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sebastus

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Tout ce qui a été posté par sebastus

  1. sebastus

    [40k] L'appel du vide

    Je ferais un passage moins exhaustif que les commentaires précédents, mais je tenais à ajouter ma petite touche à cette histoire ^^ Texte propre, agréable, très peu de fautes d'après ce que j'ai pu constater. Le rythme est sympa et adapté, et le tout se lit facilement. J'ai toutefois un peu de mal personellement avec les gros paragraphes, qui font un peu "pavé", aussi te conseillerais-je de découper les paragraphes, surtout celui juste après l'annonce du matin ! Une seule faute un peu gênante pour la lecture : [quote]Parfois, la nuit, Johan rêvait, parfois, qu'il y volait[/quote] Il me semble qu'il y a un parfois de trop dans cette phrase ^^ A moins que ce ne soit voulu, mais le final rend tout de même un peu lourd... Après concernant le fond, je le trouve bien réussi. C'est une vision fort pertinente (tout du moins de mon avis ^^) de la vie d'un ouvrier sur un agri-monde. Chapeau pour avoir réussi à rendre intéréssant un texte dans un contexte aussi trivial, où bien peu d'auteurs de la section s'aventuerait ! Pour terminer, je dirais que c'est toujours agréable que de recevoir des commentaires, comme tu as pu le constater. Aussi je t'encourages à aller lire les autres textes de la section, et à poster ton avis, aussi court soit-il. Ca fera plaisir aux autres auteurs, et fera vivre la section.
  2. sebastus

    [40K] Un ratling aux commandes

    [quote]Bonjour à tous ! Cela fait un moment que je n'avais pas posté. J'ai eu une petite période à vide qui, accompagnée par la rentrée, ne m'a pas spécialement poussé à écrire. Cependant, je vais recommencer à poster régulièrement et à commenter les histoires des autres ! Même après un petit moment de faiblesse, le virus de l'écriture ne m'a pas quitté... Tout commentaire est évidemment le bienvenu ![/quote] [size="5"][center][u][b]Chapitre VII[/b][/u][/center][/size] Huef s’adossa à une barricade. Les combats autour des citernes s’étaient terminés plusieurs heures auparavant, par une victoire de la Garde. Il y avait probablement encore quelques poches de résistance, mais le commandement avait permis à l’unité d’Huef de prendre un peu de repos. Ce n’était pas trop tôt… Il était épuisé. Sur la dernière heure du combat, seule l’adrénaline l’avait fait tenir debout ! Il était habitué à cela. Le parachutage faisait partie des missions les plus éprouvantes de la Garde… Chaque fois qu’il sautait, Huef ne savait pas s’il allait pouvoir toucher le sol en vie. Dans l’hypothèse où son cœur battait toujours lorsque ses pieds touchaient terre, il ne savait pas combien de temps il devrait se battre avant de pouvoir prendre du repos. Et puis, se reposer… Bien grand mot. Après avoir volé deux heures de sommeil dans son coin, il avait dû se présenter à l’appel pour signifier qu’il était encore en vie. Comme si quelqu’un, dans la chaine de commandement, en avait quoi que ce soit à foutre ! Puis il était allé se ravitailler en munitions et en nourriture. Enfin, en nourriture… Personne n’avait eu le temps de cuisiner, ni même d’installer une cantine provisoire. Il devrait se contenter des rations de base, qui avait le bon goût de n’en avoir aucun ! Il s’était installé à une des barricades extra-terrestres, près du centre-ville, pour déguster son insipide casse-croûte. Autour de lui, les autres soldats de son escouade faisaient de même. Ils avaient tous acquis les mêmes réflexes au fil des ans. Tous étaient comme des frères pour lui. Le gros Jean, toujours engoncé dans son uniforme. Kit, qui dévorait sa barre énergétique comme si c’était son dernier repas, ce qui était peut-être le cas. Les jumeaux, inséparables. Un point délicat était qu’ils finiraient tous par mourir. Chaque saut prélevait son quota de vies. Tous ces braves gars qui passaient à droite de l’Empereur… Il serait peut-être le prochain. Mais pas avant de s’être fait Katyusha, il se l’était juré. La belle Katyusha… Avec son corps de rêve, elle était l’objet de convoitise d’un bon nombre de mâles du régiment. Lorsqu’il la voyait passer devant lui, avec ses jambes qui n’en finissaient plus, il se sentait aussi engoncé dans son uniforme que le gros Jean, mais à un tout autre niveau… Il trouverait bien une combine pour partager sa couche ! Il fut tiré de ses rêveries par un grésillement désagréable de son oreillette. Une voix distordue annonça que le complexe était attaqué par des forces taus. Bordel, on ne pouvait pas avoir un moment à soi ? Les renforts n’étaient même pas arrivés… Une fois de plus, l’aéroportée devrait tout encaisser ! S’il avait su, il n’aurait peut-être pas signé pour s’engager, des années auparavant. Il attrapa son fusil laser, son lance-roquette et tout son barda, puis courut jusqu’au poste qu’on lui avait assigné, près du quartier général. Il allait y avoir du pan-pan, mais il était assez content de se trouver suffisamment à l’intérieur de la ville, à l’ombre des énormes citernes, pour voir le danger venir de loin. Avec un petit coup de pouce de l’Empereur, il n’aurait même pas à se battre ! Il fallait y croire… L’attente avait quelque chose d’angoissant. Accroupi derrière une barricade, il ne voyait rien, si ce n’était la longue rue qui leur faisait face, à lui et son escouade. Par contre, il entendait beaucoup de choses… Dans son oreillette, les ordres et les contre-ordres fusaient de toutes parts dans une cacophonie déplaisante, ponctuée de râles d’agonie de soldats blessés. Même sans cela, Huef entendait des crépitements de lasers, le sifflement plus étrange des armes à plasma, et le chuintement feutré des véhicules xenos. Il n’y avait pas de ligne de front bien définie. Les tau disposaient d’engins antigravs, et survolaient les premières défenses impériales pour porter le combat au cœur de la cité. La position de Huef n’était peut-être pas si sécurisée que cela après tout… Un véhicule tourna au coin de la rue. Il s’agissait d’un transport de troupe, appellation « Devilfish », qui survolait le sol à un petit mètre de hauteur. Il était encadré par une paire d’exo-armure de couleur ocre, bardées d’armes. Aussitôt, les armes automatiques crachèrent leurs projectiles à une vitesse effrayante, lapidant la position impériale retranchée. Les impériaux ripostèrent avec leur fusil laser. Les idiots… Ils pouvaient gaspiller leurs munitions, si ça leur plaisait. Huef ne pensait pas sérieusement qu’ils aient une chance de faire quoi que ce soit, surtout à cette portée. Lui, par contre, il était équipé pour faire des dégâts. Accroupi, il posa son fusil, fouilla l’espace d’une courte seconde dans son sac pour en extraire une roquette, qu’il chargea. Les énormes citernes étaient dans son dos, il ne risquait donc pas de tout faire sauter. Il épaula son arme, concentré sur son objectif. Un sifflement d’air l’arrêta au moment où il allait passer sa tête par-dessus la barricade pour se mettre en position de tir. Le véhicule xenos passa au-dessus de lui dans un vrombissement effroyable, faisant se pencher tous les gardes présents. Comment avait-il pu se déplacer si vite, sur une si longue distance ? Il n’avait quitté la rue des yeux qu’une demi-douzaine de secondes. Aucun véhicule impérial n’aurait pu parcourir une telle distance en si peu de temps, à part une valkyrie… Les impériaux étaient à présent du mauvais côté de la barricade, et le massacre commença. Les tubes multiples se remirent à tourner, crachant la mort. Les tirs ratissèrent toute la longueur de la barricade. A mesure que les tirs criblaient les soldats à découvert, l’air prenait une teinte rouge. Comment tout cela pouvait être possible ? Le combat n’avait duré qu’une dizaine de secondes. Huef avait été touché aux jambes par la première rafale. Cloué proprement au sol, hébété par la violence de l’attaque, il réagit mécaniquement et épaule son petit lance-roquette chargé. Son bras lui paraissait étrangement faible, mais il avait encore la barricade ensanglantée pour l’aider à soutenir l’arme. Tout ceci lui paraissait étrangement inutile à présent, comme si rien n’avait plus d’importance. Mais simplement pour le principe, il allait faire payer ces fils de putes. Il appuya sur la gâchette avant que ses dernières forces ne l’abandonnent. Dans une détonation assourdissante, l’arme échappa de ses mains tremblantes. Comment avait-il pu songer à toucher quelque chose ? La roquette partit en vrille, bien loin de sa cible initiale. La longue queue de condensation fendit l’air, inoffensive. Huef remarqua, dans une dernière bribe de lucidité, qu’il venait de tirer en direction des énormes citernes de carburant. Etait-ce réellement important, finalement ? [center]***[/center] Sur l’affichage holographique, l’icône du régiment phantin disparut promptement, tout comme celle de du combat. Il ne restait plus qu’un léger grésillement pour représenter ce qui n’était plus à présent qu’un cratère fumant. Des rapports affolés arrivèrent de la passerelle, annonçant une énorme explosion visible depuis l’espace. Un silence de mort était tombé sur la salle de commandement, personne n’osant faire de commentaire devant le désastre. Un régiment entier venait de disparaitre en une fraction de seconde… Aphesius, parfaitement calme, prit sa pipe en bois, qu’il alluma d’une main sûre. Il tira quelques grandes bouffées, le regard fixé sur l’affichage holographique. - Bien, dit-il d’un air indifférent. Je suppose que cela règle la question des citernes. Qu’on nous donne l’affichage général, je vous prie. L’activité reprit timidement son cours, le moral bas, comme après une lourde défaite. Le ratling, lui, considérait l’explosion comme une victoire. Il venait de priver les taus de leur plus gros approvisionnement en carburant, et toutes les troupes qu’ils avaient envoyées en contre-attaque avaient été annihilées en même temps que les impériaux. Tout cela valait bien le sacrifice d’un petit régiment. [center]***[/center] [i]Gambit : Un gambit est un terme employé au régicide qui désigne un sacrifice volontaire de pion dans l'ouverture [right][b]Dictionnaire impérial[/b][/right][/i]
  3. sebastus

    Tales of the rising sun

    Undred a parfaitement résumé en peu de mot la qualité et la psychologie de ton texte : à savoir des personnes profonds, réalistes, et en même temps une histoire légèrement décalée, mais terriblement captivante ! Cependant, il y a quelques fautes qui, parfois, sautent aux yeux et gâchent un tout petit peu le plaisir de la lecture. C'est surtout le cas dans le dernier chapitre. D'autant plus que c'est systématiquement la même faute : le "s" du pluriel, qui parfois est présent au singulier, et d'autres fois absent alors que c'est un pluriel... C'est rageant, surtout pour un texte d'une telle qualité ^^ Je ne peux que te dire de continuer ainsi, j'attends avec impatience la suite !
  4. Me revoilà, de retour d'Allemagne, et de nouveau dispo pour notre cher sous-forum ^^ Concernant le fond du texte, je suis parfaitement d'accord avec Artharian. De la psychologie bien menée, une vision du passée, les bases d'une intrigue. Malgré le manque d'action (mais bon, il ne peut pas y en avoir dans tous les chapitres ^^), j'apprécie énormément ce dernier chapitre. Après sur la forme, concernant les jurons dans 40K, ce sont les mêmes que les notres, exceptés celle faisant référénce à Dieu. A la place du classique "Nom de Dieu", nous aurons donc des "Empereur-Dieu", ou encore "Par le Trône" (en référence au Trône d'Or), ainsi que leurs dérivés... Après, juste une phrase qui m'a choquée : [quote] L’archiviste Bertius y siégeait. Seul.[/quote] Pour moi, il y a un point en trop, que je remplacerai par une virgule, car il flingue tout le rythme du paragraphe XD Après, c'est mon point de vue, peut être suis-je le seul à l'avoir ^^ Voilà, en attendant la suite
  5. sebastus

