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Warhammer Forum

Le Médaillon des Quatre


Inxi-Huinzi

Messages recommandés

Invité Kroxigor

Mis à part ça:

Vetalas ouvrit les yeux à la vitesse de l’éclair

( des yeux qui s'ouvrent à la vitesse de l'éclair? je vois pas bien où tu veux en venir :D )

C'est du tout bon. On a un nouveau personnage bien narcissique. Même ses "amis" lui servent pour ses affaires. Il est odieux envers tout le monde, sourit quand il le faut...en somme un vrai petit aristocrate. :)

Je sens qu'il va complètement raté son coup avec l'inquisiteur :P

Allez la suite

Kroxigor

comme prévu vu que je me suis trouvé un petit boulot qui me prend du temps !

Pion dans un lycée? :)

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Moi je trouve au contraire que ton nouveau personnage est un vrai enfoiré , enfin en tout cas il a l'air de l'etre.

Il est enormément pretencieux et condescendant , j'aime beaucoup .

Mais je ne pense pas qu'il reussira son coup avec l'inquisiteur non plus .

Mais j'arrive toujours pas a voir clairement quel est le réel pouvoir de ce Vetalas , la place qu'il a dans la ville je veux dire .

La suite

++

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-Nous allons faire au plus vite…

-J’espère bien, reprit Vetalas plus calme. Fini cette baraque et ensuite, tu viendras manger avec ta famille chez moi un soir, hein ? Histoire de discuter !

-Vous êtes trop aimable

Ca, c'est sûr... il est bien aimable, tout d'un coup...
Moi je trouve au contraire que ton nouveau personnage est un vrai enfoiré , enfin en tout cas il a l'air de l'etre.

Il est enormément pretencieux et condescendant , j'aime beaucoup .

+1... pourri à point, comme il le faut pour ce genre de personnages...

Vivement la suite !!!

il imagina à un plan qui germait au fur et à mesure dans son esprit.
???
L’inquisiteur était forcement quelqu’un d’important
Manque pas un accent ?
Il devra fréquenter les soirées mondaines et ils seraient forcement présentés.
Un futur perdu parmi les conditionnels.
il n’espérait pas avoir de problème avec son franc-parler.
"il espérait ne pas avoir de problème avec son franc-parler.", non ?
Les esclaves portaient déjà les sauts d’eau chaude
"seau".
Vetalas en choisi deux
"choisit".
Autant dire que cela était impossible dans le spectacle était des plus inhabituels.
"tant".
Quels actes avaient fait ce moins que rien
Accord.
caisses en bois marquées à un saut que Vetalas n’avait jamais vu
"sceau".
Etait-ce ça sur quoi sa mère devait fermer les yeux ?
"ce".
Suis ses hommes
"ces".
Vetelas choisit un vêtement violet qu’il enfila et disposa afin qu’elle ressemble à une toge
"il", non ?
une volée de marche
Une seule marche ?
Il prit l’avenue sur la gauche, dans la direction où était partie le convoi.
Accord.
Il répondit quand même après avoir pousser un soupir
Participe.
Vetalas ne pouvait pas la considérer comme acquis
Accord.
Fini cette baraque
"Finis".
avant que cet homme, son aîné d’une dizaine de printemps, l’attrape par le coude et le tire à l’abris
Pourquoi un "s" ?
avant que son ami n’émergent
Accord.
-Je ne serai pas une mine d’information si ce n’était pas le cas !
"serais"; "informations", non ?
il aurait que peu de chance
Manque une négation, non ?
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à majorité de caisses en bois marquées à un saut que Vetalas n’avait jamais vu.

petite correction je pense que tu voulais parler des sceaux.

J'aime beaucoup ton histoire. Tes personnages sont bien différents et leur caractère est bien défini. Pas mal le chassé croisé entre eux sans qu'ils s'en aperçoivent.

Continue :huh:

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Humm... Pas beaucoup de temps donc désolé pour le retard ! On developpe encore un peu le caractère avant qu'on passe aux choses sérieuses sur trois ou quatre chapitres :blink: Vala ! :lol:

Après une nuit agitée avec sa doctoresse, Vetalas rentre chez lui d'où il va voir passer le même convoi que Loriol avait pu voir dans son village. Il ordonne à un de ses hommes, Peter, de les suivre. En attendant, le jeune noble prépare sa soirée où il compte se rapprocher de l'inquisiteur.

Chapitre 30

Le carrosse roulait sur une vieille route pourtant située dans un des beaux quartiers de la ville. Beaucoup de chariots devaient passer par ici et Vetalas ferait jouer ses relations afin qu’elle soit rénovée, ce n’était pas digne de leur rang ! Il ouvrit légèrement le rideau et ne vit qu’un défilé d’arbres et lampadaires qui éclairaient des maisons de pierres blanches très élégantes. Ces couleurs lui rappelèrent les plans qu’il avait fait pour la maison qu’il avait visitée la veille. Il laissa retomber le voile et admira l’intérieur or et sang de son carrosse. Le faire décorer ainsi lui avait coûté une petite fortune…

En tout cas, il aurait pu dormir dedans, il était vraiment confortable. Le plancher était également creux ce qui lui permettait d’y cacher des objets de valeurs. A l’heure actuelle, il n’y avait rien si ce n’était qu’une bourse remplie de pièces. Le carrosse s’immobilisa et Vetalas entendit son escorte décliner son identité. Un bruit de rouages se fit entendre et le carrosse se remit en branle. Le noble regarda à nouveau par la fenêtre et vit qu’il se trouvait dans un jardin à l’herbe rase traversé par une allée en gravier fin qui roulait doucement sous les roues du carrosse. Celui-ci s’immobilisa devant l’entrée principale d’un petit château situé en centre ville. C’était une des demeures les plus riches de la bourgade et c’est là qu’allait se tenir le nouveau bal.

Dès le vestibule d’entrée, Vetalas put voir qu’il y avait bien plus de monde qu’à l’accoutumée. Sûrement à cause de l’arrivée de l’inquisiteur parmi eux. Rien qu’à l’entrée, le noble put voir passer deux hommes d’armes aux blasons inconnus suivis par une cohorte de serviteurs. Vetalas regarda les pseudo-nobles qui discutaient entre eux. Il ne poserait même pas le regard sur eux… Ils ne le méritaient pas, ils n’étaient guère plus que des paysans ayant mieux réussis que les autres. Il descendit du carrosse et lorgna la foule d’un air hautain. Celle-ci, voyant qu’il s’impatientait, s’écarta d’elle-même et il put entrer dans la demeure.

Après le vestibule où tous les incapables semblaient s’être arrêtés, il prit la première arche à gauche qui ressemblait à la salle de bal. De l’autre côté de la pièce, un feu brûlait dans une belle cheminée représentant deux anges qui se tenaient par les épaules et dont les visages regardaient le feu qui brûlait sous eux. D’un mouvement de tête, Vetalas vit ses parents et déduisit que l’inquisiteur devait se trouver dans les parages. Il le localisa rapidement, c’était le seul convive qui arborait une armure scintillante légèrement rayée ce qui prouvait que le voyage n’avait pas été de tout repos.

Vetalas s’approcha et d’un mouvement preste, se cala devant le guerrier comme s’ils parlaient depuis des heures.

-Enchanté de vous rencontrer ! Votre voyage a dû être harassant.

L’homme plissa les yeux et lorgna le noble avec méfiance.

-En effet… Plus des trois quarts de mes hommes sont morts en chemin. Les routes sont diablement dangereuses.

-Que d’aventures palpitantes et de monstres variés vous avez dû affronter ! Tenta de s’intéresser Vetalas.

-Je sers mon Dieu et ça n’a rien d’un jeu ! Le remit à sa place l’inquisiteur.

Vetalas déglutit. Les seules difficultés que pouvaient rencontrer notre jeune ami étaient les nobles ayant un peu de répartie et les hommes qui faisaient passer leur foi et leur force avant tout. Impossible de pouvoir établir la moindre conversation avec eux. Encore, lorsque l’interlocuteur est un fieffé abruti, il est possible d’en faire ce que l’on veut mais ce genre d’hommes… Ils sont prévisibles mais ne bougent pas de leur position, pensa Vetalas. L’inquisiteur sembla vouloir rajouter quelque chose mais le noble fit semblant de repérer quelqu’un. Son plan tombait à l’eau, inutile de tenter de le manipuler directement, il fallait trouver autre chose.

Il jeta distraitement son verre sur une nappe de soie et quitta la salle, ruminant une fois de plus. La soirée n’avait plus aucun intérêt et elle lui avait déjà appris tout ce qu’il y avait à savoir. L’autre moyen de pression que je pourrais utiliser, pensa-t-il en grimpant dans son carrosse, était ce tueur qui voguait en ville entre tous les filets que tendaient les gardes. Le problème, c’est qu’il était impossible à trouver et que l’affronter seul n’était pas la meilleure chose à faire. Il n’avait pas non plus assez d’hommes pour les disperser aux quatre coins de la ville. Il fallait trouver une nouvelle solution à ce problème mais son esprit qui ne l’avait jamais déçu ne l’abandonnerait pas, il en était certain.

-Messager droit devant ! Cria le cocher.

-Faites-le courir un peu puis arrêter le carrosse ! Ordonna Vetalas qui se pencha par la fenêtre pour le regarder s’agiter encore un peu.

La voiture s’immobilisa et Vetalas ouvrit la porte tout en restant dans l’ombre du véhicule. Le messager s’apprêta à entrer mais le bon sens le dissuada de poser le pied sur le tapis du carrosse.

-Quelles nouvelles ? Demanda froidement le noble.

-Demain à la réception, on dit que la fille du maire va braver l’ordre de son père et se présentera là-bas.

Vetalas se gratta le menton et claqua la portière. Le carrosse repartit. Peut-être qu’il ne serait pas obligé de se lancer dans cette traque finalement… S’il pouvait avoir le soutien de cette demoiselle qui se faisait plutôt discrète, son ascension prendrait un autre chemin… Il réfléchit à quelques strophes d’un poème qu’il allait créer, il allait devoir être plus séducteur que jamais. Ils passèrent l’arche de sa maison où le noble partit se coucher.

Vetalas fut réveillé par l’un de ses hommes le lendemain matin. Ses yeux étaient piquants et encore lourds, il était clair qu’il aurait aimé plus dormir et que celui qui l’avait réveillé avait intérêt à avoir une excellente raison. Ce dernier attendit patiemment que Vetalas se redresse et daigne le regarder.

