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Warhammer Forum

Vers les étoiles


Méphisto666

Messages recommandés

Salut, à tous,

En manque d'écrire, j'ai décidé de m'y remettre avec ce début de texte intituté "la Chasse". Je vous souhaite une bonne lecture et vous remercie d'avance pour vos critiques/avis! :evilgrin:

La Chasse

Le soleil s'était couché depuis déjà une heure, et Kristof distinguait la multitude d'étoiles qui miroitaient dans ce magnifique ciel hivernal. Des vallons jusqu'aux pics vertigineux des montagnes, tout était endormi dans la noirceur de la nuit et la blancheur des premières neiges. Même les renards s'étaient enfuis dans leurs terriers et n'en sortaient plus. Cette nuit-là était fraiche, voire glaciale. Par conséquent, le jeune Kristof se dépêchait de revenir au foyer, où un feu dans la cheminée et une famille, pauvre mais admirable, l'attendaient. Kristof était âgé de seize ans, il était né ici même, dans la solitude des montagnes. Il était plutôt bien bâti, un jeune homme aux cheveux noirs charbon et aux yeux verts émeraude.

Or, en cette soirée d'hiver, Kristof rentrait d'une pénible journée de chasse. Il ne ramenait que deux petits renards et un lièvre, bien maigre satisfaction pour cette dure journée. Le jeune homme sifflotait doucement, dans l'espoir de se réchauffer et il marchait d'un pas léger et rapide, tel un prédateur retournant dans sa caverne. Kristof fut étonné de ne pas voir de fumée s'échapper de la cheminée. Peut-être sa douce mère Eléna était-elle allée chercher du bois? Il descendit l'escarpement d'une manière assurée et il arriva enfin devant son foyer. Là, son coeur fit un bond terrible dans sa poitrine: la porte d'entrée était défoncée et la tête de son gentil chien Lagus était plantée sur un pieu d'acier. Kristof comprit immédiatement le danger et sortit sa dague de chasse. Avançant prudemment, il entra dans la pénombre de la maison. Il y trouva un remue-ménage terrifiant: les armoires étaient fracassées à terre, les meubles renversés et pire, son frère et ses parents gisaient morts sur un sol rouge et poussiéreux. Kristof poussa un cri de rage et de douleur, qu'on entendit partout dans les parages. Ce n'était pas possible. Non! Son père Friederich, un guerrier talentueux et aguérri et sa mère, si douce et charmante. Pourquoi? Et le jeune Mathias, son frère baigné d'innocence et qu'il aimait tant. Des larmes perlaient et coulaient sur ses joues moites et roses. Il s'effondra à terre, protestant en poussant des jurons contre le destin. Il était empli de rage, d'une douleur incomparable. Ce fut bien après qu'il remarqua l'intrus. Un grand homme blond et plutôt bien musclé gisait blessé à mort. Kristof se rua dessus et l'empoigna violemment, lui criant:

-"Vermine! Sac à merde! Pourceau! Je vais te briser comme tu as brisé ma famille!"

L'homme, malgré sa douleur, parvint à émettre un sourire et siffla:

-"J'en suis navré, petit. Mais c'est comme ça que nous vivons, nous, les mercenaires. Ton père s'est bien battu, sais-tu? Les autres ont pillé ta maison et m'ont laissé là, croyant sans doute que j'était mort."

-"Où sont-ils partis?"

-"Ils suivent le chef, Magnus le Barbare. Ils remontent au Nord à l'instant même, tu n'as pas grandes chances de les rattraper..."

-"C'est ce que tu crois, pourceau, rétorqua Kristof d'une voix agressive. Je me vengerai et dormirai sur le cadavre de ton Magnus, barbare ou pas!"

L'homme mourut peu de temps après. Kristof prit juste le temps d'enterrer sa famille du mieux possible, de prendre l'épée de son père et un minimum de nourriture pour le voyage rude vers le Nord. Après un dernier regard triste et amer vers son foyer, il partit vers les étoiles septentrionales, bien décidé à venger ses proches et à ridiculiser ce Magnus le Barbare...

Modifié par Méphisto666
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Bon que dire ! ^_^

Pour commencer, c'est une introduction assez classique mais toujours bien décrite ( Je sais que c'est dur de sortir des clichés :evilgrin: ) Enfin breef, tu présentes le personnage d'assez loin mais je suppose que cela changera par la suite.

Pour le reste, j'ai pas grand chose à dire ! J'ai pas vu de fautes et mis à part une phrase que j'aurai changé ( l'ordre des mots en fait ) j'ai rien à dire ! Bon et bien je t'encourage à faire une suite !

@+

-= Inxi =-

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Invité Feurnard

Rrrrrraaaaaaaaaah ! Tu as tué des renards ! J'te maudis jusqu'à la deuxième génération !

Plus sérieusement, c'est un texte sympathique au titre éloquent, même si j'aurais préféré "Vers les étoiles"... si ça avait été une courte nouvelle.

Quelques fautes, en vrac :

Des vallons jusqu'aux pics vertigineux des montagnes [...] où un feu dans la cheminée et une famille, pauvre mais admirable [...] Il ne ramenait que deux petits renards (c'et forcément une erreur... okay, j'arrête) [...] Là, son coeur fit un bond terrible dans sa poitrine: la porte d'entrée était défoncée et la tête de son gentil chien Lagus était plantée sur un pieu d'acier.[...] Son père Friederich, un guerrier talentueux et aguerri et sa mère, si douce et charmante. [...] Il s'effondra à terre, protestant en poussant des jurons contre le destin. [...] Je vais te briser comme tu as brisé ma famille!" [...] -"J'en suis navré, petit. Mais c'est comme ça que nous vivons, nous, les mercenaires. [...] Les autres ont pillé ta maison et m'ont laissé là, croyant sans doute que j'étais mort."