    [40K] Un ratling aux commandes

    [center][size="5"][u][b]Chapitre V[/b][/u][/size][/center] La ville n'était qu'un immense chaos. C'était un bonheur de que voir tout cela. Le kroiseur du capitaine ork Tripen'lair avait pour rôle d'attaquer la capitale de la planète. Lourdement défendue, un assaut standard de la Garde aurait conduit à un massacre. C'est d'ailleurs une raison qui avait poussé Aphesius à envoyer les orks. Ils avaient été facile à convaincre. Un seul argument : la baston. La capitale fournirait sans doute une bataille dont ils se souviendraient longtemps... Le plan avait été d'une simplicité ork. Le Kroiseur était descendu sur la ville pour s'y poser directement. Le terme « poser » n'était peut être pas approprié, car l'atterrissage s'approchait plus d'un crash contrôlé, qui avait aplati une quarantaine de blocs d'habitation sur son passage. Une fois le vaisseau au sol, il avait déversé des milliers de guerriers orks directement au coeur. Un corps mort déversant des asticots, qui allait contaminer la ville entière. Kogn'dur s'était joint à la masse de ses camarades. Un énorme kikoup dans la main droite, un pistolet rudimentaire dans la gauche, il se précipita dans les grandes rues pavés de la capitale. Coincé dans une marée de corps verts, il se faisait bousculé de tous côtés, et reçu même un coup sur le crâne de son voisin de droite, qu'il rendit avec enthousiasme. Ils avaient tout le goût du sang. Le goût de la violence. Il fallait qu'il tue quelque chose. Les taus se réorganisèrent très vite, mais c'était probablement trop tard. Tous leurs plans de défense avaient volés en éclats devant la simple brutalité ork. A l'ombre de l'immense kroiseur posé dans le centre-ville, des combats féroces éclatèrent. Chaque immeuble eu feu pouvaient abrités des gens, que ce soit des civils terrifiés ou des militaires armés. Kogn'dur n'aimait pas vraiment tués les civils. Ils n'opposaient jamais de résistance. Tuer des snotling étaient plus intéressants, c'est dire... Mais il ne cracherait pas sur une bonne tuerie. Il était dans un groupe comptant plusieurs dizaines de peaux-vertes lorsqu'ils rencontrèrent une barricade hâtivement levée, défendue par un groupe de guerriers taus en armure ocre. - WAAAAAAAAAAAAAAAAAGH ! Le cri de guerre fut reprit par des dizaines de voix rauques, décuplant une envie de meurtre toujours croissante. Malgré les tirs soutenus des guerriers de feu qui fauchaient les premiers rangs, les korsairs atteignirent la barricade pour le massacre. Les taus ne pouvaient pas espérer rivaliser avec la force des orks au corps à corps... Le combat était presque fini lorsque Kogn'dur rejoignit la mêlée. Hors de question qu'il ne puisse pas se battre ! Il prit appui sur la barricade, une simple levée de terre et de débris, et se propulsa vers l'ennemi le plus proche, jetant à terre sur son passage deux orks. Le tau le vit arriver, et leva son fusil pour lui tirer dessus. Comme si une petite pétoire pouvait faire peur à un ork. Un tir l'atteignit au torse, un second à la main gauche, lui faisant lâcher son pistolet. Un troisième perça le crâne d'un ork à ses cotés, envoyant des esquilles de crânes un peu partout, mais ça c'était pas grave. C'était même plutôt rigolo, pour un ork ! A peine gêné par ses blessures, il leva son énorme kikoup avec un grognement, et l'abattit sur le petit xenos bleu. Le bras droit du tau fut proprement sectionné sur le coup, aspergeant son agresseur de sang bleu. Ça aussi, c'était drôle ! Mais un peu trop facile. Son ennemi était mort sur le coup. Fragile ces bestioles bleues... Léchant le sang extra-ork recouvrant son visage, Kogn'dur chercha un nouvel ennemi du regard. C'était trop tard. Le combat était déjà terminé, et les peaux-vertes marchaient à présent sur les corps sans vies des défenseurs taus. C'était bon que de se sentir en vie. C'était bon que d'avoir perpétré une belle boucherie. Par Gork et Mork, la journée s'annonçait bonne. [center]***[/center] Les combats de Kogn'dur l'amenèrent à se battre dans un parc, puis dans un bloc d'habitations. Les blessures s'accumulèrent aussi. Un second impact au tir, et quelques shrapnels incrustés dans son dos. Un ork ne devait pas ressentir la douleur, c'était un signe de faiblesse. Seulement, ça finissait pas faire vachement mal quand même ! Du sang vert sombre coulait de ses nombreuses blessures. Il était un ork, il cicatrisait vite... Mais cela le ralentissait, et il finit par être distancé par le reste de sa bande. Tout seul, il décida donc de faire quelques économies. S'il gagnait assez durant ce combat, il pourrait se payer un plus gros kikoup, et peut être même un gro'fling. C'est bien connu chez les orks : la taille compte, et quand c'est gros, c'est bien ! La monnaie ork étant basée sur les dents, il décida donc d'en prélever quelques unes sur les cadavres. Mais ce n'était pas facile. Les taus étaient engoncés dans des armures, avec des casques intégrales. Certains avaient le visage découvert, mais comment retirer des dents aussi petites ? Kogn'dur ne se sentait pas l'âme d'un médiko aujourd'hui... Il entendit des sifflements feutrés dans la rue. Il jeta un œil depuis la fenêtre la plus proche. Depuis le troisième étage de l'immeuble où il était posté, il vit passer de petits aéronefs taus. Peint en couleur ocre, ils avaient une forme en T, donc les angles auraient été arrondis. Chacun des véhicules étaient pilotés depuis une cabine ouverte par deux xenos en armure. Deux des aéronefs passèrent, suivi par un troisième, et encore un autre. Au bout de la rue, il y en avait encore plusieurs qui arrivaient à vitesse réduite. Les taus semblaient opérer un redéploiement de masse. - WAAAAAAAAAAAAAAAAAGH ! Kogn'dur fit alors un acte que seul à ork pouvait envisager. Prenant son élan, il se défenestra proprement, paré pour une chute de trois étages. Puisqu'il était un ork, et qu'il y croyait dur comme fer, cela marcherait. Alors qu'il était en plein vol, sa trajectoire coupa celle d'un antigrav tau. Son torse percuta violemment l'aile gauche du véhicule. Malgré la vitesse réduite, l'impact lui vida l'air des poumons d'un coup, et il faillit glisser et tomber. Ses griffes s'accrochèrent désespérément au blindage de l'aéronef dans un crissement horrible, à peine couvert par le hurlement du vent. La vitesse faisait fouetter l'air contre son visage. C'était agréable... Il comprenait les membres du kulte de la vitesse maintenant ! Il se retrouvait sacrément bloqué à présent. Il peinait déjà à ne pas tomber... Son kikoup avait dû lui échapper à l'impact, car il ne l'avait plus en main. Un beau kikoup tout neuf en plus ! Il décida d'utiliser sa dernière arme. Assurant avec difficulté et maladresse sa prise d'une seule main, il se saisit avec l'autre de la grenade qu'il gardait à la ceinture. Il l'avait conservé pour ce genre de situation, après tout. De sa grosse main verte, il agrippa le manche de l'explosif, l'amenant devant son visage. Cela ferait très ork de la dégoupiller avec les dents, et de la lancer dans le cockpit ouvert ! Seulement, il n'y avait pas de goupille à cette grenade. Elle avait dû rester dans sa ceinture de fer lorsqu'il l'avait prise. Tout compte fait, c'était une belle journée pour mourir au combat. L'aile gauche fut disloquée par l'explosion de la grenade, tout comme l'ork. L'antigrav tau perdit tout contrôle de sa trajectoire, faisant des tonneaux sur lui même, avant d'exploser sur le flanc d'un immeuble qui n'avait rien demandé. Le véhicule suivant esquiva difficilement la boule de feu résultant de l'explosion, mais des débris entrèrent dans ses fragiles réacteurs, et il dût se poser en catastrophe. Par Gork et Mork, ça avait été un sacré beau combat. [center]***[/center] [i]Aucun plan ne résiste à une bonne dose de brutalité. [right][b]Departmento Tacticae[/b][/right][/i] [quote] Voici la suite, posté avant un voyage à l'étranger. Je ne vais plus être disponible une paire de semaines ^^ Bonne lecture à tout ceux qui me suivent ![/quote]
  6. sebastus

    [40k] Saltatio Damnatibus

    Bonjour à toi Artharian ! Tout d'abord, bon retour parmi nous. Voir des personnes actives, qui se donnent la peine d'entretenir la vie de ce sous-forum est devenu un plaisir rare ^^ C'est agréable, et j'espère que tu resteras un peu parmi nous à l'affût des nouveaux textes ! Concernant les textes, je les ai tous lu. Incroyable progression entre le premier et le second texte en tout cas. Les quatre années qui les séparent semblent avoir profitées à ta plume Style impeccable. Présentation agréable, quoique j'aurai scindé en deux le paragraphe central du dernier post pour une meilleure aréation. C'est un détail ^^ Quelques fautes, notamment au niveau de la troisième personne du singulier ,que j'ai traqué : [quote]- [color="#FF0000"]Et[/color] comme la musique, plus le choeur est grand [i](pas sûr que ce soit une faute, mais la phrase me semble étrange...)[/i] qu'une de vos mélodies pourrai[color="#FF0000"]t[/color] m'aider Beaucoup d'organique vien[color="#FF0000"]nen[/color]t troubler la mélodie peut-être accepterez vous que je [color="#FF0000"]règle[/color] votre armure en signe de ma bonne [color="#FF0000"]foi[/color] - Bien Capitain[color="#FF0000"]e[/color], acheva le techmarine une petite petite porte [i](répétition)[/i] La salle dans laquelle il[color="#FF0000"]s[/color] pénétrèrent d'énorme[color="#FF0000"]s[/color] générateurs à l'[color="#FF0000"]unisson[/color] fils de plastiques multicolores [color="#FF0000"]courant[/color] Le techmarine répondi[color="#FF0000"]t[/color] d'un clin d'oeil approbateur. Tous se massèrent [color="#FF0000"]autour[/color] de l'écran Puis il leur tendi[color="#FF0000"]t[/color] trois fils: le téléchargement des données ne devrait prendre q[color="#FF0000"]u[/color]'un court instant. puis nous croiserons ensemble [i](il manque "le fer" non ?)[/i] répondi[color="#FF0000"]t[/color] doucement le Champion. interrompi[color="#FF0000"]t[/color] Marcus et comme le frère Alexandre ne [color="#FF0000"]souhaite[/color][/quote] J'ai dû en oublier, mais l'essentiel doit être ici ^^ Ensuite, pour le fond, j'aime bien. Voir un techno-prêtre est agréable, d'autant que tu as l'air de bien maitriser ton sujet. L'intrigue se met en place, la psychologie est assez approfondie, surtout pour le techno-prêtre (que j'apprécie beaucoup, soit dit en passant ^^). J'espère simplement ne pas attendre trois ans pour avoir une suite />
  7. NB : tout d'abord, désolé pour mon manque d'activité de ces derniers temps. Entre les voyages à l'étranger et le début des vacances... Je serais beaucoup plus dispo en août ^^ Je pense tout de même mettre mon grain de sel ! Pour la forme (espace, dialogue, etc.), je pense que c'est avant tout un point de vue. Nous n'écrivons pas des best-seller ou des livres destinés à être publiés, nous pouvons donc nous permettre des libertés et être original. Il suffit de trouver une méthode qui plait à l'écrivain ainsi qu'à ses lecteurs ^^ Pour l'aération du texte, je rejoins Artharian. Ok, il faut éviter les pavés de 50 lignes, mais ne pas sauter non plus une ligne entre chaque phrase ! Par exemple, le : [quote]-Sergent, les transports de la dixième Compagnie sont arrivés, annonça frère Celtius à son supérieur. Ce frère était jeune mais prometteur. Il deviendrait un grand Space Marine. Valius n’en doutait pas. -Merci frère, je vais aller informer notre Chapelain. ==> -Sergent, les transports de la dixième Compagnie sont arrivés, annonça frère Celtius à son supérieur. -Merci frère, je vais aller informer notre Chapelain, répondit Valius. Celtius était jeune mais prometteur. Il deviendrait un grand Space Marine. Valius n’en doutait pas.[/quote] Je ne ferais pas énormément plus de commentaires sur la forme, Artharian est déjà passé dessus, notamment sur une éventuelle séparation pour marquer le changement de narrateur. Venons en au fond, et là je suis plutôt étonné que personne n'ait relevé un détails qui me choque : [quote] -Un vaisseau des forces du Chaos a été repéré il y a un peu moins d’une heure, mais il a pris la fuite quinze minutes après son arrivée. Nos chasseurs d’attaques n’ont pas eu le temps de tirer et nous ne savons pas s’il a envoyé des troupes au sol.[/quote] Et ils n'ont pas pris la peine de prévenir leurs petits camarades au sol, alors qu'il y avait peut être une invasion planétaire ? Je veux bien que les humains soient des tanches, mais là quand même ^^ Même remarque pour le site omega, qui semble avoir été détruit... Ils ont été pulvérisé tellement vite que le préposé communication n'a pas eu le temps d'émettre un S.O.S, un avertissement quelconque ? Le reste du texte est agréable, le combat pas trop mal mené (c'est toujours bien quand il y a des gardes !). Etant un peu derrière de bons gros commentaires, je ne rajouterais rien sur le coup ^^ On attend la suite donc !
  8. sebastus