-Maître, Peter a été retrouvé dans un fossé dans la vieille ville. Promptement décapité. Nous l’avons reconnu uniquement grâce à l’un de ses anneaux…

-Y avait-il des indices sur qui aurait pu faire ça ou des traces qu’il avait réussi la mission que je lui avais donnée ?

-Non, répondit-il en baissant les yeux.

-Bien… Maugréa Vetalas. Abandonnez la piste mais laissez traîner vos oreilles dans les tavernes de la ville sur ce convoi.

-Oui, maître..

L’homme quitta la pièce laissant le noble qui savait désormais qu’il ne pourrait pas se rendormir. Il se prélassa contre l’armature du lit et lança la couette au loin. Il allait falloir expliquer à la famille comment cela s’était produit. Il tenait la vie de ses hommes en haute estime mais une fois morts, il fallait avouer qu’il n’en avait plus rien affaire. Vetalas se décida finalement à envoyer quelqu’un d’autre avec quelques pièces en dédommagement. Il soupira, rechignant à utiliser son or pour si peu puis se leva pour une deuxième journée.

A peine eut-il le temps d’avaler un petit encas à base de fruits qu’un nouvel homme très sale fit son apparition. Vetalas renifla de mépris et l’entraîna discrètement dans une autre pièce. Le visage couvert de terre, il était impossible de dire qui il était. C’était bien pour cela que le jeune homme l’engageait pour ses plus sordides missions.

-Où en est-on ? Demanda Vetalas un peu perdu avec toutes ses affaires qu’il traînait dans tous les coins.

-La famille Lietser, maître.

-Ah oui ! Reprit l’autre avec un claquement de doigt. Est-ce que c’est bonne vieille baronne a décidé d’abandonner ses poursuites pour le vol involontaire de ses chevaux ?

-Il semble que vos menaces n’aient pas eu la force nécessaire.

Vetalas plissa les yeux. Il n’aimait pas qu’on lui remette la faute dessus, pourtant, il savait qu’il avait raison et ne le ferait pas fouetter pour la peine.

-N’a-t-elle pas de la famille à qui il pourrait arriver malheur ? Pensa Vetalas à voix haute.

-Si la tête du cheval fraîchement décapité n’a pas marché, cela pourra peut-être faire effet…

-Oui… Réfléchit le noble en se tenant le menton. N’a-t-elle pas un tout jeune enfant d’un ou deux printemps ?

-En effet, seigneur. Comptez-vous le faire éliminer ?

-Non, allons ! Fit semblant de s’insurger Vetalas. Je ne suis pas un meurtrier mais un accident est si vite arrivé. Arrange-toi seulement pour qu’il lui arrive un dramatique imprévu.

-Ca sera fait !

Vetalas regarda l’homme partir par les égouts, un accès sous une étagère qui se situait dans la réserve. Ils étaient les deux seuls au courant de ce petit trou de souris. Enfin, il pensait.

La vue désagréable de son sous-fifre lui rappela sa tenace envie d’aller se baigner. De plus, la soirée qui avançait à grands pas allait sûrement être la plus importante de sa vie. Rien ne devrait être laissé et le répurgateur serait sûrement là car il n’aura sûrement pas eu le temps encore de commencer son enquête.

Sa journée allait être longue… Rassembler des informations sur celle qu’il allait courtiser, savoir qui serait présent, quels habits mettre, comment faire pour l’approcher. Beaucoup de questions mais peu de temps pour y répondre. Il se demanda aussi si son homme ne disparaîtrait pas comme l’autre et s’il en apprendrait plus sur cette histoire de caisses. D’un mouvement de tête assuré, il se mit en marche… en route vers son destin.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité Kroxigor
il fallait avouer qu’il n’en avait plus rien affaire

rien à faire

C'est tout ce que j'ai vu ^^

Bien alors, ça progresse, le pauvre Peter décapité et des projets qui tombent à l'eau. Une suite instructive par rapport au personnage mais qui ne fais pas beaucoup avancer l'histoire, quoique:

Est-ce que c’est bonne vieille baronne a décidé d’abandonner ses poursuites pour le vol involontaire de ses chevaux ?

Ceci ne doit pas être là au hasard et je sens qu'on va en entendre à nouveau parler. Sinon: Est-ce que cette bonne vieille.... ( pas c'est).

Continue mais c'est long à attendre ^_^

La suite

Kroxigor

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Vetalas s’approcha et d’un mouvement preste, se calla devant le guerrier comme s’ils parlaient depuis des heures.

-Enchanté de vous rencontrer ! Votre voyage a dû être harassant.

L’homme plissa les yeux et lorgna le noble avec méfiance.

-En effet… Plus des trois quarts de mes hommes sont morts en chemin. Les routes sont diablement dangereuses.

-Que d’aventures palpitantes et de monstres variés vous avez dû affronter ! Tenta de s’intéresser Vetalas.

-Je sers mon Dieu et ça n’a rien d’un jeu ! Le remit à sa place l’inquisiteur.

Hé hé hé !!!
Ceci ne doit pas être là au hasard et je sens qu'on va en entendre à nouveau parler
+1.
Continue mais c'est long à attendre ^_^
Encore, +1 :blink: .

Que peuvent bien contenir ces caisses ???

Vivement la suite !!!

il y avait bien plus de monde qu’à l’accoutumé
"accoutumée".
Après le vestibule où tous les incapables semblaient s’être arrêtés, il prit la première arche à gauche qui semblait être la salle de bal.
Echo.
Vetalas s’approcha et d’un mouvement preste, se calla devant le guerrier
Plante des marais, à baies rouges.
Faites le courir un peu puis arrêter le carrosse
"Faites-le", non ? Impératif.
Vetalas fut réveiller par l’un de ses hommes
Participe.
celui qui l’avait réveillé avait intérêt d’avoir une excellente raison
C'est pas "à" ?
Je ne suis pas un meurtrier mais un accident et si vite arrivé
"est" .
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J'adore cette suite , et j'adore ce personnage ...

Je sers mon Dieu et ça n’a rien d’un jeu ! Le remit à sa place l’inquisiteur.

Enfin , il se fait un peu remettre a sa place ce jeune arrogant ^_^

N’a-t-elle pas de la famille à qui il pourrait arriver malheur ? Pensa Vetalas à voix haute.

-Si la tête du cheval fraîchement décapité n’a pas marché, cela pourra peut-être faire effet…

-Oui… Réfléchit le noble en se tenant le menton. N’a-t-elle pas un tout jeune enfant d’un ou deux printemps ?

-En effet, seigneur. Comptez-vous le faire éliminer ?

-Non, allons ! Fit semblant de s’insurger Vetalas. Je ne suis pas un meurtrier mais un accident et si vite arrivé. Arrange-toi seulement pour qu’il lui arrive un dramatique imprévu.

-Ca sera fait !

Mais quel pourri ... et faux cul en plus , j'adore ce personnage :blink:

Sinon , je ne vois pas le rapport qu'il va avoir avec Loriol et Gerheim mais j'attend la suite !!

++

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-Si la tête du cheval fraîchement décapité n’a pas marché, cela pourra peut-être faire effet…

Il a trop regardé le parrain ce nobliau ^^

Bon, on voit revenir les caisses du début, mais bon, même comme ça, j'ai en effet du mal à voir comment il va se retrouver amené à fréquenter Gerheim (Loriol, s'il est assez suicidaire pour tenter de le pourchasser, ça va se faire plutôt vite ^^) et surtout pour avoir besoin de rechercher ce médaillon? Un ennui avec l'inquisiteur l'obligeant à avoir recours à la chirurgie esthétique? Mouais... :wink:

Quand aux caisses, si ce sont les mêmes que celles de loriol, elles contiennent des armes, non?

Bon, enfin, bref, je continue de lire, et comme les autres, j'attends la suite avec impatience ^^

Rouj'

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  • 2 semaines après...

Beaucoup de retard, je sais :whistling:

Après une soirée où Vetelas se rendit compte qu'il ne pourrait corrompre facilement l'inquisiteur, il décide d'utiliser la suivante pour charmer la fille du maire et ainsi accéder au pouvoir de la ville indirectement. Entre temps, le jeune noble asseoit sa domination et s'arrange pour que le très jeune fils d'une de ses rivales ait un douloureux accident.

Chapitre 31

-Seigneur, on nous suit depuis que nous sommes partis, déclara un des hommes de l’escorte.

Vetalas se retourna brièvement. En effet, guère bien caché, un homme mystérieux les regardait de loin. Il haussa les épaules, habitué à ce genre de menace.

-Sûrement encore un pauvre qui nous veut un peu d’argent… Ne perdons pas notre temps à ces enfantillages.. La maison de l’ambassadeur n’est plus très loin d’ici. Cette soirée est importante, rien ne doit la gâcher.

Vetalas se renfrogna. Ils n’avaient pas idée de la valeur de cette réunion. Tout le monde serait là. Tous les gens les plus distingués de la ville. Du maire aux plus riches marchands. Et surtout la fille du maire, il avait passé la journée à peaufiner un texte. Grande avait été sa satisfaction d’achever un sonnet d’une qualité divine. Il l’avait relu plusieurs fois, pour être sûr qu’il plairait vraiment. Pas de doute, si des yeux de mortel se posaient dessus, ils en tomberaient sous le charme…

Cette petite enveloppe glissée dans la poche et ses plus beaux apparats enfilés, Vetalas marchait d’un pas sûr et le menton haut. Ce soir serait son jour de gloire et il clouerait le bec à ce hautain d’inquisiteur… Qu’est-ce qu’il ne pouvait pas supporter la prétention ! Il vérifia une fois de plus sa tenue et s’arrêta devant une grande porte de bois digne des plus résistants châteaux forts. Le reste de la propriété était entourée d’une grille constituée de barreaux aiguisés. Vetalas frappa deux coups. Une sorte de meurtrière s’ouvrit. L’homme ne parla pas et la referma. Des cliquetis se firent entendre et la porte s’ouvrit.

-Seigneur, bienvenue dans notre humble propriété…

-Humble propriété qui abrite les nobles les plus importants du royaume, fit remarquer Vetalas.

-Vous devez entrer seul, dit l’autre à moitié caché dans l’ombre de la porte.

Vetalas hocha la tête en direction de ses hommes et suivit le portier jusqu’à la première porte d’un bâtiment qu’il n’arrivait pas à imaginer dans son ensemble.

-C’est au bout du couloir ! Le guida-t-il.

