vestiges d’une ancienne voie rapide, en périphérie de la haute ruche. L’immense route, qui disposait de cinq voies dans chaque sens de circulation, semblait avoir souffert durant les premières phases de la guerre, car d’immenses cratères constellaient le bitume. Cela rendait d’ailleurs le trajet assez agité, le camion faisant de brusques embardés et des sursauts involontaires à cause des nids de poules. Chaque soldat se cramponnait à son siège, ou aux arceaux de protection tendus au dessus de leur tête, pour ne pas se faire éjecter du véhicule. La trajectoire erratique provoquait chez certains des haut-le-cœur aussi violents que salissants.

Le trajet s’avéra assez silencieux, mis à part le grondement du moteur. La bâche avait été tirée par-dessus les arceaux pour que tous puissent voir le ciel. Celui-ci était bleu, constellé de nuages blancs. Mais, telle une dague fendant l’infini, une énorme trainée sombre. Les vaisseaux tyrannides parvenaient en orbite basse… Un de ces monstres était si immense qu’il cachait en partie le soleil, plongeant la ville sous une ombre maléfique. Cette vision, si unique, si particulière, coupait le sifflet même aux gardes les plus bavards. Seul Teer trouvait encore le moyen de plaisanter avec cela.
Rendu à deux kilomètres de leur objectif, le camion s’arrêta brusquement. Derrière, le second camion du peloton s’arrêta également, ainsi que celui qui était directement à leur droite, puis celui à leur gauche. La colonne s’était entièrement arrêtée. Les soldats patientèrent quelques instants, mais rien ne semblait vouloir bouger… Ils venaient de se retrouver coincé dans un sacré gros bouchon. Les chauffeurs, excédés de l’attente, commencèrent à klaxonner, et une cacophonie effroyable recouvrit bientôt la route et ses environs.

- Mais qu’est-ce qu’ils foutent… se plaignit Teer, se trémoussant sur son siège.

- Problème de coordination ? proposa Sovran.

- Bah t’as qu’à descendre et faire l’agent de la circulation, le railla le sergent.

- Du calme vous deux, ordonna Sébastian, alors que Sovran ouvrait la bouche pour répliquer. Nous sommes à moins de trois kilomètres de notre objectif. Alors on descend et on marche. Si les camions nous rattrapent en route, tant mieux, mais il faut qu’on fasse le plus vite.

Chaque soldat épaula son paquetage et son arme, puis un à un ils sautèrent du camion, et commencèrent à marcher le long des camions, formant des colonnes inégales.

- Allez bande de feignasses, z’avez entendu le capitaine, faut faire vite, cria Teer par-dessus les klaxons. En petites foulées ! Et le premier qui se plaint je lui colle mon pied dans le…

La fin fut heureusement couverte par le klaxon d’un chauffeur tout proche.

La colonne de soldats s’achemina tant bien que mal vers son objectif. Elle devait faire la jonction avec un peloton du VIIe scélusien et sécuriser la position le temps de l’évacuation à l’astroport. Pourtant, lorsqu’ils arrivèrent sur place, ce n’était pas cinquante fiers soldats qu’ils trouvèrent, mais une douzaine de pesants leman russ peints d’un rouge agressif. Furieux de ce contretemps, il agrippa le char de tête, qui devait être celui de commandement. Il tambourina énergiquement à l’écoutille pour qu’on lui ouvre. Un humain noir à la casquette de chef de char et à la mine patibulaire déverrouilla le sas et l’ouvrit.

- Qu’est-ce que vous faites ici ? demanda le tankiste d’un ton peu engageant.

- Je pourrai vous retourner la remarque… répliqua le capitaine du même ton. J’étais censé faire la jonction avec un peloton de gardes, pas une douzaine de tas de ferrailles.

- Faites gaffe à ce que vous dites ! Puis vous m’en direz tant, moi je devais retrouver quatre pièces d’artillerie basilisk ici.

- C’est-ce qu’on va voir tenez, prenez mon ordre de mission.

- Dans ce cas là vérifiez le mien, mais vous allez vous sentir con je vous préviens… répondit l’homme sur son char.