    [40K] Un ratling aux commandes

    [quote]Merci à tous pour vos commentaires, qui me permettent d'améliorer la qualité de mon texte. C'est très agréable, d'autant plus que vos remarques sont constructives et tout à fait justifiées ^^ C'est agréable de se sentir suivi, encore plus d'être soutenu ! Pendant que je corrige les fautes et que je modifie le chapitre précédent, voici la suite, à commenter sans pitié ^^[/quote] [size="5"][u][b][center] Chapitre V[/center][/b][/u][/size] Aphesius se trouvait devant un repas somptueux. Comme tout bon ratling, il aimait faire bonne chaire, et son statut lui permettait de manger presque aussi souvent qu'il le souhaitait, c'est-à-dire sept fois par jour. Il avait son cuisinier personnel, un ratling tout comme lui. Seul un membre de son espèce pouvait réellement comprendre ses besoins culinaires. Il avait confié le commandement à Janella le temps de son repas. Elle devait se charger de planifier l'assaut sur un avant-poste ennemi. La tâche était simple, et lui permettrait de montrer de quoi elle était capable. Il fallait bien qu'elle fasse ses preuves, à un moment ou à un autre. Si elle réussissait sa tâche, peut être pourrait-il songer à se reposer un peu sur elle durant ses campagnes. Lors des moments de crises, il lui était arrivé de ne pas dormir plusieurs jours d'affilés, voire de manquer un repas. Manquer un repas ! La galaxie pouvait se montrer bien cruelle parfois. Il dégustait un délicieux steak de grox de première qualité, assaisonné d'une main experte. Ce genre de repas capable de vous faire saliver à la seule odeur, un délicat fumet qui vous ravissait les narines. Bien sûr, il ne pourrait pas savourer ce repas. L'Empereur devait avoir un sens de l'humour particulier. Un de ses aides de camp entra dans le mess des officiers d'un air pressé, bousculant le cuisinier ratling qui surveillait son principal client afin de se rapprocher d'Aphesius. Il lui glissa à l'oreille quelques mots empressés, lui demandant de rejoindre la salle de commandement. Ses officiers savaient pertinemment qu'il ne fallait pas le déranger durant son repas, à moins que l'Empereur ne l'ordonne lui même - ce qui était en soit assez rare - ou qu'une situation de crise exige sa présence, ce qui arrivait bien trop souvent à son goût. Soupirant à l'idée de perdre un si bon repas, il s'essuya lentement les lèvres avec sa serviette de table, puis se leva. - Excuse moi, fit-il en s'adressant à son cuisinier et ami. Je crains de ne pas avoir le temps de finir... - Les rigueurs du commandement ? - Quelque chose de ce genre, je suppose, répondit Aphesius d'un ton lourd de regret. [center]***[/center] Le ratling entra dans la salle de commandement, suivit par Krôc comme s'il était une ombre monstrueusement déformé de sa propre personne. La salle était en pleine effervescence. Les gens s'affairaient sur leur console, des voix furieuses montaient du côté des radios. Par la Trône, que diable se passait-il ? Janella, au centre de cette ouragan, se rongeait les ongles devant la console hololithique. Les traits de son visage étaient tirés par l'anxiété. Aphesius jeta un rapide coup d'œil à la console, et comprit la raison de toute cette agitation. L'attaque de l'avant-poste tau tournait à la débâcle. Janella avait tenté d'encercler la base, dispersant les maigres forces qu'elle avait envoyé à l'assaut. C'était négliger les défenses des taus... Même s'ils étaient en sous effectif, ils disposaient d'un arsenal automatique de drônes et de tourelles. Les tirs répétés des taus fauchaient les rangs des impériaux à une vitesse effroyable, causant des lourdes pertes. Les rares blindés alloués à l'assaut avait été rapidement détruits. Et où était passé l'aviation ?! Ils disposaient de la suprématie dans les airs, pourquoi diable ne pas s'en servir ?! - Empereur-Dieu, Janella, qu'avez-vous donc fait ? Cette remarque fut sans doute celle de trop. Les nerfs de la jeune tacticienne semblèrent lâchés, et elle quitta la salle en pleurs, le visage enfoui dans ses mains. Il ne manquait plus que cela... Décidément il était entouré d'incompétents ! Il allait devoir réparer les dégâts à présent. Finalement, Janella serait peut être plus un boulet qu'autre chose. S'il devait la récupérer à la petite cuillère en plus... Il évalua le rapport des forces, puis lança ses ordres d'une voix sûre : - Lancez deux escadrilles de thunderbolts pour appuyer les troupes aux sols. Déployez deux des compagnies aéroportées phantines de réserves. Faites les atterrir ici, et là, fit-il en désignant deux points sur la présentation holographique du champ de bataille. Dites aux valkyries de transport de rester sur place et de les soutenir. Joth, venez ici. Je vais avoir besoin de vous pour réorganiser les soldats sur place... [center]***[/center] Le petit ratling frappa à la porte des quartiers de Janella. Il savait qu'elle était là, malgré le fait qu'elle ne réponde pas. Il décida alors d'entrer : après tout, il était venu ici dans ce but. Les appartements de la tacticienne sur le vaisseau amiral consistait en une chambre simple, sans autre décoration que le mobilier de bord, avec une petite pièce attenante pour son bureau, couvert de cartes tactiques. Il n'y avait qu'un lit, une armoire encastrée dans le mur de plastacier gris en plus du bureau. Les deux pièces semblaient singulièrement impersonnelles au vieux ratling. Pas de photos, pas de trophées, pas de livres... Il était vrai qu'elle était là depuis peu, mais tout de même. La seule touche qui brisait la monotonie de la pièce était un plateau de régicide, placé sur le bureau. Il trouva la jeune femme recroquevillée sur elle même, dans son lit. Elle sanglotait, à bout de nerf. La pauvre... Cet échec pesait-il donc si lourd sur sa conscience ? Aphesius hésita un instant, puis, sans un mot, il s'assit sur le bord du lit. Il se souvenait lui aussi de ses premiers échecs, et il compatissait. Cela avait dur à accepter, pour son énorme égo en tout cas. Il la dévisagea. Ses yeux étaient rouges d'avoir trop pleuré, illuminant ses joues pâles de larmes. Elle avait décroché ses longs cheveux roux de leur strict chignon, les essaimant en bataille sur son oreiller. Les traits fins, presque nobles, de son visage étaient tirés par la fatigue, mais aussi une profonde tristesse. Il la laissa pleurer, de peur de la brusquer. Elle finit par s'asseoir sur le lit, à côté du ratling, reniflant fort peu élégamment tout en s'essuyant les yeux. - Combien de morts... ? Demanda-t-elle, d'une voix enrouée par les sanglots. Ses yeux sombres l'imploraient de répondre. A quoi bon lui mentir ? - Mille huit cent trente-sept, répondit-il d'un ton neutre. Des pertes lourdes, surtout pour l'assaut d'un minable petit avant-poste. Ils avaient perdus presque quatre fois plus de soldats que leurs adversaires. Pertes inacceptables compte tenu de la supériorité numérique de leur armée... Et Janella semblait le savoir. L'annonce lui arracha un nouveau sanglot, qu'elle réprima difficilement. Aphesius ne rajouta rien, laissant la tacticienne écouler son chagrin. - Comment... Comment faites-vous ? Bégaya-t-elle, contrôlant difficilement sa voix. - Excusez moi ? - Comment faites-vous pour... Les hommes... Tous ceux que l'on envoie à la mort... Aphesius n'avait jamais eu ce genre de scrupules. S'il avait éprouvé ce genre de problème un jour, il ne s'en souvenait pas. Mais il comprenait finalement ce qui tracassait la jeune femme : la charge du commandement. Les décisions, la vie de milliers d'hommes dans la balance. Un problème qui devenait très rares dans les hautes sphères du commandement impériale, qui ne faisaient que manier des chiffres. Janella était une ingénue. Trop jeune, trop inexpérimentée... Le vieux ratling se leva. S'approchant du bureau, il s'empara d'une pièce sur le plateau de régicide, qu'il commença à tourner dans tous les sens entre ses doigts boudinés. - Il faut voir tout ceci comme une très longue partie de jeu. Les soldats sous nos ordres n'en sont que les pions, expliqua Aphesius d'une voix douce. - Des pions ? L'idée semblait réellement offusquer la jeune femme. Quelle douce naïveté... Il n'y avait aucune différence entre une partie de régicide et une campagne de la Garde, excepté les conséquences de la défaite. Et c'est exactement la raison qui poussait Aphesius à ne jamais perdre. Quel qu'en soit le prix. [center]***[/center] [i]Pour chaque honneur de bataille meurent un millier de héros anonymes. [right][b]Inconnu[/b][/right][/i]
  9. sebastus

    [40K] Un ratling aux commandes

    [size="5"][b][u][center]Chapitre IV[/center][/u][/b][/size] Le sol était tout proche. Les ennemis aussi, par ailleurs. Huef contrôlait sa descente d'une main experte grâce à son paquetage de saut. Les vents de côté l'avait légèrement fait dévié de sa course, mais il ne raterait pas la zone d'atterrissage de beaucoup. De plus, il voyaient encore à ses côtés de nombreux frères d'armes, aussi ne combattrait-il pas seul. Il y avait un xenos près de la zone où il comptait atterrir. Heureusement, l'ennemi lui tournait le dos... Seulement, il visait ses autres camarades, et ne louperait probablement pas le bruit sourd au moment où il heurterait le sol. C'était le plus grand moment de faiblesse des parachutistes. Une approche brutale serait probablement plus efficace. Ses pieds heurtèrent violemment les épaulières ocres du xenos, et les deux ennemis roulèrent ensemble au sol, les membres entremêlés. Huef avait l'avantage de la surprise. Il pesa de tout son poids, ainsi que celui de son énorme paquetage dorsal, pour clouer le tau au sol. L'étrange fusil cubique du xenos était coincé par son poids, aussi ne risquait-il pas de tir à courte portée. Encore étourdi par l'impact, Huef chercha son poignard. La tâche n'était pas facile. Non seulement l'adrénaline lui faisait trembler les membres, mais en plus ses mouvements étaient rendus maladroits par sa combinaison de vol, et notamment par ses gants. Saloperie de gants de cuir, il ne sentait rien à cause de cela... Il finit par attraper le manche de son arme, un couteau de combat impériale dont la garde formait une aquila. D'un mouvement fébrile, il l'enfonça dans le cou du xenos. Ce dernier n'avait même pas eut le temps de se débattre, sonné comme il l'était après le choc initial. Du sang bleu gicla sur son masque de saut, alors que le tau rendait l'âme dans un dernier soubresaut. Huef s'autorisa un sourire. Il était au sol, et il n'était pas mort. C'était une victoire. Non, mieux : c'était une surprise. Il avait dépassé son cinquantième saut. Il avait sauté dix fois de plus que la moyenne des troupes aéroportées impériales. Sa chance finirait par tourner, mais avec un petit coup de pouce de l'Empereur, il avait encore un peu de temps devant lui. Il regarda pour la première fois autour de lui. Il avait atterrit sur un toit, étroit mais plat, sur lequel le xenos avait dû jouer le rôle de sentinelle. Un coup d'œil à gauche, puis à droite. Personne. Il avait un peu de temps devant lui. Avec des gestes mécaniques, il ne lui fallut que quelques secondes pour se débarrasser de ses gants, son masque, ainsi que le reste de sa combinaison de saut, qu'il cacha dans un coin du toit. Procédure standard : il ne pouvait décemment pas se battre avec tout le matériel de saut, conçu pour résister à la haute altitude, mais terriblement inadapté au sol. Il devait juste pouvoir les retrouver pour les ramener à la base après la victoire. Si le combat se soldait par une défaite, et bien cela ne ferait guère de différence... Durant la petite minute qu'il lui fallu pour enlever sa combinaison, trois autres parachutistes s'étaient posés sur son toit, et avaient entamé les mêmes gestes avec enthousiasme. Pour Huef comme pour les autres, se débarrasser de sa combinaison après un saut, c'était comme respirer pour un nouveau-né. Un grand moment de simple bonheur. Dans la Garde, on appréciait vite les petits instants comme celui-ci. Il ne garda sur le dos que son lance-roquettes, ainsi que son paquetage de saut. Le système d'antigravité était réglé au minimum, compensant ainsi le poids monstrueux de l'appareil. Son pistolet laser en main, il était prêt pour le combat. Il jeta alors un coup d'oeil prudent par dessus le bord du toit. Il n'y avait rien dans les rues adjacentes, quelques quatre étages plus bas, si ce n'était deux autres parachutistes qui se débarrassaient hâtivement de leur équipement, la peur au ventre d'être attaqués dans ce moment de faiblesse. Huef échangea quelques rapides informations avec les autres soldats : le numéro de leur compagnie, ainsi que leur peloton. Deux venaient de la quatrième compagnie, tandis que le troisième venait de la cinquième. Huef pour sa part venait de la première, et était blasé de constater une fois de plus l'efficacité des largages de masse. Heureusement, les soldats aéroportés étaient habitués à ce genre de situation, et s'en remirent à Huef. La première compagnie était constituée des vétérans du régiment, et tous ses membres étaient censés avoir reçu un entrainement de sergent pour le commandement d'escouade réduite. Cet entrainement semblait bien loin pour Huef, mais il ferait avec. Sans doute. Ce n'était pas comme s'il avait le choix, mais il devait bien admettre détester cela. Il n'avait pas envie d'avoir leur mort sur la conscience. Il trouverait vite un autre soldat à qui refiler ces bleusailles... Avec l'aide de leur paquetage dorsal, les soldats descendirent directement dans la rue, évitant ainsi de prendre les escaliers, et cherchèrent quelques ennemis à descendre. Ils n'eurent pas à atteindre longtemps avant de se trouver plongé dans l'enfer des combats urbains. Il y avait de nombreux entrepôts et plusieurs bâtiments administratifs dans cette raffinerie, et le tout constituait un labyrinthe de rues et de ruelles dignes d'une ville de moindre importance. Les taus étaient dispersés un peu partout, tout comme les soldats de la Garde, si bien que des nombreuses escarmouches avaient éclaté un peu partout. Huef et sa petite troupe marchaient d'un pas furtif le long des murs d'une grande rue lorsque des tirs leur fut adressés. D'étranges rayons bleus criblèrent leur position, les forçant à se réfugier au rez-de-chaussé d'un petit immeuble au forme arrondi. Huef n'avait jamais vu les armes des xenos, mais le son lui faisait penser aux rares armes à plasma qu'il avait vu. Vu la façon qu'un de ses tirs avait eu de traverser de part en part le gilet pare-balles du soldat Dettit, il n'avait pas envie d'essayer lui même. Il y avait un char au bout de la rue. Un étrange véhicule xenos aux formes arrondies, qui disposait de deux armes multitubes crachant la mort. A ses côtés, les autres soldats ripostèrent depuis les fenêtres. Les idiots... Ils ne disposaient que de leur fusil laser. Ils croyaient vraiment pouvoir faire la différence ? Autant tuer un ork avec un lance-pierres... Non, il n'y avait que lui capable de faire ce boulot. Il chargea son petit lance-roquettes, puis l'épaula. Bien faire attention à la cible... Si son sens de l'orientation ne le trompait pas, les citernes de carburant devaient se trouver dans son dos, à peu être cinq cent mètres. Il ne risquait ainsi pas de tout faire sauter. A chaque fois qu'il tirerait avec son arme, il risquait de partir en fumée, mais le risque en valait la chandelle. Les explosifs procuraient un soutien primordial à la Garde. Le tank qui les canardait en était un exemple vivant. Il posa l'embout de son arme dans le cadrant d'une fenêtre cassée, s'assurant une nouvelle fois de la visée. Il ne fallait surtout pas loupé son coup... - Tir ! Annonça-t-il à ses camarades. Tous ses camarades reprirent le cri, afin que tous aient la bouche ouverte au moment où il appuierait sur la gâchette. Cela permettait de réduire l'impact du changement pression au moment du tir. Son doigt commença à se crisper, mais au moment même où il allait tirer, les tirs se mirent à marteler la fenêtre derrière laquelle il avait pris appui. Un éclat venu du mur rentra profondément dans sa pomette. La douleur lui cingla furieusement le visage, lui arrachant un cri. La roquette partit tout de même, dans une trajectoire mal ajustée. Le premier étage du bâtiment situé derrière le char tau vola en éclat, éclaboussant ce dernier de gravats et de poussière. Les tirs reprirent de plus belle, clouant les gardes impériaux derrière leur abri de fortune. Le côté droit du visage ruisselant de sang, Huef se redressa. La blessure n'était pas mortelle, mais n'en demeurait pas moins cuisante. Il repoussa le soldat venu à son aide avec un grognement. Saloperie de xenos. Personne ne touchait à son beau visage, excepté les demoiselles ! Espérant ne pas garder une trop grosse cicatrice, il rechargea son arme. Pourquoi son visage le préoccupait-il tant ? Par la Trône, il risquait sa putain de vie ! Le char xenos vola en éclat avant même qu'il n'appuie sur la gâchette. Huef écarquilla un instant les yeux, certain de ne pas avoir pu faire ça. Une demi-douzaine de silhouettes portant l'uniforme crème des troupes aéroportées phantines. Des copains... Son oreillette se mit à grésiller : - Identification ? - Aile-de-peau, répondit Huef sans hésitation. C'était le mot de passe désignant une créature de leur planète natale, prouvant ainsi qu'il était soit phantin, soit terriblement bien informé. - C'est bien vous, Huef ? Malgré les distorsions vox, l'homme avait reconnu sa voix. L'inverse était également vrai... - Affirmatif. Major Falk, je demande l'autorisation de me joindre à votre petite balade. [center] ***[/center] [i]Faite très attention avec vos explosifs, surtout si vous combattez près des citernes de carburant. Il n'y aura pas de sanction envers ceux qui enfreindront cette règle : nous ne pouvons pas fusiller les tas de cendres. [right][b] Commissaire Thun, aux hommes du 7e régiment aéroporté phantin.[/b][/right][/i] [quote] J'écris actuellement depuis l'Espagne, avec une connection assez faible, aussi pardonnez moi de ne pas répondre sur les autres sujets ^^ Merci à ceux qui laissent des commentaires et qui suivent cette histoire ![/quote]
  10. sebastus

