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sebastus

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Tout ce qui a été posté par sebastus

  1. sebastus

    La menace venue du ciel

    [color="#FF0000"][b]Chapitre XIV[/b][/color] Le groupe prit position un demi kilomètres plus loin, dans un immeuble défraichi au coin d’un large carrefour. Cet endroit était l’une des principales voies d’accès pour mener au spatioport, que les impériaux étaient censés défendre. De plus, il laissait de larges lignes de vue, en faisant un endroit facile à défendre. Des soldats auraient dû se trouver ici pour défendre la route… Soit ils n’étaient pas encore arrivés, soit ils ne viendraient jamais. Peut être avaient-ils eux aussi reçu des documents falsifiés. Quelle que fut la vérité, cet endroit représentait pour l’instant une brèche dans la sécurité. Sébastian envoya Teer défoncer la porte, et les soldats investirent rapidement les premiers étages. - Prenez position aux fenêtres. Il poursuivit, regardant les hommes lourdement chargés en fin de colonne, peinant à trainer le poids de leurs armes. Placez les bolters lourds au premier étage. Lance-missiles au second. Chacun ayant ses ordres, les soldats se mirent en position sans problème, sauf un jeune homme trop enthousiaste qui dégringola dans les escaliers après avoir loupé une marche. Le pauvre dégringola un étage complet. Loin d’être compatissants, ses camarades purent en rire grassement. Rouge comme une tomate, le soldat rejoignit son poste à la hâte. Et dire que c’était censé être les défenseurs de l’Imperium… *** Au centre de la ville, sur le tarmac du spatioport, c’était la panique. Certes, la panique, mais une panique organisée. Tout du moins, c’était ce que semblaient penser les quelques types de l’administratum, avec leur gilet orange, qui agitaient en l’air les bâtons lumineux, croyant sérieusement que les gens en avaient quelque chose à foutre. Katherine se tenait au milieu de centaines d‘autres gens. Entourée de ses aides et des autres médecins du régiment, elle aidait à convoyer les blessés des jours précédents jusqu’aux navettes qui les emmenaient en orbite. Malgré le repli de la flotte impériale face à la poussée initiale, les transports n’avaient pas été touché, et l’évacuation au sol allait bon train, dans l’incessant ballet de dizaines de navettes se posant et décollant du spatioport. - Dominic, viens m’aider, veux-tu ? maugréa-t-elle, tentant de trainer une civière dans la navette. Le jeune garçon, toujours aussi crasseux, s’était dégoté on ne sait où un tee-shirt violet, qui lui avait le mérite d’être propre. Planté au milieu du tarmac, il fixait avec un intérêt morbide les ombres menaçantes qui descendaient détruire ce monde. Ramené à la réalité par les marmonnements colérique de Katherine, il se dépêcha d’aller l’aider. Il avait vite compris que la vieille femme pouvait vite se montrer irascible. Il se demandait par contre pourquoi ils devaient partir, et abandonner la planète. Pourquoi s’étaient-ils donc tant battus ? Pourquoi tant de morts, s’ils avaient décidés de partir ? Et quels étaient ces nouveaux venus, qui obscurcissaient la lumière du soleil ? - Monte dans la navette, lui fit Katherine de sa voix chevrotante. Nous allons bientôt y aller, et je ne veux pas que tu te perdes. Dominic la regarda droit dans les yeux, d’un air étrangement sérieux. Cette vieille dame semblait le surveiller où qu’il soit. A chaque fois qu’il avait tenté de chaparder à la cuisine quelque chose, il l’avait trouvée. A chaque détour de couloir, il lui semblait la croiser. A croire qu’elle était déterminée à garder un œil sur lui… *** - Bon alors Sovran, vous avez eu le colonel ? - Pas moyen, chef ! Les lignes sont complètement saturées, ou bien il n'y a que des parasites. Sebastian et ses sous officiers s'étaient installés au rez-de-chaussée, réunis autour d'une table bancale sur laquelle étaient étalées des cartes de la ville. - Et par le canal prioritaire ? - Pas moyen je vous dis ! répondit Sovran, s'acharnant sur sa radio. Le capitaine soupira. Il n'allait pas être facile d'organiser la retraite sans communication... Encore pire, comment saurait-il à quel moment ses hommes (et surtout lui) devraient se replier ? Il fut malheureusement tiré très vite de ses pensées par un des soldats aux étages supérieurs. - Capitaine, du mouvement ! ** Pas moyen de réfléchir deux secondes ici ** Abandonnant sa table à regret, il rejoignit la fenêtre la plus proche. La situation à l'extérieur c'était encore dégradée. Le ciel était entièrement noir, la lumière du soleil étant cachée par la flottille de monstres en orbite basse, et envahi par de nombreuses créatures volantes, allant de la simple boule organique en chute libre, jusqu'au petit monstre ailé semblable à une chauve-souris (en cinquante fois plus grand). Les rares lumiglobes encore en état de servir dans les rues s'étaient activés automatiquement à la baisse de lumière, envahissant la scène d'une semi-clarté lugubre. - Teer, jumelles, demanda-t-il. Armé de sa grosse paire de jumelles, il scruta le bout de routes du croisement. Il aperçut très vite du mouvement au nord, une horde grouillante qui avançait en direction du spatioport. Ils allaient donc passer devant eux... Sébastian aurait autant aimé ne pas se battre, mais visiblement ils n'avaient pas le choix, surtout s'ils voulaient être évacués... Il se plaça à la fenêtre la plus proche, épaule contre épaule avec un Teer agité, et ajusta la mire de son fusil laser, puis fit sauter le cran de sureté. Autour de lui, une série de léger cliquetis indiqua que ses camarades en faisaient de même. Moins subtil, le gros craquement à l'étage indiquait que les hommes de soutien venaient d'engager leur premier bolt dans l'arme lourde. Un silence et un calme inquiétant s'installèrent, alors qu'au bout de la rue, on commençait à distinguer les assaillants. Ils étaient blancs et mauves, petits et recroquevillés. Ils ressemblaient à... oui, à des gros insectes, un croisement improbable entre une mante-religieuse et une sauterelle. Une mante-religieuse avec deux pinces hypertrophiées... La sale bête ! Mais, ce n'était que le menu fretin... Au milieu des petits tyrannides, il y en avait un autre, énorme, qui faisait bien cinq ou six mètres de haut, et faire la taille d'un leman russ. Bien que les sergents instructeurs rabâchaient toujours que le fusil était l'arme la plus efficace de la galaxie, Sebastian avait tout d'un coup un gros doute. L'avenir ne s'annonçait pas des plus radieux... *** - RAMENEZ VOUS BANDES DE /censuré/ ! - Teer, ils ne vous entendent pas... - Pas grave, tant qu'ils m'ont compris. Voilà la suite, j'espère qu'elle vous plaira ^^ Désolé du petit moment de blanc, mais BAC oblige. Maintenant me voilà de retour
  2. sebastus

    Embuscade

    Je rejoins entièrement l'avis d'Haldu. Effectivement, il y a un certain fond (quoique pas très réaliste par instant), mais il manque la forme. Ce que tu nous écris ici, c'est un texte sous sa forme primaire, presque un résumé. Une série d'actions, comme le décrit si bien Haldu. Outre décrire plus précisement le contexte, tu pourrais décrire les sentiments, les pensées d'un ou plusieurs personnages. Maintenant que tu as la base de ton texte, tu peux l'étoffer ^^ Je ne dirais pas grand chose de plus, de peur de répéter les conseils précédents. J'ajouterai cependant que tu devrais te pencher plus sérieusement sur la présentation du texte : la création de paragraphes, séparés par des espaces, est importante pour la lisibilité (encore que ça ne gêne pas trop lors des textes courts). De même, tente de faire ressortir les paroles des personnages. Ensuite, si tu trouves agréables de recevoir des commentaires, c'est de même pour les autres, donc pense à poster sur les autres sujets de ce forum... Voilà, c'était mon humble avis ^^
  3. sebastus

    La menace venue du ciel

    [color="#FF0000"][b]Chapitre XIII[/b][/color] Sébastian tapa sur le flanc du camion du plat de sa main, signifiant au conducteur qu'ils étaient prêt à partir. Alors que le moteur démarrait dans un vrombissement assourdissant, il sauta sur le plateau arrière, et s'assit à côté de ses autres camarades. Ils seraient transportés jusqu’aux objectifs à défendre par de vieux camions du munitorum qui faisaient un bruit épouvantable. Le capitaine et ses hommes venaient de s’embarquer à bord de deux larges véhicules à six roues, hâtivement repeints en gris pour satisfaire à un quelconque camouflage urbain, et transitaient à présents sur les vestiges d’une ancienne voie rapide, en périphérie de la haute ruche. L’immense route, qui disposait de cinq voies dans chaque sens de circulation, semblait avoir souffert durant les premières phases de la guerre, car d’immenses cratères constellaient le bitume. Cela rendait d’ailleurs le trajet assez agité, le camion faisant de brusques embardés et des sursauts involontaires à cause des nids de poules. Chaque soldat se cramponnait à son siège, ou aux arceaux de protection tendus au dessus de leur tête, pour ne pas se faire éjecter du véhicule. La trajectoire erratique provoquait chez certains des haut-le-cœur aussi violents que salissants. Le trajet s’avéra assez silencieux, mis à part le grondement du moteur. La bâche avait été tirée par-dessus les arceaux pour que tous puissent voir le ciel. Celui-ci était bleu, constellé de nuages blancs. Mais, telle une dague fendant l’infini, une énorme trainée sombre. Les vaisseaux tyrannides parvenaient en orbite basse… Un de ces monstres était si immense qu’il cachait en partie le soleil, plongeant la ville sous une ombre maléfique. Cette vision, si unique, si particulière, coupait le sifflet même aux gardes les plus bavards. Seul Teer trouvait encore le moyen de plaisanter avec cela. Rendu à deux kilomètres de leur objectif, le camion s’arrêta brusquement. Derrière, le second camion du peloton s’arrêta également, ainsi que celui qui était directement à leur droite, puis celui à leur gauche. La colonne s’était entièrement arrêtée. Les soldats patientèrent quelques instants, mais rien ne semblait vouloir bouger… Ils venaient de se retrouver coincé dans un sacré gros bouchon. Les chauffeurs, excédés de l’attente, commencèrent à klaxonner, et une cacophonie effroyable recouvrit bientôt la route et ses environs. - Mais qu’est-ce qu’ils foutent… se plaignit Teer, se trémoussant sur son siège. - Problème de coordination ? proposa Sovran. - Bah t’as qu’à descendre et faire l’agent de la circulation, le railla le sergent. - Du calme vous deux, ordonna Sébastian, alors que Sovran ouvrait la bouche pour répliquer. Nous sommes à moins de trois kilomètres de notre objectif. Alors on descend et on marche. Si les camions nous rattrapent en route, tant mieux, mais il faut qu’on fasse le plus vite. Chaque soldat épaula son paquetage et son arme, puis un à un ils sautèrent du camion, et commencèrent à marcher le long des camions, formant des colonnes inégales. - Allez bande de feignasses, z’avez entendu le capitaine, faut faire vite, cria Teer par-dessus les klaxons. En petites foulées ! Et le premier qui se plaint je lui colle mon pied dans le… La fin fut heureusement couverte par le klaxon d’un chauffeur tout proche. La colonne de soldats s’achemina tant bien que mal vers son objectif. Elle devait faire la jonction avec un peloton du VIIe scélusien et sécuriser la position le temps de l’évacuation à l’astroport. Pourtant, lorsqu’ils arrivèrent sur place, ce n’était pas cinquante fiers soldats qu’ils trouvèrent, mais une douzaine de pesants leman russ peints d’un rouge agressif. Furieux de ce contretemps, il agrippa le char de tête, qui devait être celui de commandement. Il tambourina énergiquement à l’écoutille pour qu’on lui ouvre. Un humain noir à la casquette de chef de char et à la mine patibulaire déverrouilla le sas et l’ouvrit. - Qu’est-ce que vous faites ici ? demanda le tankiste d’un ton peu engageant. - Je pourrai vous retourner la remarque… répliqua le capitaine du même ton. J’étais censé faire la jonction avec un peloton de gardes, pas une douzaine de tas de ferrailles. - Faites gaffe à ce que vous dites ! Puis vous m’en direz tant, moi je devais retrouver quatre pièces d’artillerie basilisk ici. - C’est-ce qu’on va voir tenez, prenez mon ordre de mission. - Dans ce cas là vérifiez le mien, mais vous allez vous sentir con je vous préviens… répondit l’homme sur son char. Les deux officiers s’échangèrent leur papier de mission respectif, chacun étant convaincu que l’autre avait tord. Pourtant, lorsque Sébastian lut la mission du tankiste, il découvrit que les chars étaient effectivement à la bonne place, et que des basilisks devaient venir. De son côté, le chef de char vit que Sébastian respectait à la lettre ses ordres… Les papiers avaient tout d’un autorisation officielle, si ce n’était qu’ils étaient presque contradictoire. Incrédule, les officiers s’échangèrent de nouveaux leurs ordres de mission, pour s’assurer qu’ils n’avaient pas rêver. - Bah ça alors… murmura le tankiste. - Je sais pas ce qu’ils fument au commandement, mais ça devait être sacrément puissant, fit remarquer Hague. Il y eut un petit temps de silence, le temps que les deux hommes mettent au point leur réflexion. Puis le tankiste prit la parole : - Ecoutez, on a pas beaucoup de carburant dans les chars, faudrait éviter tout mouvement inutile. On couvre assez bien la zone, donc vous pourriez aller voir aux alentours si ce genre de problème est général, ou spécifique à nous… - Bonne idée. Il fit signe a ses hommes, et leur indiqua une rue parallèle à prendre. Avec quelques grognements de mécontentement. *** [i]- Teer, pourquoi urinez-vous sur la chenille de ce char ? - Et pourquoi pas ? - Parce que le tankiste vous regarde… Capitaine Hague, Sergent Teer.[/i] Voilà, la suite était prête, mais le crash du forum a empecher de poster ^^ J'espère que cela vous plaira
  4. sebastus