Bon, on retrouve dans ce texte quelques erreurs des plus courantes :

Kristof était âgé de seize ans, il était né ici même, dans la solitude des montagnes. Il était plutôt bien bâti, un jeune homme aux cheveux noirs charbon et aux yeux verts émeraude.
L'âge est trop précis ; mieux vaudrait l'estimer. La description reste assez pauvre.
Il descendit l'escarpement d'une manière assurée et il arriva enfin devant son foyer.
Répétition du "il" inutile. Tu gagneras en fluidité si tu l'enlèves.
la porte d'entrée était défoncée et la tête de son gentil chien Lagus était plantée sur un pieu d'acier.
"gentil" n'a rien à faire là. La description est insuffisante pour nous toucher et le terme de "gentil" fait plus rire que pitié.
Il y trouva un remue-ménage terrifiant: les armoires étaient fracassées à terre, les meubles renversés et pire, son frère et ses parents gisaient morts sur un sol rouge et poussiéreux.
Gradation ? C'est surtout comparer les cadavres à des meubles. La première chose qui doit intéresser le héros n'est pas le mobilier mais sa famille. Exemple : "Parmi les armoires fracassées et les meubles renversés gisaient morts ses parents et son frère..." - "Ses parents. Morts. Son frère avec. Gisant parmi les armoires fracassées et les meubles renversés...". J'ajoute que "poussiéreux" n'apporte rien. Même si c'est la vérité, ça nous dit surtout que le combat date : "sale" conviendrait mieux.
Ce n'était pas possible. Non!
Personnellement, je déteste ce genre de passage. Change, améliore, formule ça autrement. Voire, supprime.
Ce fut bien après qu'il remarqua l'intrus.
J'irais presque jusqu'à dire "solution de facilité", parce que c'est vraiment mal introduit. Explique pourquoi il ne l'a pas vu ou introduis-le plus tôt, s'il le faut avant qu'il ne trouve sa famille. Mais là, c'est vraiment du "j'ai besoin de quelqu'un pour faire le point".
Kristof se rua dessus et l'empoigna violemment et lui cria:
Un "et" de trop. J'irais même jusqu'à supprimer les deux "et" pour rendre l'action encore plus rapide : "L'empoignant violemment, il lui cria...".
L'homme mourut peu de temps après. Kristof prit juste le temps d'enterrer sa famille du mieux possible, de prendre l'épée de son père et un minimum de nourriture pour le voyage rude vers le Nord.
Tout d'abord, "rude voyage" serait plus approprié. Ensuite, tu expédies un peu vite cette transition. Tu te débarasses de l'homme sans cérémonie, tu fais ramasser ses affaires au héros pour qu'il parte au plus vite. Enfin, il y a cette épée du père... j'hésite, pourquoi ne pas laisser au chasseur les armes d'un chasseur ? A voir, selon que cette épée à une importance particulière ou non.
Il ne ramenait que deux petits renards
Mais euh... méchant !

Bref, un texte sympathique, assez bien réalisé mais qui survole beaucoup trop l'action. Sans doute de l'empressement dans la réalisation.

Essaie de bien prendre ton temps, de travailler chaque événement. Comme exercice, tu pourrais faire un ou deux paragraphes sur la tête du chien sur son pieu d'acier. Pas pour les intégrer à l'histoire mais pour apprendre à développer un élément, à s'y arrêter, à intéresser le lecteur.

Une suite ? Oui, si tu prends ton temps. Je pense que cette histoire, en prenant pour optique la chasse, peut s'avérer vraiment intéressante. Et là, je pense pouvoir te faire confiance.

Feurnard, pourquoi des renards, pourquoi ? :evilgrin:

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mode HS débile ON

Feurnard, pourquoi des renards, pourquoi ?

"Paaaaaarce queeeeeeee !" comme dirait l'autre :P

Rrrrrraaaaaaaaaah ! Tu as tué des renards ! J'te maudis jusqu'à la deuxième génération !

C'est tout ? Bof... Ils te sont si indifférents que ça ?

mode HS débile OFF

Alors, Feurnard a à peu près tout dit et je partage totalement son avis.

Je voulais juste rajouter quelque chose qui concerne principalement le premier paragraphe: c'est à propos de la description.

Le soleil s'était couché depuis déjà une heure, et Kristof distinguait la multitude d'étoiles qui miroitaient dans ce magnifique ciel hivernal. Des vallons aux pics vertigineux des montagnes, tout était endormi dans la noirceur de la nuit et la blancheur des premières neiges.  Le soleil s'était couché depuis déjà une heure, et Kristof distinguait la multitude d'étoiles qui miroitaient dans ce magnifique ciel hivernal. Des vallons aux pics vertigineux des montagnes, tout était endormi dans la noirceur de la nuit et la blancheur des premières neiges. Même les renards s'étaient enfuis dans leurs terriers et n'en sortaient plus. Cette nuit-là était fraiche, voire glaciale.

Commençons par cette partie: je trouve les descriptions beaucoup plus immersives (ça se dit ? :evilgrin: ) lorsqu'elles sont faites avec des phrases un peu plus longues. Je ne dis qu'elles doivent faire 5-8 lignes comme peut le faire Feurnard, mais 2-3 lignes est à mon avis un minimum. Parce que là, c'est trop bref: c'est comme si tu prenais ton élan... pour avancer d'un pas. On a une juxtaposition de phrases qui pourraient être réunies et, plutôt qu'à un rytheme saccadé comme ici, tu aboutirais à quelque chose de plus fluide, de plus... J'ai du mal à m'exprimer, mais essaie d'imaginer une vague sur laquelle tu te laisses porter: c'est comme ça que je vois la description.

Et, dans cette même optique, quelque chose, me dérange: c'est le manque de lien entre les phrases de ta description, ou alors le lien est trop ténu. Je pense surtout à ça:

Même les renards s'étaient enfuis dans leurs terriers et n'en sortaient plus. Cette nuit-là était fraiche, voire glaciale.