Les deux officiers s’échangèrent leur papier de mission respectif, chacun étant convaincu que l’autre avait tord. Pourtant, lorsque Sébastian lut la mission du tankiste, il découvrit que les chars étaient effectivement à la bonne place, et que des basilisks devaient venir. De son côté, le chef de char vit que Sébastian respectait à la lettre ses ordres… Les papiers avaient tout d’un autorisation officielle, si ce n’était qu’ils étaient presque contradictoire. Incrédule, les officiers s’échangèrent de nouveaux leurs ordres de mission, pour s’assurer qu’ils n’avaient pas rêver.

- Bah ça alors… murmura le tankiste.

- Je sais pas ce qu’ils fument au commandement, mais ça devait être sacrément puissant, fit remarquer Hague.

Il y eut un petit temps de silence, le temps que les deux hommes mettent au point leur réflexion. Puis le tankiste prit la parole :

- Ecoutez, on a pas beaucoup de carburant dans les chars, faudrait éviter tout mouvement inutile. On couvre assez bien la zone, donc vous pourriez aller voir aux alentours si ce genre de problème est général, ou spécifique à nous…

- Bonne idée.

Il fit signe a ses hommes, et leur indiqua une rue parallèle à prendre. Avec quelques grognements de mécontentement.

***

[i]- Teer, pourquoi urinez-vous sur la chenille de ce char ?
- Et pourquoi pas ?
- Parce que le tankiste vous regarde…
Capitaine Hague, Sergent Teer.[/i]


Voilà, la suite était prête, mais le crash du forum a empecher de poster ^^
J'espère que cela vous plaira
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Bonjour,
Encore bravos!! C'est trés bien écrit, l'inorganisation de la garde impériale respecte trés bien le fluff :innocent: (je vais me faire frapper :lol: ).
Nan, serieux c'est franchement bien continue. Modifié par gwen93
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Arf ! J'adore :D
Je viens de découvrir ce topic (je passe pas par là souvent) mais je crois que j'aurai préféré ne pas le découvrir avant la fin du récit tellement j'ai hâte de lire la suite ;)
Je me demande comment les gardes vont s'en tirer... ils finiront sûrement par filer a l'eldar :P
Mention spéciale pour les petits finish humouristiques a la fin, toujours variés et toujours aussi drôles :)

Juste une petite remarque, tu as utilisé "cela" là où on aurait utilisé verbalement "ça" C'est bien d'avoir du language soutenu mais je trouve personnellement que c'est un peu trop.

LA SUITE !! :D Modifié par Biboo
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  • 4 semaines après...
[color="#FF0000"][b]Chapitre XIV[/b][/color]

Le groupe prit position un demi kilomètres plus loin, dans un immeuble défraichi au coin d’un large carrefour. Cet endroit était l’une des principales voies d’accès pour mener au spatioport, que les impériaux étaient censés défendre. De plus, il laissait de larges lignes de vue, en faisant un endroit facile à défendre. Des soldats auraient dû se trouver ici pour défendre la route… Soit ils n’étaient pas encore arrivés, soit ils ne viendraient jamais. Peut être avaient-ils eux aussi reçu des documents falsifiés. Quelle que fut la vérité, cet endroit représentait pour l’instant une brèche dans la sécurité. Sébastian envoya Teer défoncer la porte, et les soldats investirent rapidement les premiers étages.

- Prenez position aux fenêtres. Il poursuivit, regardant les hommes lourdement chargés en fin de colonne, peinant à trainer le poids de leurs armes. Placez les bolters lourds au premier étage. Lance-missiles au second.

Chacun ayant ses ordres, les soldats se mirent en position sans problème, sauf un jeune homme trop enthousiaste qui dégringola dans les escaliers après avoir loupé une marche. Le pauvre dégringola un étage complet. Loin d’être compatissants, ses camarades purent en rire grassement. Rouge comme une tomate, le soldat rejoignit son poste à la hâte. Et dire que c’était censé être les défenseurs de l’Imperium…

***

Au centre de la ville, sur le tarmac du spatioport, c’était la panique. Certes, la panique, mais une panique organisée. Tout du moins, c’était ce que semblaient penser les quelques types de l’administratum, avec leur gilet orange, qui agitaient en l’air les bâtons lumineux, croyant sérieusement que les gens en avaient quelque chose à foutre.