    Soul Eater

    Gloire à moi ? Que c'est agréable ^^ Mais trêve de flatteries, passons au comentaire du texte. Procédons point par point : - Le texte contient plusieurs fautes d'orthographe. Certes, elles ne sont pas si nombreuses que ça, mais suffisament voyantes pour faire tiquer le lecteur. Il faudrait corriger ça avec une relecture attentive. ex : "cinq siècle" (manque pas un petit s ? Dés la première phrase, c'est dommage quand même ^^) - Quelques répétitions qui gâchent le rythme du texte, à méditer aussi. ex : "Lorsque les vaisseaux arrimèrent il était quinze heure trente, lorsque les gardes sortirent des vaisseaux..." - Les reflexions de l'auteur incluses à l'intérieur du texte sont une chose risquée, voire même à éviter ou bien à camoufler. Ici le "(bon ok c'est nul)" est totalement déplacé je trouve. - Le texte est suffisament aeré dans la première partie, mais fait un peu monobloc à partir du premier dialogue. Sauter des lignes pour faire des paragraphes n'a jamais fait de mal à personne - Le nom de la planète "8x-Tr5" me fait un peu bizzare. Certes, on est dans un futur où l'homme est réduit à une misère, presque à un matricule, mais rares sont les planètes à ne pas avoir de vrai nom... Même remarque pour le secteur galactique. - Attention aux références réelles, comme ici avec la chute du morceau de plancher à travers le trou. Dix minutes, c'est très long. Même sans tenir compte de l'acceleration et en prenant seulement une vitesse initiale égale à la gravité terrestre (ce qui semble être le cas dans le space hulk, plus ou moins), le morceau de plancher aura fait plusieurs kilomètres de chute. Autant dire que pour entendre le bruit de la chute, ce sera difficile. Le mieux dans ce genre de cas, c'est de testé par soi même dans la réalité : lance un caillou dans un puit, et effectue quelques calculs... - Il y a un problème de rythme au moment du combat, qui vient du fait d'un manque de ponctuation, et d'un manque de paragraphe. Grosso modo, on ne distingue pas l'action du reste du texte, alors que l'isoler et le faire remarquer grâce à des phrases plus courtes et plus nombreuses le fera ressortir du texte. Voilà pour ma contribution, j'espère que cela t'eclairera
  5. sebastus

    La menace venue du ciel

    Merci de vos encouragements, c'est très agréable ^^ Ceci dit, je suis en ce moment dans une période de révision pour mon BAC blanc. Bien que j'ai commencé la suite, je n'ai pas beaucoup de temps pour la finir... Du coup, il faudra attendre un peu. Avec un peu de chance, vous aurez la suite ce week end.
  6. sebastus

    La battaille d'Hurlécius II

    Même avis que Haldu, avec plus ou moins les mêmes remarques. Mention spéciale au rythme du combat qui, pour ton tout premier texte, est admirablement mené ^^ Petite remarque supplémentaire : les chiffres et les nombres sont toujours à écrire en lettre.
  7. sebastus

    Petite histoire sur la GI

    Je rejoins l'avis de M3mn0ch07 sur ce texte. En effet il y a quelques répétitions et quelques fautes, qui gâchent un peu la perfection de ce texte. Question écriture, c'est bien écrit et très fluide, franchement un véritable plaisir à lire ! Par contre, il manque quelques éléments au texte, surtout comme le dit M3mn0ch07, la description des ennemis, et peut être une trame narrative plus conséquente. Pour ce dernier point, c'est un détail, c'est vrai que c'est dur de dérouler une intrigue sur une petite nouvelle comme celle ci ^^ Par contre, l'écriture des nombres et des chiffres toujours en lettre. On peut faire exception pour le nom des corps d'armée à la limite (par exemple le 3e cadien, mais on écrira trois postes de tirs) Dernière remarque : pourquoi le nom des véhicules en anglais ? Tu n'es pas fier de ta langue et tu prefères en changer, à moins que ce ne soit un syndrome Dan Abnettien ? Voilà, au plaisir de te relire
  8. sebastus

    La menace venue du ciel

    Chapitre XII Une alarme résonna dans les diverses casernes de la Garde réparties sur la planète entière. Le hurlement plaintif des sirènes de la capitale tira les soldats d’un sommeil trop court. La majorité d’entre eux avaient fêté leur victoire à grand renforts d’amasec et d'autres alcools, et les cas de gueule de bois ne pouvaient plus se compter tant ils étaient nombreux. D’abord surpris, les hommes et le femmes scélusiens se reprirent rapidement et s’attelèrent à retrouver leur équipement et à rejoindre leur officier supérieur, le tout dans un léger vent de panique. Aucun d’eux ne savait vraiment ce qui se passait. Pour eux, la guerre était terminée. Lazaelle, occupant le dessus d’un lit superposé, sauta au sol souplement, et tâcha de retrouver son gilet pare-balles. Contrairement à la majorité de ses camarades, elle ne s’était pas enivrée une dizaine d’heure plus tôt. N’aimant pas trop les foules, elle s’était retiré dans un coin tranquille, et avait honoré ses amis morts. Au moins, elle avait l’esprit clair aujourd’hui. Après avoir mit son gilet par des gestes sobres et efficaces, elle mit son casque, et attacha la lanière. A côté d’elle dans le dortoir des femmes, Freya essayait vainement d’enfiler son pantalon à l’envers, s’étonnant de ne plus avoir la braguette du bon côté, le tout accompagné d’une bonne bordée de jurons tous plus imagés les uns que les autres. A la grimace qu’elle faisait, elle avait dû être sacrément saoule la veille… Des nombreux gardes impériaux sortaient par la grande porte de la caserne, et tentaient de se regrouper par peloton à l’endroit qui leur était assigné sur la place. Tenter était le bon mot, car la cohue qui régnait était impressionnante. On se bousculait, on criait pour tenter de rassembler son groupe, on poussait les autres du coude pour se frayer un chemin… Un brouhaha immense planait sur la petite place. La jeune tête de lune analysa rapidement l’endroit de son œil avisé d’éclaireur, et sut qu’elle n’aurait pas la carrure pour se tailler un chemin dans cette masse grouillante. Elle décida donc sagement de longer les murs latéraux pour atteindre son point de rassemblement. Plusieurs hommes de son unit » attendait déjà, l’air mal réveillé. Ils lui firent un vague salut de la tête, pour lui signifier qu’ils avaient remarquer sa présence, mais ne lui adressèrent pas la parole. Elle y était habituée, et elle préférait cela aux quolibets réguliers qu’elle recevait… Visiblement, son statut de tête de lune était risible, bien qu’elle n’ait jamais compris pourquoi. Elle regarda autour d’elle. Aucune trace de Sébastian, ni de Teer. Freya, le second sergent du peloton, tentait de mettre en bon ordre ses hommes, et s’assurait que tout le monde avait bien son équipement. Lorsqu’un des soldats la questionna sur ce qui était en train de se passer, elle fit signe de la tête qu’elle n’en savait rien, et reprit sa tâche. Lazaelle s’approcha de Sovran qui, accroupit au dessus de sa lourde unité radio, surveillait les communications échangées. L’homme était tellement concentré sur son travail qu’il sursauta lorsque l’éclaireuse lui posa une main sur l’épaule. - Par le trône, Laza, tu vas me faire avoir une crise cardiaque ! protesta-t-il, arrachant sa grosse paire d’oreillettes. - Excuse moi, fit-elle avec une sincérité désarmante. Tu arrives à capter quelque chose avec ce truc ? continua-t-elle en pointant du doigt la radio. Les oreillettes sont saturées, et pourtant personne ne semble savoir ce qui se passe. - Pas mieux avec Lizi, lui répondit l’officier radio. - Pardon ? Tu as bien dit Lizi ? - Oui oui. C’est… Comment dire… C’est ma radio, fit Sovran en rougissant un peu. - Tu as donné un nom a ta radio ? Pourquoi ? - Et pourquoi pas ? Lazaelle ne répondit pas. Nommé un objet était une pratique très courante chez les gardes scélusiens. La majorité des soldats qui avaient un fusil lui avait donné un petit nom, un petit sobriquet plus ou moins ridicule. Ayant très peu vécue à la surface même de Scélus, elle ne savait pas si c’était une habitude de leur planète natale, ou si c’était une mode qui était apparue un peu plus tard, peut être durant leur entrainement. Les instructeurs leur avaient sans cesse rabâcher que leur fusil laser était leur meilleur ami, qui leur sauverait la vie, et tout le baratin habituel. Bien sûr, la jeune tête de lune entretenait avec soin ses armes, mais elle ne comprenait pas qu’on les chérisse plus que tout, et encore moins qu’on leur donne un nom. Pour elle, c’étaient des objets, rien de plus, rien de moins. C’est à ce moment que Teer arriva. Se taillant un chemin dans la masse à grands renforts de coups de coudes et d’épaules, il rejoignit son groupe. Tout de suite, profitant de la trouée créée, Sébastian se faufila derrière le sergent et retrouva ses camarades. Il avait l’air soucieux. Sans doute était-ce lié au papier qu’il tenait dans la main. Ses hommes formèrent rapidement un cercle plus ou moins régulier autour de lui, attendant les ordres, mais aussi un petit peu plus d’informations. Sébastian s’éclaircit la voix, puis annonça : - Il y a une demi-heure, la flotte impériale à engagé le combat contre une forte présence hostile tout juste sortie du warp. Les ennemis sont identifiés en tant qu’organisme tyrannide… La nouvelle ne causa aucun émoi. Ce n’était cependant pas du courage, mais de l’inconscience. L’inconscience du danger, car aucun soldat présent n’avait ne serait-ce qu’entendu parler des tyrannides, pas même le capitaine. Inconsciemment, plusieurs scélusiens levèrent la tête au ciel, comme s’ils avaient pu voir la bataille. - La flotte à engagé le combat et est en ce moment même en train de déchainer la sainte fureur de l’Empereur sur Ses ennemis. L’issue du combat semble toutefois incertaine, alors nous allons nous déployer. Un soldat demanda comment les tacticiens de la Garde avait pu dresser un plan aussi rapidement. - Nos plans de déploiement viennent semble-t-il des archives des forces de défenses planétaires, et nous ont été gracieusement fournis par le gouverneur planétaire. Nous devons nous déployer rapidement, tenir notre position jusqu’à ce que tout le personnel non combattant soit évacué. Ensuite, on se replie tout en douceur jusqu’au spatioport, et on embarque dans la navette qui nous ramène au vaisseau. Des questions ? Un homme leva la main, puis demanda d’une voix candide : - Vous voulez dire qu’on va subir un assaut planétaire ? - Il semblerait bien que oui… soupira Sébastian. Un autre soldat prit la parole : - Et si y’a plus de navette quand on arrive ? Cette idée plongea le groupe dans un court silence, brisé seulement par Teer qui annonça d’un ton lugubre : - On l’aura dans le cul. Et bien profond en plus… *** - Bordel Teer, vous étiez vraiment obligez de le formuler ainsi ?! - Bah quoi ? Sébastian à Teer, au pied du camion. Voici la suite, un peu en retard, mais mieux vaut tard que jamais comme on dit ! J'espère que cela vous plaira. Et merci pour vos remarques et vos encouragements, c'est agréable de se sentir soutenus !
  9. sebastus