Certes, tu parles de la même nuit; mais cette dernière phrase tombe un peu à plat, par rapport à ce qui précède: tu nous parle d'un événement un peu précis, avant de retomber dans un général qui serait mieux venu au tout début...

Par conséquent, le jeune Kristof se dépêchait de revenir au foyer, où un feu dans la cheminée et un famille, pauvre mais admirable, l'attendaient. Kristof était âgé de seize ans, il était né ici même, dans la solitude des montagnes. Il était plutôt bien bâti, un jeune homme aux cheveux noirs charbon et aux yeux verts émeraude.

Trop court, pas assez explicatif, trop saccadé une nouvelle fois. Là, le problème porte plutôt sur le fond. Mais je ne dirai rien de plus, ce serait reprendre ce qu'a dit Feurnard.

Pour ne pas évoquer que du négatif (tu connais de toute façon le positif, les autres l'ont énoncé avant moi), je voudrais quand même citer une phrase que je trouve criante de vérité:

-"J'en suis navré, petit. Mis c'est comme ça que nous vivons, nous, les mercenaires. Ton père s'est bien battu, sais-tu?

Bravo pour celle-ci ! Tu as brillamment évité le coup du "vilain méchant pabô" ^_^

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Salut à vous ^_^ ,

Avant toute chose je vous remercie d'avoir pris le temps de lire mon texte et surtout de me donner vos avis si constructifs! Je trouve ça très sympa, plaisir m'en va!

Rrrrrraaaaaaaaaah ! Tu as tué des renards ! J'te maudis jusqu'à la deuxième génération !

Plus sérieusement, c'est un texte sympathique au titre éloquent, même si j'aurais préféré "Vers les étoiles"... si ça avait été une courte nouvelle.

Je le savais! :P Je me doutais bien que si le bon Feurnard lisait ce texte, il n'aurait pas hésité une seule seconde à me faire remarquer ce point. Merci pour ta malédiction! Le titre "vers les étoiles" me tente assez...comment ais-je pu ne point y penser?

Pour ce que est des remarques de style, de fluidité, je t'approuve et je corrigerai ça, bien entendu! Par contre pour l'âge, seixe ans c'est si précis que ça? Cinquante-deux d'accord, mais seize? :evilgrin:

Gradation ? C'est surtout comparer les cadavres à des meubles. La première chose qui doit intéresser le héros n'est pas le mobilier mais sa famille. Exemple : "Parmi les armoires fracassées et les meubles renversés gisaient morts ses parents et son frère..." - "Ses parents. Morts. Son frère avec. Gisant parmi les armoires fracassées et les meubles renversés...". J'ajoute que "poussiéreux" n'apporte rien. Même si c'est la vérité, ça nous dit surtout que le combat date : "sale" conviendrait mieux.

Le premier mot du quote sera à la base de ma défense. Et oui, j'ai voulu utiliser une gradation, étant donné que la logique serait de premièrement voir le remue-ménage, non? Si je fais découvrir à Kristof ses parents avant le chantier, je trouve que l'effet de surprise et de choc est moindre. M'enfin je reverrai ça également.

Pour le reste, c'est à dire surtout la description j'essaierai d'y remédier. Je rebosserai aussi sur l'introduction de l'intrus et le départ vers les étoiles :pirate:

Merci à toi Le Renard pour ton aide!

Merci aussi à Inxi et Monthy. Ce dernier n'a pas tord. Décidément, ça m'en fera du taf'!

Bravo pour celle-ci ! Tu as brillamment évité le coup du "vilain méchant pabô"

Hihi! Merci, content que tu aies remarqué et que ça te plaise.

Méph'

Modifié par Méphisto666
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Bon, j'arrive après tout le monde.

Il reste encore deux fautes, dans le premier paragraphe, tu écris "un famille", et dans le deuxième, à la place de "bond", tu mets "bon".

Sinon j'aime bien, mais je crois que tout a été dit. Je n'ai pas tellement l'envie de faire une longue critique, surtout que je ne ferais que paraphraser...

Et, dans cette même optique, quelque chose, me dérange: c'est le manque de lien entre les phrases de ta description, ou alors le lien est trop ténu. Je pense surtout à ça:

A la première lecture ça ne m'avait pas gêné du tout. A la deuxième lecture, ça m'a surpris de voir que c'était quand même pas mal sacadé.

Certes, tu parles de la même nuit; mais cette dernière phrase tombe un peu à plat, par rapport à ce qui précède: tu nous parle d'un événement un peu précis, avant de retomber dans un général qui serait mieux venu au tout début...

Je suis bien d'accord avec Monthy3.

En outre, j'ajouterais: pourquoi parler précisément des renards, alors que tant d'autres animaux vivent dans les terriers. Dans une description d'ambiance, parler du général est, à mon goût, mieux. Ca donne l'impression que le monde entier est touché, pas que les renards:

Compare (quand je dis ça, je le pense vraiment: c'est à toi de voir ce que tu préfère):

"Même les renards s'étaient enfuis dans leurs terriers et n'en sortaient plus"

"Toute vie animale s'était évanoui dans les terriers"

L'âge est trop précis ; mieux vaudrait l'estimer

Je me permets de reprendre ce point précis: dans mon texte, les Sept Compagnons donc, une critique qui m'a été faite sur les Chroniques des Jours Anciens a été que je ne faisais qu'estimer l'âge.

Pour quelqu'un de 50 ans, dire la cinquantaine est suffisant.

16 ans, au contraire, ça peut quasiment d'estimer à la vue de l'individu, et ça peut être souvent important.

"gentil" n'a rien à faire là. La description est insuffisante pour nous toucher et le terme de "gentil" fait plus rire que pitié.

Tiens, ça m'a un peu touché: on est dans une narration globalement interne, j'ai trouvé presque normal cet adjectif que le héros usitait.

Peut-être qu'une vraie description du drame serait souhaitable, mais j'imagine que quand on voit son chien mort et la porte défoncée, on pense à vérifier d'abord ce qu'il y a à l'intérieur.