Il se trouvait dans un corridor assez imposant et des piédestaux soutenant des statues représentant des visages inconnus guidaient Vetalas. Ils ne devaient pas être de sa génération car il n’en connaissait aucun. Une porte achevait le couloir ainsi qu’un tapis rouge. Il tourna la poignée et fut assailli par le bruit assourdissant dans la salle. Il n’avait jamais vu autant de monde réuni au même endroit… Même les jours les plus bondés du marché ne valait pas ce mélange de voix et d’odeurs et évidemment, il semblait encore plus impossible de circuler.

Le premier réflexe de Vetalas fut de se demander comment une porte aussi frêle pouvait contenir autant de bruit. La seconde fut de voir, au-delà de la marée de têtes humaines, trois sièges sur lesquels se trouvaient le maire, l’inquisiteur et un jeune homme que Vetalas ne connaissait pas. Cela le dérangea sur l’instant car pour occuper un tel endroit de la salle, il devait sûrement être important. Le noble voulut tenter de traverser la foule pour être avec les gens de son milieu et par conséquent, de l’autre côté de la salle mais il se rendit rapidement compte de son erreur car personne ne voulut, voire ne put, le laisser passer tant la foule était dense. Il tenta quand même de passer mais on l’en empêcha.

-Apprenez la politesse, jeune homme ! Dit un homme à la perruque blanche hirsute.

-Avec une tête pareille, on a la décence d’enfoncer la perruque un peu plus sur le sommet de son crâne…

L’homme mit une main sur sa bouche et Vetalas s’éclipsa dans la foule. Il n’était pas d’humeur à se faire déranger par de stupides bougres tels que lui. Plus il tentait de se rapprocher de ses amis nobles, moins on l’aidait à avancer. Et c’était presque avec force qu’il devait passer.

-Va t’en, marchand de poisson ! Le chercha à nouveau un convive qu’il venait de décaler assez violemment.

-Pardon ? S’indigna Vetalas. Ma fortune est héréditaire et je ne l’ai pas construite en léchant des postérieurs…

Ce coup-ci, l’autre faillit en venir aux mains mais Vetalas regarda ses amis l’en empêcher et il le toisa de haut avant de repartir. Mais qu’avaient-ils tous ce soir ? Se demanda-t-il. Pourquoi tous ces pouilleux ne le laissaient pas enfin tranquille. N’avaient-ils donc aucun respect… A la grande déconvenue de Vetalas, il ne finit même pas le reste du trajet sans qu’on ne continue à le chercher. Au final, il dut clouer le bec à plus de dix personnes. Il n’y avait maintenant que des regards hostiles qui se posaient sur Vetalas. Il s’en moquait éperdument, pour l’instant, seuls trois regards comptaient. Ceux-ci étaient à sa gauche, lui-même dans le coin de la salle, seul véritable endroit de la pièce qui n’était pas bondé. Les seuls gardes de la place étaient les hommes de l’inquisiteur qui, de leur seule présence et de leurs regards hargneux, maintenaient un espace entre les trois personnes assises, les gens communs et Vetalas qui ne souhaitait pas s’attirer les foudres des soldats, même désarmés.

Dans un premier temps, il décida qu’il n’était pas trop mal placé. Dans un coin de la pièce, certes, mais pas trop mal placé. Les visages lui étaient d’ailleurs plus familiers dans cette partie-là. Le maire se leva de sa chaise et Vetalas fronça les sourcils. Pour que cet homme plutôt discret prenne la parole devant tout le monde, il devait avoir une très bonne raison. Sa petite moustache lissée comme jamais, un ventre légèrement rebondi ainsi qu’une petite veste surplombant le tout n’avaient pourtant rien d’anormaux. Il tapa dans ses mains pour essayer d’obtenir une sorte de silence temporaire mais Vetalas faillit rire tellement la réaction fut déplorable et sans effet. Il s’assit sur le rebord de fenêtre dans le coin et observa comment le maire, qu’il voyait de profil, allait faire.

Ce fut l’inquisiteur qui se leva et hocha la tête pour faire rasseoir le maire. Il mit une main en avant, ferma les yeux et murmura des paroles. Vetalas immobilisa son verre devant ses lèvres, intrigué. Un vent froid parcourut toute la salle et même le jeune noble ne put s’empêcher de frissonner devant ce phénomène qui sembla lui avoir traversé le corps. Un blanc s’empara alors de la salle et le maire put commencer son discours.

-Mesdames et Messieurs, bienvenue à ce grand bal qui sera ponctué, à cet instant même, par une annonce des plus importantes.

Le maire se mit à parler de la soirée ainsi que faire un étalage de remerciements pour l’organisation de celle-ci. Vetalas grommela et avait envie de lui crier de se dépêcher d’annoncer cette si importante nouvelle. Il devait analyser comment celle-ci modifierait ce qu’il ourdissait en secret. Il fallut deux minutes pour que l’homme à l’allure de bûcheron perdu revienne sur sa nouvelle. Il parla néanmoins avant du jeune homme qui siégeait avec eux et qui se révélait être un des survivants du carnage du monastère, et celui-ci même était le nouveau second de l’inquisiteur tant sa haine du mal était grande.

-Dans le but de réunir la Capitale et notre ville…

Il laissa sa phrase en suspens ce qui laissa le temps à Vetalas de deviner les mots qu’il allait prononcer.

-J’ai décidé de marier ma fille avec mon ami inquisiteur que voici. Elle partira à la fin de la semaine pour notre ville mère afin de nous y représenter.

Vetalas regarda la salle pour voir la réaction des autres convives. Cette révélation était une véritable surprise et pas seulement parce que ses plans tombaient à l’eau. A la vision de certains visages de haute autorité, le choc semblait globale. Doucement, les gens se mirent à applaudir ponctuellement interrompu par des petites remarques pour leur voisin le plus proche. Rapidement, le brouhaha reprit et les plus proches amis du chef de la ville vinrent le féliciter ainsi que les deux nouveaux époux. Vetalas put voir que la fille, qu’il aurait aimé séduire en premier, gardait une expression neutre.

Pour une fois, il laissa son hypocrisie de côté alors qu’il aurait été le premier à aller présenter ses vœux de bonheur. Sa dernière chance de monter un échelon dans la hiérarchie sociale venait de s’effondrer. Tous les efforts et les plans qu’il avait concoctés depuis qu’il était jeune venaient de se faire traîner dans la poussière. Il était vraiment sans ressource et si elle lui échappait vraiment, il devrait tout recommencer depuis le début et ça lui était intolérable. Sa dernière échappatoire… Cela ne se pouvait. S’il perdait cette partie… Sa main glissa dans sa poche et il sentit la lettre mise là auparavant. Et si son culot venait à marcher ? Il tenait un texte digne des Dieux. Il devait tenter…

Il commença à se rapprocher pour faire la queue avec les autres invités. Il comprenait néanmoins le choix du maire. Les meurtres avaient fait resurgir un grave problème de la ville : son insécurité. On était pratiquement plus sûr en forêt. Par contre, le voyage retour de l’inquisiteur allait être périlleux. Il avait déjà perdu la moitié de ses hommes en chemin, comment comptait-il revenir ? Et la bête ? Pensait-il la capturer en une semaine ? Beaucoup de questions mais une seule l’intéressait vraiment. En chemin, il bouscula une femme qui se révéla être une vieille rivale.

-Madame la baronne… J’ai appris pour votre fils… Quel tragique accident et quel manque de chance !

Elle darda sur lui son regard le plus noir. Elle savait pertinemment qu’il en était la cause mais elle n’avait aucun moyen de le prouver. Son fils était tombé, avec une petite aide, dans un trou dans le jardin et était maintenant entre la vie et la mort. Dommage pour un enfant si jeune. Elle déglutit mais ne répondit rien. Vetalas attrapa un verre à côté d’elle et étouffa un sourire. Quand il eut fini de le boire, ce fut elle qui souriait à pleine dent.

Vetalas lorgna le verre en se demandant s’il était tombé dans un piège aussi peu subtile. Il fallait qu’il atteigne la fille avant que cet hypothétique poison ne fasse effet. Sa gorge devenait chaude mais le poison semblait lent. Voulait-elle qu’il souffre comme il avait fait souffrir son fils ? Il calma sa respiration et prit son mal en patience en espérant qu’il se trompait sur toute la ligne. Il venait déjà de perdre ses rêves, devait-il aussi perdre sa vie ?

Arrivée devant le maire et l’inquisiteur, il leur présenta de rapides félicitations avant de se rapprocher de la jeune fille. Il lui mit une main sur l’épaule et se pencha à son oreille tout en attrapant son autre main pour y déposer la lettre. Elle sembla surprise de recevoir cette missive qu’elle déplia rapidement. Elle fit un rire qui manqua de discrétion. Vetalas s’immobilisa alors qu’il tentait de s’esquiver mais toute la salle dans les environs s’était tournée vers lui et elle. Rapidement un grand silence se fit et le jeune noble sentit tous les regards posés dans sa direction. L’inquisiteur tourna lentement la tête et quand il reconnut Vetalas, il s’approcha de sa promise et se fit remettre la lettre. Il la lut d’un seul trait et s’esclaffa.

-Tu croyais sincèrement pouvoir venir ici et d’un simple texte repartir avec ma promise ?

-As-tu bien lu ma lettre ? Répliqua Vetalas. A moins que tu ne saches pas lire et que tu n’as pas compris à qui elle était destinée, tu n’as pas ton mot à dire !

Ce fut la femme concernée qui continua le dialogue. Elle était vraiment mignonne remarqua Vetalas un instant. Il était dommage que son plan de séduction soit légèrement parti de travers. Son nez fin et ses fossettes faisaient beaucoup de son charme.

-Il a raison, je n’ai que faire que de tes piètres tentatives.. Ton texte est d’une laideur affligeante !

-Excusez-moi, princesse, déclara Vetalas d’un respect bâclé évident. Nous en reparlerons lorsque les loups auront dévoré votre carcasse sur le chemin de la capitale.

-Prétentieux ! S’exclama l’inquisiteur en déclenchant de petits rires dans la salle. Je saurai la défendre.

Le public était du côté de l’homme de foi, chacun d’entre eux était ravi de voir Vetalas dans une aussi mauvaise posture. Même les guerriers du futur mari avaient le sourire aux lèvres. Et ce fut avec un sourire équivalent que le noble répliqua.

-Aussi bien que vous avez protégé vos hommes pour venir jusqu’ici ?

Un grand froid, naturel cette fois-ci, s’abattit sur la salle. L’inquisiteur bouillonnait de rage tandis que le sang de Vetalas bouillait pour une autre raison.

-Je demande un duel ! Cria Vetalas pour être entendu de tous.