    [40k] Pauvres humains

    Bonjour à toi, nouveau posteur ! Merci de partager ton texte avec nous, c'est agréable d'essayer de faire vivre ce sous-forum, qui manque singulièrement d'activités ! Je dois dire que je trouve ton texte très agréable. Facile à lire, sans faute, et avec une présentation très originale qui attire tout de suite la curiosité. Franchement, même si j'ai un ou deux commentaires qui viserait à améliorer ton texte, je le trouve dans l'ensemble vraiment bien. En résumé, tu as produit, selon moi, un texte d'une rare qualité, dont la plus grand défaut restera la longueur, car on souhaiterai en lire plus ^^ Après, l'action, et surtout la compréhension du texte (qui parle, ce qui se passe, à quel personnage se refere-t-on) me semble un peu brouillon. On s'y perd malgré nous, et on tente de comprendre (tout du moins, cela a été mon cas ^^). Peut être est-ce voulu, dans ce cas c'est bien réussi ! Après, juste le "protocole 666" contre les démons, je trouve ça un poil cliché, mais c'est un tout petit détail Je ne m'étendrai pas beaucoup plus sur ce texte, d'une part parce qu'il est tard, d'autre part car je n'ai pas de commentaire plus constructif à faire, ton texte étant très bien à mes yeux ^^ PS : Il est agréable de recevoir des commentaires, visant à flatter son égo mais aussi à améliorer ses textes. Aussi, fait comme moi, et prend quelques minutes pour mettre des commentaires sur les autres histoires (récentes) de ce sous-forum. Tout le monde sera content comme ça ^^
  11. Un chapitre où tu introduis un peu plus les pensées des personnages, ce qui rend la lecture plus agréable je trouve ^^ Cela donne de la profondeur au texte. Je n'ai pas grand chose à dire sur la forme du texte, propre, aéré et au style agréable à lire. Concernant le fluff, je ne suis pas un spécialiste des spaces marines, mais je pensais que les archivistes étaient quand même moins craints que cela. Je sais que chez les hommes normaux c'est le cas, mais chez les fils de l'Empereur ? Là, les gardes hésitent quand même à laisser rentrer un de leur frère. Les psykers sm sont censés bien se maitriser, et ils le savent ^^ Mais bon, je suppose que cela peut varier entre les différents chapitres de marines. Après, la mention "...les Space Marines de la dixième Compagnie priaient. Quatre cents gorges faisaient vibrer l’air...". Une compagnie de spaces marines, c'est bien 100 hommes si je me rapelle bien, non ? Après, peut être ai-je mal compris ^^ Voilà, c'était un petit commentaire rapide et non exhaustif. Désolé de ne pas avoir répondu plus tôt, mais j'étais en période d'exams, alors forcément, je n'avais pas beaucoup de temps libre ! Je remarque qu'au passage, je n'ai rien loupé d'important sur ce sous-forum, vu le peu de monde présent
  12. sebastus

    [40K] Un ratling aux commandes

    [size="5"][center][u][b]Chapitre III[/b][/u][/center][/size] Aphesius s'était réfugié dans ses appartements privés. Le déploiement se déroulait à la perfection jusqu'à présent, et les régiments allaient bientôt être déposés sur la planète, et l'aviation n'avait fait face qu'à une résistance minime. Les taus évitaient le combat, sans doute pour mieux frapper plus tard. Le ratling les savait adeptes de la guerre de mouvement et de harcèlement. Les vraies batailles débuteraient lorsque la Garde avancerait sur les villes. Dans quelques heures, on aurait besoin de lui. Aussi avait-il choisi de prendre un peu de repos avant que les vraies actions militaires ne commencent. Assis dans un grand fauteuil qui le faisait paraître encore plus minuscule qu'il ne l'était, il surveillait du coin de l'œil un affichage tactique des déploiements sur la planète, sans y prêter grande attention. En réalité, il feuilletait un livre sur la psychologie tau, rédigé par l'inquisition elle même. Un article hautement illégal, bien sûr, qu'il avait dû acquérir sur le marché noir. La possession d'un tel traité aurait pu lui valoir des problèmes avec l'Ordo Xenos... Encore aurait-il fallu que l'Inquisition le sache ! Il était plutôt confiant en sa bonne étoile, et jamais encore sa chance ne l'avait abandonnée. Janella entra comme une furie dans la chambre du ratling, sans se faire annoncer. Aphesius savait d'instinct que cela n'avait rien à voir avec le déploiement en cours... Il s'autorisa un coup d'œil sur la jeune femme. Elle portait le sobre habit noir des tacticiens, à savoir une jupe sobre et sans ornement, descendant à mis genoux, ainsi qu'une chemise noire au col serré. Les seuls ornements, excepté une bague à son annulaire droit, étaient les galons rouges du Departmento Tacticum. Malgré la coupe sobre des vêtements, le noir mettait les formes féminines en valeur. Quel dommage qu'il ne soit qu'un vieux ratling... Et quel dommage qu'elle soit venu le critiquer ! - Des orks ?! Cracha-t-elle, oubliant tout le protocole envers son supérieur. C'était donc cela qui la dérangeait... Il aurait pu s'y attendre. Son état-major était habitué à ses petites excentricités de seigneur général. Ce n'était pas la première fois qu'il louait les services de mercenaires xenos, que ce soit des orks ou encore des kroots. Seulement, Janella était une nouvelle. Sans doute était-elle quelque peu choquée par les méthodes du ratling. Ce dernier soupira, redoutant une courte mais brutale conversation. Il espérait seulement que Janella n'était pas une de ces puritaines fanatiques, qui voulaient juste purger les ennemis de l'Empereur-Dieu sans voir plus loin que le bout de leur nez. Il ôta délicatement ses lunettes de lecture et marqua sa page avec un calme étudié. - Oui, des orks, répondit-il simplement. - Vous pactisez avec les xenos ! Lui reprocha-t-elle avec véhémence. Aphesius trouvait que c'était une vision très étriquée de la réalité... Comment pouvait-il lui ouvrir les yeux ? - Rappelez moi, très chère, quel est le rôle de la Garde Impériale, poursuivit-il calmement, sans prendre en compte sa colère. - Protéger les planètes de l'Empereur, et protéger l'Humanité, récita-t-elle comme si elle était devant son professeur à la Schola. - Bien. Vous noterez qu'à aucun moment dans cette définition il n'est précisé que l'on ne doit pas tenter de monter les ennemis de l'Empereur les uns contre les autres afin de nous faciliter la tâche. Il remarqua bien que Janella ne semblait pas convaincue. Elle faisait la moue, et le fixait d'un air contrarié. Il soupira à nouveau, déjà lassé de cette conversation. - Tandis qu'ils sont ici, à s'amuser contre les forces taus que nous combattons, ils ne sont pas en train d'attaquer un monde impérial. Ils ne sont pas en train de razzier un convoi de ravitaillement. Ils ne s'en prennent pas à l'Humanité. Au nom du trône, que demandez-vous de plus ? - Ce sont des xenos... répéta-t-elle, la mâchoire crispée dans un rictus qui ne convenait pas du tout à un si joli minois. Bornée jusqu'au bout... - De toutes manières, ce n'est pas comme si je vous demandais votre avis, n'est-ce pas ? La coupa-t-il alors qu'elle allait poursuivre. Je fais ce qu'y est en mon pouvoir afin de remplir la mission que m'a confié l'Empereur-Dieu. Vous comprendrez sûrement, lorsque vous aurez plus d'expérience. Cela mit fin à la conversation. Janella avait parfaitement compris que la dernière phrase n'était qu'une élégante tournure pour dire « ferme la maintenant ». Leur regard se tourna alors vers le projecteur tactique. Des runes rouges étaient apparus à plusieurs points de l'image en trois dimensions, indiquant les premiers engagements avec l'ennemi. [center][b]***[/b][/center] La rune passa au vert. Sans aucune hésitation, le soldat Huef s'élança dans le vide. Il regarda s'éloigner la valkyrie dont il venait de sauter. En complète chute libre, il savoura l'air qui fouettait son visage. Sans son masque respiratoire, cela aurait été parfait ! Comme pour tous les parachutistes élyséens, le saut était de loin sa partie préférée de la mission. Les bras et les jambes le long du corps pour augmenter sa vitesse de chute, il regarda le sol qui se rapprochait de lui. Ainsi, c'était ici qu'il devrait bientôt combattre. A mesure qu'il se rapprochait de la surface, perçant les rares nuages sur sa route, il distingua bientôt des bâtiments. De drôles de bâtisses arrondies, empreintes de l'architecture xenos. Il y avait aussi de gros cylindres qui dépassaient en taille les autres bâtiments. Que ce soit pour les humains comme pour les taus, les réservoirs de carburant étaient toujours très reconnaissables... Tant mieux, il n'aurait donc aucun mal à identifier sa cible pour s'y poser . Son rôle, ainsi que celui de son régiment tout entier, était de sécuriser une importante raffinerie, puis de la tenir. Ainsi, il couperait le ravitaillement xenos en carburant. Huef comprenait l'utilité, stratégiquement parlant, mais comprenait aussi qu'il serait en première ligne longtemps. A supposer que ses camarades et lui parviennent à prendre le complexe, il faudra ensuite le tenir. Au moins, les énormes réserves de combustibles leur épargnerait des bombardements, tout du moins si les taus tenaient vraiment à leur carburant. En plus de son énorme paquetage dorsal, qui lui permettrait de freiner la descente, il transportait une version portable d'un lance-roquette, qui cognait avec une régularité douloureuse mais familière contre son épaule droite. Il espérait seulement ne pas faire de conneries avec. Les officiers avaient été très clairs dessus : aucun tir d'arme lourde si les silos de carburant étaient à portée. Ils avaient une coque assez épaisse pour supporter un tir de fusil, mais un missile antichar mal placé, et c'était le complexe qui disparaissait, avec eux en prime. Une effrayante nouvelle, mais le risque en valait à priori la chandelle d'après l'état-major. C'était bien une idée de ratling que d'envoyer leurs miches sur une véritable poudrière ! Le sol était proche à présent, et des traits lumineux se mirent à couturer les cieux. L'ennemi avait repéré leur approche... Il espérait simplement que la résistance ne serrait pas trop fort. Leur assaut éclair, quelques heures à peine après leur arrivée en orbite, devait avoir empêché les xenos de s'organiser. Tombant comme une pierre, Huef regarda les tirs ennemis venir à sa rencontre. La vitesse de descente empêchait les taus de viser correctement, mais certain de ses camarades allaient peut être mourir avant même de toucher le sol... [center] [b]***[/b][/center] [i] Vous vous souvenez lorsqu'on vous a dit que le fusil laser est votre meilleur ami ? Prenez en soin, et il prendra soin de vous ? Vous pouvez oublier tout cela. Voilà votre nouveau meilleur ami : le paquetage de saut type Icarus 5. Vous feriez mieux de devenir intime avec lui, sinon vous finirez tout plat sur le paysage. [right][b]Discours aux jeunes recrues des troupes aéroportées[/right][/b][/i] [quote]Merci pour tes commentaires Criomega, j'ai effectué quelques corrections ^^ Malgré une relecture attentive, mon cerveau a zappé des grosses erreurs car il connaissait trop bien le texte... Quelques uns de mes camarades m'ont fait remarqué des grosses fautes d'orthographes que personne ici n'a heureusement remarqué ! Concernant la "meilleure idée de l'Imperium", c'était une petite adaptation du proverbe "la meilleure idée du monde", mais je suppose que ça a raté [/quote]
  13. sebastus