Gradation ? C'est surtout comparer les cadavres à des meubles. La première chose qui doit intéresser le héros n'est pas le mobilier mais sa famille. Exemple : "Parmi les armoires fracassées et les meubles renversés gisaient morts ses parents et son frère..." - "Ses parents. Morts. Son frère avec. Gisant parmi les armoires fracassées et les meubles renversés...". J'ajoute que "poussiéreux" n'apporte rien. Même si c'est la vérité, ça nous dit surtout que le combat date : "sale" conviendrait mieux.

+1 (surtout que la descritpion remaniée est superbe!)

Enfin, il y a cette épée du père... j'hésite, pourquoi ne pas laisser au chasseur les armes d'un chasseur ? A voir, selon que cette épée à une importance particulière ou non.

Encore +1: enterrer quelqu'un avec ses armes est souvent comme une coutume. Ou alors il faut qu'elle ait vraiment une importance importante, pas seulement que ce soit l'épée du père.

Iliaron

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+1 pour tes remarques :evilgrin: J'ai relu le texte et je ne peux pas le nier, la description est trop vague et sacadée. Je la réétudirai globalement, j'essaierai également de mieux décrire l'élément perturbateur, et de mieux bosser sur le personnage en lui-même. Ce deuxième jet devrait donc me prendre pas mal de temps. Encore merci pour vos remarques!

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Sympa ! J'aime bien l'atmosphère qui se dégage de ce texte !

Cette entrée en matière reste somme toute assez classique, mais classique dans le sens positif du terme :P .

Bref, d'excellentes critiques ont déjà été postées, j'arrive trop tard :evilgrin: Ah non ! ^_^

Un grand homme blond et plutôt bien musclé gisait blessé à mort.

Ici aussi, il y'aurait trop de détails, le brigand est mort, certes, mais en fait on se fiche de savoir s'il est blond et barraque ... Tu aurais du décrire davantage son état que son physique, exemple :

"Un homme de haute taille gisait, blessé à mort, sur un parquais poussiéreux qui craquait au rythme de ses râles ..."

Bref, je lirais bien volontiers la suite :pirate:

Lastday will come !

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Après des remarques plus que constructives, j'ai retravailler sur mon texte qui n'attend plus que vos commentaires et remarques! Vous remarquerez que j'ai piqué le titre de Feurnard, La chasse étant trop éloquent. Bonne lecture! ^_^

Vers les Etoiles

Le soleil s'était couché depuis déjà une heure, et Kristof distinguait la multitude d'étoiles qui miroitaient dans ce magnifique ciel hivernal. Des vallons jusqu'aux pics vertigineux des montagnes, tout était endormi dans la noirceur de la nuit et la blancheur des premières neiges. Même les renards s'étaient enfuis dans leurs terriers et n'en sortaient plus. Un vent aigre et narquois était apparu avec la lune, provoquant la cime des vieux chènes et des fins sapins, et taquinant les eaux limpides et tumultueuses des ruisseaux vifs et clairs. Pas un bruit humain ne se faisait entendre, pas même les hululements des hiboux et les cris des loups sauvages. Les montagnes paraissaient comme naïves et duppées par les ténèbres qui engloutissaient toute lumière déversant sa clarté sur son chemin.

Ainsi, le jeune Kristof se dépêchait de revenir au foyer, où un feu dans la cheminée et une famille, pauvre mais admirable, l'attendaient. Kristof était âgé de seize ans, il était né ici même, dans la solitude des montagnes. Il était plutôt bien bâti, un jeune homme aux cheveux noirs charbon et aux yeux verts émeraude. Il vouait une véritable admiration à sa famille, qu'il aimait tant et qui comptait énormément à ses jeunes yeux. Son père, ancien soldat du Duc Léonardo Vespucci, lui apprit l'art et rudiment de du combat et de la chasse, et Kristof admirait sa sagesse et son courage. Sa mère et son frère étaient deux êtres attendrissants, il aimait se balader avec eux dans le sous-bois et la rosée du matin.

Or, en cette soirée d'hiver, Kristof rentrait d'une pénible journée de chasse. Il ne ramenait que deux petits renards et un lièvre, bien maigre satisfaction pour cette dure journée. Le jeune homme sifflotait doucement, dans l'espoir de se réchauffer et il marchait d'un pas léger et rapide, tel un prédateur retournant dans sa caverne. Il marcha ainsi durant une heure, son regard attentif scrutant les environs pour se repérer ou découvrir un quelconque danger. Kristof fut étonné de ne pas voir de fumée s'échapper de la cheminée. Peut-être sa douce mère Eléna était-elle allée chercher du bois. Il descendit l'escarpement d'une manière assurée et il arriva enfin devant son foyer.

Au début, il ne remarqua rien, puis le fait de ne pas entendre les aboiements joyeux de son chien l'accueillant chez lui le fit s'arrêter. Là, son coeur fit un bond terrible dans sa poitrine: la porte d'entrée était défoncée et la tête de son gentil chien Lagus était plantée sur un pieu d'acier. Kristof comprit immédiatement le danger et sortit sa dague de chasse,avançant prudemment, il entra dans la pénombre de la maison. Il y trouva un remue-ménage terrifiant. La maison était dévastée. Les armoires avaient été fracassées, les meubles renversés. Du poêle, il ne restait que quelques plaques métalliques tordues; de la vaisselle, des éclats de faïence éparpillés sur le sol; de la table à manger, des boûts de bois grossièrement rompus. Kristof suait et traversa la pièce pour se rendre au salon. Il ne pourra jamais oublier ce qu'il y vit: le regard vide et terrifié de sa mère Eléna, celui sauvage et défendeur de son père Friederich et celui innocent et incompris de son petit frère Mathias. Les jambes de Kristof fléchirent, le garçon s'effondra de tout son poids en poussant un cri strident qu'on entendit même à des kilomètres. Pourquoi étaient-ils tous morts? Tout d'un coup, il se sentit seul et abandonné, il s'en voulait aussi car il aurait dû être là lors du drame. Des dizaines de larmes perlaient et coulaient sur ses joues froides et moites. Soudain, ayant entendu un long râle grave et souffrant, il se retourna. Un grand homme blond et plutôt bien musclé gisait blessé à mort. Kristof se rua dessus et l'empoigna violemment, lui criant:

-"Vermine! Sac à merde! Pourceau! Je vais te briser comme tu as brisé ma famille!"