Agissant sur un coup de tête, il ne réalisa pas tout de suite l’erreur qu’il venait de commettre. L’autre lui rendit son sourire et accepta, décidé à mettre fin à la vie de cet opportun.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Beaucoup de retard, je sais

C'est pas grave , mieux vaut prendre son temps et poster un texte de qualité ^_^

Suite vraiment géniale donc , J'ai l'impression quand meme que le pouvoir de Vetalas est limité dans la ville , il a de l'argent mais apparement pas beaucoup de prestige ni beaucoup d'ami dans le peuple .

Sinon , ca fait du bien de le voir se faire remettre a sa place un peu :whistling:

Y'avait il vraiment du poison dans le verre qu'il a bu ?

-Il a raison, je n’ai que faire que de tes piètres tentatives.. Ton texte est d’une laideur affligeante !

Tu nous l'ecris ce texte :D

Sinon , le suspens est toujours aussi present et j'ai hate de voir ce duel ...

++

Modifié par oeildenuit
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Quand aux caisses, si ce sont les mêmes que celles de loriol, elles contiennent des armes, non?
Ben, si j'ai bien suivi, on a trouvé des armes et des caisses au même endroit, mais rien qui prouve que celles-ci contenaient celles-là... non ???
Cette petite enveloppe glissée dans la poche et ses plus beaux apparats enfilés, Vetalas marchait d’un pas sûr et le menton haut. Ce soir serait son jour de gloire et il clouerait le bec à ce hautain d’inquisiteur… Qu’est-ce qu’il ne pouvait pas supporter la prétention ! Il vérifia une fois de plus sa tenue
C'est comique, je trouve...
Agissant sur un coup de tête, il ne réalisa pas tout de suite l’erreur qu’il venait de commettre. L’autre lui rendit son sourire et accepta, décidé à mettre fin à la vie de cet opportun.
Ah, ben voilà, je l'ai ma bourde...

Vivement la suite !!!

Rien ne devrait être laissé et le répurgateur serait sûrement là car il n’aura sûrement pas eu le temps encore de commencer son enquête.
Le reste du texte est au passé: le futur devient conditionnel.
évidement, il semblait encore plus impossible de circuler.
Manque un "m".
Le premier réflexe de Vetalas fut de se demander comment une porte aussi frêle pouvait contenir autant de bruit. La seconde fut de voir
Accord.
de stupides bougres tel que lui
"tels", non ?
Ceux-ci étaient sa gauche
Typo.
leur seul présence
Accord.
Sa petite moustache lissée comme jamais, un ventre légèrement rebondi ainsi qu’une petite veste surplombant le tout n’avait pourtant rien d’anormal.
Accord(x2).
l’effet fut déplorable et sans effet
Echo.
Un vent froid parcouru toute la salle
"parcourut".
Il devait analyser comme celle-ci modifierait ce qu’il ourdissait en secret.
"comment", non ?
Il fallut deux minutes pour l’homme à l’allure de bûcheron perdu revienne sur sa nouvelle
Manque un "que", non ?
J’ai décidé de marier ma ville avec mon ami inquisiteur que voici
Sa "fille", non ?
les plus proches amis du chef de la ville virent le féliciter
"vinrent, non ?
L’inquisiteur bouillonnait de rage tandis que celui de Vetalas bouillait pour une autre raison.
A quoi se rapporte "celui" ?
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Invité Kroxigor
J'ai l'impression quand meme que le pouvoir de Vetalas est limité dans la ville , il a de l'argent mais apparement pas beaucoup de prestige ni beaucoup d'ami dans le peuple .

+1 Ce Vetalas se croit plus important qu'il ne l'est en réalité d'après cette suite.

Géniale suite avec enfin la bourde de ce "fumier" :lol: . Mais comment va-t-il s'en sortir? J'ai ma petite idée...

La suite

Kroxigor

Beaucoup de retard, je sais

Tant que c'est de qualité ^_^

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Qu’est-ce qu’il ne pouvait pas supporter la prétention !

:whistling: y'a kekchoz que je comprend pas...je trouve ça étrange :whistling:

Vetalas se retourna brièvement. En effet, guère bien caché, un homme mystérieux les regardait de loin. Il haussa les épaules, habitué à ce genre de menace.

il apparaitras plus tard ou c'est juste pour montrer qu'il est mal aimé ?

Agissant sur un coup de tête, il ne réalisa pas tout de suite l’erreur qu’il venait de commettre. L’autre lui rendit son sourire et accepta, décidé à mettre fin à la vie de cet opportun.

suspenssssssssss...

toujours aussi bien, sinon.

la suite ! avec impatience !

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Et à la bourre comme d'hab, j'ai du mal à trouver la motivation d'écrire ! J'ai plein truc à faire et je peux écrire que le soir fatigué ! Donc pas facile :wink: Mais je tente de continuer ! :D

Vetalas se rend à une soirée où il compte séduire la fille du maire afin de continuer son ascension social. En chemin, il remarque qu'il est suivi mais ne s'en préoccupe pas. Lors de la soirée, il se dispute avec quelques convives avant d'entendre que le maire compte marier sa fille à l'inquisiteur. Il remarque aussi qu'il vient juste de se faire empoisonner et avant de mourir, il compte tenter sa chance. Ridiculiser par l'inquisiteur, il provoque celui en duel.

Chapitre 32

Vetalas leva le poing comme pour faire un bras de fer à hauteur de son visage. L’autre saisit la main et un homme les attacha à l’aide d’une corde. Le membre de l’inquisiteur était plus chaud que le sien et même juste reliées par le poignet, il sentait la force émanant du personnage. Il venait de se créer un sacré problème… Deux guerriers aux ordres de l’inquisiteur s’approchèrent et tendirent deux fines dagues de duel. Un manche court et une lame fine et longue. Vetalas la serra fort et son adversaire recula afin que les deux bras liés soient tendus. Il se mit en position.

Normalement, un duel devait se terminer dès que les premières gouttes de sang tombaient, enfin pour ceux de la haute société. Il n’était pas rare que des accidents arrivent, mais dans leur sphère, il y avait au pire, un décès par an. L’autre semblait néanmoins décidé à ne faire couler qu’une goutte de sang mais à un endroit fatal. Vetalas se frotta la nuque avec son poing, il faisait de plus en plus chaud et il respirait de plus en plus difficilement. Un cercle de convives se forma autour du duel laissant un anneau où les protagonistes pourraient évoluer d’environ une dizaine de mètres de diamètre.

Vetalas sourit légèrement. Une fois qu’il aurait expédié cet affrontement et abattu ce malandrin, il s’occuperait personnellement de tous ces nobles qui s’étaient moqués. Ils les avaient vus et savaient comment leur faire payer. Ils perdraient toute influence dans la ville et Vetalas serait vengé. On ne s’attaquait pas impunément à lui. Tout le monde croyait qu’il n’avait aucun pouvoir mais là où résidait sa force était dans ce secret. Combien d’adversaires étaient tombés dans les ombres, combien avaient cru que ce n’était que de vulgaires accidents… Tous, oui ils payeraient. Il rassemblerait ses mercenaires et se vengeraient.

Ensuite, il s’occuperait de l’inquisiteur car il comptait bien l’humilier mais pas le tuer. Vetalas le ferait disparaître aussi naturellement qu’il était apparu. Il attendrait qu’il reparte en forêt puis lui tendrait une embuscade à l’orée du bois. Mais seulement à ce niveau car seuls les fous s’aventuraient plus loin. Il cacherait la fille du maire puis ferait un semblant de mission de secours. Remettant après moult batailles feintes, la main sur la promise, il rentrerait en héros et se marierait avec et ainsi son honneur et son plan seraient saufs. Oui, cette idée le ravit.

Mais avant ça, il fallait régler un problème plus épineux qu’était ce duel. Pour la seule fois de sa vie, il regrettait d’avoir ouvert sa bouche sans réfléchir. Vetelas n’avait pris que quelques cours d’escrime durant son existance et l’homme en face de lui était un guerrier qui n’avait plus ses preuves à faire. Il fallait être prudent mais avec un peu de chance, le noble savait qu’il pouvait remporter ce duel. Il saisit plus fermement le manche de la dague et fixa les yeux noisette de l’inquisiteur, toujours en posture défensive.

Le duel démarra quand l’inquisiteur tira son poignet dans sa direction. Vetalas n’eut même pas la force de l’en empêcher et il fut à deux doigts de voir son cœur s’empaler sur la dague. Il ne dut sa survie qu’à un réflexe qui le précipita au sol. Il roula mais son épaule faillit être déboîtée car il oublia le lien qui les unissait. L’inquisiteur tira une nouvelle fois alors que Vetalas était de dos. La force de cette nouvelle impulsion le força à se retourner et il prit le coude de l’homme en plein visage. Il y eut un sinistre craquement et Vetalas eut l’impression que sa tête prenait feu. Il n’arriva plus à respirer et dut aspirer de l’air avec sa bouche où il sentait un liquide tomber.

D’un geste fluide, l’homme de foi acheva l’homme qui était à terre en coupant la corde qui les reliait. Vetalas put se servir de ses deux mains pour retenir le sang qui ne cessait de couler. La salle, comme au préalable, se sépara en deux attitudes. La première partie, une minorité, hocha la tête négativement et sortit de la salle : c’étaient les partisans de Vetalas. Le reste, ses parents, la fille du maire et son père y compris, rirent en le pointant du doigt tellement le combat avait été court et sans valeur. L’inquisiteur n’avait même jugé digne de se servir de sa dague…

D’un seul bond il se redressa et courut vers la sortie. Vetalas répandait du sang de tout côté mais c’était bien là le cadet de ses soucis. A peine eut-il quitté la pièce que la musique reprit ses droits et l’indifférence gagna la foule. Jamais de sa vie il n’avait été ridiculisé ainsi. Il pourrait se venger tout de suite, réfléchit-il impulsivement, son ami tenait la prison et les prisonniers pourraient malencontreusement s’échapper. Il secoua sa tête, non, sa vengeance devait venir de lui. Il faisait de plus en plus chaud et son col le serrait d’avantage. Aucun doute, il avait été empoisonné et il mourait dans l’heure s’écoulant. Sans le remarquer, sa rage et son impuissance l’avaient mené dans un petit bois proche de la bâtisse. Comme sortie de nulle part, une voix le fit sursautter.

-La soirée ne se déroule pas comme tu l’avais escompté ?

Vetalas tressaillit en apercevant cet homme assis avec nonchalance sur une branche, laissant ses pieds gigoter au gré de son humeur. Il faisait trop noir pour n’apercevoir ne serait-ce que la moindre partie de son corps. La voix était loin de respirer le respect qu’on lui devait habituellement et les quelques instants auparavant le firent devenir vraiment agressif.