    Nouvelle d'un Salamanders

    Bonjour Drekan ! Tout d'abord, bienvenue sur notre section de récit de science-fiction, puissent les conseils qui te seront apportés être clairs et t'aider dans ta quête. En passant, pense à aller lire les textes des autres pour y trouver des conseils déjà écrit, et une nouvelle inspiration (sans verser dans le plagiat ^^). Essaye aussi de commenter les autres textes de la section, car s'il est agréable d'avoir des commentaires, c'est que certain se donnent la peine d'en écrire ^^ Maintenant passons à ton texte : - Le texte présenté ici est très court. Peut être trop à vrai dire. Essaye de poster des parties qui font au moins une page et demi (sous word, taille 10 times news roman) pour te donner une idée. - Pense à aérer ton texte. Un pavé monobloc est rarement agréable à lire, aussi bien écrit soit-il. - Il est important de corriger un minimum les fautes d'orthographe avant de poster, car elles sont ici nombreuses, et font régulièrement tiquer le lecteur (Ce qui n'est pas l'effet recherché). - Ecrire toujours les chiffres en toutes lettres dans un texte (je pense aux "60" spaces marines) - Décrire le contexte : Sur quelle planète est Gebura ? Pourquoi ? Ce genre de détails est important - Détails fluffiques à revoir : Deux chargeurs et deux grenades pour terminer une guerre ? Je ne pense pas qu'avec deux explosifs de faible puissance et 48 bolts il puisse aller bien loin... Les réacteurs d'un vaisseau impériaux qui s'écrasent dans une ville ? Vu la taille des réacteurs (100 mètres de haut, c'est bien ça ?), si les réacteurs s'étaient bel et bien écrasés, cela aurait fait une explosion cataclysmique qui aurait pu raser une cité ruche entière sans problème... Voilà, j'espère que cela t'aura aidé ! Autrement rassure toi, le texte est pas mal, mais il mériterait quand même d'être un peu plus etoffé.
  10. sebastus

    La menace venue du ciel

    Chapitre XI Le capitaine Ciles se laissa tomber dans son fauteuil. Il était actuellement neuf-zéro-zéro selon les standards horaires de la planète, et il venait de prendre le commandement de son quart de surveillance sur la passerelle du croiseur classe Lunar « Justice de l’Empereur ». Le vaisseau était paisiblement placé en orbite géostationnaire haute à plus de trente-six mille kilomètres de la surface de Tarissa. Ce monstre d’acier de plus de deux kilomètres de long et au nez blindé à l’adamantium dominait l’espace environnant, écrasant par sa seule présence les escorteurs. Ses flancs bardés d’armes mortelles étaient illuminés par des milliers de petites lumières, signe d’autant de vie dans le ventre métallique. Berger qui menait son troupeau, il était entouré par son escorte, une demi-douzaine de torpilleurs et de contre torpilleurs, avec presque autant de destroyers. Le navire voisin du Justice, un autre croiseur Lunar nommé le « Vision du trône », se tenait prêt de son jumeau, se laissant paisiblement dérivé dans le vide. - Rien à signaler ? demanda Ciles à son second, qui venait de terminer son quart. - La vie est douce à bord du Justice, capitaine, répondit celui-ci avec un sourire. - Bien. Très bien… fit le capitaine pour lui-même. A vrai dire, c’était peut être même trop bien. Voilà deux semaines que les deux croiseurs avaient escorté les énormes transporteurs de troupes jusqu’en orbite. Ensuite, plus rien. Ils s’étaient contentés de flotter de la vide en attendant qu’on ait besoin d’eux pour le voyage du retour. Deux semaines… Le capitaine Ciles n’était pas contre un peu de repos. Cela dit, si cette situation trainait trop longtemps, l’équipage commencerait à trop se prélasser, dirons-nous à s’encrouter dans un langage plus familier. La première heure ressembla à toutes celles des deux précédentes semaines. Calme, à peine perturbée par le cliquetis des machines. Commençant à s’ennuyer, Ciles s’approcha de la grande baie vitrée blindée de la passerelle et regarda la planète, en contrebas. Il tenta de deviner les lacs, les rivières et les montagnes. Les formes monstrueuses des cités ruches se dessinaient au sol, transperçant les nuages de leurs pointes acérées. Ses paisibles observations furent interrompu par un sous officier nerveux. Il arriva derrière lui, le salua impeccablement, puis lui dit : - Capitaine, rapport astropathique : Perturbation Warp détectée, distance vingt-cinq milles, concordance soixante-sept minutes. Rapport délivré au sous officier Lionel Path a dix-un-trois. Ciles ne lui répondit même pas. Il se retourna vers un officier devant une console et l’interpella : - A-t-on des arrivées prévues aujourd’hui ? - Négatif, capitaine. Ce dernier resta silencieux quelques secondes. Quelqu’un arrivait, et il n’était pas prévu… Un vaisseau contrebandier peut être ? Un libre marchand ? Ou pire, le chaos qui venait reprendre ses biens… - Sonnez l’alarme, décréta-t-il. Tout le monde aux postes de combat. Timonier, amenez nous à portée de tir du point de sortie. Il s’approcha de l’officier de communication. Passez moi le capitaine du Vision je vous prie. *** Lentement, pesamment, les croiseurs et leur escorte virèrent de bord. Leurs réacteurs à plasma s’illuminèrent alors qu’ils semblaient bondir hors de l’orbite. Dans un même mouvement, ils se dirigèrent vers une boursouflure violette qui fendait l’espace réel, et qui grossissait à vue d’œil. La faille warp vomirait bientôt ce qu’elle contenait, quoi que ce soit. Des myriades d’appareils d’interceptions classe lightning et thunderbolt sortirent des énormes hangars des vaisseaux impériaux comme un essaim de guêpes rageuses. Dans des grincements atroces pourtant insonores dans le vide, les énormes canons pivotèrent sur leur axe de tir, prêts à libérer leur terrifiante puissance de feu. A travers eux, la colère de l’Empereur s’abattrait sur leurs ennemis… Les intrépides qui sortiraient de là allaient se retrouver sous un orage destructeur avant même de comprendre ce qu’il leur arrivait, sauf bien sûr si c’étaient des appareils amis. Des éclairs commencèrent à illuminé le cœur de la faille, et les premiers vaisseaux s’en extirpèrent. Ils virent enfin à quoi leurs ennemis ressemblaient. Une silhouette monstrueuse se matérialisa devant eux. Elle dépassait de cinq fois la taille du Justice, avec sa forme ovale d’où dépassait des tentacules aux proportions gargantuesques. Aussi étonnant que cela puisse être, il n’y avait presque aucune particule de métal sur sa coque. Il était entièrement fait de chair et de sang, une créature dont la taille dépassait l’imagination même. Par l’Empereur, comment une telle abomination pouvait seulement exister ?! Les tentacules battirent l’air un instant, comme si la créature flairait l’espace autour d’elle, puis elle se mit à avancer résolument, droit devant elle. Derrière elle, un nombre toujours plus croissant de vaisseaux sortaient du warp, de tailles et de formes différentes, tel la ménagerie de l’enfer lui-même. Un silence de mort était tombé sur la passerelle de commandement du Justice. Chacun, les yeux rivés sur la baie vitrée du stratégium, regardaient la mort arriver. Tous avaient une voix qui bourdonnait dans leur tête, hypnotisant,e tentatrice… Ce fut le capitaine qui se reprit le premier au bout de quelques secondes, au prix d’un important effort de volonté. - Ou… Ouvrez le feu, bredouilla-t-il d’une voix mal assurée, tant ce qu’il voyait lui paraissait irréel. Personne ne lui prêta attention, semblant lutter contre leur peur. Pour tout l’équipage, la rencontre avec une flotte tyrannide était une première. Le Navigator, dans sa sphère protectrice placée plusieurs mètres au dessus de leur tête, s’était mis à gémir de terreur, les mains plaquées sur son troisième œil. - Feu ! ordonna le capitaine, tentant vainement d’attirer l’attention que lui devait son équipage. Sans succès. - VERROUILLEZ MOI TOUT CA ET FEU ! cria-t-il à gorge déployée. Le hurlement sembla les tirer de leur rêverie. Chacun se remit au travail. Des détonations sourdes résonnèrent à travers les parois, alors que le croiseur délivrait toute la puissance de feu dont il était capable. Des traits d’énergie purs jaillirent des batteries navales dorsales du Justice, tandis qu'une première salve de torpilles était lancée au cœur de la formation ennemie. Les escorteurs, sortis de leur surprise initiale, joignirent leurs tirs à leur énorme cousin. - Pleine puissance sur les boucliers avant, annonça le commandant, peinant à contrôler sa voix. A toutes les batteries, ouvrez le feu sur l’ennemi le plus gros visible, puis changez de cible une fois la destruction confirmée. Officier de communication, contactez les chasseurs. Dites leur de s’occuper de la chasse adverse, nous nous occupons des vaisseaux de ligne. Il reçut confirmation des chefs d’escadrilles, puis se retourna pour regarder à travers la baie vitrée blindée. Les rayons d’artillerie navale s’occupaient à lézarder frénétiquement la peau du vaisseau ruche. Quelques batteries secondaires disposant d’un mauvais angle de tir sur l’énorme vaisseau adverse choisirent de s’occuper des escorteurs organiques qui entouraient la ruche. Lorsque le Justice et un des destroyers qui l’accompagnaient combinèrent leur feu, ils coupèrent littéralement en deux l’équivalent d’un croiseur tyrannide. Tout se passait bien jusque là. Tirant avec toute la puissance qu’ils avaient à leur disposition, dérivant l’intégralité de l’énergie sur les boucliers et les armes. Ils avaient provoqué dix-sept destructions confirmées, dont au moins trois monstre de la taille de croiseurs, sans déplorer de perte plus grosse qu’un chasseur. C’était d’ailleurs étrange, ils ne recevaient presque aucun tir, et les boucliers avant étaient encore chargés à plus de quatre-vingt douze pour cent. La situation ne ferait qu’empirer à partir de là… La façon de combattre ennemi leur fut révéler les minutes suivantes. Ayant parcouru la distance qui le séparait du Vision du Trône sans même être ralenti par les tirs qui faisaient fondre sa carapace, le vaisseau ruche étira ses tentacules pour attraper le croiseur. Celui-ci ralluma ses moteurs pour s’écarter, mais il n'en n’avait plus le temps, surpris par la rapidité d’action ennemie. Les énormes tentacules s’enroulèrent autour de la coque du vaisseau impériale. Dans un froissement silencieux, les plaques de plastacier et les poutrelles d’armaplast ployèrent sous une force titanesque. Une moins d’une minute, la croiseur fut littéralement broyé en deux parties distinctes. Les batteries du Vision s’étaient tues. - Que l’Empereur guide leur âme… murmura Ciles, rendu blême par ce spectacle. Trois vaisseaux tyrannides fondirent sur le Justice de l’Empereur. Le premier tenta d‘enrouler ses tentacules autour du nez d’adamantium du croiseur, mais fut pulvérisé à bout portant par une salve de torpilles. Ayant rallumé ses moteurs, le vaisseau impérial esquiva le second de justesse, et écarta le troisième d’une salve bien ajustée. A côté de lui, un escorteur venait de se faire traverser de part en part par une tentacule du vaisseau ruche. - On se replie ! Contacter le reste de la flotte et les chasseurs, dites leur de nous retrouver de l’autre côté de la planète. Je déclare la fin de ce combat ! Dans un désordre à peine organisé, les impériaux tournèrent les talons. Les vaisseaux fendirent le vide, tentant de mettre le maximum d’espace entre eux et leur pire cauchemar. Les tyrannides ne tentèrent même pas de les poursuivre, nullement intéressés par ces gros morceaux métalliques. Ils commencèrent à descendre en haute atmosphère, prêt à libérer des nuées d’organismes d’assaut. La surface de Tarissa allait bientôt subir un assaut planétaire de grande envergure. *** - Nous sommes perdus… Anonyme, centre de commandement opérationnel de la Garde.
  11. sebastus