    [40k] Le Cadre de Chasse Da'Ar'X

    Salut à toi Daar'x ! Un nouveau texte dans cette section, c'est toujours une bonne nouvelle ! Je dois avouer cependant qu'à la lecture de la justification d'une alliance entre taus et Night lords, mon coeur à loupé un battement Je dois dire que ce n'est pas tous les jours que l'on voit cela ! Mais, agréable surprise, je dois dire que tu t'en es admirablement bien tiré. Sans être une bible de fluff, on ne voit pas de gros écarts dans ton texte, qui semble suffisament probable pour qu'on se mette à y croire, ce qui en soit est un énorme point positif ! Après, beaucoup de bien à dire : une histoire originale, une grammaire solide, un rythme maitrisé. Cela dit, aucun texte n'est parfait (cela se saurait, je pense !), aussi vais-je faire quelques remarques que j'espère constructives : - La taille des chapitres (ce que je suppose des chapitres tout du moins) sont plutôt courts. Bon, en soit ce n'est pas gênant, car le morceau que tu as posté est suffisant. Cependant, ces chapitres sont fait d'un seul bloc, seulement séparés par les différents titres. Créer plusieurs paragraphes (dans chaque chapitre) et utiliser la pagination possible du forum pour mettre en valeur les chapitres serait un gros plus pour la présentation, et rendrait le tout plus agréable à lire. - Les abrévations : à moins que cela ne soit à but ciblé (ce qui n'est visiblement pas le cas), transformer spaces marines en "SM" n'est pas envisageable, et nuit plus à la lecture qu'autre chose, de même que night lord en NL, dark angel en DA... Notre langue est très belle, pourquoi ne écrire cela en toute lettre ? ^^ - Question fluff, peut être serait-il utile de justifier que les night lords de l'histoire font partis des adeptes de la "Guerre Longue", c'est-à-dire ceux qui n'ont pas totalement cédés au chaos. En effet, l'autre possibilité, c'est les adeptes de la Guerre Eternelle, qui sont plus enclins à frapper tout ce qui bouge (Khorne, quand tu nous tiens...) qu'à pactiser avec des taus. Pour plus d'informations sur les Night Lords, une petite recherche rapide sur internet te fournira moult infos. J'espère sincèrement voir une suite, et te souhaite bonne chance, toi qui participe à faire revivre notre petit sous-forum. Je terminerais sur le fait qu'il est toujours sympa de recevoir des réponses sur son sujet, alors pourquoi ne pas prendre cinq petites minutes et commenter les autres histoires présentes dans la section science-fiction ? Comme ça, tout le monde sera content
  14. sebastus