L'homme, malgré sa douleur, parvint à émettre un sourire et siffla:

-"J'en suis navré, petit. Mais c'est comme ça que nous vivons, nous, les mercenaires. Ton père s'est bien battu, sais-tu? Les autres ont pillé ta maison et m'ont laissé là, croyant sans doute que j'était mort."

-"Où sont-ils partis?"

-"Ils suivent le chef, Magnus le Barbare. Ils remontent au Nord à l'instant même, tu n'as pas grandes chances de les rattraper..."

-"C'est ce que tu crois, pourceau, rétorqua Kristof d'une voix agressive. Je me vengerai et dormirai sur le cadavre de ton Magnus, barbare ou pas!"

L'homme mourut peu de temps après. En manque de temps, Kristof prit juste le temps d'enterrer ses proches du mieux que lui permettait cette chose si cruelle qu'est parfois le temps. Il emporta également un tant soit peu de nourriture pour son voyage vers le Nord et l'épée de son père, Carchost, qui lui rappelerait le défunt et lui procurerait sa soif de vengeance. Après un dernier regard triste et amer vers son foyer, il partit vers les étoiles septentrionales, bien décidé à venger ses proches et à ridiculiser ce Magnus le Barbare...

EDIT -> Inxi : Je rassemble dans le même post ! :wink:

Modifié par Méphisto666
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j'essaierai également de mieux décrire l'élément perturbateur, et de mieux bosser sur le personnage en lui-même

L'air de rien tu écoutes en classe :evilgrin:

Vive les cours de français avec Derlein :lol:

Allez à demain Meph

Modifié par Uniewiel
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Déjà, c'est très bon, je trouve la description de la nuit froide et obscure très bien écrite, presque poétique. L'histoire, on évite les débuts trop classiques, c'est bien, mais on ne peut pas encore en dire plus à ce stade.

Quelques remarques, au passage:

Kristof suait et raversa la pièce pour se rendre au salon.

Le "t" de traversa, et je ne sais pas vraiment si on pouvait trouver un salon dans une maison plutôt pauvre à cette époque. (ou en tout cas à l'époque à laquelle l'Empire correspond)

celui sauvage et défendeur

Je suis pas sûr que "défendeur" existe. Et je ne trouve pas que ça sonne fort bien.

celui innocent et incompris

incompréhensif plutôt, non?

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distinguait la multitude d'étoiles qui miroitaient
terrifié de sa mère Eléna,celui

Une faute d'ortho et une virgule mal placée :lol:

Bon sinon rien de bien méchant, je ferai gaffe au passage ou tu decris ses sentiments pour sa famille, n'en fait pas trop ! On comprend avec deux allusions, après ca allourdi ton texte !!

Bon mis à part ce truc, j'ai pas grand chose à dire niveau défaut : meme rien ! J'ai bien envie de lire la suite au lieu de n'avoir que ce petit bout de texte sous la dent ! Bon, je te laisse bosser tranquilement !

@+

-= Inxi =-

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Alors,

Tout d'abord, j'ai détecté une répétition de "temps" à la fin (bien comme intro, non? :wub: )

Sinon, ton texte à présent bien mieux que la première version qui me paraiçait très légère.

Bon, je répète un peu les autres, mais bon... C'est une intro des plus classiques, mais toujours efficace. Il rentre chez lui, tout le monde est mort. Il est déraciné brutalement. Il veut se venger. Maintenant, le seul conseil que je peut te donner, c'est d'essayer de faire une suite originale...

Sinon, au niveau de la forme du texte, elle est très bien, tu n'as pas de soucis de ce coté là :lol::evilgrin: :'( .

Bonne continuation, @+

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Je m'excuse d'avance si je peux paraître une nouvelle fois rabat-joie, ce n'est pas par plaisir, heing, et je ne voudrais aps t'empêcher d'avancer dans le récit ;-) Mais je note encore un défaut dans tes descriptions, et je vais le mettre en évidence:

Le soleil s'était couché depuis déjà une heure, et Kristof distinguait la multitude d'étoiles qui miroitaient dans ce magnifique ciel hivernal. Des vallons jusqu'aux pics vertigineux des montagnes, tout était endormi dans la noirceur de la nuit et la blancheur des premières neiges. Même les renards s'étaient enfuis dans leurs terriers et n'en sortaient plus. Un vent aigre et narquois était apparu avec la lune, provoquant la cime des vieux chènes et des fins sapins, et taquinant les eaux limpides et tumultueuses des ruisseaux vifs et clairs. Pas un bruit ne se faisait entendre, pas même les hululements des hiboux et les cris des loups sauvages. Les montagnes paraissaient comme naïves et duppées par les ténèbres qui engloutissaient tout lumière déversant sa clarté sur son chemin.

Je pense que c'est assez éloquent :wub: Mais je vais tout de même dire le gros souci selon moi: à la limite, les "et" qui ne sont que mis en gras ne sont pas vraiment dérangeants, voire bienvenus.

Le plus gros problème, c'est ceux qui sont soulignés: regarde-les bien. Tu remarqueras qu'à chaque fois que tu dois qualifier un élément, tu emploies invariablement deux adjectifs reliés par "et", ce qui est très répétitif et très lourd.

La dernière phrase est du bonus: elle est très, très lourde; elle semble interminable :evilgrin:

Bien sûr, je n'écris pas forcément mieux, heing, je ne veux pas me montrer arrogant :lol: Mais c'est vraiment pour que tu t'améliores dans ces descriptions si difficiles à bien réaliser.