    La menace venue du ciel

    Très fines observations Pasiphaé ^^ Voici la suite ! Chapitre X Sébastian s’étira péniblement, allongé sur son canapé. Saloperie de mobilier. Un ressort avait percé le vieux cuir râpé pour s’enfoncer dans ses fesses. Pas le meilleur moyen pour passer une bonne nuit d’après le capitaine. Pourquoi diable avait-il dû dormir dans le canapé ? A cause de ce petit morveux de gamin… Si jamais il remettait la main dessus… Il ne savait pas ce qu’il lui ferait, mais ce serait mémorable. S’il était vraiment méchant, il enverrait peut être Teer faire le boulot à sa place. Ou peut être que non. Un tel sort aurait été trop cruel pour un enfant. Il voulut s’étirer encore une fois, mais son bras gauche blessé se rappela à son bon souvenir et le fit grimacer. En plus de cela, il avait le dos endolori après cette nuit si peu confortable. Saleté de guerre. Il aurait du faire ingénieur sur Scélus, sa vie aurait été bien plus calme. Peut être légèrement moins excitante, mais infiniment plus calme… A la place de ça, il avait écouté les babillages du gouvernement, et c’était engagé pour sauver l’Imperium. Les gars de la propagande connaissaient bien leur affaire quand il s’agissait d’embobiner les gens. Il fallait dire que Hague était la cible idéale : pas de famille, pas de descendance connue, pas d’attache financière d’aucune sorte, fraichement sorti diplômé des écoles générales de Scélus, prêt à être embauché là où on aurait besoin de lui. A vingt-six ans, alors que la vie était prêt à lui sourire après de longues études, il n’avait rien trouvé de mieux que de s’engager dans les Forces de Défense Planétaire, dans la vague espoir un jour de partir pour les étoiles dans Son armée. ** Engagez-vous, qu’ils disaient, et vous verrez des coins qu’on montre pas aux touristes ! ** Et il en avait vu, des coins. Après dix ans dans la Garde, il avait pas mal voyagé. Il avait découvert des ’coins’ paradisiaques, des ’coins’ miteux, des ’coins’ sympas. Il avait découvert aussi que le grand vide entre les étoiles, vu à travers le petit hublot d’un vaisseau spatial qui vous emmenait vers une mort certaine, ne valait peut être pas le coup de quitter sa planète natale. Dans cet univers du quarante et unième millénaire, il n’y avait que la guerre. La porte de la chambre s’ouvrit. C’était Dominic qui entrait. Le petit morveux… Il avait même le courage de revenir le narguer. Il allait lui botter les fesses, quelque chose de sévère ! Il amorça un geste pour se lever, passa en position assise, puis s’arrêta net. L’enfant ployait sous le poids d’un plateau de plastique débordant de victuailles. Un délicieux fumet de viande s’élevait dans l’air, accompagné de l’odeur caractéristique des viennoiseries. Cette douce odeur vint chatouiller les narines du capitaine affamé. Sa colère retomba brusquement, comme un soufflet au fromage. Image particulièrement adapté d’ailleurs, car Sébastien en voyait un posé sur le plateau. Le garçon posa le plateau sur les genoux du capitaine sans un mot, puis alla s’asseoir sur le lit, un peu plus loin. Il ne le regardait pas directement, ce contentant de lui jeter quelques coups d’œil craintifs. Un peu timide comme gosse quand même… Sans trop se soucier de sa présence, Sébastian attaqua. Lui qui était fin stratège d’habitude se contenta de foncer au milieu de la mêlé, attrapant un croissant avant même que celui-ci ait pu réagir. La pauvre viennoiserie fut engloutie sans autre forme de procès. Il attrapa un fruit gros inconnu comme son poing d’une couleur verte, qui l’attendait en embuscade, sournoisement caché derrière la carafe de café, et croqua dedans à pleine dents. Il décida sagement qu’il n’y aurait pas de prisonniers dans ce combat… Il mangea tout ce qu’on lui avait apporté. Il fallait aussi dire qu’il n’avait pas eu l’occasion de faire un vrai repas depuis plus d’une vingtaine d’heures, et qu’il avait entre-temps tué de l’hérétique. Comme quoi, les héros prennent eux aussi des pauses déjeuners ! Il se laissa alors glisser sur le canapé, à l’image d’un camembert fondant sur une plaque chauffante. Il se sentait bien. Une bonne nuit de sommeil et un estomac rempli semblait suffire à rendre heureux le garde impérial lambda. Il regarda le petit horlogium fixé à son poignet. Il avait dormi relativement longtemps, mais si le colonel Coppice était fidèle à ses habitudes, il ne serait pas réveillé avant une bonne heure. A ce moment là seulement il pourrait faire son rapport sur la débâcle de la veille, et tenter de se dégager de toutes accusations. Il pouvait donc encore se permettre de ne rien faire, cela le changerait un peu de son train de vie habituel. Dominic brisa bien vite ses espoirs. Il brisa le silence qui s’était installé depuis qu’il était entré, et dit à Sébastian : - Il y a une vieille dame qui vous attend à l’infirmerie, fit-il d’une voix timide. Le capitaine soupira. Non, il n’aurait pas le droit à du repos supplémentaire. Il se leva, alla se rafraichir rapidement dans la salle d’eau au bout du couloir. Il se regarda dans le miroir, et constata qu’il avait triste mine. Il faudrait qu’il se rase et qu’il prenne une douche. Il se promit de le faire après avoir vu Katherine. Il revint dans sa chambre, constata simplement que le gosse n’avait pas bougé, se hâta d’enfiler des vêtements propres, puis se dirigea vers l’infirmerie. Il lâcha en sortant un simple : - Merci pour le petit déjeuner. *** Il était encore tôt à l’hôpital de la caserne. Beaucoup de patients dormaient encore, récupérant de leurs blessures. Les infirmières et les infirmiers circulaient entre les rangées de lits alignées méthodiquement pour gagner un maximum de place. Sébastian interpella un aide soignant à l’air affairé, lui demandant où était Katherine. Sans même daigner lui répondre, il pointa du doigt une porte au loin, qui menait au bloc opératoire. Circulant aisément entre les blessés et les malades, il croisa le lit du sergent Teer. Celui-ci, assit sur son lit, contemplait d’un air piteux son bol de soupe. - Teer, le salua Sébastian. Le concerné releva la tête. - Ah, c’est vous capitaine… - Ca va ? - Quand j’aurai foutu ce bol de soupe à la gueule de l’infirmier, ouais. Et vous, ça va ? - Je survis, sergent, je survis, fit-il avec l’ombre d’un sourire. - Si je peux me permettre, capitaine… amorça le sergent. - Ne vous permettez pas. - … Vous avez vraiment une mine à chier, finit-il, sans se soucier le moins du monde de son supérieur. - Merci de vos délicates attentions, Teer. - Parait que y’a eu du grabuge hier soir ? - Oui. Je vous raconterai ça plus tard. Je dois aller voir Katherine. Maintenant, mangez votre soupe. Teer ne lui répondit pas, et Sébastian le laissa seul avec sa soupe. Il entra dans le bloc opératoire. Katherine se trouvait là. Assise sur un tabouret très haut pour compenser sa petite taille, elle écrivait sur un petit rouleau de papier à son bureau. Elle ne sembla pas l’entendre arriver, car il la voyait continuer d’écrire à l’aide d’un long stylet à encre. Le bloc opératoire était une grande salle remplie d’instrument chirurgicaux qui ressemblaient plus à des instruments de tortures d’après Sébastian. Ses murs noirs aseptisés, son sol au dallage noir, l’éclairage faible de la pièce, excepté la table d’opération brillamment illuminée, tout cela donnait un sentiment étrange de mal aise à l’homme. Ou alors était-ce le cadavre du mutant qu’il avait contribué à tuer la veille, et que quelqu’un avait disséqué. Cela était très intéressant… Pas le cadavre en lui-même, bien sûr, mais le fait que la chef infirmière ait les autorisations inquisitoriales nécessaires pour s’approcher de près d’un cas de mutation avéré… Voir le corps du monstre souleva le cœur du garde impériale. Des cadavres, il en avait vu des tas. Ce n’était pas le problème. Par contre, voir un corps ainsi ouvert, ses tripes répandues à l’air, ses organes internes mis à la vue de tous, était un spectacle difficile à soutenir. - Je n’aurai pas dû manger autant ce matin, fit-il à haute voix, autant pour lui-même que pour avertir Katherine de sa présence. - Ah ! Capitaine Hague. Je vous attendais. - Des… nouvelles ? fit Sébastian, s’efforçant de ne pas regarder le cadavre. - J’ai procédé à l’autopsie du cadavre rapporté hier soir, et j’ai envoyé un rapport préliminaire urgent au QG dés que possible. - Des problèmes ? s’enquit-il en fronçant les sourcils. - Capitaine, nous nous sommes leurrés sur notre ennemi depuis le début. Nous n’avons pas fait face à une rébellion hérétique mineure. Elle désigna le cadavre du doigt. Ce sont des organismes tyrannides connus sous le désignation standardisée ‘Genestealers’. Capitaine, cela veut dire que… - Que quoi ? Katherine n’eut pas le temps de répondre, que les sirènes de la base se mirent à hurler. Sébastian jura. Il n’avait pas pris son oreillette. Il se précipita vers la sortie pour recevoir ses ordres et des renseignements. En sortant, il entendit Katherine lui crier, sa voix couvrant à peine celle des sirènes suraigües : - Cela veut dire que la guerre est loin d’être terminée ! *** - Perturbation Warp détectée, distance trente-cinq milles, concordance soixante-sept minutes. Rapport astropathique, sous officier Lionel, à bord du Justine de l’Empereur. J'espère que vous apprécierez ^^ Le prochain chapitre sera le théâtre d'une bataille spatiale.
  12. sebastus