-Je ne sais ni qui vous êtes, ni ce que vous fichez là-haut mais sachez en tout cas que la conversation d’un homme qui est resté au même stade que ses ancêtres primates ne m’intéresse pas !

Vetalas tourna talon pour se trouver face à un autre homme qui, lorsqu’il parla, lui fit comprendre que c’était celui récemment perché. Il baragouina quelques interrogations avant que l’autre ne le pousse du plat de la main et se remit à parler.

-Je pense qu’une association mutuelle nous serait des plus bénéfique.

-Et qu’est-ce qu’une alliance avec un clochard, répliqua Vetalas en le reconnaissant, pourrait m’apporter ?

-Le pouvoir, dit l’homme avec conviction.

Ce mot… Sa façon de le prononcer. Vetalas en fut pratiquement séduit sur le champ. Il reprit ses esprits. Qui était cet homme ?

-Votre pouvoir… Je n’en ai cure, vous ne pouvez pas m’apporter un pouvoir que je n’ai pas déjà.

-En es-tu sûr ? Murmura l’autre en faisant vaciller Vetalas sur ses fondations. Aimerais-tu le pouvoir de te venger ?

-Oui… Dit-il en serrant les dents.

-Alors écoute... Répondit l’homme mystérieux avant que se soit Vetalas, ce coup-ci qui lui mit la main sur le torse.

-Et qu’en tirez-vous ?

-Ton pouvoir, dit-il du tact au tact. Nous avons tous les deux ce que cherche l’autre. Aide-moi et je t’aiderai.

-Il ne me reste plus beaucoup de temps pour me venger néanmoins… Continua Vetalas en parlant du poison faisant effet. Si je peux me venger, je vous lègue tout ce que je possède.

-Marché conclu ? Demanda l’homme.

-Marché conclu ! Dit Vetalas en tendant la main.

A cet instant, d’un mouvement fulgurant, l’homme, ou la bête en face de lui, planta ses dents dans la base de son poignet sans que Vetalas ne put l’en empêcher. Une seconde plus tard, il n’avait déjà plus la force de résister et il tomba à genoux : complètement paralysé. L’autre s’entailla le poignet d’un mouvement fluide et déversa son sang dans la bouche de Vetalas. Comme s’il n’avait pas eu assez de sang dans la bouche pour aujourd’hui… Son sang n’était pas ordinaire, ça il en était convaincu. Il était chaud même ce terme était en dessous de la vérité : il était brûlant, digne des enfers. Vetalas toussa pour essayer de recracher mais il était trop tard. La douleur lui tordait le corps et il roula sur le sol.

L’autre s’approcha au-dessus de lui et le noble put voir deux canines proéminentes aux lumières lointaines. Puis le visage changea et il sembla choqué.

-Que m’as-tu fais ? Demanda l’homme aux grandes dents.

-Je crois que mon sang n’était pas si pur que ça, gémit Vetalas entre deux spasmes.

Voyant que celui qui l’avait de nouveau empoisonné souffrait autant que lui, le noble réussit à afficher une sorte de sourire tirant plus sur la grimace grotesque. Il entendit ces simples paroles avant qu’une lueur jaunâtre éclaire rapidement les lieux et qu’il disparaisse :

-C’est donc toi, cherche le médaillon…

Vetalas avait tellement mal aux membres qu’il n’avait même pas envie de comprendre ce qui était arrivé. Il avait l’impression qu’on versait de l’huile bouillante sur chaque partie de son anatomie. Pour arrêter la douleur, une solution s’imposa à lui brusquement. C’était violent mais il fallait que ça cesse. Il se leva d’un bond et se jeta la tête la première dans un arbre. En quelques secondes, il perdit connaissance à son grand soulagement. Brutal mais efficace, pensa-t-il en tombant.

Quand il se réveilla, il se sentit différent. Pas forcément étranger à lui-même mais il comprenait que son organisme avait changé. Sa peau était plus blanche et en mettant la main sur sa poitrine, il comprit qu’il n’était plus vraiment humain : son cœur ne battait plus. Vetalas remarqua également qu’il n’y voyait toujours pas grand-chose mais qu’il sentait ce qui l’entourait. Il ne savait pas pourquoi mais même en fermant les yeux, les objets se dessinaient autour de lui. C’est là qu’il remarqua un homme caché derrière un arbre.

-Tu peux sortir, sous-fifre de base de l’inquisiteur… Lança négligemment Vetalas.

Le guerrier sortit, à peine surpris qu’on l’eut démasqué.

-Alors tu viens finir la besogne ? Demanda Vetalas.

L’autre ne répondit pas et dégaina son épée. Venu du tréfonds de son corps, une faim mordante lui saisit l’estomac. Il ne vit plus alors le guerrier comme un homme mais comme de la viande fraîche ce qui le fit saliver.

-Pas capable de battre mon maître alors je vais t’expédier en quelques secondes… Le railla l’homme de main.

En une seconde qui se passa au ralenti mais où Vetalas ne sembla plus s’occuper des lois temporelles, il se trouva devant le guerrier qui avant de pouvoir abattre sa lame se retrouva avec une main serrant son cou et soulevé du sol. Ses coups de pied n’y firent rien et sa nuque craqua. Suivant l’exemple de son aîné, Vetalas s’approcha du cou de sa victime et y plongea ses dents alors qu’il en sentait deux nouvelles faire son apparition. Il aspira alors le sang dans sa bouche qui prit alors une nouvelle saveur. Il sentait à la fois sa faim s’apaiser et ses forces revenir. Ce n’était plus du sang qu’il aspirait mais de la vie et dans cette vie, il voyait des choses comme des flashs. Des passages de la vie du défunt, l’espace d’un instant, il était quelqu’un d’autre. Quand il fut repu du cadavre, il le lâcha et le regarda s’affaisser dans la boue. Vetalas regarda ensuite ses vêtements et constata avec horreur l’état dans lequel ils étaient. Ca prendrait des jours à nettoyer.

Il leva ensuite la tête vers la maison où la fête continuait de battre et sourit.

-La surprise arrive, préparez-vous…

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-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité Kroxigor
Ensuite, il s’occuperait de l’inquisiteur car il comptait bien l’humilier mais pas le tuer. Vetalas le ferait disparaître aussi naturellement qu’il était apparu. Il attendrait qu’il reparte en forêt puis lui tendrait une embuscade à l’orée du bois. Mais seulement à ce niveau car seuls les fous s’aventuraient plus loin. Il cacherait la fille du maire puis ferait un semblant de mission de secours. Remettant après moult batailles feintes, la main sur la promise, il rentrait en héros et se marierait avec et ainsi son honneur et son plan seraient saufs. Oui, cette idée le ravit

Vraiment romanesque ce Vetalas.

Décidemment tu nous surprendras toujours. Un loup garou, un elfe noir et un vampire. Le Mal est vraiment présent. Je me demande ce que sera le quatrième...à moins que tu n'en fasses un gentil tout mignon :wink: .

-C’est donc toi, cherche le médaillon…

Je ne comprends pas trop le "C'est donc toi".

Toujours aussi plaisant de te lire malgré le temps qui sépare chaque chapitre.

La suite

Kroxigor

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Invité chaos rulez

VAMPIRE :wink::):clap:

je ne mis attendais aucunement mais sa fait plaisir a savoir

sa vas rajouter du piquant a cette histoire deja brulante.comment dire ....

c'est une agréable surprise

donc continu sur cette voie l'histoire n'en est que meilleure

ciao from quebec city B) B) B)

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D’un geste fluide, l’homme de foi acheva l’homme qui était à terre en coupant la corde qui les reliait. Vetalas put se servir de ses deux mains pour retenir le sang qui ne cessait de couler. La salle, comme au préalable, se sépara en deux attitudes. La première partie, une minorité, hocha la tête négativement et sortit de la salle : c’étaient les partisans de Vetalas. Le reste, ses parents, la fille du maire et son père y compris, rirent en le pointant du doigt tellement le combat avait été court et sans valeur. L’inquisiteur n’avait même jugé digne de se servir de sa dague…
Ben, j'ai apprécié la raclée qu'il a prise...
-C’est donc toi, cherche le médaillon…

Je ne comprends pas trop le "C'est donc toi".

M'est avis que c'est un secret de l'auteur, qui nous le révèlera en temps et en heure...

Un vampire, hein... on peut dire que tu aimes la diversité... j'ai hâte de voir comment il va évoluer...

Vivement la suite !!!

Deux guerriers au ordre de l’inquisiteur
Tss tss tss.
Ils rassembleraient ses mercenaires
Ne parles-tu pas de Vetalas ?
il rentrait en héros et se marierait avec
"rentrerait", non ?
Il eut un sinistre craquement
Manque un "y".
D’un seul bon il se redressa
"bond".
Aide-moi et je t’aiderais.
"aiderai", non ?
Pas forcement étranger à lui-même
"forcément".
Vetalas remarqua également qu’il n’y voyait toujours pas grand-chose mais qu’il sentait ce qu’il entourait.
"... ce qui...".
Il leva ensuite la tête vers la maison où la feinte continuait de battre et sourit.
La feinte ?
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  • 3 semaines après...

Oups encore plein de retard !!!! Je suis parti une semaine en vacances donc ceci explique cela :) Je repars mercredi jusqu'à la fin du mois de juillet donc je vais essayer de poster un autre chapitre ! Après en vacs, j'aurais tout le temps d'écrire donc les chapitres se succèderont assez vite ! Bon sans plus attendre la suite !

Après avoir perdu son duel où il fut ridiculiser devant tout le monde, Vetalas fuit à travers les bois où il fait une rencontre surprenante. Un vampire l'attend là et lui propose un marché qu'il accepte. Pourtant le poison qui coule dans les veines de Vetalas tuera le vampire mais transforma Vetalas. Après s'être débarassé d'un des hommes de l'inquisiteur, il décide de retourner faire un tour à la soirée.

Chapitre 33

Aussi rapide que l’éclair, il se dirigea vers les portes qu’on lui avait ouvertes. Le gardien était là, fumant une de ces herbes lointaines, assis sur un tabouret sous l’arche de l’entrée. Se déplaçant sans bruit, et avec un plaisir exacerbé par la sensation d’être un prédateur, il fondit sur l’homme et lui arracha le cœur d’un mouvement net.