Katherine se tenait au milieu de centaines d‘autres gens. Entourée de ses aides et des autres médecins du régiment, elle aidait à convoyer les blessés des jours précédents jusqu’aux navettes qui les emmenaient en orbite. Malgré le repli de la flotte impériale face à la poussée initiale, les transports n’avaient pas été touché, et l’évacuation au sol allait bon train, dans l’incessant ballet de dizaines de navettes se posant et décollant du spatioport.

- Dominic, viens m’aider, veux-tu ? maugréa-t-elle, tentant de trainer une civière dans la navette.

Le jeune garçon, toujours aussi crasseux, s’était dégoté on ne sait où un tee-shirt violet, qui lui avait le mérite d’être propre. Planté au milieu du tarmac, il fixait avec un intérêt morbide les ombres menaçantes qui descendaient détruire ce monde. Ramené à la réalité par les marmonnements colérique de Katherine, il se dépêcha d’aller l’aider. Il avait vite compris que la vieille femme pouvait vite se montrer irascible. Il se demandait par contre pourquoi ils devaient partir, et abandonner la planète. Pourquoi s’étaient-ils donc tant battus ? Pourquoi tant de morts, s’ils avaient décidés de partir ? Et quels étaient ces nouveaux venus, qui obscurcissaient la lumière du soleil ?

- Monte dans la navette, lui fit Katherine de sa voix chevrotante. Nous allons bientôt y aller, et je ne veux pas que tu te perdes.

Dominic la regarda droit dans les yeux, d’un air étrangement sérieux. Cette vieille dame semblait le surveiller où qu’il soit. A chaque fois qu’il avait tenté de chaparder à la cuisine quelque chose, il l’avait trouvée. A chaque détour de couloir, il lui semblait la croiser. A croire qu’elle était déterminée à garder un œil sur lui…

***

- Bon alors Sovran, vous avez eu le colonel ?

- Pas moyen, chef ! Les lignes sont complètement saturées, ou bien il n'y a que des parasites.

Sebastian et ses sous officiers s'étaient installés au rez-de-chaussée, réunis autour d'une table bancale sur laquelle étaient étalées des cartes de la ville.

- Et par le canal prioritaire ?

- Pas moyen je vous dis ! répondit Sovran, s'acharnant sur sa radio.

Le capitaine soupira. Il n'allait pas être facile d'organiser la retraite sans communication... Encore pire, comment saurait-il à quel moment ses hommes (et surtout lui) devraient se replier ? Il fut malheureusement tiré très vite de ses pensées par un des soldats aux étages supérieurs.

- Capitaine, du mouvement !

** Pas moyen de réfléchir deux secondes ici **

Abandonnant sa table à regret, il rejoignit la fenêtre la plus proche. La situation à l'extérieur c'était encore dégradée. Le ciel était entièrement noir, la lumière du soleil étant cachée par la flottille de monstres en orbite basse, et envahi par de nombreuses créatures volantes, allant de la simple boule organique en chute libre, jusqu'au petit monstre ailé semblable à une chauve-souris (en cinquante fois plus grand). Les rares lumiglobes encore en état de servir dans les rues s'étaient activés automatiquement à la baisse de lumière, envahissant la scène d'une semi-clarté lugubre.

- Teer, jumelles, demanda-t-il.

Armé de sa grosse paire de jumelles, il scruta le bout de routes du croisement. Il aperçut très vite du mouvement au nord, une horde grouillante qui avançait en direction du spatioport. Ils allaient donc passer devant eux... Sébastian aurait autant aimé ne pas se battre, mais visiblement ils n'avaient pas le choix, surtout s'ils voulaient être évacués...

Il se plaça à la fenêtre la plus proche, épaule contre épaule avec un Teer agité, et ajusta la mire de son fusil laser, puis fit sauter le cran de sureté. Autour de lui, une série de léger cliquetis indiqua que ses camarades en faisaient de même. Moins subtil, le gros craquement à l'étage indiquait que les hommes de soutien venaient d'engager leur premier bolt dans l'arme lourde. Un silence et un calme inquiétant s'installèrent, alors qu'au bout de la rue, on commençait à distinguer les assaillants. Ils étaient blancs et mauves, petits et recroquevillés. Ils ressemblaient à... oui, à des gros insectes, un croisement improbable entre une mante-religieuse et une sauterelle. Une mante-religieuse avec deux pinces hypertrophiées... La sale bête !