    Le Commencement de la Fin

    Et bien si personne ne répond je vais me dévouer. J'ai lu le dernier chapitre en détails, les autres plutôt en diagonal par manque de temps, simplement pour cerner le contexte. Je n'ai malheureusement pas eu le temps de passer plus de temps à la lecture. Pour ce que j'ai lu, c'est plutôt agréable. Le texte est aéré, les phrases pas trop longues et plutôt bien dosées. Quelques fautes d'orthographes émaillent le texte, mais je ne pense pas que cela nuise particulièrement à la lecture (ce n'est pas pour ça que tu dois en faire cependant ^^). Un mauvais point cependant : je trouve cette lecture un peu impersonnelle. J'ai énormément de mal (pour ne pas dire je ne parviens pas) à m'attacher au personnage. On connait deux trois de ses pensées, et le reste se limite à des descriptions de lieux et d'actions. C'est peut être voulu, mais en tout cas, je n'adhère pas. Petite incohérence de réalisme : chuter de sept mètres dans un tas d'ordinateurs, puis réussir à échapper aux vigiles, je ne pense pas que ce soit extraordinairement réaliste... 20% des chutes entre 4 et 6 mètres sont mortelles. De plus, tomber sur une surface non plane doit augmenter considérablement les risques de se briser la nuque ou la colonne vertebrale, entrainant une mort immédiate. Qu'il ne meurt pas de sa chute est fort probable, mais vu la récéption que tu décris (avec fracas au milieu des ordinateurs), il aurait dû se briser une jambe, voir les deux, avec des os cassés un peu partout... A moins qu'il n'ait des chevilles bioniques, il na va pas reprendre sa course comme ça, "à peine ralentit"... Voilà, j'espère que mon commentaire te semblera constructif
  13. Cette période de fêtes s'avère d'un calme plat pour notre chère section de science-fiction Ayant quelques minutes, j'ai pu lire ton texte et penser à quelques commentaires... En passant, sache que pour faire vivre notre section, je te conseille d'aller lire, mais surtout commenter les autres textes présents ici. Le texte en lui même. Bien aéré, assez conséquent, peu de fautes d'orthographe, même si certaines sont visibles comme le nez au milieu de la figure ( "tous ressentirENT l'onde de choc..." par exemple ^^) et gênent un peu la lecture. Quelques petits points noirs cependant : - Toujours écrire les chiffres en les nombres en toutes lettres. - Jamais d'abréviation (il n'y en a qu'une ici, minute abrégée en min, mais c'est déjà trop je pense). - Trop de répétitions : le mot "ork" par exemple, revient bien trop souvent, alors que l'on peut lui assigner de nombreux autres synonymes comme peau-verte, xenos... Voilà, autrement l'histoire à l'air sympathique, les scènes de batailles sont plutôt bien décrites, l'histoire se pose doucement... Que dire de plus, à part qu'on attend la suite ? PS : Des spaces wolves qui boivent dans un thunderhawk... J'espère qu'ils nettoieront après ^^
  14. sebastus

    La menace venue du ciel

    Chapitre IX Sébastian remontait un couloir de la caserne du régiment. ** Quelle horrible soirée. ** songea-t-il. L'attaque des mutants avait transformé la réception mondaine en débâcle militaire. Triste spectacle que de voir l'élite de la hiérarchie militaire se piétiner pour rejoindre la plus proche sortie, laissant aux gardes le devoir de se battre, et celui de mourir. Malgré leur discipline et leur détermination, les soldats scélusiens avaient finis par être débordés. Alors, il n'y avait plus eut de place que pour les baïonnettes et les couteaux, contre des griffes et des crocs. Un combat inégal, qui allait se finir dans le sang des hommes. Sébastian et ses camarades seraient déjà tous morts sans l'intervention des gardes restés à l'extérieur. Une fois que le flot sortant d'officiers s'était taris, les hommes dehors purent enfin rentrer et prêter main forte à leurs camarades. La situation s'était alors considérablement améliorée... Les mutants furent tués jusqu'au dernier, et on amena un lance-flammes pour purifier les corps criblés de laser. Seul un cadavre ne fut pas réduit en cendre, pour être envoyé à l'autopsie. Disséquer cette chose rapporterait des informations à l'Imperium, pour peu que quelqu'un ayant les autorisations de l'Inquisition soit présents sur la planète. Officiellement, cet accrochage était donc une victoire. Mais ô combien son goût était amer. Vingt-deux gardes étaient morts, et cinq autres seulement étaient blessés, tant les attaques des monstres avaient été précises et mortelles. En retour, les quatorze mutants avaient mordus la poussière. Deux des officiers qui avaient été trop lents ou trop stupides pour sortir étaient morts. Un joli carnage. Demain, Sébastian aurait de nombreux problèmes, venant de ses supérieurs, pour exiger une explication, et l'engueuler un bon coup pour ce « petit » problème. Mais demain était un autre jour. Il était pour sa part bien trop fatigué ce soir pour faire quoi que ce soit d'autre que se trainer vers ses quartiers. L'esprit vide de toute pensée, exceptée celle de la douleur venant de son bras, il voulait juste dormir. Il avait déjà dû passer par l’infirmerie pour se faire recoudre le bras. Une de ces satanées bestioles ne l'avait vraiment pas loupé, lui ouvrant une plaie de plus de vingt centimètres de long, et assez profonde pour lui déchirer la chair et les muscles. Il ouvrit la porte de la pièce qui lui tenait de chambre depuis le début de cette campagne. Il n'avait jamais su à quoi elle servait avant qu'il n'arrive. Pas à grand-chose, sans doute, vu que la caserne était désaffectée depuis des années. Cette pièce s’était avérée tout à fait vivable, une fois que les rats en furent chassés. Un mobilier plutôt simple encombrait la minuscule pièce : il y avait un vieux lit grinçant, un canapé miteux et un bureau d’écriture, sur lequel était installé une unique lampe d’appoint. C'était son petit chez lui. Seulement, il y avait quelque chose de plus dans cette pièce que quand il l'avait quittée, quelques heures plus tôt... Une petite forme, recroquevillée, au milieu de son lit. La forme d'un enfant. Qu'est-ce qu'un gosse pouvait bien faire dans sa chambre ? A tâtons, il chercha la commutateur de la lampe de chevet sur son bureau, et illumina la pièce d'une lumière faiblarde. Dominic. Il l'avait complètement oublié celui là. Il fallait bien avoué qu'il se fichait un peu aussi. Il avait déjà assez de boulot pour gérer les soldats de son peloton, pour ne pas à avoir un môme en plus sur les bras. Comment avait-il fait pour se retrouver là ? Quelqu'un l’avait sans doute amené avec lui à la caserne. Probablement Lazaelle. Le grand coeur de cette tête de lune finirait par la perdre. Son premier réflexe aurait été de donner un bon coup de pied aux fesses de l'enfant pour le faire sortir de son lit. Sébastian n'était pourtant pas méchant, mais il y avait des limites à sa bonne humeur, qui avaient été dépassées allégrement depuis les évènements de la soirée. Pourtant, lorsqu'il s'approcha de Dominic, il se ravisa. Roulé en boule sur les draps froissés, les genoux ramenés sous le menton comme pour se protéger, il avait l'air si tranquille. Un enfant qui dort a toujours une tête d'ange tant il dégage de pureté, même si Dominic était encore plus sale qui chien qui vient de sauter dans une flaque de boue. Sébastian réalisa que le déranger aurait presque quelque chose de criminel. Il soupira. Tant pis pour le lit, pour ce soir. Il éteignit la lumière, puis se jeta lourdement sur le sofa non loin, en faisant tout de même attention à son bras. Il ferma les yeux, et sombra très vite dans un sommeil sans rêve. *** Au moment où la première créature était apparue dans la salle de bal, Luic Vanuel s'était figé. Alors que tous fuyaient, il s'était tapi dans un coin sombre, et avait observé le jeu de massacre. Ces monstres... Ces... Genestealers. Si beaux. Représentation d’un dieu qui arrivait bientôt à lui. Il avait été presque déçu de les voir se faire battre par de minables petits humains. Tant pis. Ce n'était pas grave. Bientôt, bientôt, un grand dieu viendrait absorber la vie de cette planète, lui compris, pour ne plus faire qu'un, pour l’éternité. On lui avait promis l'immortalité en échange de son aide. « On » était enfaite un homme au regard hypnotique et aux paroles sages, mais il savait qu'il pouvait lui faire confiance. Une meute de serviteur vint l'entourer dés que le combat fut finit, et ils se hâtèrent de le ramener à ses appartements, en sécurité. Bientôt, et il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour que son rêve se réalise... - Monsieur le gouverneur ? Vous m’avez l'air bien songeur, l'interpella un des serviteurs. - Ce n'est rien... *** Dominic se leva avec les premiers rayons du soleil. Il s'étira douloureusement, avec l'impression d'avoir trop dormi. Le lit était beaucoup trop confortable pour lui, contrairement à la paillasse qu'il avait connu toute sa vie, et la nuit avait été beaucoup trop calme. Il se sentait reposé, presque débordant d’énergie. Comparé aux nuits mouvementées qu'il avait vécu depuis le début de sa vie, les rares nuits où il n'avait pas eu à travailler pour aider ses parents à gagner de quoi manger, il venait d'avoir une véritable nuit au palace. Il sursauta en entendant un ronflement bruyant tout près de lui. Ses yeux accoutumés à l'obscurité discernèrent la forme indistincte d'un homme avachi sur un canapé dans une position tout à fait incongrue, la tête penchée vers le bas, un bras par-dessus l'accoudoir, et une jambe passée par-dessus le dossier du sofa. Il lui sembla reconnaître le capitaine Hague. Normal, puisque Lazaelle l'avait laissé la veille dans les quartiers personnels de l'officier... Il se mit à rougir lorsqu'il pensa qu'il avait volé le lit de Sébastian, forçant se dernier à se contenter du canapé. Cela ne risquait pas vraiment de le rendre de bonne humeur lorsqu'il se réveillerait. Il regarda autour de lui, cherchant l'issue la plus proche. Il voulait fuir, avant qu'on ne le punisse. Cela pouvait certes paraitre invraisemblable, mais pour quelqu'un ayant passé sa vie dans la misère, les combats de gangs et la violence, c'était tout à fait censé, presque une seconde nature. C'est à ce moment là qu'entra Katherine, après avoir discrètement frappé à la porte. C'était la première fois que Dominic la voyait, et il parut bien surpris. Malgré ses quatorze ans et une croissance à peine débutée, il dépassait tout de même d'une tête la vieille femme. Elle était si petite que cela en devenait presque risible. Pourtant, lorsqu'elle fixa son regard sur lui à travers ses fines lunettes, il tressaillit. C'était un peu comme si on le braquait, deux pistolets laser pointés sur lui, et qui allaient retourner son âme pour en trouver tous les petits secrets… Qui n'étaient parfois pas si petit que cela. Elle avait un air sévère imprimé sur le visage, et un port altier digne d'un inquisiteur. Et une flamme, une petite flamme dans son corps, qu'il pouvait si facilement reconnaître... Il n'osa alors même plus bouger, jusqu'à ce que Katherine brise le silence : - C'est toi Dominic, n'est-ce pas ? Elle avait entendu ce nom de la bouche de Teer dans l'infirmerie, qui l'avait qualifié de « sale mioche » sans trop en donner les raisons. Peut être était-il de mauvaise humeur à ce moment là. Comme d'habitude à vrai dire... De toute façon, le sergent n'était pas vraiment connu pour aimer les enfants, tout du moins ceux qui pouvait parler, bouger ou crier. Katherine regarda un instant le gamin, qui se contenta d'hocher la tête en guise de réponse. Puis son regard s'attarda sur la forme ronflante posée sur le canapé. Sébastian avait-il laissé le lit à l'enfant pour dormir ? Si oui, c'était très noble de sa part. A moins qu'il ne préfère lui-même le canapé. Vu l'état miteux du mobilier, l'un comme l'autre ne devait pas être si confortable. Elle était finalement assez heureuse de dormir sur un lit d’infirmerie à ses heures perdues... Le gamin, pour sa part, semblait un peu perdu, encore hagard d’une nuit trop reposante. Visiblement mal à l'aise, il commença à se tordre les mains, et avait le regard fuyant. Il semblait craindre quelque chose. Peut être que le capitaine ne lui avait pas céder son lit de bonne grâce... - Si tu veux lui faire plaisir, tu pourrais lui amener son petit-déjeuner, proposa Katherine de sa voix légèrement chevrotante. Aucune réponse. Dominic se contentait d'éviter son regard, comme s'il en avait peur. - Et préviens le capitaine que je l'attends à l'infirmerie. Elle attendit une éventuelle réponse, qui ne vint pas. Se résignant au mutisme de l'enfant, elle quitta la chambre. Comme s'il avait retenu sa respiration durant tout ce temps, Dominic inspira longuement lorsqu'il fut enfin seul avec le ronfleur. Cette femme lui faisait peur. Elle le cachait peut être bien, mais il avait clairement vu sa petite flamme intérieure. Contrairement aux autres, elle pourrait percer ses secrets. Il faudrait se protéger avec précaution, car pour rien au monde, elle ne tenait à dire la vérité. Après un long moment de réflexion, il se résolut à faire quelque chose d'utile, et partit chercher les cuisines dans cette immense bâtiment. *** - Cet enfant nous cache des choses, Capitaine Hague. Katherine, infirmerie. Voilà la suite, j'espère que cela vous plaira ^^
  15. Je rejoins l'avis de M3mn0ch07, il y a un gros problème sur l'orthographe. Je dirai même un énorme problème sur l'orthographe, car il est très mal vu de présenter un texte avec plusieurs fautes par lignes. Un simple correcteur orthograhique, ne serait-ce celui de microsoft word, pourrait pourtant gommer de nombreuses fautes sans effort... Quant à l'histoire du texte en elle même, et bien c'est plutôt compact. Trop court sur la taille, il faut environ sur une page word complète (taille 10 timesnewsroman pour plus de détails) pour que ce soit un minimum conséquent. Du coup, comme c'est très court, les descriptions en patissent, que ce soit dans celle des personnages (qui ne sont qu'un simple relief de plus dans le paysage tant ils sont creux) ou les descriptions , si bien qu'on a parfois l'impression de progresser sur une feuille blanche. Faute de connaitre plus l'histoire, je ne peux pas vraiment me prononcer, mais l'histoire semble assez sympathique, même si elle meriterait d'être appronfondie. Des decriptions sur la planète et ses coutumes seraient les bienvenues, comme ça on pourrait se faire une idée, parce que sur un monde ruche les affaires de drogues sont... très quotidiennes. Voilà, bon courage
  16. sebastus