    [40K] Un ratling aux commandes

    [size="5"][u][b][center]Chapitre II[/center][/b][/u][/size] La salle de commandement était un vaste espace clos se trouvant juste sous la passerelle du Représailles Divine, le navire amiral de la flotte. Les murs étaient couverts de consoles, où s'affairaient de nombreux technoprêtres psalmodiant, laissant au centre de la pièce un espace suffisamment large pour une paire de bureaux, ainsi qu'une énorme console holographique, où s'affichait pour l'instant des points et des triangles bleus représentant le corps de combat « Aphesius », du nom de son commandant. Ce dernier, tout ratling qu'il était, fumait sa pipe, en grattant ses imposants favoris. Il faisait de larges ronds de fumée d'un air distrait, ses yeux fixés sur son armée holographique. Le corps d'armée avait rejoint l'orbite de Sila Prime un peu moins de trois heures auparavant, sans rencontrer la montre résistance. La flotte tau était absente. Aphesius n'était si surpris, ni inquiet. Les taus préféraient grouper leurs forces avant de frapper, aussi fallait-il juste attendre la contre-offensive qui ne manquerait pas de venir. Il espérait juste que tout cela soit terminé avant ce moment fatidique... Les énormes navires de la Marine s'étaient placés en orbite autour de la planète dans la plus grande des disciplines, réduisant en cendres une station orbitale tau qui flottait un peu trop près. Ce n'était qu'un centre de recherches désarmé, mais Aphesius ne s'en rendit compte qu'après coup. Quel dommage... Mais il supposait que la vengeance de l'Empereur devait commencer à un endroit ou à un autre, et celui ci ferait parfaitement l'affaire. Il fallait montrer aux xenos qu'ils ne plaisantaient pas. - Monsieur, commença la tacticienne après un rapide salut, je viens de recevoir le décompte des unités attachées à la campagne. Je... Il semblerait qu'il y ait une erreur. Haussant les sourcils d'un air hautain, il lui emprunta les documents que Janella lui tendait. Il s'agissait de la jeune recrue qu'on lui avait affecté en réponse à sa campagne... Il s'avéra bien vite qu'elle sortait à peine de son noviciat, et c'était le premier champ de bataille qu'elle allait connaître. Une nouvelle formidable... Mais, après réflexion, Aphesius s'était dit que c'était un mal pour un bien. Il préférait largement assurer le commandement seul, et si cette humaine avait une once de bon sens, elle fermerait gentillement son clapet et regarderait le maitre à l'œuvre ! Cette douce Janella... Elle n'était pas encore au courant des méthodes qu'il utilisait. - Les comptes sont bons, je puis vous l'assurer, fit-il avec un large sourire. J'ai juste discuté avec quelques amis, qui étaient navrés devant la maigreur de notre corps d'armée... Son contingent avait « mystérieusement » été renforcé de quatorze régiments supplémentaires au grand complet, ainsi que d'une légion titanique et d'un régiment de soldats des légions pénales. Il disposait à présent de forces qui lui convenait largement plus pour mener à bien sa mission ! Il était un ratling, après tout. Les gens de sa race étaient particulièrement doués pour trouver tout ce qui était nécessaire au confort de leur petite vie, que ce soit de la nourriture, des stupéfiants, ou n'importe quel objet pouvant se revendre à leurs camarades. Aphesius avait poussé ce don jusqu'à pouvoir « emprunter » des régiments entiers... - Ils ne vont pas manquer à d'autres fronts ? la voix de la jeune femme était visiblement inquiète. Quelle douce candeur... - C'est possible, je ne suis pas allé vérifier en personne, répondit-il simplement. Les yeux de Janella s'écarquillèrent devant l'insouciance de son supérieur. Elle ouvrit la bouche pour protester, puis la referma sagement. Oui, Aphesius prenait un peu à la légère le fait de voler des troupes à d'autres théâtres d'opérations, mais cela ne lui avait jamais enlevé une seule nuit de sommeil. Il pourvoyait seulement à ses besoins, après tout. Les autres n'avaient qu'à aller se plaindre à l'Administratum ! Il serait condamné d'ici trente ou quarante ans, si les fonctionnaires travaillaient aussi vite qu'à leur habitude. La tacticienne semblait attendre une remarque en plus, une justification peut être, puis finit par abandonner et retourna à son poste. Elle comprendrait bien vite qu'il avait raison. En retournant à ses ocupations, elle dû contourner la masse imposante de Krôc, l'ogryn qui tenait lieu de garde du corps, qui était assis dans son coin. Travail peu passionnant que le sien, mais il semblait très heureux, actuellement occupé à jouer avec une cartouche vide comme seul un enfant aurait pu le faire. L'intellect limité de ces abhumains leur empêchait de faire grand chose d'autre que se battre, mais Aphesius devait bien admettre qu'ils étaient loyaux, dociles et surtout monstrueusement forts ! Le salle redevint calme durant quelques minutes. Le déploiement commencerait d'ici quelques minutes, mais Aphesius devait d'abord s'occuper d'un invité de marque. Et quel invité... Rien de moins qu'un ork, énorme et tout vert, qui entra de son pas lourd. Un ork escorté par une paire de praetoriens, des policiers militaires en armure anti-émeute, qui arboraient tout deux un air nerveux. Compréhensible après tout, car ce genre de xenos n'était pas réputé pour leur calme. Pourtant, ils n'avaient rien à craindre d'un korsair ork, tout du moins aussi longtemps qu'il était payé. Aphesius avait dû recourir aux mercenaires pour combler les rangs de son armé. Les orks, aussi brutaux soient-ils, étaient d'excellents combattants. Certains se montraient assez intelligents pour louer leurs services, ce que le ratling s'était empressé de faire. Il nota avec un certain amusement l'air sidéré de la tacticienne, et d'une bonne partie de son état-major. La nouvelle était encore fraîche : l'équipage de peaux-vertes venait d'un système proche, et ne les avait rejoints qu'une fois arrivé en orbite. Seul les capitaines d'escadre avaient été prévenus, histoire d'éviter une bataille rangée. Le petit seigneur-général se présenta devant l'ork, qui devait dépasser les deux mètres de haut. Son accoutrement était pour le moins spectaculaire : une tunique de capitaine, ou tout du moins une version déformée de celle utilisée par la flotte du segmentum, aux couleurs vives et agressives. C'était un mélange étrange et chatoyant de jaune, de rouge et de violet, le tout complété par un chapeau démesuré aux formes fantasques aux mêmes couleurs. Cela agressa le bon goût d'Aphesius, ainsi que ses yeux. - Z'avez de koi payer mes boy'z ? commença le xenos sans plus de préambule, dans un bas gothique guttural. Les orks étaient réputés brutaux et directs, aussi le ratling, bien que légèrement intimidé par le xenos, décida d'aller au but. - Si vos « boy'z » sont aussi efficaces qu'on le dit, vous serez richement récompensés. Mettre en doute la force d'un ork, surtout lorsqu'il était face à vous, n'était peut être pas la meilleure idée de l'Imperium, mais Aphesius ne le comprit trop tard. Le Kaptain commença à grogner, et poussa le ratling de sa grosse main verte dans un geste de provocation. Il n'eut cependant pas le temps de faire quoi que ce soit d'autre, car une masse énorme fondit sur lui, le jetant à terre. Krôc avait répondu avec célérité à l'agression de son maitre. Sans doute n'avait-il pas compris que ce n'était que de la provocation, que Aphesius n'était pas réellement en danger, mais sa réaction avait été marqué de son habituelle violence. L'ork se retrouva à terre, aux prises avec l'ogryn. C'était un combat d'une rare violence. Si l'ork était un monstre xenos réputé pour sa brutalité, Krôc mesurait bien deux têtes de plus que lui. Les deux géants roulèrent ensemble sur le sol grognant tels des gladiateurs d'un autre âge. Les humains présents dans la salle s'écartèrent avec hâte de leur trajectoire, sans pour autant arrêter de fixer ce spectacle peu courant. Krôc était parvenu à se saisir du crâne du peau-verte sous son bras droit pour le tenir tranquille. L'ork se débattit un instant. Il parvint à frapper l'ogryn au niveau des côtes, ce qui lui fit lâcher prise, et le combat repartit de plus belle, à coups de pieds, de poings et de dents. Du coin de l'oeil, Aphesius s'aperçut que certains soldats présents, l'arme à la main, semblait vouloir intervenir dans le combat, mais il leur fit signe de reculer. Il savait Krôc capable de gérer seul le xenos, tout comme il savait ses officiers incapables de se battre contre un ork. Le Kaptain décocha un virulent crochet du droit qui aurait pu tuer un homme d'un seul coup. Heureusement, Krôc était un peu plus solide que cela, et le coup ne fit que le jeter à terre. Il s'écroula sur la table holographique, qui vola en éclat dans un mélange de ferrailles et de circuits électroniques. De ce désordre émergea Krôc, un énorme morceau de métal tordu à la main. Dans un bruit sourd, il abattit sa massue improvisée sur le crâne de l'ork, qui se retrouva affalé sur le sol. Ce dernier, nullement choqué, éclata alors de rire. Singulière réaction, selon Aphesius, mais il ne se vantait pas de saisir toutes les nuances de la psychologie ork... L'énorme garde du corps s'arrêta un instant, incertain de ce qu'il devait faire. Dans le doute, il fit ce que son maitre lui répétait souvent : « pas taper ». Retenant difficilement ses rires gutturaux, le Kaptain parvint à articuler : - Z'avez d'bons kombattants ! Il se releva, visiblement très heureux après cette bonne bagarre. Bienheureux sont les simples d'esprits, comme le voulait la maxime populaire : l'ork semblait avoir oublié tout ce qui s'était passé avant. Mieux, cette petite mise en jambe lui avait donné le goût du sang, aussi était-il sans doute impatient d'aller combattre les taus. Il allait se battre, et en plus on le récompenserait pour cela, ce qui était sans doute le rêve de tout peau-verte qui se respecte. - Komptez sur nous pour la baston, tope la ! Finit-il en tendant un gros poing vert. Aphesius était plutôt content du résultat final, même si cela lui avait coûté une table holographique. Il disposait à présent en plus de tout un équipage de korsairs orks déchainés. Si l'Empereur le voulait, la journée continuerait aussi bien... - Krôc, fait le « tope là » s'il te plait, demanda le ratling, répugnant à s'approcher trop de l'ork plus que nécessaire. Encore ahuri par une situation que son cerveau simplet ne parvenait par à appréhender, l'ogryn obéit cependant et frappa dans le poing de l'ork, scellant implicitement le contrat. Bientôt, l'ork quitta la passerelle, laissant un silence de marbre derrière lui. Cela avait été une scène pour le moins surprenante, et ce pour tout le monde... Ce fut le petit abhumain qui les tira de leurs rêveries, se raclant la gorge avant de déclarer. - Quelqu'un aurait-il l'amabilité de remettre en marche cette table de projection ? Demanda-t-il grâce à un flegme remarquable. La salle reprit peu à peu son activité normale, tandis que Aphesius se penchait sur les données du déploiement de troupes. Il avait une invasion à mener. *** [i]On va krabouiller l'univers et zigouiller ceux ki la ramèn'ront. On est lé z'orks, on a été krées pour s'batt' et gagner. [right][b]Proverbe ork[/b][/i][/right] [quote]Merci à tous ceux qui me lisent, et encore plus merci à ceux qui laisse un petit commentaire derrière eux comme MagnusMadness ^^[/quote]
  15. Qu'est-ce qu'un ratling, chers élèves ? Il s'agit de petits humanoïdes grégaires, dont la taille varie entre un mètre et un mètre vingt. Abhumains ? Certainement. Cela n'a d'ailleurs rien d'étonnant, car nous partageons des ancêtres communs, dans ce lointain passé où nous étions privés de la lumière de l'Empereur-Dieu. Ils sont semblables à nous, pourtant, mêmes vos pauvres esprits d'étudiants ne pourraient pas les confondre avec des humains. J'ai déjà mentionné leur petitesse, mais de nombreux points les distinguent de notre race. Prenons quelques exemples grâce à cet holopix. Que voyez-vous ? Les ratlings sont tous équipés de larges pieds à la voûte plantaire solide. Vous noterez qu'elle est tellement solide qu'ils ne semblent nullement éprouver le besoin de porter des chaussures. Nous supposons que c'est ce détail qui a entrainé une abondante pilosité sur le dessus du pied, évolution naturelle pour protéger la peau exposée. Vous remarquerez que tous les spécimens représentés jusqu'ici, mâle comme femelle, semblent tous montrer une certaine propension à la rondeur, si ce n'est l'obésité. Ils ont « une bonne grosse bedaine », comme le fait remarquer si plaisamment l'aspirant Cornelius a son voisin. Oui, je vous ai vu, jeune délinquant ! Passons... Avant que vous ne posiez la question, ce n'est ici nullement une caractéristique physique générique. Cela vient plutôt de l'aspect mental de la race. Le ratling moyen aime la bonne chère, ainsi que l'alcool. Il mangera en moyenne deux fois plus qu'un humain et ne manquera jamais une occasion de boire ou de s'essayer à quelques substances illicites. Tout comme la majorité des jeunes gens présents dans cette assemblée, je suppose... Seulement, un ratling résistera mieux que le plus endurant d'entre vous. Simple question d'habitude, je suppose. Dans ce même esprit de débauche, les ratlings sont connus pour être une race très prolifique, copulant très régulièrement et de façon tout à fait incontrôlable. Mais ne vous y trompez pas, si les ratlings sont des abhumains, ils n'en restent pas moins des cousins, et sont officiellement reconnus comme faisant partie de l'Humanité par les hauts seigneurs de Terra et l'Empereur-Dieu, loué soit-il. A ce titre, leurs mondes fournissent donc la dîme en ressource et en troupes fraîches pour la Garde Impériale. Malgré leur petite taille et leur apparente fragilité, ils font de très bons guerriers, et de remarquables tireurs d'élites. De nombreux braves soldats doivent leur survie au tir bien ajusté de ces snipers. Les moins impétueux ou les moins talentueux d'entre eux sont souvent recrutés dans la logistique, et plus particulièrement aux cuisines. Car si les ratlings mangent beaucoup, ils n'en sont pas moins d'excellents cuisiniers, et parviennent toujours à se procurer de quoi préparer de bon repas. Très amicaux, ils n'ont que rarement de mal à se fondre parmi leurs camarades humains, tout particulièrement pour des abhumains ! Bien que ces paisibles créatures n'aspirent généralement qu'au repos et à l'anonymat, il y eu cependant quelques exceptions à cette règle... [right][i]Professeur Mormp, Schola Progenitus.[/i][/right] [center]***[/center] Aphesius jeta une tablette de données parmi les autres éparpillées sur son bureau. Il n'aimait pas du tout ce qu'il lisait. Un simple rapport de recrutement, qui lui expliquait les régiments assignés à son corps d'armée. Trente-quatre régiments de la Garde Impériale, avec leur appui blindé et toute leur logistique. Trois croiseurs de classe Lunar pour escorter les douze transporteurs de sa force expéditionnaire, ainsi que quelques navires de moindre tonnage dont il n'avait même pas pris la peine de lire les noms. Il n'y avait sérieusement pas de quoi rougir devant une telle armada, surtout quand on savait qu'elle était assignée à un ratling. Cela n'empêchait pas le seigneur-général de détester la situation. On lui avait confier la mission de reprendre une planète tombée quelques années plus tôt aux mains des taus. Une planète entière... Il n'avait même pas la moitié des forces nécessaires pour réaliser cette manœuvre ! Il avait demandé une armée, pas un assemblage de bric et de broc fait à la va-vite. D'autant plus que ce n'était pas la première fois qu'il se frottait aux taus, et il savait à quel point il fallait redouter leur techno-sorcellerie. Une planète entière, Empereur de miséricorde... Il se rembourra un peu plus dans son fauteuil, abandonnant sa déprimante lecture, et aspira avidement dans sa pipe en bois favorite. Il avait bien tenté de protester auprès de l'Administratum, responsable de ce désastre. Il avait même profité de sa notoriété grandissante pour aller crier dans le bureau du responsable de l'intégralité du sous-secteur. Un haut-secrétaire, à moins que ce ne soit un préfet... Il ne savait pas, et ne comptait de toutes manières pas s'en soucier. Cet homme détestable l'avait considéré avec un mépris formidable digne d'un gratte-papier. « Forces indisponibles » avait-il rabâché. Soit-disant qu'on lui avait assigné toutes les forces possibles... Il n'en croyait pas un mot ! L'homme était même allé jusqu'à rajouter que, pour un tacticien de « sa taille », il devait le prendre comme un défi. Une insulte doublée d'un sarcasme. Il ne savait pas ce qui l'avait empêché de le gifler. Enfin si, il le savait parfaitement : la peur. Le ratling ne mesurait qu'un mètre vingt après tout, et ne comptait nullement en venir aux mains. Pas contre quelqu'un de plus grand que lui, tout du moins. Plus il pensait à tout cela, et plus il lui semblait que c'était un coup monté. Certains de ses supérieurs ne semblaient pas apprécier qu'un abhumain se hisse à leur hauteur, et cela ne l'aurait pas étonné outre mesure d'écoper d'une telle mission suicide. L'Empereur seul savait comment il allait s'en sortir. Ressassant ses sombres pensées, il remarqua à peine qu'on frappait à sa porte. Il avait pourtant bien spécifié qu'il ne souhaitait pas être dérangé... - Entrez, dit-il d'une voix lasse. Une jeune femme entra dans son bureau. Une nouvelle probablement, car il ne se rappelait pas l'avoir jamais vue dans son état-major. Plutôt grande, maigre, elle avait de longs cheveux roux qui lui tombaient dans le dos. Aphesius ne s'attarda guère plus sur le physique de la demoiselle, s'intéressant beaucoup à ce qu'elle portait : l'uniforme noir aux galons rouges des tacticiens de la Garde. Le departmento Tacticum avait fini par lui envoyer quelqu'un, ce qui n'était pas trop tôt, vu que la flotte partait dans quelques jours. - Que puis-je pour vous, jeune fille ? Pour être jeune, elle l'était, car elle ne devait pas avoir plus de trente ans. Lui même atteindrait bientôt sa cent-quatorzième année, par la grâce de l'Empereur-Dieu et un petit coup de pouce de traitements réjuvénants. La tacticienne effectua un salut rapide, avant de déclarer d'un ton très solennel : - Je viens d'être rattachée à votre état-major pour la durée de votre campagne, monsieur. Je m'ap... commença-t-elle. - Dites moi, que pensez-vous des forces à notre disposition ? la coupa-t-il sans vergogne. Il s'en voulut de s'être montré si agressif, mais il devait savoir si la galaxie se payait sa tête, ou si c'était lui qui commençait à perdre la tête. - Je n'ai pas encore reçu le rapport des forces ennemies, monsieur, répondit-elle comme s'il ne l'avait pas interrompue, mais il me semble que nous n'avons pas beaucoup de troupes pour un assaut de cette envergure. - Enfin quelqu'un d'intelligent... marmonna-t-il. [center]***[/center] [right][i]On va tâcher de trouver quelques soldats supplémentaires... Qu'en pensez-vous, jeune fille ?[/i][/right] [right][i][b]Aphesius[/b][/i][/right] [quote]Voilà, je commence ma petite histoire ^^ J'espère que d'autres suivront mon exemple, pour faire revivre un peu cette sous-section des récits qui me semble bien triste ! Aussi j'encourage d'autres à poster des nouvelles histoires. Et à toi, lecteur anonyme, ton avis nous concerne et nous interesse. Pourquoi ne pas prendre une petite minute pour mettre un commentaire, aussi court soit-il ? [/quote]
  16. Me revoila, toujours à l'affut d'un commentaire constructif ^^ Tout d'abord, sur la forme, je pense n'avoir rien à redire. Maintenant que tu as mieux segmenté en paragraphe et fait ressortir les dialogues, c'est quand même bien plus agréable à lire ^^ Maintenant, sur le fond, j'ai un peu la même remarque sur la profondeur des personnages... Si tu veux montrer le côté froid et machinal des spaces marines, je doute que ce soit la bonne solution, car je trouve pour l'instant que cela ne montre rien du tout. Même si les spaces marines sont des machines de combat avant tout, ils pensent quand même par eux mêmes (ce qui a poussé certains à se rebeller par ailleurs ^^), ils ressentent des petits trucs. Cela manque cruellement ici. Pour montrer le côté impersonnel des marines et des scouts, j'aurai plutôt travaillé sur les sentiments du genre : "je comprends pas les ordres, tant pis, ce sont des ordres", ou encore "Même si cela me semble idiot, c'est mon devoir". Que tu veuilles introduire des nouveaux, certes, mais je doute qu'ils soient motivés seulement par une accumulation d'actions impersonnelles, aussi bien décrites soient-elles ! Pour lire ce genre de trucs, ils n'ont qu'à lire un manuel d'Histoire après tout ^^ Après, pour cette scène de combat spatial, j'ai quand même été estomaqué par la puissance de Heliantinos. J'ai compté au moins 7 destructions confirmées jusqu'aux 3/4 du texte, et encore, je suppose qu'il a continué à abattre des ennemis après, même si ce n'est pas mentionné, puisque le combat continue... Je sais, ce sont des orks, mais quand même ^^' Les pilotes d'élites de la Navy, qui ont passé leur vie à faire ça, descendent rarement plus de trois ou quatre cibles par sorties (source : Double Eagle, de Dan Abnett), et sont considérés comme des as une fois leur cinquième ennemi abattu, alors des scouts qui ne sont pas spécialisés la dedans ? A l'inverse, une barge de bataille space marine est un monstre spatial. Il est même mentionné dans son fluff qu'elle serait capable "d'affronter des escadres entières de la Marine Impériale", alors un Kroiseur ork et son escorte, je doute que cela lui pose autant de problèmes et que cela prenne autant de temps que tu sembles vouloir le montrer ^^ Mais je chipotes un peu sur des détails finalement, ton texte reste très agréable à lire et à commenter, et j'espère que tu continueras sur cette voix. Je compte moi même lancer un texte d'ici quelques temps, j'espère qu'à nous deux nous redonnerons envie d'écrire à quelques amateurs ^^
  17. Salutations Criomega ! Tout d'abord, mes félicitations pour ta persévérance. Beaucoup de personnes abandonnent directement leur récit au premier chapitre lorsqu'ils ne voient aucune réponse venir, et ce même s'ils ont probablement quelques lecteurs anonymes. Le fait que tu aies persévérer et produit un second chapitre est déjà un sacré bon point en ta faveur, et j'espère donc que tu continueras sur cette lancée. J'espère aussi voir tes posts fleurir sur ce sous-forum, que ce soit pour commenter les autres ou écrire tes histoires ! Passons à présent au texte. Syntaxe agréable, un rythme bien maitrisé, une orthographe impeccable, si ce n'est quelques étourderies de ci de là (mais qui n'en fait pas après tout ?). Que des bons points grosso modo ! Mais la perfection n'est pas de ce monde, et je vais tenter de faire une critique constructive des points qui, selon moi, pourraient être améliorés : [list] [*] Un singulier problème sur les noms, particulièrement leurs répétitions. Dans le paragraphe relatant du combat entre le fauve et Heliantinos, le nom de ce dernier est quasiment répété une fois par phrase... C'est un peu agaçant quand on lit, aussi pourrais-tu essayer de trouver des termes pour le désigner sans avoir à le désigner par son nom. [*] Mentionner les paragraphes amènent à mon second point : la longueur des paragraphes. L'Empereur soit loué, déjà tu utilises des paragraphes (ce n'est pas le cas de tout le monde ^^). Seulement, si certains ont une taille appropriée, je trouve que la majorité semblent juste horriblement longs ! Presque 30 lignes pour le record ! Personnellement, je tenterai de réduire un peu leur taille. Par exemple : [quote]Heliantinos se dirigea ensuite d’un pas décidé vers la salle d’entraînement vingt trois. Lorsqu’il arriva devant celle-ci, il croisa les membres de son escouade et entra avec eux dans la salle. Celle-ci était remplie d’une flore luxuriante et baignée d’une brume quasi impénétrable, les murs étaient protégés par un champ de force empêchant les bolts de perforer les cloisons. Enfilant leurs casques, les scouts se munirent de leurs armes et s’enfoncèrent au cœur de la jungle reconstituée. L’exercice était simple, les frères se séparèrent et se fixèrent un lieu de rendez vous. La jungle artificielle était remplie de dangers potentiellement fatals. Heliantinos entama sa progression, tranchant les lianes qui lui bloquaient le chemin. Soudain une créature le percuta de plein fouet. Heliantinos fut surpris de la force de l’impact mais se remit immédiatement sur ses pieds, cherchant à repérer la massive mais agile créature à l’aide de ses différents systèmes de vision. Lorsqu’il la repéra, elle était presque sur lui et il n’eut pas le temps de lever son pistolet qu’elle le renversa d’un puissant coup de patte, qui lui déchira l’avant bras. La douleur envahit Heliantinos mais celui-ci serra les dents et se releva tant bien que mal. Il dégaina son épée et attendit le prochain assaut. La chaleur de son sang, il la sentait sur son avant bras. Mais il ne pouvait se déconcentrer et scruta la brume pour essayer d’apercevoir le félin. Son indicateur thermique lui indiqua alors une source de chaleur se tenant juste derrière lui. S’abaissant instinctivement, Heliantinos sentit le déplacement d’air provoqué par le félin et porta un coup à l’aveuglette. Il sentit et entendit le son caractéristique de l’acier tranchant la chair. Un feulement de douleur confirma ses soupçons, il avait blessé le fauve. La lumière clignotait toujours sur son indicateur thermique et il s’élança dans l’espoir d’achever la créature. Celle-ci esquiva la lame qui visait sa tête, mais cette dernière s’enfonça alors profondément dans son flanc. Le fauve tomba à terre et Heliantinos abrégea ses souffrances en lui portant un coup d’une grande puissance qui lui trancha la tête. Il pu alors regarder son bras et se rendit compte qu’il perdait beaucoup de sang. Il se fit un bandage en découpant sa tunique et s’en fit un garrot. Il reprit sa progression qui lui était de plus en plus insupportable. Chaque pas lui arrachait un cri de douleur. Il du s’arrêter un moment pour reprendre son souffle, et ce fut là qu’une plante carnivore lança un de ses tentacules. Ce dernier s’enroula autour de la taille d’Heliantinos et celui-ci porta plusieurs coups d’épée qui ne ralentirent en rien la traction qu’effectuait le tentacule. Heliantinos fut soudain pris d’une violente colère. Il n’avait pas subi la douleur de la transformation qui avait fait de lui un Space Marine, il n’avait pas survécu à une mort certaine sur le monde Trandul pour finir dévoré par une plante carnivore poussant sur son propre vaisseau. Il vida alors rageusement le chargeur de son pistolet bolter dans le tentacule. Celui-ci se mit alors à tressauter sous les impacts répétés des munitions explosives du pistolet d’Heliantinos. Le tentacule finit par lâcher Heliantinos et ce dernier reprit sa marche vers le lieu de rendez vous. La fin de son trajet se déroula sans incident notable sauf au moment où il se retrouva le nez dans la boue pour n’avoir pas vu une racine noueuse dépasser du sol. Il arriva juste après le sergent Calimarius. Ils entendirent alors un hurlement s’élever de la brume, et se regardèrent. Sans hésiter ils replongèrent au cœur de la jungle en direction du cri. Lorsqu’ils arrivèrent ils virent frère Amadeus combattre contre une créature semblable à celle qu’Heliantinos avait tuée. Frère Amadeus avait un bras qui pendait mollement et se défendait avec l’énergie du désespoir et parvint à détourner les griffes du fauve d’un coup d’épée avant d’être projeté à terre. Le félin se préparait à bondir lorsque le sergent Calimarius tira un coup de feu en l’air. Le fauve s’immobilisa un moment et dévisagea Calimarius et Heliantinos avant de reporter son attention sur Amadeus qui gisait toujours à terre. Calimarius et Heliantinos levèrent leurs bolters à l’unisson et tirèrent sur le fauve et leurs tirs le fauchèrent en plein bond. La créature se retourna en vol et s’écrasa lourdement à terre. Les deux scouts emportèrent le corps d’Amadeus en vérifiant qu’aucun fauve ou autre créature ne les suivait. Ils arrivèrent finalement à l’autre extrémité de la salle en portant frère Amadeus. Une fois qu’ils eurent porté frère Amadeus à l’Apothecarion, ils se dépêchèrent d’aller à la chapelle pour assister à la prière de la mi-journée. Les frères Death Trident se rassemblèrent pour prier l’Empereur et leur Primarque. Certains des frères n’étaient pas présents mais aucun de ceux qui assistaient à l’oraison du chapelain ne s’en offusquaient. Les frères absents priaient sur le terrain où ils effectuaient leur entraînement. Durant une heure les frères restèrent agenouillés devant la représentation de L’Empereur.[/quote] Je trouve, tout du moins c'est mon avis personnel, ce morceau de texte plus aéré, et donc plus agréable à lire, sans que cela ne nuise au rythme de la lecture. [*]De même, dans un soucis de lisibilité, je te conseillerai de sauter une ligne avant, et après chaque phase de dialogue, fusse-t-elle d'une ligne. Cela permettra de mettre les paroles en valeur avant de les perdre dans la masse du texte ^^ [/list] Tout ce qui précède concernent la forme du texte. Tu noteras que ce sont des détails secondaires, de petits points à améliorer et qui ne nécessitent presque aucun effort. Cela montre que tu maitrises déjà pas mal ce domaine, ce qui est très bien ! Je n'aurais qu'une seule critique supplémentaire, concernant cette fois ci le fond de l'histoire. Ce point est cependant crucial : la profondeur de ton personnage. Ce que tu nous décris jusqu'à présent, de façon très agréable par ailleurs, c'est une succession d'action. Ce qui fait que le pauvre Heliantinos est désesperement creux ! Que ressent-il lors de son combat contre le fauve ? S'inquiète-t-il à propos de son frère blessé ? Prefere-t-il la guimauve ou la framboise ? Ce sont les détails, les tics, les pensées dont tu émailleras le texte qui donneront une certaine profondeur au personnage principal, le rendant sympathique, et nous donnant envie de savoir ce qui va lui arriver ! Voilà, j'espère sincèrement que cette critique est constructive et qu'elle te donnera envie de nous en mettre plein la vue et créant un texte parfait. Merci à toi de continuer ton récit, qui semble être sur un tournant, et de faire vivre ce sous-forum un peu abandonné !
  18. Moi je dis : toujours plus ^^ Une planète convoitée par tous les bélligérants (ou presque tous) de l'univers de 40K. C'est normalement un cas extrêmement rare, mais qui a tendance à fleurir dans cette section (je me rappele de deux ou trois textes où c'était déjà le cas). Bien sûr, c'est un détail, d'autant plus que tu as remarquablement bien présenté la chose en soulignant les objectifs de chaque camp, ce qui rend la situation déjà un peu moins improbable ^^ Le texte a une forme agréable, est assez bien aéré. Je pense que la présence d'italique est superflue, car on sait très bien ou commence le texte, et où il se termine. Ainsi, ils ne font que gêner la lecture. Essayez aussi d'éliminer les dernières fautes d'orthographe, elles ne sont certes pas très nombreuses, mais il en reste Concernant le fond, l'histoire est bien menée, convenablement expliquée, et parait assez réaliste. J'ai un simple problème avec l'exterminatus : L'exterminatus est une sanction extrême concernant une planète irrémédiablement perdue. Là, ils l'utilisent face à des planètes qu'ils auraient pu libérer. L'Imperium n'hésitera pas à sacrifier des millions de soldats dans l'espoir de libérer la planète, plutôt que de la perdre irrémédiablement. Il ne faut donc pas l'utiliser abusivement dans un texte (Là il y a quand même trois exterminatus ^^), de peur d'en perdre le sens premier, la réelle signification et la force de cette action. Petite remarque aussi à propos de "Une énorme flotte de la Death Korp". La flotte de l'imperium est clairement séparée de l'armée de terre (la Garde Impériale), ainsi, ce ne peut pas être une flotte de la Death Korp : c'est une flotte de la Navy, transportant des régiments de la Death Korp ^^ Voilà, c'était mon humble commentaire... A présent, une suite ? ^^ J'ai bien envie de voir ce que donnera la baston entre tout ce beau monde
  19. sebastus