Mais, ce n'était que le menu fretin... Au milieu des petits tyrannides, il y en avait un autre, énorme, qui faisait bien cinq ou six mètres de haut, et faire la taille d'un leman russ. Bien que les sergents instructeurs rabâchaient toujours que le fusil était l'arme la plus efficace de la galaxie, Sebastian avait tout d'un coup un gros doute.

L'avenir ne s'annonçait pas des plus radieux...

***

- RAMENEZ VOUS BANDES DE /censuré/ !
- Teer, ils ne vous entendent pas...
- Pas grave, tant qu'ils m'ont compris.



Voilà la suite, j'espère qu'elle vous plaira ^^
Désolé du petit moment de blanc, mais BAC oblige. Maintenant me voilà de retour :shifty:
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Salut ! :)
Bon, autant te prévenir tout de suite, je n'ai pas tout lu. Seulement l'intro et le premier chapitre, mais il y a déjà de quoi dire, donc je me permet de poster.
Globalement, c'est sympa. Narration pas désagréable, histoire classique mais plutôt bien exploitée. Un personnage principal qui sort des clichés les plus habituels, c'est un gros point positif.
Bon, maintenant, le négatif : Les maladresses stylistiques. Je ne sais pas si tout le récit est du même acabit, mais dans ce que j'ai lu, il y en a clairement trop, et ça plombe ton style qui autrement est agréable à lire. Voilà de quoi je veux parler :

[quote]Sébastian releva la tête, puis se releva précipitamment pour progresser plus vite, courbant le dos.[/quote] (préface, 3e paragraphe)
Répétition, action confuse, participe présent maladroit.

[quote]Le capitaine Hague, Sébastian de son petit nom, [/quote] (chapitre 1, 2e paragraphe)
Euh, le "petit" est clairement en trop pas du tout dans le ton du récit.

[quote]son 42e anniversaire le 645.723, M41 bien sûr.[/quote] (même paragraphe)
Euh oui, traduction ? Et le "bien sûr", en trop.

[quote]Bien sûr, il avait quelques unes de petites spécialités qui le différenciaient malgré tout, mais elle n’était guère à son avantage, que ce soit ses cheveux qui commençaient à se parsemer d’un gris précoce, ou bien la vilaine cicatrice qui lui courait le long de la joue droite. [/quote] (encore même paragraphe)
Encore un "bien sûr" en trop, faute de vocabulaire (pas "spécialité" mais "spécificité"), "elleS n'étaiENT" et "cicatrice qui courait le long de sa joue droite".

[quote]Il se souciait guère d[/quote] (toujours même paragraphe)
"Il NE se"

[quote]mais ces petits bleubites étaient à la place de camarades tombés au combat,[/quote]
"étaient à la place" ? C'est ni très joli ni très clair.

[quote]Le concerné saisit le combiné qu’on lui tendait. Bien sûr, il avait une oreillette, mais elle ne pouvait servir qu’au communication courte portée. [/quote]
Tu as vraiment un problème avec les "bien sûr" ou quoi ? :lol:

[quote](ils sont multifonctionnels ces hommes là !). Sébastian était toujours étonné à quel point il était difficile [/quote]
Euh, la parenthèse fait vraiment bizarre. Si tu veux faire intervenir ton personnage, utilise un discours indirect libre mieux introduit, là ça tombe comme un cheveux sur la soupe.

Des remarques plus "personnelles" maintenant :
[quote]Très bon meneur d’homme, charismatique et très social, [/quote]
Bof, dire d'un homme qu'il est social, dans un récit, ça fait un peu moche. "Il avait le contact facile", par exemple.

[quote]Il remontait la rue[/quote]
On ne sait pas qui. Remplacer "Il" par son nom rendrait ça plus clair.

Bon voilà, c'est tout ce que j'ai relevé pour le premier chapitre. Je pense que c'est surtout du à une relecture peu poussée, dommage !
Bref, je lirai la suite si j'ai le temps, merci à toi en tout cas de nous faire partager ton récit ;)

Edit : Ah et oui, pourquoi mettre tes dialogues en couleur ? Ca fait mal aux yeux, et il n'y a pas besoin de cela pour identifier le personnage qui parle. Modifié par prophète ybraesil
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