    La menace venue du ciel

    Merci pour vos commentaires, c'est toujours agréable de se sentir suivi Voici la suite, un peu en retard, mais je n'écris pas très vite ^^ Chapitre VIII Sébastian, perdu au milieu de la masse des invités, remplissait tranquillement son estomac. Savait-il, le pauvre, qu’il se nourrissait actuellement d’une des spécialités locales, à savoir des testicules de grox confites au miel ? Sans doute que non. Cela expliquait en tout cas le fait qu’il soit le seul à en manger. Mais ce qu’il avalait n’était après tout qu’un détail, tant que cela comblait sa faim. - Capitaine ? Hague se retourna brusquement, et reconnut son officier de communication et l’homme qui lui tenait lieu de second, le dénommé Sovran. Soldat scélusien d’une trentaine d’années, il avait servit trois ans dans les FDP sous les ordres de Sébastian, et ils étaient vite devenus de bons amis. Lors de la fondation, quelques mois à peine auparavant, il s’était enrôlé avec beaucoup d’autres de ses concitoyens dans la Garde Impériale, et avait embarqué dans les grands vaisseaux de Sa flotte, pour faire la guerre et préserver Son empire. Putain, s’il avait vraiment su ce que c‘était, il serait rester chez lui… Sovran était un jeune homme originaire de la ceinture d’îles tropicales des Miliuv sur Scélus. Reconnaissables à leur peau burinée par le soleil, ils étaient réputés pour leur temperament agréable et leur cuisine exotique. Bien que le second point soit un peu négligeable dans Son armée, sa bonne volonté et son côté sympathique ne lui avait valu que des amis. Plus petit que ses camarades, et nettement plus fluet, il en paraissait presque fragile quand on le plaçait aux côtés des autres brutes du régiment. Pourtant, cela ne l’empêchait pas de porter sa lourde unité radio et son équipement réglementaire lorsqu’il partait au combat. Sous sa frêle carcasse se cachait une musculature sèche, mais bien présente. C’était un garde, après tout, il était préparé physiquement à ce genre d’épreuve. Dans ses yeux à moitié cachés par des cheveux bruns nettement plus longs que ne l’autorisait le règlement, Sébastian lut de l’inquiétude. - Un problème ? Sovran regarda autour de lui les invités qui échangeaient des mondanités en petits groupes, puis fit signe à son supérieur à son supérieur de le suivre, l’entrainant un peu à l’écart. - Les équipes du septième étage sont en retard pour leur rapport, mon capitaine. J’ai tenté de les contacter, la ligne est bonne mais personne ne répond. Sébastian fronça les sourcils. Il avait pourtant bien insisté pour avoir un rapport tout les quarts d’heures. Et si ils ne répondaient même pas aux appels… C’était inquiétant. Qui avait-il assigné au septième étage ? De mémoire, c’était Lobschuhe et Dickan qui menaient le nettoyage des pièces des étages. Dickan aurait bien été capable d’une plaisanterie de ce genre, histoire de filer une bonne petite frousse à son bien aimé supérieur, mais Lobschuhe était sérieux, et manquait rarement à son devoir. Y avait-il une faille dans la sécurité si soigneusement planifiée ? Il fallait envisager le pire, car il n’avait pas le droit à l’erreur ce soir. - Lobschuhe, répondez s’il vous plait, lança-t-il à tout hasard dans son oreillette. Seul le silence de mauvaise augure lui répondit. Il activa le micro de son oreillette. - Post de sécurité, ici Hague. Contactez la caserne, je veux avoir un peloton de sécurité en renfort au plus vite. Le capitaine avait encore l’espoir de conserver la situation sous son contrôle. Il allait envoyer des soldats dans les étages pour régler le problème, que ce soit une simple farce de mauvais goût ou une véritable faille dans la sécurité. Avec un peu de chance, les officiers présents ne remarquerait rien, il n’y aurait pas de panique, et donc le commissariat ne réclamerait pas sa tête pour manquement au devoir… - Je crois que c’est trop tard, mon capitaine… murmura Sovran pour seule réponse, le regard fixé sur le plafond. Un cri résonna dans la vaste salle de bal, suivi de plusieurs autres. Un doigt, plus plusieurs, pointés sur le plafond. Les communications par oreillettes s’emballèrent. D’un même mouvement, des dizaines de têtes regardèrent vers le haut. Accroché au plafond, à plus de sept mètres au dessus des têtes des officiers et des gardes présents, une créature les observait. Solidement arrimé à la voûte grâce à deux paires de bras et une paire de jambes, recouvert d’une carapace de chitine qui semblait des plus résistante, la créature les regardait d’un air prédateur à travers des pupilles de chat. Son crâne bulbeux lui donnait un air d’alien, mais il avait autrement tout du parfait mutant, fait tout de griffe et de crocs. Sa chitine laiteuse reflétait doucement la lumière de la pièce, et jurait avec le sang qui recouvrait les longues lames sur sa seconde paire de bras. Sébastian savait à présent ce qui était arrivé aux soldats de garde en haut… Il y eut quelques secondes de silence absolu, comme si chacun évaluait la situation. Puis ce fut la panique. La vu d’un ennemi autre que politique était une première dans la vie de nombre d’officiers présents, et chacun tenait à s’assurer d’être le plus vite possible loin de cette chose. Et ce ramassis d’idiots, occupés à encombrer les rares sorties disponibles, étaient censés diriger la Garde. ** Heureusement, l’Empereur nous protège. ** songea Sébastian. Il reçut de nombreux rapports dans son oreillette, et les sons s’empilaient désagréablement les uns sur les autres. D’après le peu qu’il arrivait à saisir, les gardes à l’extérieur ne parvenaient pas à rentrer à cause du flot sortant d’officiers terrifiés. De mieux en mieux… - Leyr, Sovran, décrochez cette saloperie du plafond ! hurla-t-il dans le micro de son oreillette pour se faire entendre au dessus de la cacophonie ambiante. Les deux soldats fendirent la foule, jouant des coudes pour se mettre en position. Ayant enfin une ligne de vue dégagée à mesure que les autres sortaient en courant, ils épaulèrent leurs fusils lasers, et passèrent en mode automatique. Comme si elle parvenait à lire dans leurs pensées, ce fut le moment où la bête sauta, poussée par des muscles surpuissants, pour tomber droit sur leur position. Le crépitement violent d’un tir laser soutenu emplit la salle, et les rares officiers encore présents se jetèrent sur le sol par simple reflexe. Les deux soldats impériaux, dans une débauche de lumière et de sons, avaient commencés à vider leurs cartouches, le doigt crispés sur la détente. Stoppé nette dans son élan, la carapace noircie en plusieurs endroit, le monstre tomba à terre bien loin de sa cible originelle. Dans un bruit mou, il s’écrasa sur le dallage, non loin de Sébastian, et se mit à se tortiller en émettant des petits crissements, visiblement blessé gravement. Le capitaine, pistolet à la main, s’approcha rapidement, et logea deux balles dans son horrible crâne bulbeux. Dans un soupir rauque, un nouvel ennemi de l’Empereur venait de rendre l’âme. Sébastian soupira. C’était fini. Tout ce bordel rien que pour ça… - Capitaine, à couvert ! le prévint son second. Il se retourna vivement. Une seconde créature venait d’entrer à l’autre bout de la pièce, par une porte qui menait aux escaliers. Puis une troisième, rampant sur le mur, qui était arrivée par une anfractuosité dans le mur. Puis une autre. Et une autre… Par l’Empereur, il en arrivait de toutes parts ! Les impériaux restèrent un instant stupéfaits devant ce spectacle, ce genre de scène que l’on ne peut voir qu’une seule fois dans sa vie, juste avant que l’on ne meure. - Formez un cercle ! Ouvrez le feu ! ordonna le capitaine précipitamment. Il leva son pistolet, et commença à tirer. Les balles du petit automatique chromé fusèrent vers la créature la plus proche, faisant éclater la chitine en plusieurs endroits, mais ne faisant que ralentir légèrement la charge du monstre. Au dernier moment, Sébastian se jeta sur le côté, sauvant sa vie d’une fin atroce. Emportée par son inertie, la bête poursuivre sa course, en tentant de freiner. Le dos criblé de balles de petits calibres, elle finit par s’effondrer, tandis que Sébastian engageait un nouveau chargeur dans son arme. Un peu plus loin, les soldats avaient formés un cercle plus ou moins nette, et tentaient de repousser ces xenos. En voyant cela, le capitaine eut l’impression de voir quelques fresques héroïques, ou une poignée de gardes faisait un dernier carré désespéré, pour la mort et la gloire. Il leva à nouveau son arme, et tira à nouveau. Il n’y eut plus que cri, douleur et chaos, le tout saupoudré d’un peu de larmes… *** - QG ? Ici poste de sécurité Un. On a un problème de sécurité niveau alpha à la soirée ! Envoyez des renforts immédiatement et passez moi le colonel Coppice ! Comment ça il est bourré ?! Lieutenant Acta, manoir Klingtone Bonne lecture !
  17. sebastus

    la lignée maudite

    Texte toujours aussi sympathique, bien que tu ne risques pas de t'attirer la sympathie des rares femmes du forum en faisant mourir tes personnages féminins ^^ EDIT Celt : Y'en a qu'une par ici et elle est en Fantastique, les gars, cherchez pas... Texte aéré, peu de fautes, bref du bon, comme d'habitude. Un petit deus ex machina avec Carcaroth vaincu Azhadram, alors qu'il a été capable de se farcir un archiviste sapece marine et un inquisiteur avec ses acolytes, mais cela ne gêne pas trop (on en a vu des biens pires je pense) Juste un petit truc qui m'a fait rire : "à une vitesse telle qu'elle déchira brièvement la réalité" A ce point là ? ^^ Voilà, je n'ai rien d'autre à dire, à part de continuer
  18. Un petit moins sur ce dernier texte. Tout d'abord, je ne peux que constater qu'il est truffé de fautes, et cela bien plus que d'habitude. Certaines sont vraiment énormes, comme : "control", "couver", "abatis", "revien"... J'en passe et des meilleures. Une simple relecture les aurait sans doute effacées ! Avec cela, des fautes de ponctuation (oubli de points, de virgules) et de conjugaison (comme "le convoi se trouvais"...). Ensuite, un vaisseau du chaos suffisament puissant pour engager et détruire ou faire fuir trois croiseurs et un cuirassé de l'Empereur en quelques minutes, à part le destructeur de monde d'Abbadon, je ne pense pas que cela puisse exister. D'autant plus qu'il serait dans ce cas là fiché dans les doffiers impériaux, et une telle menace serait traquée. Le coup du commissaire avec un tir de laser dans la gorge, qui hurle "pour le trône" m'a bien fait rire aussi ^^ Un tir de laser dans la gorge te soude littéralement la trachée d'air. Plus rien ne rentre, plus rien ne sort... Difficile de crier sans air ^^ Jamais de chiffres dans un texte, seulement des lettres, il ne faut pas l'oublier. Bref, un peu décevant à par rapport aux autres morceaux qui précédaient. Mais courage, tu nous feras un meilleur texte la prochaine fois
  19. sebastus