-Fumer peut-être dangereux pour la santé, ne le savais-tu pas ? Demanda Vetalas en regardant le corps tomber. On peut en mourir…

Sans guère attendre plus longtemps, il s’approcha de la porte et sonda la serrure. L’avantage, et l’inconvénient de ce genre de retranchement, c’est qu’on ne pouvait entrer que par un seul endroit mais on ne pouvait s’enfuir que par là également. Vetalas mit le doigt sur la serrure et se demanda comment la détruire. Sans comprendre pourquoi il croisa deux doigts et lança de la terre dessus et la vit fondre à vue d’œil. La chose qui l’avait transformé lui avait aussi transmis une partie de ses souvenirs et comme pour le garde précédemment, il voyait des flashs de sa vie.

La chose morte vivante n’avait pas menti lorsqu’elle avait dit posséder un pouvoir différent de celui de Vetalas. Il pouvait faire des choses que même dans ses rêves, il n’aurait pas soupçonnées. Rien ne pourrait maintenant l’arrêter… Il était invincible ! Ses pouvoirs étaient sans contrainte. Maintenant, il allait s’occuper de cet enquiquinant inquisiteur. Vetalas remarqua alors que c’était lorsqu’il voulait faire quelque chose que ses flashes apparaissaient. Là, il regarda le ciel et s’envola d’abord en volant puis rapidement en se transformant en une énorme chauve-souris.

Comme auparavant, il n’avait pas besoin de voir où il allait pour s’y diriger. Il se transforma de nouveau en humain sur un balcon du premier étage. Ne pouvant guère soigner son apparence, il poussa la fenêtre et bien qu’il ne vivait plus, il sentait la pièce plus chaude et pleine de vie. Un couple s’égayait tendrement sous les draps mais ils s’interrompirent visiblement outrés qu’on les dérange.

-Que faites-vous.. ? Commença l’homme qui rabattit une couverture pour cacher sa nudité et sa sueur apparente.

Vetalas leva une main tout en continuant de traverser la chambre ce qui eut le mérite de les faire taire. Rapidement des petits cris stridents leur firent tourner la tête en direction de la fenêtre mais avant que l’un d’eux ne comprenne, une horde de chauve-souris, à peine plus grosses qu’un poing, s’engouffra dans la pièce et se jeta sur les deux qui s’accouplaient. Les hurlements de douleur emplirent la pièce et Vetalas sortit rapidement en prenant soin de bien fermer la porte. Dehors, une dizaine d’invités regardait avec effroi Vetalas sortir de la pièce.

-Impatients de se retrouver, j’imagine… Faudrait pas les déranger.

La réponse ne sembla pas tous les satisfaire, surtout lorsqu’ils reconnurent Vetalas qui, une heure auparavant, sortait en courant avec un nez cassé. Les cris cessèrent vite et ils s’en désintéressèrent aussi soudainement. Il aurait aimé inviter des loups à cette soirée mais d’après ce qu’il ressentait, il n’y en avait pas en ville malgré une sorte de présence… Vetalas se pencha au balcon pour observer la grande pièce en contrebas. Ce n’avait pas bien changé depuis qu’il était parti, remarqua-t-il. Toujours ce grouillement incessant, cette chaleur étouffante et cette présence de vie qui l’assaillait, lointaine promesse d’un repas des plus succulents.

Vetalas leva les yeux vers l’estrade mais ni l’inquisiteur, ni son jeune second, ni sa promise n’y étaient. Le maire n’était pas là non plus comme les trois autres qui semblaient avoir plié bagages. Le vampire huma l’air mais ne parvint pas à détecter l’odeur qu’il cherchait. Ils avaient sûrement quitté la résidence alors que Vetalas achevait sa transformation. Ce n’est pas grave, pensa-t-il, il irait le chercher plus tard et le tuerait après lui avoir infligé moult douleurs. Derrière la rambarde, une glace de près de deux mètres sur moitié moins de large renvoyait un reflet constant. Vetalas remarqua en plissant les yeux que son image était absente et que fixer ce vide le rendait mal à l’aise. Il tourna la tête et remarqua une dame vêtue d’une longue robe rouge qui le dévisageait. Elle semblait avoir remarqué elle aussi qu’il manquait une image dans la glace.

En l’espace d’une seconde qui figea la scène, le vampire fut sur elle et il la précipita par-dessus le balcon. Elle tomba en criant et brisa sa nuque et celle de l’homme sur lequel elle tomba. La salle se figea, sans un bruit, ne parvenant à croire ce qu’il venait de se passer. Puis soudain, un cri aigu de la compagne de l’homme qui venait de mourir. Vetalas enjamba la balustrade et se posa au sol, provoquant un recul d’effroi des convives. D’un simple regard les plus belles filles de la soirée s’avancèrent vers Vetalas. Tous entendaient cette musique envoûtante mais très peu arrivaient à briser l’enchantement et essayaient de réveiller leurs proches en les secouant.

Pas après pas, les jeunes filles approchaient, le regard vide fixé sur Vetalas qui les appelait inconsciemment à lui. Parmi toutes celles qui attendaient en cercle devant lui, il en convoqua trois. L’une après l’autre, il les fit approcher et les mordit doucement dans le cou. Seul un petit gémissement troubla la quiétude de la zone. Lentement, la vie se transféra d’un corps vers un autre et le vampire transforma ses trois protégées. Ensuite, il s’approcha d’une fille d’une vingtaine d’années. Elle était vraiment belle mais moins que celles qu’il venait de convertir et qui semblaient mortes sur le sol. Elle était brune, de longs cheveux bouclés dégringolant jusqu’à une poitrine généreuse et ferme. Pour une silhouette comme celle-ci, Vetalas aurait donné beaucoup à une certaine époque. Le vampire caressa ses joues de ses deux mains et lui brisa la nuque d’un craquement sinistre. Ce geste, accompli sans la moindre émotion sembla réveiller la foule qui hurla à la vision des quatre jeunes filles étendues sur le sol.

Vetalas grinça en laissant apparaître ses dents les plus longues. Au même moment, la porte de l’étage supérieur explosa en un millier de copeaux et les chauves-souris se déversèrent dans la place. Les premiers invités pris à partie firent de grands gestes pour se débarrasser des créatures volantes mais dans la panique plusieurs tombèrent sur le sol du premier étage ce qui étendit la confusion. La lumière sembla crépiter dans la salle devant les allers incessants des milliers de chauves-souris qui piaillaient dans la pièce. Vetalas leva les bras et savoura le spectacle. Il remarqua du coin de l’œil que son ombre avait disparu ce qui le fit sourire fugacement. Les gens courraient de toute part et essayaient de se protéger du vol des bêtes sauvages. Se roulant sur le sol ou cherchant un soutien des tables.

Soudain, une porte s’ouvrit et les invités tentèrent de fuir dans le jardin. Vetalas sourit cruellement et prononça à voix haute :

-Que la chasse commence…

Il leva les yeux et plia deux doigts tout en lançant dans les airs de la poussière. Le ciel se voila en quelques instants et le tonnerre gronda sinistrement. Un orage des plus sombres éclata. Vetalas se transforma en brume tout en s’étonnant de son adaptation à ses nouveaux pouvoirs. Il vola jusqu’à la porte principale où il comprit que tout le monde allait tenter d’aller. Mais la porte condamnée ne céda pas et il se matérialisa sous les cris des invités. Vetalas attrapa un jeune couple qui ne courut pas assez vite tandis que le reste se dispersa dans les bois du parc de la demeure. Après que son deuxième père fut mort en le mordant, Vetalas délaissa les cadavres dont il supposa qu’ils étaient dangereux pour lui. Et puis, il n’avait plus vraiment soif. Il avait seulement envie de tuer…

De toute part, il entendait ses compagnons ailés lui indiquer la direction où des groupes se cachaient. Tellement encore en vie, tant de choses à régler. Ils regretteraient de s’être moqués… Il les tuerait tous de manière différente. Au sol, une ficelle nouée lui barra le passage. Machinalement, Vetalas se pencha et la défit. Il s’envola ensuite vers un endroit où ses amis le guidèrent. Un homme d’une trentaine d’années, le regard confiant mais respirant la peur, guettait derrière un tronc un large bout de bois à la main. Vetalas se mit à écouter et il l’entendit penser. Sans méditer sur ce prodige, il se laissa tomber, l’attrapa par la tête et le dévora dans les branches les plus hautes.

Une bourse tomba au sol pendant l’attaque et en redescendant, Vetalas put voir qu’un sac de graines s’était répandu sur le sol. Comme précédemment, machinalement, il se mit à tout compter sans pouvoir s’en empêcher. Frustré, il s’envola de nouveau et se posa près d’une petite rivière. Trois femmes et deux hommes attendaient là, pensant être en sécurité. Rapidement le vampire fut détecté et ils coururent de l’autre côté de la rivière. Vetalas voulut les attraper mais il ne put traverser l’eau. Il cria dans la nuit en regardant ses proies fuir de l’autre côté. Ses pouvoirs semblaient avoir de nombreuses limites. Il s’envola vers de prochaines cibles, le domaine était verrouillé… Il avait tout son temps.

De nouveau sur une proie, celle-ci d’une piété à toute épreuve, sortit une croix de son Dieu. Vetalas rit et tenta d’attraper le symbole qui sembla le repousser. La douleur était intenable et il dut s’écarter de sa victime. Celle-ci, pensant tenir l’arme ultime la rangea sous sa robe et approcha du vampire. Celui-ci sentit la douleur s’estomper et il se jeta sur sa proie qu’il éviscéra en quelques secondes.

-Il ne fallait pas la ranger… Lui glissa-t-il à l’oreille.

Vetalas se dépoussiéra rapidement mais renonça devant les nombreuses taches de sang. Il réajusta sa manche et rangea ses mains blafardes un peu plus profondément. Il ferma les yeux mais ne détecta personne dans les environs. Il se permit une pause. Les souvenirs revenaient peu à peu et Vetalas les sentait affluer comme s’il se concentrait et qu’ils émergeaient d’un moment lointain. Le vampire sentait qu’il se transformait lentement, son esprit voyait les choses différemment. Le mal ne l’était plus tant que ça. Il fallait juste qu’il survive d’une manière… ou d’une autre. L’homme deux fois né leva les yeux au ciel et s’envola afin d’assouvir sa vengeance.

Vetalas était assis sur le toit, les pieds pendant par delà la gouttière. Il léchait avec suffisance deux de ses doigts encore couverts de sang. L’aube n’allait pas tarder à se lever, une douce lumière orangée se dévoilait à l’horizon. Derrière lui, les trois stryges qu’il avait transformées se frottaient langoureusement contre lui, léchant les parties de son corps encore couvertes de sang. Elles se frottaient avec passion et Vetalas leur caressait distraitement les cheveux. Le soleil montra les premières parties de ses courbes et le vampire plissa les yeux sous les rayons agressifs du soleil.