    [40K] Un nouvel espoir

    En effet, texte bien sympathique. Convenablement aéré, un style élégant et très agréable, pas (ou peu) de fautes d'orthogrpahe, un rythme bien maitrisé... On ne peut décidement rien dire sur la forme ! Même sur le fond, il n'y a pas grand chose à dire. Le contexte est volontairement flou pour ne pas gâcher le rythme d'un texte aussi court. On ne sait pas grand chose sur les personnages, mais largement assez pour savouré ce petit chef d'oeuvre. Je ne pourrais enfaites que faire un seul commentaire négatif : "le Colonel Commissaire Landa " Il faut savoir qu'un commissaire est hors de la chaine de commandement et ne peut donc recevoir de titre militaire, la seule exception connue étant Gaunt. Et encore, Gaunt est un cas particulier, et il a reçu ce titre unique (et controversé) dans des circonstances bien spéciales... Mais ce n'est qu'une broutille, le texte est très agréable à lire, et je te félicite pouir cette belle performance ! PS : Il est toujours agréable de recevoir des commentaires... Fais donc aussi plaisir aux autres en allant commenter les autres oeuvres de cette section (si ce n'est pas pas déjà fait bien sûr !)
  20. sebastus

    La menace venue du ciel

    Désolé, mais comme je viens d'entrer depuis le début de l'année scolaire en classe prépa, je n'ai plus beaucoup de temps pour écrire. De plus, comme je n'écris presque plus, j'ai légèrement perdu le fil de mon histoire, qui sera dure à reprendre. Du coup, je posterai peut être de temps à autre une histoire courte, et quand j'aurai plus de temps ou plus de motivations, je commencencerai peut être une nouvelle longue histoire, mais je ne pense pas continuer celle-ci... Restez à l'affut, je posterai des messages sur de nouvelles histoires de temps à autre ^^
  21. sebastus

    La menace venue du ciel

    Je sais Silverlord, mais relis bien le passage, il y a le cadavre d'un zoanthrope aussi ^^ Au passage silverlord, je ne suis pas joueur tyrannide, mais garde impériale et moi non plus j'aime pô les tyrannides.
  22. sebastus

    La menace venue du ciel

    [b]Chapitre XVI[/b] Dans un premier temps, la marée sembla reculer. A partir du moment où ils avaient été à portée de tir, les gardes impériaux avaient ouvert le feu. Retranchés dans leur immeuble, ils avaient lâché un véritable spectacle de son et de lumière. En l'espace de quelques secondes, les pièces sombres de la bâtisse furent illuminées par les éclats de lasers rouges. A l'étage, les détonations sourdes des mitrailleuses furent vite accompagnées de l'odeur de la poudre. Bolters lourds, lance-grenades, fusils lasers firent feu comme un seul homme. Dans cette débauche de puissance de feu, les premiers rangs tyrannides furent littéralement fauchés. Un maigre instant, les monstres semblèrent hésiter devant cette résistance inattendue. La masse de griffes et de crocs ralentit un petit instant. Oui, dans un premier temps, on peut dire que la marée sembla reculer... Puis les créatures repassèrent à l'attaque, comme si elles venaient de recevoir des ordres inaudibles. Dans un concert de gargouillements stridents, elles se jetèrent à l'assaut, fendant les salves successives des défenseurs, marchant sur leurs propres morts, écumant de rage. Ils ne semblaient nullement affectés par leurs pertes, qui auraient pourtant fait fuir plus d'une charge impériale. Alors qu'elles s'approchaient des humains, ceux-ci redoublèrent d'effort pour les repousser, mais en vain. Les lasers mordaient leur chair, les bolts explosaient leurs chitines,pourtant, rien ne semblait pouvoir leur arrêter. Pour chaque tyrannide tué, deux autres prenaient immédiatement sa place, piétinant les morts, bousculant les blessés. La horde semblait sans fin. Seul point de repère dans cette meute grouillante, l'énorme tyrannide qui se dressait face aux défenseurs. Dressé sur ses deux pattes arrières, il était plus gros qu'un char leman russ, recouvert d'une peau blanchâtre, presque maladive. Son épaisse carapace de chitine se jouait des lasers, et même les bolts lourds ne faisaient que les égratigner. A l'endroit où aurait dû se trouver son bras droit, il y avait une sorte d'énorme canon en peau, doté d'une allure peut engageante. - Y'a le gros truc qui se rapproche, hurla Teer pour couvrir le crépitement constant des lasers. - Dites moi plutôt quelque chose que je ne sais pas ! répliqua Sébastian, qui tentait fébrilement de recharger son fusil. - Bah, je crois qu'il va tirer... Dans un chuintement écœurant, le carnifex riposta à la salve impériale. Une flaque d'acide verte suinta du canon xeno, et fila vers l'immeuble, le frappant de plein fouet. Sebastian, accroupi pour recharger son arme, bénéficia d'un précieux couvert qui lui sauva la vie. Le soldat à côté de lui eut beaucoup moins de chances, et l'acide lui fit fondre le visage. L'homme hurla d'une douleur qui semblait terrible, les mains sur le visage. Son cri mourut avec lui, au moment où l'acide rongeait son cerveau. Sébastian assista à la scène, horrifié, incapable de faire quoi que ce soit. Il était littéralement pétrifié. Pourtant, ce n'était pas ses premiers combats, il connaissait bien la mort. Mais, entre voir un homme se prendre une balle ou un laser, et voir un soldat fondre au sens propre, il y avait une sacré différence. - Capitaine, ils arrivent ! hurla un des soldats. Capitaine... ? Mais Sébastian était ailleurs, perdu dans ses pensées. Prostré contre le mur, il voyait sa propre mort arrivé. A la place de ce jeune homme mort, de ce camarade rongé par l'acide, cela aurait très bien pu être lui. D'ailleurs, cela allait sans doute bientôt lui arriver, car leur situation n'avait pas d'issue. Seul un miracle pourrait les en sortir, et l'Empereur devait regarder ailleurs. Il ne sentit pas Lazaelle s'approcher de lui, mais ressentit clairement une brûlure sur sa joue. Avait-il été touché par un tir acide ? Non, car la douleur s'atténuait rapidement. Surpris, il releva la tête. La jeune tête de lune se tenait face à lui, bien campée sur ses jambes, la main levée. Visiblement, elle s'apprêtait à le gifler à nouveau. Leur regard se croisa un instant. - Merde, reprends toi ! lui hurla-t-elle. Il la regarda d'un air étrange, étonné. D'aussi loin qu'il la connaissait, elle n'avait jamais juré, tout du moins pas devant lui. Elle ramassa son arme par terre, et lui colla dans les bras, avant de repartir tirez par une fenêtre, laissant son capitaine se débrouiller seul. Perdu, ramené à la brutale réalité, il fit alors ce pour quoi on l'avait entrainé : tuer. Il s'assura de la charge de son arme, et repartit vers un morceau de mur effondré. Mais ils étaient déjà sur eux... Un petit monstre bipède, qui atteignait à peine la ceinture de Sébastian, lui sauta dessus, fauchant l'air de ses deux longues griffes. Passant en mode automatique, Sébastian le cribla de tirs de laser, puis chercha sa baïonnette dans une de ses poches, car le temps du corps à corps était visiblement venu. A plusieurs failles dans le mur et par les fenêtres, des organismes tyrannides venaient de pénétrer dans le bâtiment. Très réactif, le sergent Teer se jeta sur eux, son éternelle machette dans la main droite, et un pistolet laser dans la gauche. Puis, tout devint confus. Seuls quelques petits tyrannides parvenaient à entrer sous le feu nourris des armes lourdes à l'étage, mais à eux seuls, ils se montraient déjà être de terribles adversaires, parfaitement équipés avec leurs dents aiguisés, et leurs deux longues griffes, leur donnant un faux air de mante religieuse. Les gardes impériaux avaient pour eux leur couteau et leur baïonnette, mais surtout leur courage, et leur désespoir. Sébastian frappa du pied en plein dans la bouche d'une créature ignoble, lui faisant sauter la majorité des dents. Elle recula en secouant la tête, mais une nouvelle prit immédiatement sa place. Le capitaine lui plaça la baïonnette, fixée au bout de son fusil, dans l'oeil droit, puis tira un coup pour lui griller la cervelle, juste pour être sûr. A côté de lui, un soldat se fit étriper dans un éclaboussement barbare de sang. Un autre n'eut même pas le temps de crier qu'une lame de chitine lui tranchait la gorge d'un coup parfaitement ajusté. A l'extérieur, il y eut une un claquement fort de laser, et une forte odeur d'ozone. Cela n'eut aucun effet sur le coup, les gardes impériaux toujours occupés à se battre au corps à corps avec l'énergie du désespoir. Puis, tout à coup, ce fut finit. Alors que Teer finissait un gaunt tyrannide dans une grande effusion de sang violet, la salle fut soudain vierge de toute présence xenos. Surpris et inquiets, Sébastian et ses camarades se précipitèrent sur le mur, prêt à repousser tout nouvel assauts. Mais les derniers gaunts fuyaient, chassés par quelques dernières rafales de bolters lourds. Au centre de la rue, face à l'immeuble, l'énorme carnifex gisait, criblé de tirs de canon laser, qui avait rapidement eu raison de lui. A ses côtés, des dizaines de cadavres de gaunts, et quelques plus grands, plus étranges, comme une espèce de serpent tyrannide au cerveau énorme. Privé de toute cohésion, privé de leur chef, les créatures plus petites avaient rapidement pris la fuite, revenus à un était animal. Quelques soldats parmi les survivants se laissèrent tomber à genoux, et Sébastian les entendit murmurer des prières à l'Empereur. Lui même se laissa à faire le signe de l'Aquila, Le remerciant pour ce miracle. *** - Empereur-Dieu, Vous qui êtes notre sauveur, que Votre nom et Vos domaines soient sanctifiés, que Votre règne puisse être éternel... Extrait des litanies du crédo impériale. Merci de vos encouragements et de vos remarque, ça me fait chaud au coeur et m'encourage à continuer cette histoire, qui, je l'espère, vous semble agréable à lire ^^
  23. sebastus