Mais pas de doute, la V2 est nettement mieux, et j'attends moi aussi une suite :'(

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Merci à tous pour vos commentaires encourageants! :lol:

Les fautes trouvées ont bien entendu été corrigées, pour les "et" c'est pas faux, c'est vrai que j'ai pas encore le talent pour faire comme J.R.R. Tolkien...

Je vais donc pouvoir me consacrer entièrement à la suite, après avoir enfin rédigé un bon point de départ. Si Feurnard a lu la V2, il peut bien sur me laisser son avis :evilgrin:

Merci encore à tous, ciao ciao!

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Je suis toujours plus étonné à chaque fois que je lis tes textes :lol: . C'est admirablement écrit -trouve-je-, et très digeste -j'entend par là que çà se lit sans effort aucun, mais que çà reste très subtil :evilgrin: .

J'ai relevé quelques incohérences qui peuvent ne pas en être (mais je tiens à être sur :'( .)

Un vent aigre et narquois était apparu avec la lune, provoquant la cime des vieux chènes et des fins sapins, et taquinant les eaux limpides et tumultueuses des ruisseaux vifs et clairs.
Pas un bruit ne se faisait entendre,

Le vent ne fait aucun bruit?

-"J'en suis navré, petit. Mais c'est comme ça que nous vivons, nous, les mercenaires. Ton père s'est bien battu, sais-tu? Les autres ont pillé ta maison et m'ont laissé là, croyant sans doute que j'était mort."

Soit faut préciser qu'ils sont au chaumage, soit remplacer mercenaires par brigands ou hors-la-loi :lol: .

Voilà, je pense que c'est tout B) . Good shit for the suite, et bonne nuit -_- .

TH, fièvreux mais heureux :wub: ...

Modifié par Tano Heefa27
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J'ai encore une remarque à faire, que j'avais complètement oublié de mentionner dans mon premier post 8-s .

C'est peu de chose, mais la correction est necessaire.

Il y trouva un remue-ménage terrifiant.

"...désordre..."

Après ça, n'oublie pas la suite, hein :blushing: ?

TH, qui pense que la SPA de l'époque à encore fort à faire avec les mercenaires :D ...

Modifié par Tano Heefa27
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Carchost, qui lui rappelerait le défunt et lui rappelant sa soif de vengeance.

Répétition

Sinon le début est très bien, sublime description.

A d'autres endroits, il y a à mon goût quelques erreurs stylistiques, comme le "par conséquent" juste après la description qui nous ramène dans le monde, malheureusement. On s'y plaisait bien dans ta description.

D'autres petites phrases rompent le charme, déjà celle interrogative: comme c'est une question indirecte, pas besoin de "?"

En fait, souvent ces défauts sont des mots communs, qui, par rapport à ta description du début, sont moins beaux, et on se dit que tu es capable de mieux.

(EDIT: parmi les défauts, la naïveté exacerbée de ton héros, parfois la répétition d'adjectif mélioratif pour la famille fait qu'on a un peu de dérision pour ton héros, mais dès la fin, ce problème a disparu :lol: )

N'empêche, c'est vraiment mieux :)

Iliaron

Modifié par Iliaron
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J'ai complétement oublier de me justifier devant mon ami Tano (...) ! :lol:

C'est donc parti! Remue-ménage: dérangement de meubles, de choses que l'on transporte d'un lieu en un autre. Trouble, désordre, qui résulte de changements subtils ou violents.

Ca convient donc très bien au contexte de mon écrit. Et puis, Inxi Le Tout Puissant est d'accord avec moi. Allez, avoues Tano, j'ai raison :):lol:

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Que nenni, je n'avoue rien du tout, à part que tu confond le dérangement "acte", et le dérangement "état" :lol: .

En clair, tu interprète mal les définitions (à mon sens, s'entend B) .)

TH, qui peut parler pour lui quand il s'agit de sens... :):lol: .

Modifié par Tano Heefa27
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Un grands progrès depuis la première version se sont fait sentir à la lecture de celle-ci ! Tu as trouvé une certaine fluidité dans ton style, malgré quelques maladresses. Il y a aussi quelques passages où j'ai l'impression que tu n'es pas sûr de tes idées, mais bon cela vient peut être de moi.

Le soleil s'était couché depuis déjà une heure, et Kristof distinguait la multitude d'étoiles qui miroitaient dans ce magnifique ciel hivernal. Des vallons jusqu'aux pics vertigineux des montagnes, tout était endormi dans la noirceur de la nuit et la blancheur des premières neiges. Même les renards s'étaient enfuis dans leurs terriers et n'en sortaient plus. Un vent aigre et narquois était apparu avec la lune, provoquant la cime des vieux chènes et des fins sapins, et taquinant les eaux limpides et tumultueuses des ruisseaux vifs et clairs. Pas un bruit humain ne se faisait entendre, pas même les hululements des hiboux et les cris des loups sauvages. Les montagnes paraissaient comme naïves et duppées par les ténèbres qui engloutissaient toute lumière déversant sa clarté sur son chemin.

Ainsi, le jeune Kristof se dépêchait de revenir au foyer, où un feu dans la cheminée et une famille, pauvre mais admirable, l'attendaient. Kristof était âgé de seize ans, il était né ici même, dans la solitude des montagnes. Il était plutôt bien bâti, un jeune homme aux cheveux noirs charbon et aux yeux verts émeraude. Il vouait une véritable admiration à sa famille, qu'il aimait tant et qui comptait énormément à ses jeunes yeux. Son père, ancien soldat du Duc Léonardo Vespucci, lui apprit l'art et rudiment de du combat et de la chasse, et Kristof admirait sa sagesse et son courage. Sa mère et son frère étaient deux êtres attendrissants, il aimait se balader avec eux dans le sous-bois et la rosée du matin.