Vetalas soutint la douleur en pensant que la brûlure était due à l’adaptation de sa vision nocturne à celle du jour. Les trois stryges grognèrent et se replièrent à l’intérieur de la maison laissant seul leur maître et le lever du jour. Quelques secondes de plus et il dut fermer les yeux sans jamais réussir à les rouvrir. La seconde d’après son corps sembla prendre feu et sa peau changea lentement de couleur. D’un bref mouvement, il sauta dans l’ombre du porche tout proche calmant sa respiration haletante.

Lentement, il leva la main pour la mettre dans la lumière mais elle fut prise de tremblement à son contact et il dut la retirer tant la douleur était grande. Vetalas cria sa rage et jeta une large armoire loin de lui. Quelle était-ce cette malédiction qui le touchait ? Il ne pouvait même plus se déplacer à la lumière du jour. Il laissa à nouveau exploser sa rage tandis que ses trois femmes lui tournaient autour en poussant de petits cris de frustration. La garde viendrait bientôt ici.. Il faudrait fuir et il ne pouvait pas. Les égouts lui suggéra-t-on mentalement. Vetalas sourit et caressa de son ongle la joue de sa blonde non morte.

-Bonne idée, fit-il à voix haute.

Il descendit une longue série de marches qui descendait vers la cave. En chemin, il médita sur toutes les choses qu’il avait apprises et sourit en pensant aux autres qui lui étaient encore cachées. Pour l’instant, son gros point faible était la lumière du jour et il aurait aimé âprement que ce ne fût pas le cas. Toute la ville serait bientôt à sa recherche bien qu’il ne pensait pas qu’on l’accuserait. En effet, il était sensé être parti, il n’y avait pas de survivants et il avait aussi tué ses parents dans le lot. Beaucoup d’arguments qu’il présenterait afin de mettre au point sa défense. En espérant qu’il ne dût pas y aller en plein jour.

Si seulement il pouvait régler ce problème de transport. Avec le carnage qu’il venait de faire, il allait hériter plus vite que prévu et des niches intéressantes seraient à saisir dans la ville. Est-ce que le médaillon dont avait parlé son créateur pourrait arranger les choses ? Vetalas devait en avoir le cœur net. Il devait savoir comment régler son problème et ce qu’il était exactement. Une nouvelle ère approchait mais avant cela, le vampire devait assouvir sa vengeance et se libérer des inconvénients de son nouveau pouvoir.

En chemin, cependant, il se passa un imprévu qui stupéfia Vetalas. Alors qu’il ruminait ses pensées dans une eau croupie suivi par ses trois servantes. Il hoqueta comme s’il ne pouvait plus respirer. Chose ridicule, pensa-t-il sur le coup, sachant que ses poumons avaient depuis longtemps cessé de se contracter. La douleur était pourtant infernale et elle se déplaça vers sa tête. Quand l’onde y arriva, Vetalas n’eut d’autre choix que de perdre connaissance. Paniquées, les trois stryges le réveillèrent aussitôt.

Il pensa que ce n’était juste un malaise dû à sa nouvelle condition mais il vit alors son reflet dans une flaque d’eau et la réapparition de son ombre. Pourtant, il passa sa main devant les rayons du soleil et la douleur qui le transperça de part en part lui prouva qu’il n’était pas redevenu humain. Même les rats au alentour lui obéissaient encore. Est-ce que le poison qui coulait dans ses veines avait modifié le processus de transformation ? Et ces cris qui lui faisaient mal aux oreilles d’où venaient-ils ? C’étaient ceux de ses victimes. C’était insupportable… Qu’était-il devenu ? C’était un monstre. Il devait se rendre à la justice !

Nan, hurla-t-il mentalement pour lui-même. Son âme et sa conscience étaient encore là. C’était impossible. Il ne les avait pas senties. Il savait qu’elles n’auraient plus dû être là. Il grogna en reprenant ses moyens. Il se mit à espérer que le médaillon puisse régler son problème de conscience et la fasse disparaître car avec elle, il ne pourrait pas faire ce qu’il avait à faire.

Vetalas finit par arriver à sa demeure et faillit mourir tant les deux mètres entre les égouts et la maison étaient ensoleillés. En plein jour, ses pouvoirs sur le temps semblaient inefficaces. Ses serviteurs s’inquiétèrent à la vue de la pâleur blafarde de leur maître mais il leur confirma que tout allait bien.

Vetalas était fatigué. Il monta dans sa chambre pendant que ses femmes jouaient avec le personnel. Même avec les doux cris de tortures, il ne parvint pas à s’endormir. Il jeta une armoire au sol et alors qu’il parcourait des yeux la pièce, elle lui sembla accueillante. Il s’allongea dedans et finit par s’endormir en pensant que c’était quelque chose comme ça qui serait bientôt son lit. Il ferma les yeux en analysant à nouveau cette journée.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité Kroxigor

Encore plus diabolique que les deux autres. :D

Ce Vetalas est un pur monstre mais cela choque un peu tout de même. Autant de violence, ce n'est pas vraiment l'idée qu'on se fait d'un vampire qui est quelqu'un de plutôt noble et réfléchi. Cette attitude de bête assoifée de sang conviendrait plus à un loup-garou.

Hormis ceci et la longueure de l'attente :) ce chapitre est :):P . J'adore. De plus on voit un vampire qui ne maitrise pas tout et non surpuissant comme on aurait pu le croire au début. :)

Les 3 femmes, petite inspiration de Van Helsing ( le 3 femmes de dracula ) ? ^_^

La suite

Kroxigor

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Invité chaos rulez

l'attent fut longue

mais nous en sommes récompensés

ce chapitre n'est que violence et sadisme

mais il est excellent :)

ALORS HATE AU PROCHAIN CHAPITRE :D

ciao from quebec city B) B) B)

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Il aurait aimé inviter des loups à cette soirée mais d’après ce qu’il ressentait, il n’y en avait pas en ville malgré une sorte de présence…
Notre Loup-Garou ???

Petit tour sympathique par les faiblesses des Vampires...

En chemin, cependant, il se passa un imprévu qui stupéfia Vetalas. Alors qu’il ruminait ses pensées dans une eau croupie suivi par ses trois servantes. Il hoqueta comme s’il ne pouvait plus respirer. Chose ridicule, pensa-t-il sur le coup, sachant que ses poumons avaient depuis longtemps cessé de se contracter. La douleur était pourtant infernale et elle se déplaça vers sa tête. Quand l’onde y arriva, Vetalas n’eut d’autre choix que de perdre connaissance. Paniquées, les trois stryges le réveillèrent aussitôt.

Il pensa que ce n’était juste un malaise dû à sa nouvelle condition mais il vit alors son reflet dans une flaque d’eau et la réapparition de son ombre. Pourtant, il passa sa main devant les rayons du soleil et la douleur qui le transperça de part en part lui prouva qu’il n’était pas redevenu humain. Même les rats au alentour lui obéissaient encore. Est-ce que le poison qui coulait dans ses veines avait modifié le processus de transformation ? Et ces cris qui lui faisaient mal aux oreilles d’où venaient-ils ? C’étaient ceux de ses victimes. C’était insupportable… Qu’était-il devenu ? C’était un monstre. Il devait se rendre à la justice !

Nan, hurla-t-il mentalement pour lui-même. Son âme et sa conscience étaient encore là. C’était impossible. Il ne les avait pas senties. Il savait qu’elles n’auraient plus dû être là. Il grogna en reprenant ses moyens. Il se mit à espérer que le médaillon puisse régler son problème de conscience et la fasse disparaître car avec elle, il ne pourrait pas faire ce qu’il avait à faire.

Un mystère qui nous sera expliqué ???

'nous reste plus qu'un perso'... quel va-t-il être ??? à cause de cela et de tant d'autres raisons:

Vivement la suite !!!

une horde de chauve-souris
Accord.
Vetalas leva les yeux vers l’estrade mais ni l’inquisiteur, ni son jeune second, ni sa promise.
Manque un verbe pour la proposition après "mais".
Après que son deuxième père soit mort
C'est "avant que" qui est suivi du subjonctif.
Au sol, une ficelle nouée lui barra le passage. Machinalement, Vetalas se pencha et le défit.
"...la défit.", ou "défit le noeud."
Il cria dans la nuit en regardant ses proies fuirent de l’autre côté.
Infinitif.
le levé du jour
"lever", non ?
il leva la main pour la mettre dans la lumière mais elle fut prise de tremblement à leur contact
"... son contact", ou "...au contact des rayons".
il aurait aimé âprement que ce ne fusse pas le cas.
"fût", non ?
En espérant qu’il ne dusse pas y aller en plein jour.
"dût", non ?
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Les trois femmes sont inspirées de la légende de Dracula oué :-x Et pour le bain de sang... J'y avais pas vraiment pensé. C'est vraiment pour le transformer en monstre en fait ! Voici la suite avant mon départ ! Appréciez !!! La suite le 28 juillet !

Avec ses nouveaux pouvoirs, Vetalas fait un véritable bain de sang auquel échappe le maire, sa fille, l'inquisiteur et son jeune second. Il découvre ainsi nombre de ses facultés mais aussi tous ses inconvénients et surtout celui lié au soleil. Alors qu'il rentrait chez lui, Vetalas remarqua la réapparition de son âme disparue ainsi que de sa conscience. Chose improbable chez un vampire soit disant mort.

Chapitre 34

Vetalas regardait du coin d’une pièce ses serviteurs recouvrir les fenêtres d’un enduit noir qui permettrait à la lumière de n’éclairer que très peu la maison tout en laissant une visibilité restreinte. Les domestiques avançaient d’un pas monotone et désordonné. Cela devait être désagréable d’avoir été ressuscité, pensa le vampire. Ses trois stryges semblaient repues et se roulaient dans des draps couverts de sang pour s’en imprégner de l’odeur. Vetalas entra dans la salle et contempla le travail qu’il acquiesça d’un bref mouvement de tête.

On frappa à sa porte et un domestique s’y avança au ralenti. Vetalas leva la main et l’arrêta d’une simple pensée. Les coups redoublèrent de puissance.

-Ici l’inquisiteur ! Ouvrez !

Vetalas aurait senti son cœur s’arrêter si ça n’avait pas déjà été le cas. Il donna immédiatement des ordres tout en criant qu’il arrivait. On lui banda le nez et deux de ses stryges se mirent nues puis s’entourèrent de draps propres. Elles se mirent les cheveux en bataille et bien en vue lorsque la porte s’ouvrirait. Vetalas n’exposa pas trop son corps de peur que sa couleur pâle n’alerte l’autre. En ouvrant la porte, le vampire vit toute une troupe de guerriers prêts à se battre.