    Entre l'homme et le heros

    Les autres ont déjà tout dit, mais je vais quand même rajouter un petit point fluffique qui me tient à coeur : Un lieutenant équipé d'un pistolet bolter et d'une arme énergétique, c'est un peu comme le père noël : on peut y croire mais finalement, ça a peu de chance d'exister. Un pistolet bolter est déjà une arme chère, réservée à une petit élite comme les commissaires et les officiers. Pour ça, il n'est pas inconcevable que le lieutenant Heigler en ait une. Par contre, une lame énergétique, c'est très cher, et surtout très rare : seuls des nobles très riches, gouverneurs planétaires et officiers très gradés ou influents seront susceptible d'en posséder une. Un simple lieutenant, même s'il l'avait trouvé sur le champ de bataille, se la ferait vite confisquée. Après, pourquoi pas, mais cela mériterait une petite explication je pense ! Après voilà, je pense qu'il y a du potentiel, mais qu'il mériterait un peu de persévérance
  20. Les autres ont tout dit je pense, c'est à dire que le texte est trop court, et mériterait d'être mieux travaillé. Même si l'orthographe n'est pas ton ami, tu peux utiliser des correcteurs très efficaces pour corriger se défaut ! Autrement, je trouve l'idée original, même si le fait que ça se passe sur Terre me déçoit un peu, car j'aime bien le fluff de 40K, mais après c'est à toi de voir. Il faudrait à présent plus la creuser ^^ Mon avis ne sert pas à grand chose après les commentaires de Celt et de Haldu, mais je le donne quand même, c'est toujours ça de pris
  21. sebastus

    Récit(s) warhammer 40k

    Ne t'inquiète pas Bloodsnow, c'est n'est pas parce que personne ne répond que personne ne te lit ^^ heureusement, malgré le manque de réponses, tu continues à poster, ce qui est très bien, et prouve que tu es persévérant ! Maintenant, le texte. Le style est agréable, pour une lecture sympathique, qui gagnerait peu être a être mieux aérée (je trouve ça un peu compact, mais cela n'engage que moi !). Quelques fautes de ci de là, qui gagneraient à être moins fréquentes (ou moins visibles ^^) Concernant l'histoire, les personnages mériteraient d'être plus creusés, surtout si la trame de l'intrigue repose sur eux. Je veux dire par là que, pour l'instant, nous ne connaissons pas grand chose de tes héros, et c'est bien dommage, c'est ce qui donne une profondeur à ton texte. Montre nous plus par exemple les pensées qui traversent leur esprit, cela pourrait être un bon début pour dévoiler leur caractère. Quant au fait que ce soit des troupes de choc, cela m'étonne un peu qu'on les assigne à des missions de patrouille... Les troupes de choc sont quand même des troupes d'élites de la Garde, choyées et dorlotées (ce n'est pas pour rien que les autres gardes soient jaloux d'eux !), mais bon après à toi de voir ^^ Voilà !
  22. sebastus

    La menace venue du ciel

    Merci à tous pour vos commentaires ^^ Voici la suite ! Chapitre VII « Colonel Coppice, Vous êtes cordialement invité à la réception qui se déroulera ce soir pour fêter notre éclatante victoire sur le Grand Ennemi. Elle commencera à vingt zéro-zéro, au manoir Klingtone, dans le centre ville. Vous trouverez un plan ci-joint pour vous guider. Tenue de cérémonie de rigueur. In nomine imperator, Intendant Sumol. » Son col d’uniforme le serrait, mais il n’osait pas y toucher, de peur de le déformer. Ce n’était pas le sien, alors autant ne pas l’abimer… Sébastian et une partie des soldats du IIIe scélusien avaient été réquisitionné pour assurer la garde rapprochée de tous ces gentilshommes lors de ces mondanités. Il y avait une vingtaine de gardes, pour plus d’une cinquantaine d’invités. Les premiers étaient vêtus d’uniformes flambants neufs, avec des fusils lasers en acier chromé qui sortaient tout droit de l’usine. Bien sûr, ce n’était pas les leurs. Le régiment avait été fondé il y avait moins d’un an, ils n’avaient donc pas encore de vêtements de cérémonies… On leur avait prêter des frusques adaptées pour l’occasion. Il ne s’agissait pas de paraitre négligés devant toutes ces bonnes gens, qui pouvaient pour la plupart les virer d’un simple battement de cils. Pour sa part, Sébastian portait un uniforme d’un bleu électrique, avec un petit pistolet automatique à munitions solides en or. Au poids, ce n’était sans doute que du plaqué or, mais c’était déjà pas mal, même s’il savait qu’on lui retirerait tout cet attirail dés la fin de la cérémonie. Il se demandait vaguement à qui avait appartenu cet uniforme. Un homme plus petit que lui visiblement. Son col était trop serré, son pantalon lui moulait légèrement les cuisses de façon peu gratifiante, et il avait peur de briser la moitié des coutures s’il s’aventurait à bomber le torse pour séduire une jolie dame. Mais il n’y avait aucune crainte à avoir de ce côté, car il n’y avait aucune jolie fille dans la salle. Ni des moches. A vrai dire, il n’y avait aucune fille du tout… Aucune dans les corps de garde, encore moins chez les officiers. C’était une histoire de tradition, à ce qu’on lui avait dit. Il était tenu pour bien réel que la société de l’Empereur-dieu était une société patriarcale dans sa grande majorité, surtout dans les mondes reculés moyenâgeux. Ici, ces principes étaient encore plus poussés que sur de nombreux autres mondes, et la femme avait un rôle uniquement destiné à la reproduction et aux tâches ménagères. Elle n’avait pas le droit de sortir de son mari, et ce dernier avait littéralement le droit de vie et de mort sur sa douce moitié… Sébastian songea qu’il se serait fait lyncher par les femmes de son régiment, ne serait-ce que pour avoir énoncer la moitié de ces principes ! Mais le seigneur général avait été clair : la Garde était « invitée » sur cette planète, elle allait donc en respecter les coutumes, aussi stupides soient-elles. Les femmes officiers n’avaient sans doute même pas reçu d’invitations, et la liste de gardes que le capitaine avait proposé s’était vu corrigée, en supprimant tous les soldats du beau sexe. Malgré les ordres, Sébastian regrettait quand même de ne pas avoir la présence taciturne mais familière de Lazaelle à ses côtés. - Capitaine… Sovran, son fidèle aide de camp, vint se placer à ses côtés. - Les gardes sont positionnés selon vos ordres, mon capitaine. - Bien. Est-ce que toutes les salles ont été vérifiées ? - J’ai envoyé trois équipes de deux pour s’occuper des dernières pièces non sécurisées, au septième étage. - Vous avez bien fait. Ils restèrent ainsi un moment, près de la porte d’entrée, alors que les officiers qui emplissaient la salle s’échangeaient badineries et petits fours. C’était une grande salle de bal, d’un ancien manoir, sans doute l’ancien habitat d’une des plus nobles famille de la ruche, si l’on considérait les nombreux et tous plus moches les uns que les autres tableaux familiaux accrochés aux murs. Les hauts murs, quatre à cinq fois la taille d’un homme, supportaient un plafond en voute magnifique, avec une demi-douzaine d’énormes lustres en cristal, qui éclairaient le sol de marbre blanc. Dans un coin, quelques musiciens jouaient une douce mélodie. Pour compléter ce tableau riche, il y avait des dizaines de majors, de colonels et de généraux, redoublant de prestige dans leurs beaux uniformes… * Et tous ce beau monde est sous ma protection * pensa amèrement Sébastian, qui se serait bien passé d’une telle charge. Le colonel Coppice ne faisait pas partit du nombre ce soir. Il avait dit « Je prefère me faire broyer les testicules par une broyeuse à copeaux plutôt que d’échanger des mondanités avec ces ’CENSURE’ » ou quelque chose du genre. Pour un colonel, il avait la langue bien pendue ! Un estomac gargouilla furieusement. Sovran regarda son supérieur avec des yeux ronds. - Bah alors mon capitaine ? Une petite faim peut être ? A peine eut-il finit sa phrase que son propre estomac se rappela à son bon souvenir. - Je ne suis pas le seul visiblement… Ils avaient tout deux eut un journée assez chargée. Ce matin, ils tuaient des hérétiques lors d’une violente confrontation dans le palais de l’ancien gouverneur, et ce soir ils jouaient les nounous. Entre temps, il avait fallu dresser une liste de garde et un plan de surveillance pour que la soirée se passe sans accroc, aussi avaient-ils dû sauter le déjeuner. Et visiblement, ils n’auraient pas le droit à un diner, vu que le buffet était réservé aux invités… Les deux soldats couvaient du regard la table couvert de mets délicieux, allant des meilleurs morceaux de grox de la région, à des plats de salades composées, avec des bols remplis d’ailes d’une espèce locale proche du poulet. Cela en donnait l’eau à la bouche, surtout pour un homme affamé. - Je vais me mêler à la foule… commença Sébastian, le regard clairement rivé sur le buffet. - Dois-je… vous suivre, capitaine ? - Hmm… Oui. Enfin, une fois que vous aurez vérifié les gardes à l’entrée. Cela lui laissera quelques minutes d’avance pour rejoindre la nourriture. *** Au septième étage, le soldat Lobschuhe, secondé par son compagnon Dickan, vérifiaient sans grande enthousiasme une succession de pièce vide. Engoncés dans leur uniforme d’apparat, leur fusil laser neuf en main, ils balayaient le moindre recoin obscur avec leur lampe fixé à la place de l’habituelle baïonnette. - Pfff… Ca sert à rien, tout est vide ici, se plaignit Dickan. - Ne commence pas à râler, le prévint son partenaire. Tu préfères être en bas, à surveiller les tuiles ? Ici on est au calme au moins. - Moi j’te paris que le colonel Coppice il est en train de se beurrer avec nos potes, pendant qu’on se casse le… - Chut, ferme là ! le coupa Lobschuhe. - Me dis pas de me taire. Pouvoir me plaindre est le dernier plaisir de ma soirée. - Tais toi je te dis, j’ai entendu un truc. - Commence pas, t’as bien vu que tout était vide ! Le silence retomba brusquement, l’un des gardes au aguets, l’autre boudant. Lobschuhe était persuadé d’avoir entendu quelque chose. Une sorte de grattement. Mais il s’était arrêté visiblement, laissant place à un silence dérangeant. Cela en devenait presque flippant… Dans le noir complet, car le courant n’avait été rétabli qu’au rez-de-chaussée, les deux gardes ne pouvaient se fier qu’au faisceau de lumière de leur lampe-torche. Le grattement, encore lui. Il l’entendait clairement à présent. Il semblait se rapprocher… - Tu l’entends, Dickan ? Il n’eut aucune réponse. Et ce grattement persistant, comme si un rat passait et grattait contre le plancher poussiéreux. Grat grat… Il balaya l’espace du couloir dans lequel il se trouvait à l’aide de sa lampe, mais il n’y avait aucune trace de son compagnon. Il appuya sur sa radio : - Equipe deux et trois, j’ai perdu Dickan, vous l’voyez pas par hasard ? Grat grat. Toujours ce bruit. - Négatif. Ce petit chieur devait se planquer dans une des salles adjacentes au couloir, pouffant de rire. D’une seconde à l’autre, il allait se jeter sur lui en criant « bwwaaaa », rien que pour se foutre de sa tronche. - Dickan sort de là, c’est pas le moment de jouer, fit Lobschuhe à haute voix. - Des soucis, équipe un ? crachota la radio. Grat… - Non, c’est juste Dickan qui… Il fut coupé dans sa phrase. Une lame de chitine dépassait de quinze bons centimètres de son torse, à l’endroit précis où devait se trouver son cœur. Son oreillette était tombée de son oreille, mais il n’avait de toute manière pas à l’esprit de prévenir ses camarades. - Par le Trône, gargouilla-t-il, le goût du sang lui emplissant la bouche. Il disparut dans l’ombre, son fusil tombant au sol dans un bruit mat. Le grattement s’était arrêté. *** - Capitaine, on a perdu le contact avec les équipes qui sécurisaient le septième étage… Sovran, manoir Klingtone J'espère que cela vous plaira
  23. sebastus