Cette description est nettement plus jolie que celle de la première version. Meilleur rythme, fluidité plus grande... Cela dit, j'ai l'impression que tu hésites entre la beauté et le sinistre. Le ciel est magnifique mes les animaux ce sont enfuis... Je pense que tu peux marié les deux de façon plus harmonieuse, mais je ne saurais trop t'en dire plus là dessus.

Or, en cette soirée d'hiver, Kristof rentrait d'une pénible journée de chasse. Il ne ramenait que deux petits renards et un lièvre, bien maigre satisfaction pour cette dure journée. Le jeune homme sifflotait doucement, dans l'espoir de se réchauffer et il marchait d'un pas léger et rapide, tel un prédateur retournant dans sa caverne. Il marcha ainsi durant une heure, son regard attentif scrutant les environs pour se repérer ou découvrir un quelconque danger. Kristof fut étonné de ne pas voir de fumée s'échapper de la cheminée. Peut-être sa douce mère Eléna était-elle allée chercher du bois. Il descendit l'escarpement d'une manière assurée et il arriva enfin devant son foyer.

Je n'aimes pas trop le "tel un prédateur...". Déjà le tel est peu approprié je prouve, trop lyrique, et la comparaison avec un prédateur me bloque encore... Pour ma part ça me bloque un peu pour pouvoir m'attacher au personnage. Sinon là encore le style est bien meilleur, à part ce détail j'aimes beaucoup.

Au début, il ne remarqua rien, puis le fait de ne pas entendre les aboiements joyeux de son chien l'accueillant chez lui le fit s'arrêter. Là, son coeur fit un bond terrible dans sa poitrine: la porte d'entrée était défoncée et la tête de son gentil chien Lagus était plantée sur un pieu d'acier. Kristof comprit immédiatement le danger et sortit sa dague de chasse,avançant prudemment, il entra dans la pénombre de la maison. Il y trouva un remue-ménage terrifiant. La maison était dévastée. Les armoires avaient été fracassées, les meubles renversés. Du poêle, il ne restait que quelques plaques métalliques tordues; de la vaisselle, des éclats de faïence éparpillés sur le sol; de la table à manger, des boûts de bois grossièrement rompus.

Le "au début il ne remarqua rien" n'est pas très bien je trouve. Tu peux commencer par dire qu'il fut intriguer du fait de ne pas entendre son chien aboyé à son retour comme à l'accoutumée, là on va comprendre qu'il se passe quelque chose sans que ce soit dit explicitement... ce sera alors plus fort.

Kristof suait et traversa la pièce pour se rendre au salon. Il ne pourra jamais oublier ce qu'il y vit: le regard vide et terrifié de sa mère Eléna, celui sauvage et défendeur de son père Friederich et celui innocent et incompris de son petit frère Mathias. Les jambes de Kristof fléchirent, le garçon s'effondra de tout son poids en poussant un cri strident qu'on entendit même à des kilomètres. Pourquoi étaient-ils tous morts? Tout d'un coup, il se sentit seul et abandonné, il s'en voulait aussi car il aurait dû être là lors du drame. Des dizaines de larmes perlaient et coulaient sur ses joues froides et moites. Soudain, ayant entendu un long râle grave et souffrant, il se retourna. Un grand homme blond et plutôt bien musclé gisait blessé à mort. Kristof se rua dessus et l'empoigna violemment, lui criant:

Peut être pourrais-tu accentuer le drame en raccourcicant les phrases, mais déjà comme ça c'est très bon. Il y a cependant quelques morceaux qui ne vont pas très bien, comme "il ne pourra jamais oublier ce qu'il y vit", ce serait meux "il ne pourra jamais oublier ce qu'il vit alors". Je pense que tu peux encore travailler ce passage et le rendre plus long et plus détailler, et accentuer cette idée de précipitation vers l'horreur.

-"Vermine! Sac à merde! Pourceau! Je vais te briser comme tu as brisé ma famille!"

A mon avis il ne trouverait pas les mots dans cette situation. Enfin ce ne serait pas aussi "clair".

L'homme, malgré sa douleur, parvint à émettre un sourire et siffla:

-"J'en suis navré, petit. Mais c'est comme ça que nous vivons, nous, les mercenaires. Ton père s'est bien battu, sais-tu? Les autres ont pillé ta maison et m'ont laissé là, croyant sans doute que j'était mort."

J'aimes bien ce passage. Là par contre on se fait une idée de la psychologie de ce personnage, très bien.

-"Où sont-ils partis?"

Là encore j'ai du mal à l'imaginer dire ça dans cette situation. Ou alors etoffe un peu, genre il le dit en serrant les dents.

-"Ils suivent le chef, Magnus le Barbare. Ils remontent au Nord à l'instant même, tu n'as pas grandes chances de les rattraper..."

-"C'est ce que tu crois, pourceau, rétorqua Kristof d'une voix agressive. Je me vengerai et dormirai sur le cadavre de ton Magnus, barbare ou pas!"

"A l'instant même" ne va pas mais j'aimes encore cette réplique de ce personnage. Et j'aimes encore pas celle de Kristof. Il peut très bien ne pas répondre et y aller directement, non ? Enfin ce n'est que mon avis.

L'homme mourut peu de temps après. En manque de temps, Kristof prit juste le temps d'enterrer ses proches du mieux que lui permettait cette chose si cruelle qu'est parfois le temps. Il emporta également un tant soit peu de nourriture pour son voyage vers le Nord et l'épée de son père, Carchost, qui lui rappelerait le défunt et lui procurerait sa soif de vengeance. Après un dernier regard triste et amer vers son foyer, il partit vers les étoiles septentrionales, bien décidé à venger ses proches et à ridiculiser ce Magnus le Barbare...

Le passage sur le temps est trop lourd, déjà on parlerait plus d'élément que de chose je pense. "un regard amplis d'amertume" irait mieux je pense, mais ce n'est que mon avis. Il faut faire attention à l'emploi du mot "triste", trop banalisé. "Triste" est plus proche de "fade" ou de "pauvre", au niveau des sentiments il y en a plein : la mélancolie, le regret, la morosité, l'amertume (employée ici), et tu peux faire des cocktails avec d'autres sentiments, comme la haine... Bref de quoi s'éclater. :whistling:

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  • 2 semaines après...