-Qu’y a t il ? Demanda avec innocence Vetalas.

-Ta présence ici ne me réjouit pas… dit l’inquisiteur. Je pensais que tu aurais péri dans le carnage d’hier.

L’homme de foi se tourna vers ses hommes et fronça les sourcils lorsqu’il vit qu’ils regardaient plus les deux femmes en arrière-plan du vampire que le noble lui-même. Il toussota et leur jeta un regard noir ce qui les ramena à la réalité. Les arbalètes se pointèrent de nouveau et les poings s’accrochèrent aux gardes des épées. Quelques piétons curieux tendaient le cou pour comprendre ce qu’il se passait.

-Quel carnage ? J’ai dû rater un épisode car la soirée m’a été… quelque peu raccourcie… Rétorqua-t-il non sans masquer son dégoût et son sous-entendu.

Les gardes sourirent légèrement en se souvenant comment leur chef avait ridiculisé le jeune noble. Le vainqueur sourit aussi rapidement avant de se remettre à parler.

-Je vois que nous n’avons pas les mêmes préoccupations… Ajouta-t-il avec un mouvement de menton en direction des deux jeunes stryges dévêtues.

Vetalas ne savait pas ce qui le retenait de le tuer maintenant et sur place. Trois choses l’en dissuadaient néanmoins: Le soleil éclairait les protagonistes, il était accompagné d’une trentaine d’hommes et son jeune second, celui qui avait survécu dans le couvent, regardait Vetalas d’un œil intrigué comme s’il avait découvert la vérité. Le jeune noble fit semblant d’être vexé et se renfrogna.

-Bien, nous partons ! Fit l’inquisiteur.

Il tenta de tapoter la joue de Vetalas qui lui agrippa les doigts si forts qu’ils craquèrent tous. L’homme grimaça mais ne dit pas un mot tandis que le vampire relâchait lentement la pression pour éviter qu’il ne soit découvert. Ils se dévisagèrent du regard et Vetalas claqua la porte. Il hurla lorsqu’il fut sûr que l’homme était parti. Ce qu’il aurait aimé le tuer ! Cette faiblesse allait le rendre fou…

Le vampire se redressa et reprit ses esprits tout en convoquant ses trois promises qui se matérialisèrent en un instant. Il les regarda et ne regretta absolument pas son choix. Elles étaient toutes les trois magnifiques. Il sentit sa conscience se faire pressante mais il lutta et remporta son duel… Pour cette fois-ci au moins…

-Mesdames, déclara-t-il. Je vais devoir m’absenter !

Elles firent une moue attendrissante et commencèrent à le caresser de toutes parts. Il se dégagea en roulant des épaules et leur expliqua la suite.

-Je compte sur vous pour garder la demeure. J’ai des affaires à régler puis je reviendrai. En attendant, prenez soin de tout et de vous. Surtout, n’attirez pas l’attention sur notre maison et si on me demande, dites que je suis parti pour la Capitale.

C’était plausible : Après sa cuisante humiliation, on penserait qu’il avait fui, surtout qu’une partie de sa famille avait été tuée. On imaginerait que rien ne le rattacherait ici. Partir en voyage était synonyme de suicide et ses biens seraient distribués par la communauté dans une paire d’années. Vetalas espérait bien en avoir fini d’ici là.

L’attente de la nuit fut longue mais dès que la lune éclaira la ville d’une lumière au moins aussi froide que la peau du vampire, ils se mirent en route. Vetalas n’imaginait pas dormir tel un va-nu-pieds et partit avec une escorte de domestiques zombies non négligeable.

Mentalement, il leur ordonna de sortir de la ville avec ses affaires et de l’attendre. Vetalas devait trouver des informations sur lui-même, sur le médaillon et le trouver afin de revenir en ville asseoir sa domination. Le vampire les regarda partir d’un pas lent, lorgnant avec suspicion les deux trous qu’ils avaient tous dans la nuque. Il y avait peu de chances que ce convoi tombe sur des gardes. A la moindre confrontation, ils seraient démasqués. Les orbites vides et le regard distant ne laissaient aucun doute. Une petite armée de morts traversait la ville. Vetalas les regarda disparaître avant de chercher un accès à la bibliothèque de la ville.

D’une pensée, il fut sur place. Le noble sourit une fois de plus devant ses pouvoirs et regretta amèrement qu’il ne puisse s’en servir que la nuit tombée. La bibliothèque se dressait là, grande ombre parmi les quelques nuages qui l’encadraient. Vetalas fit pousser ses ailes et s’éleva jusqu’à une fenêtre du premier étage. L’édifice était légèrement éclairé et quelques individus étaient penchés sur de vieux parchemins. Il n’aurait aucun mal à s’y introduire. Il attraperait ensuite un bibliothécaire et si sa volonté était faible, il le manipulerait pour avoir ses réponses. Personne ne levant la tête vers lui, Vetalas voulut franchir la fenêtre mais un mur invisible l’empêcha de passer. Des souvenirs affluèrent dans son esprit comme de l’eau après un barrage éclaté. Il ne pouvait entrer dans un bâtiment sans que l’on l’y invite au préalable.

Vetalas soupira et se posa sur le parvis de la bibliothèque. Il toqua et eut honte d’en être réduit à ça. Un homme habillé d’une toge blanche lui ouvrit, un monocle décorait son œil. Il lorgnait le noctambule d’un air suspect.

-Encore un étranger, pensa-t-il.

Vetalas se demanda qu’avait bien pu demander cet étranger mais il entama une autre conversation pour ne pas surprendre le bibliothécaire.

-Puis-je entrer ? J’ai des ouvrages à consulter ! Demanda Vetalas d’une voix pleine d’autorité.

L’homme chétif recula d’un pas et il parut plus effrayé par l’allure du vampire que par ses paroles. Il continua à s’enfoncer dans le bâtiment sans répondre à la question. Il finit par courir et laisser seul le noble sur la porte, toujours dans l’impossibilité d’entrer. Il grogna, maudissant encore une fois son incapacité à se déplacer en plein jour, seul moment où il avait le droit d’entrer dans le bâtiment légalement. Il décida de remettre sa tentative au lendemain, déterminé à trouver une combine des plus efficaces.

Il lui fallait un endroit où passer la nuit. Un endroit non béni et passe-partout. Hors de question de rejoindre ses morts tant qu’il n’aurait pas ses informations, au moins celles sur le médaillon. Il lui fallait une taverne. Un endroit sûr et avec tout le confort qu’il lui faudrait. Il avait entendu parler d’une auberge en ville assez tranquille, il avait même essayé de la racheter mais le propriétaire s’y était farouchement opposé. Il se transforma rapidement en une brume épaisse et se laissa porter par les vents jusqu’à ladite bâtisse. Sentant qu’il n’y avait personne, il apparut devant la porte qui s’ouvrit alors qu’il vérifiait son allure.

La présence qu’il sentait en ville fut alors à son comble. Vetalas sourit devant l’homme qui ne se savait pas démasqué. Quoique fut son secret, le vampire le saurait et il s’en servirait contre lui. Le noble poussa délicatement le videur sur le côté et entra dans le bâtiment qui ne sembla pas être habitué à recevoir des personnalités de la stature de Vetalas. Tous le connaissaient de vue comme étant un grand bâtisseur de la ville. L’aubergiste frotta de plus belle son verre et certains clients se donnaient de petits coups de coude en montrant le vampire de la tête. Heureusement que le videur l’avait inconsciemment invité à entrer sinon il aurait eu l’air ridicule. Le vampire prit une grande bouffée puis parla à l’aubergiste d’un air réellement dégoûté.

-Voici de l’or, il n’y en a plus qu’assez pour m’acheter cet établissement. Je veux une chambre, digne d’un roi. Vous avez désormais assez pour que ma chambre soit luxueuse avant le lever du jour. Est-ce que cela pose un problème ?

L’aubergiste ne leva pas les yeux et fit de rapides mouvements de tête. Le videur sembla interloqué de voir son patron réduit à un tel état de servitude. Vetalas sourit : bientôt, il en serait de même pour lui. Le noble était quand même curieux de savoir comment le tavernier allait s’y prendre alors que tout était fermé. Heureusement que l’argent ouvrait de nombreuses portes… Vetalas se commanda un des vins les plus agréables de l’auberge d’après la carte. Quand il fut servi, il faillit tout recracher. Il n’en donnerait même pas à ses domestiques… Quoique maintenant, cela leur ferait ni chaud ni froid, pensa-t-il avec une pointe d’amusement.

Le vampire parcourut la salle du regard et s’arrêta sur un étrange personnage blotti dans un coin de la pièce. On ne voyait pas grand-chose de lui, même avec sa vision développée… Lui aussi était tout aussi spécial que le videur. Finalement, c’était peut-être un bon point de départ pour commencer son enquête, songea-t-il. Il pourrait peut-être manipuler ces deux-là... Il réfléchit à cette éventualité en portant à nouveau la coupe à ses lèvres tout en ne lâchant pas le mystérieux individu qui semblait de plus en plus mal à l’aise. Vetalas sourit de nouveau et écouta ce qu’il se disait.

Sur sa droite, un homme, à priori un paysan d’après le chapeau de paille qu’il laissait traîner à côté de sa chaise et du pantalon usé qui habillait le bas de son corps, parlait d’une série d’enlèvements qui se serait produite dans les bas quartiers de la ville. C’était généralement des jeunes hommes en pleine force de l’âge. Les paysans maudirent les Dieux de l’infortune et fixèrent leurs dés immobiles. Vetalas ne savait pas pourquoi mais il allait se pencher sur cette affaire. Son intuition lui disait qu’il avait quelque chose à y gagner.

Le vampire s’appuya sur ses coudes et regarda la salle pour remettre mal à l’aise le mystérieux individu. En quelques secondes à peine, celui-ci se leva et se dirigea vers Vetalas qui garda son visage souriant. A l’autre bout de la salle, le videur s’approcha aussi à grands pas.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité chaos rulez

et une rencontre au sommets se prepare entre nos

3 compagnons je crois, pas vous??

et bien inxi, comme d'habitude lire ce chapitre fut un veritable délice

alors vivement le 28 juillet, meme si l'attente vas etre vraiment longue :-x:)

mais selon moi cela vas en valoir le cout

l'inquisiteur ne c'est meme pas rendu compte de la transformation de vetalas? etrange pour un homme de clergé!!! :wub:

et bien vivement la suite de ces évenements (le 28 juillet :crying::clap: )

ciao from quebec city B) B) B)

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