    l'histoire de la NETH

    Effectivement, une horreur fluffique, qui pietine allegrement le background de 5 races d'un coup ^^ Mais bon, on aura vu pire je pense, et puis on peut laisser libre cours à notre imagination, c'est donc sur le fond et la forme du texte que je vais principalement commenter. En premier lieu, on peut dire que c'est court, court, ultracourt. Tu nous racontes une véritable guerre en vingt lignes à peine, ne détaillant rien, restant dans le vague absolu si bien qu'on ne peut rien se représenter. Même pour une nouvelle ce serait très court, alors pour un récit d'une guerre... Ensuite, il y a plein de fautes, dont certaines peuvent crever les yeux. On attend d'un texte aussi court qu'ils soient au moins juste grammaticalement parlant. Je passe sur les fautes d'orthographes, mais il y a aussi les phrases sans queue ni tête, où tu as visiblement apporté des modifications en laissant aussi ce qui n'allait pas, du genre "et les l'ennemi".
  24. sebastus

    Récit d'un combattant

    Salutations Après lecture du texte, j'ai quelques commentaires à faire. Tout d'abord, le texte est plutôt bien présenté, aéré, les dialogues sont bien introduits même s'ils mériteraient d'être mis en valeur, par exemple en sautant un espace avant et après chaque dialogue, car ils ont tendance à se confondre dans le texte. Attention aussi à ne pas oublier les espaces après certaines ponctuations. Ensuite, le texte pourrait être beaucoup plus agréable à lire s'il n'était pas bourré de fautes, car là c'est un véritable champs de mines d'erreurs (5 fautes rien que dans les 4 premières lignes...). C'est dommage, car une simple relecture suffirait à supprimer la plupart... Pas vraiment d'intrigue, mais sur un seul chapitre on pouvait s'y attendre, donc ce n'est pas grave ^^. Toutefois, si l'histoire s'étend, il faudra penser à faire une trame principal, et ne pas se contenter de décrire une suite d'actions. Essaye dans les textes de toujours marquer les chiffres et les nombres en toutes lettres. Voilà ma petite contribution personnelle ^^
  25. sebastus

    La menace venue du ciel

    [b]Chapitre XV[/b] Le croiseur Justice de l'Empereur stationnait en orbite, gardant la rassurante masse planétaire entre lui et la flotte ruche. Le capitaine Ciles, effondré sur son siège de commandement, attendait. Il aurait voulu de toute son âme servir la flotte, servir l'Empereur lui-même, en repoussant les ennemis de Son domaine. Quitte à mourir, comme il l'avait juré quand il avait pris ce commandement. Mais il ne pouvait pas. Des centaines de milliers de personnes étaient coincés en bas, n'attendant que les navettes de transport pour quitter cette planète, avant que celle-ci ne devienne un tombeau à ciel ouvert... Malgré son impatience, il ne lui restait plus qu'à attendre, et à placer sa confiance dans les courageux pilotes. Maïla en était déjà à sa septième sortie aujourd'hui. Sept fois, elle était sortie à bord de son chasseur, et sept fois, elle était revenue. Elle était revenue... Là où tant d'autres y avait laissé leur peau. Elle avait trompé la grande faucheuse, et elle continuerait, jusqu'à ce que cette guerre soit terminée, ou que ce soit elle, qui soit terminée... Tout ça parce qu'elle avait des putains d'ordres, de ce putain de haut-commandement, qui se foutait de leur putain de vie de pilote ! Inutile cependant de s'énerver, inutile de crier au scandale, elle savait à quoi elle s'exposait lorsqu'elle était entrée dans l'école de pilotage. Ce n'était pas comme si elle avait le choix. Coincée dans son cockpit depuis plus de onze heures à présent, elle se frotta les yeux énergiquement, comme si cela aurait pu gommer toute la fatigue qu'elle avait accumulée. Elle était littéralement épuisée... Sept sorties... Jamais dans sa vie elle n'avait combattu sans interruption sur une si longue période. D'ailleurs, d'après le règlement interne de la flotte, les pilotes ne pouvait pas faire plus de deux sorties consécutives sans pauses. Mais le règlement interdisait aussi que les pilotes se droguent, pourtant ils l'étaient tous. Vitamines, excitants, tout ce qui était passé sous la main du capitaine pour les tenir éveiller devant leurs commandes. Maïla se força à avaler une nouvelle pilule, puis, les mains tremblantes, elle empoigna le manche et la manette des gaz. Son appareil venait d'être réapprovisionné, et fut rapidement placé sur la catapulte d'envol. Elle ajusta son casque épais sur sa tête, et regarda le long couloir d'envol. Il n'y eut pas de compte à rebours, pas de pertes de temps, car plusieurs autres pilotes attendaient leur tour. Avec un BANG retentissant, son appareil fut catapulté dans le couloir, puis éjecté dans le vide spatial. L'accélération de plusieurs G lui donna un mal de tête retentissant alors que le sang remontait à sa tête et que ses tripes et son cœur était comprimé dans son buste. Les médicaments étaient peut être efficaces, mais ils bousillaient son endurance et ses réflexes... Autour d'elle, une demi-douzaine d'appareils se mirent en formation. - Ok les gars, annonça-t-elle d'une voix lasse. On escorte la navette, vous savez quoi faire... Et pour cause, ils l'avaient déjà fait sept fois auparavant en quelques heures. Épuisés, les pilotes n'échangèrent aucune paroles superflues, et se placèrent en formation silencieusement autour d'une des énormes navettes de descente de la flotte. Bien qu'elles soient conçues au départ pour transporter une compagnie complète de la Garde avec son équipement, il avait été aisé de les transformés en transport tout court, en les bourrant de civils et de personnels non-combattants... Minuscules insectes autour du monstre, ils plongèrent vers la planète. La rentrée dans l'atmosphère fut aussi paisible que les autre. Cette face si de la planète n'était pas encore attaquée par les tyrannides, qui s'étaient regroupés autour de la mégalopole, de l'autre côté, sans doute pour briser la résistance dés le début. Le ciel était normal, et le paysage qui défilait en dessous de leur chasseur avait des allures de paradis. Mais bien vite, à mesure qu'ils approchaient de la zone cible, tout changea. Le ciel s'obscurcit brusquement, comme lors d'une éclipse. La campagne fut progressivement remplacée par des banlieues, puis des immeubles, tous en ruines. Une vue véritablement apocalyptique. Puis, les ennuis commencèrent... D'énormes nuages cachaient le soleil. Ce n'était d'ailleurs pas vraiment des nuages, mais plutôt des trainées d'organismes volants. Des horribles bestioles, de toutes tailles et de toutes formes, aussi agiles dans les airs qu'un ptera-écureuils. Les plus communes avaient une tête horrible, ressemblant aux gargouilles des cathédrale impériale, tant et si bien que le nom leur était resté dans le corps de chasse depuis les premières sorties. Il y avait aussi des bêtes bien plus grosses, plus grande même qu'un lightning, mais elles n'avaient pas été nommée. En général, ceux qui les voyaient vivaient leurs derniers instants peu après. - Ennemi en approche, fit-elle dans le micro de son casque. Protéger le transporteur jusqu'au spatioport ! Des dizaines d'organismes leur tombèrent dessus. Ils se jetaient sur eux férocement, capables de demi-tour et d'arrêt sur place qu'un chasseur aurait eu toutes les peines du monde à accomplir. Mais là où ils devaient se contenter de griffes, les pilotes de la Flotte avaient des gros calibres. La coque du chasseur de Maïla tressaillit alors qu'elle appuyait sur la gâchette, lâchant dans le coeur de la formation ennemie une salve d'obus traçants à l'aide de son autocanon. Son tir fit mouche, pulvérisant chair et membrane, cependant, il y avait tellement d'ennemis qu'il était dur de ne rien toucher... Elle s'écarta brusquement de la trajectoire de deux gargouilles, dont les griffes raclèrent sa coque dans un grésillement aussi strident que éphémère, puis lâcha une nouvelle salve sur un ennemi qui était si proche qu'une giclée de sang violet éclaboussa sa carlingue. C'était la pagaille autour d'elle. Ses camarades couturaient le ciel de leur obus, abattant un nombre incroyable de monstres ailés. L'ironie voulait en plus qu'ils ne puissent pas compter comme « vraies » cibles, et que ses victoires n'étaient pas rajoutées à leur tableau de chasse. Elle vit au loin le spatioport, le seul lieu brillamment illuminé à des kilomètres à la rondes, et su qu'elle devait décrocher. On les avait prévenu que les défenses antiaériennes de la vaste installation étaient réglées en automatique, et tireraient sur tout ce qui approchait sans émettre un signal d'authentification de navette impériale. Elle ne voulait pas devenir une croix noire... Elle laissa la lourde navette se diriger vers le spatioport, et tenta de défendre sa vie. Alors qu'elle tournait autour du spatioport, impatiente de pouvoir regagner l'espace, elle vit des traces de combats dans les rues. De nombreuses unités de la Garde, des rampants, se battaient, formant un vaste anneau défensif autour des installations surpeuplées de l'astroport. Elle avisa une des zones de combat, et fondit dessus à la manière d'un rapace. Un petit groupe d'infanterie était retranché dans un immeuble adjacent à un grand carrefour. Ils étaient visiblement en difficulté, car une horde sans fin s'approchaient de leur position. Elle repéra une énorme créature au centre des assaillant, et décida qu'elle faisait une très belle cible. Elle fit brutalement piquer son appareil du nez, encaissant les G successifs. Puis, passant sur la commande des lasers, elle vida la moitié de ses batteries sur le carnifex et son entourage, faisant pleuvoir un orage d'éclairs bleus mortels. Elle tira sur le manche, et fit redresser son appareil avant qu'il ne s'approche trop du sol. Cette manœuvre d'ascension lui laissait peu de marge de manœuvre, et elle ne put éviter la gargouille qui lui fonçait droit dessus. L'organisme xenos s'écrasa violemment contre le cockpit du petit lightning, et pulvérisa la verrière. Maïla hurla lorsque une puissante bourrasque accompagné de morceaux de verre lui lacéra le visage, et elle lâcha le manche. Bien sûr, la créature était morte sur le coup, réduite à une bouillie violette, mais bientôt une autre s'accrocha à la carlingue de l'appareil. L'une d'entre elle passa sa tête à travers le reste de la verrière, et tenta de la mordre. Son visage horrible, allongé, rappelait à la jeune pilote les démons qui peuplaient les cauchemars de son enfance. Complètement paniquée alors qu'elle voyait cette horreur se tortiller pour l'atteindre, elle se débattit contre ses sangles pour se libérer. Elle vivait un cauchemar, un véritable cauchemar. Son cri se perdait dans l'air qui s'engouffrait dans l'habitacle, aussi personne ne l'entendrait mourir... Sa main tremblante se posa sur son arme de service, sanglée sur sa cuisse droite. Sortant le pistolet dans son étui, elle plaça une décharge de laser en plein dans la tête de la gargouille, qui lâcha prise et tomba comme une pierre. Alors qu'elle se croyait sortie d'affaire, elle traversa un nouveau vol de gargouilles, qu'elle n'avait put éviter à cause de sa trajectoire erratique. Plusieurs créatures s'acharnèrent à détruire le chasseur à grands coups de griffes. Une gargouille malchanceuse passa droit dans le réacteur gauche du lightning, qui prit feu sur le coup, rendant l'appareil totalement incontrôlable. Maïla se débattit avec les commandes de son chasseur durant les dernières secondes de sa vie, avant que son appareil s'écrase contre le flanc d'un immeuble. *** - Oh, je sens que ça va mal finir... Inconnu Voilà, désolé je sais c'est lent comme avance, mais j'espere que cela vous plait au moins ^^
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