Voici enfin la deuxième partie ! J'attends bien sur vos commentaires, hein ! :clap:

Le vent hurlait dans la nuit, charriant l'odeur des vieux chênes et des jeunes acacias. La lune, pleine et ronde, défiait les ténèbres de sa clarté, elle éclairait son chemin au jeune Kristof, bien content de l'avoir comme alliée. Le garçon était mal en point; les rafales lui mordaient la peau et il peinait car ses jambes devenaient lourdes, ses mouvements rigides. Il était las et fatigué, cela faisait des heures qu'il toussait et souffrait, en silence, dans l'abîme de la nuit. A certains moments, il pouvait distinguer de grands yeux jaunes dont les propriétaires hululaient lentement, baignant la nature de leur douce mélodie si entrainante. Mais Kristof souffrait intérieurement également. Parfois, il s'arrêtait et donnait libre cours à sa tristesse, pleurant toutes les larmes de son corps et chantant une petite berceuse, qu'il chantait jadis le soir à son jeune frère, Mathias. Il revoyait tous ces moments de bonheur, qui, désormais, le hanteront jusqu'à sa mort. Il était si seul; seul dans un monde rude et cruel.

Kristof perdit l'équilibre, s'effondra et goûta à neige fraichement tombée. Il se releva péniblement, dans un terrible effort. Il avait l'impression d'avoir marché durant une éternité, il avait perdu toute notion de temps et se contentait d'avancer, la tête baissée et le regard vide, vers les lointaines étoiles septentrionales. Il chuta et se releva encore une fois, puis une deuxième. A la troisième, il ne se releva point; il resta étendu sous un grand hêtre sauvage, frigorifié et tremblant. Il ne devait pas faillir, pas maintenant. Le contact avec le sol froid et dur lui glaçait le sang, et il finit par céder. Il cria de toute ses forces d'une voix désespérée:

-"Je n'en peut plus ! Je n'y arriverai jamais, c'est fini ! Pardonnez-moi, je vous en supplie !"

Et il se remit à pleurer et à frapper violement l'arbre. Ses larmes perlaient et brillaient dans les ténèbres, sous l'action de la pleine lune. Il comprit sa bêtise, son erreur. Il avait agit comme un jeune sot sans cervelle, son destin était de finir congeler dans les montagnes enneigées.

-"Si tu continues à te morfondre dans la neige comme un jeune chien, effectivement, tu n'arriveras jamais à ton but, quel qu'il soit !"

Kristof eut un choc, ce qu'il avait pris pour un jeune sapin s'avançait vers lui. Il put ainsi voir un grand homme, jeune et déjà mûr en même temps, aux cheveux bruns. Il s'averait être plutôt maigre, mais musclé. L'inconnu était aussi hirsute, il avait une barbe noire qui paraissait n'avoir eu aucun soin ou intention, et l'iris de ses yeux bruns pétillaient gaiement. Le nouvel arrivant releva Kristof d'une main et d'un geste sec et puissant. Ensuite, d'une large sacoche il sortit un long manteau en peau d'ours et deux grandes tranches de pain presque jaune.

-"Tiens ! L'hiver est rude ici, ça serait dommage de mourir de cette façon non?"

Il adressa un vif clin d'oeil à Kristof, puis il alluma rapidement un petit feu, qui réchauffa aimablement le jeune garçon. Pendant que celui-ci dévorait à pleines dents ce maigre repas, l'homme des bois le scrutait d'un regard bienveillant. A sa ceinture, pendait un large cimeterre d'acier garni de glyphes et autres motifs, et un grand et bel arc était solidement accroché à son dos, avec un carquois remplis de fines fleches qui devaient sans doute être aussi tranchantes qu'un couteau. Kristof, lui, avait toujours Carchost, qui reposait fidelement dans son fourreau. L'homme rompit soudainement le silence d'une voix claire:

-"Qu'est ce qu'un jeune garçon peut-il bien faire en ce lieu à ce moment? Ne serais-tu pas sur la piste d'une bande de brigands ignares? Je me demande quels actes cruels auraient-ils pu encore commettre"

Kristof réfléchi quelques secondes. Il décida à dire la vérité, l'inconnu avait l'air sympathique, et puis de toute façon, il n'avait plus rien à perdre.

-"Je suis leurs traces, c'est juste. Ces pourceaux ont tué mes parents et mon petit frère sans raison."

L'homme eut l'air sincérement désolé et continua, toujours de sa voix claire.

-"Je suis navré qu'un jeune homme doive se rendre compte des difficultés de la vie si tôt. Hélas, une vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille, crois-moi. Je suis admiratif et stupéfait devant ton courage, et je ne sais même pas ton nom."

-"Kristof. Puis-je vous demander le vôtre?"

-"On me nomme Vanarek. Je ne suis qu'un humble chasseur en ces contrées, pauvre mais honnête, et surtout bien seul."

Kristof était heureux d'avoir en quelques sorte trouvé un compagnon, un ami qui sache le comprendre. Il se permis même un petit somme pour retrouver un minimum de force, sous l'oeil attentif de Vanarek, à l'affût d'un quelconque danger. A son réveil, le chasseur était debout et le questionna:

-"Bonjour, Kristof. Es-tu prêt?"

-"Pardon?", demanda le garçon, encore fatigué.

-"J'ai longuement réfléchi durant ton sommeil bien mérité, et je vais t'aider à retrouver ces barbares ! Je connais la région aussi bien qu'un loup et tu pourras ainsi atteindre ton but, si le courage est encore en toi. Nous pourrions même tomber sur certaines personnes qui pourraient nous être fort utiles..."

Kristof ne dit rien, il ne savait comment remercier Vanarek qui lui souriait affectueusement, comme un père.

Modifié par Méphisto666
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