    Nouvelle

    Effectivement, je rejoins Cyrius pour les remarques : - Gros problème au niveau de la ponctuation, ce qui casse le rythme du texte, le rendant presque désagréable (par moments en tout cas) à lire. - Problème aussi important au niveau de l'orthographe. Je te conseille de revoir sérieusement la règle du -é ou -er (infinitif ou participe passé) car certains te fusilleraient rien que pour ça ^^ - Manque de description, qui fait qu'on a du mal à se représenter l'action ou même les personnages la majorité du temps. Tu te contentes d'expliquer l'action, ainsi le texte manque de relief. - Manque d'informations du contexte, qui est plus qu'irritant. Même après relecture, j'ai du mal à comprendre vraiment l'histoire. Certains passages sont traités bien trop rapidement, et le lecteur est assez vite semé... - Les personnages sont creux. On ne connait presque rien d'eux, pas même de description physique ou mental. Le commissaire est plus ou moins approfondit (et encore, je suis généreux pour ça...), mais étant donné que c'est une callidus, ça ne compte pas vraiment. - Callidus d'ailleurs, qui est mal introduite dans le texte, et rend la fin un peu plate : on ne sait pas ce qu'elle fait là, ni comment elle est arrivée, ni pourquoi elle a tué un commissaire probablement loyal à l'Imperium pour prendre sa place, au lieu de buter une des pontes ennemis et prendre sa place pour massacrer les autres (en général c'est plutôt leur mode opératoire, au lieu de se transformer en gars sur le front qui risque de mourir lors d'une fusillade). (PS : c'est tout un avis personnel en tout cas) Voilà pour le côté critique. Ca fait beaucoup, mais pour un texte de cette taille, il fallait s'y attendre. En le postant par morceau, tu aurais pu bénéficier de conseil dés le début, et améliorer les parties suivantes, mais tant pis... Pourtant c'est dommage, l'intrigue est interessante, elle mériterait juste d'être approfondie et davantage expliquée pour que ton texte soit vraiment agréable. Tente peut être de faire des nouvelles plus courtes, je pense que pour commencer c'est mieux Car avec du courage, je sais que tu peux progresser !
  24. sebastus

    [W40k] Les Exilés...

    Bienvenue sur notre chère section récits de science-fiction. Si ce n'est pas encore fait, je t'invite tout d'abord à aller lire, et commenter les autres textes de la section. Car si tu as des commentaires pour ton texte, c'est que d'autre se sont donné cette peine, tâche de faire de même Passons ensuite au texte lui même. Et franchement, j'accroche ! Une histoire prometteuse, une mise en page aéré, peu de fautes (que ce soit d'orthographe ou de syntaxe). La seule remarque négative que l'on peut faire sur le texte est à la limite qu'il est un peu trop court, mais étant donné que c'est un prologue, on pardonnera aisément, si les morceaux de choix que tu nous servira ensuite ont une taille plus conséquente (pour avoir une idée de la taille, tu peux aller voir les textes sur les autres sujets). Maintenant, nous attendons la suite
  25. sebastus

    La menace venue du ciel

    Chapitre VI Le peloton du capitaine Hague fut appelée exactement sept minutes et vingt-trois secondes après que les premières escouades de soldats furent entrés dans le palais de la cité ruche, qui dressait de façon arrogante ses spires au centre de la ruche. Ils furent pris dans un combat de couloir, violents et sanglants. On se battait dans chaque pièce, dans chaque couloir, et pas un seul endroit ne fut épargné par les morts et le sang. Les couteaux et les pistolets furent bien plus utiles que les fusils dans ces espaces confinés… De braves citoyens impériaux moururent sans aucun honneur, assailli par des créatures cauchemardesques qu’on eut dit tout droit sorties du warp. Dans ces combats sanglants, il y eut trop d’actes héroïques pour qu’on puisse vous les narrer. Tant d’actes de noblesse qui resteront à jamais inconnu aux yeux de l’Imperium, mais que l’Empereur récompensera à coup sûr. Après deux petites heures de fusillades, le combat était terminé. Il fallut trois heures de plus avant que la dernière poche de résistance ne fut muselée, mais à ce moment, Sébastian et ses hommes étaient déjà partis, des troupes fraiches ayant pris la relève. Le capitaine avait rejoint la caserne installée dans un quartier des districts nord de la ville. Ils avaient été installé ici depuis le début de la guerre, car c’était la dernière partie de la ruche encore loyale à l’Empereur quand ils étaient arrivés. De là, ils avaient commencé à lancer leurs assauts et à repousser les hérétiques. L’issue de cette guerre avait toujours été certaine : la Garde était plus nombreuse, mieux équipée et mieux organisée que son adversaire, et elle avait férocement envie d’en découdre, de repousser le Grand Ennemi. Pour le bien de leur famille, des personnes chères à leur cœur, qui vivaient un peu plus loin dans le sous secteur. Pour que l’Empereur, béni soit son nom, soit fier d’eux, et leur accorde une place à sa droite lorsque la mort viendrait les prendre… Il entra dans l’infirmerie. C’était une grande pièce en blanc, emplie de l’odeur caractéristique de la bataille. Celle du sang. Celle du brûlé. Tout simplement celle de la mort. Les blessés du régiment affluaient depuis le début de l’assaut maintenant. Les plus graves tout d’abord, amenés du front dans des camions brancardiers, tout du moins quand leur état permettait de les transporter. Les blessés les plus légers, qui étaient restés se battre, venaient se faire soigner à présent que tout était terminé. La salle aux murs blancs étaient remplis à raz-bord, et les infirmiers, qu’ils soient professionnel ou simple soldat avec une formation d’aide aux premiers soins, faisaient de leur mieux pour que tout le monde reçoivent des soins. Malgré toute leur volonté et la bonne grâce de l’Empereur, Sébastian savait très bien que le bilan des pertes s’alourdiraient avant la fin de la journée. Il y avait eux cinq morts dans son peloton depuis le début de l’offensive, et deux fois plus de blessés. La plupart s’en remettrait, c’étaient des blessures légères, mais le soldat Peal s’était fait arraché un bras, et ne passerait peut être pas la nuit. Les soldats ennemis, souvent plus ou moins mutés, s’étaient montrés d’une férocité hors norme, à la limite de l’animalité. Même pour des fantassins du chaos, c’était très étrange. D’ailleurs, en y pensant, il n’avait vu aucun des symboles relatifs au chaos. Même si c’était mieux ainsi, pour le moral des hommes, ce n’était pas dans les habitudes des dérangés qui chaos, qui peinturluraient leurs symboles impies sur tous les murs. Il fut tiré de ses pensées par un hurlement tout proche de lui. Un hurlement bien reconnaissable, le genre de cri inhumain mêlé d’insulte. Quatre mètres à sa droite, allongé sur le ventre, Teer criait comme un cochon qu’on égorge. Détail peu ordinaire, il avait une dent de plus de cinq centimètres plantée dans la fesse gauche. Certain combat avait visiblement été plus violents que d’autre… Un infirmier s’escrimait à enlever cette dent sans faire mal au sergent, mais celui-ci était visiblement très douillet, insultant le médecin de « charcuteur », de « tête de grox » et de quelques autres noms bien moins sympathiques. Sébastian salua son ami de la tête sans s’arrêter, car visiblement il s’en sortirai. Son destin était sans doute plus sûr que celui de l’homme qui tentait de l’aider. - Retirer ça d’un coup sec, conseilla le capitaine en passant, et vous verrez, il arrêtera de gueuler tout seul. - Non, lui dites pas ça, il va le AAAaaAAaaargh… Je vais vous tuer capitaine ! - De rien sergent. Il continua son chemin au milieu des cris et des blessés. Il ne cherchait rien en particulier. Il montrait juste aux soldats présents qu’on ne les oubliait pas, et que les officiers supérieurs s’occupaient tout de même d’eux. Il s’arrêta à plusieurs occasions, échangeant quelques paroles anodines mais réconfortantes avec quelques soldats alités, plaisantant parfois pour le remonter le moral. - Ah ! Capitaine Hague. Je vous cherchais. Je savais que vous viendriez ici. Il se retourna, puis baissa les yeux. La personne qui venait de l’interpeller était Katherine, médecin en chef du IIIe Scélusien. C’était une femme très vieille, et très petite, car elle ne devait pas dépasser le mètre vingt-cinq. Des cheveux noirs coupés mi-longs encadraient un visage ridé à la mine sévère, avec ses petits yeux bruns qui vous fixaient d’un air autoritaire. Vêtue de sa blouse chirurgicale aux multiples ourlets pour que ces jambes et ces mains puissent dépasser, elle avait un air vaguement ridicule. Seulement, gare à ceux qui voulaient s’en moquer, car tous redoutaient les sermons endiablés et les petites tapes de la vieille infirmière. Et puis, tout le monde la respectait, tout simplement. Beaucoup ici lui devaient la vie, et elle faisait office de mère (voir de grand-mère) à tout le régiment. Elle avait le même comportement qu’une femme qui s’occupe de ses enfants, si nombreux soient-ils, et dégageait une autorité maternelle qui faisait qu’elle était toujours obéie. Cette femme était un mystère. Tout d’abord elle ne venait pas comme tous les autres membres du régiment de Scélus, ou d’une de ces lunes. Ni même du sous secteur. Personne ne savait d’où elle venait, à part le colonel Coppice peut être. Personne ne connaissait son âge non plus, mais la rumeur courait qu’elle avait dépassé les deux siècles (standardisés selon Terra) de vie. Même si ce n’était qu’une rumeur, personne n’avait pu la vérifier. La seule fois où Sébastian avait tenté d’accéder à son dossier, ses codes d’autorisations d’officier avaient été refusé. Pourtant, ses niveaux d’accréditations étaient suffisamment élevés pour lire les dossiers personnels de tout le régiment, à part celui de Coppice bien entendu. Par pure politesse, il ne lui avait posé que de rares questions, auxquelles elle n’avait répondu que par d’autres questions, ou alors par des réponses très vagues. Après tout, Sébastian s’en fichait. Elle faisait son boulot, elle était appréciée de tout le monde, il ne lui en demandait pas plus, quel que soit son passé. Par contre, si un jour il avait l’occasion de feuilleter l’histoire de sa vie, il ne dirait pas non… - Le colonel a une mission pour vous, capitaine, fit-elle en lui tendant un bout de papier froissé sur lequel Coppice avait griffonné un ordre de mission. Sur l’autre côté du morceau de papier, il y avait une grille de morpion pleine, et une annotation du colonel qui disait « A mort les couilles molles ! », signée de sa main au cas où l’on ne connaissait pas son écriture. Sacré colonel… *** - Capitaine Hague, laissez-moi inspecter cette blessure. - Je n’ai pas le temps, je dois aller à… - Asseyez-vous là et dites trente-trois. - Oui Katherine… Katherine et Sébastian, infirmerie. Concernant le côté humoristique, c'est voulut d'avoir quelques touches d'humour ici et là, même si j'essaye de garder le tout assez réaliste. Si vous trouvez cela vraiment trop décalé, merci de me prévenir ^^ Et merci à tous ceux qui me lisent et postent des commentaires
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