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Warhammer Forum

Enmerkar

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Tout ce qui a été posté par Enmerkar

  1. [quote]A vrai dire ça fait très longtemps que je n'ai pas joué, j'étais plus un collectionneur qu'un joueur, et là j'essaie de me remettre au jeu. Mais oui j'avais dans l'idée de prendre pas mal de pavés d'infanterie (dont un de joueurs d'épée, en leur donnant un petit style balkanique ) et des chevaliers du cercle intérieur.[/quote] Je suis dans le même cas que toi Pour ce qui est des figurines "balkaniques", je t'invite à regarder un peu ce que Kislev a a t'offrir Et la Garde Teutogen fait aussi rustique que solide. En revanche je ne suis pas sûr que le mélange des couleurs Sylvanie / Stirland soit judicieux car ces schémas de couleurs ne semblent pas tellement s'accorder. Une bonne idée serait pour toi de t'inspirer des déclinaisons Middheim/Middenland/culte d'Ulric (et Chevaliers du Loup Blanc). Ce sont quatre entités distinctes (respectivement Capitale de province, province, religion locale et ordre chevaleresque) ayant donc des bases communes mais aussi des variations intéressantes pour représenter une armée déclinée à partir du thème original sylvanien (continuité) mais surtout en rupture avec ce qu'il est devenu...
  2. [quote]De quel collège de magie viendrait un sorcier spécialisé contre les morts-vivants ? Vie, lumière, ou feu (pour le côté purificateur) ? Bref ce qui serait le plus crédible à la foi en fluff, mais aussi le plus efficace du point de vue jeu.[/quote] Incontestablement celui de la lumière, car il contient spécifiquement des sorts anti MV. Pour la figurine, ne lésines pas sur le côté Gandalf le blanc celui de la vie n'est pas tant celui de la vie par rapport à la mort, mais plutôt celui de la vie sauvage végétal, de la vitalité en fait. (couleur verte dans Magic, qui regroupe aussi bien sûr le domaine de la bête) C'est personnel, mais le feu je l'associe plutôt à l'impétuosité (jusque là...) et à une purification certes, mais de la corruption (maladie, possession démoniaque) plutôt que de la Non-Vie. (traditionnellement, les morts-vivants craignent la lumière du jour etc) Ah! et dans le LA V6 de l'Empire, il est fait mention (juste après la "sinistre garde noire de Morr",) de "Chevaliers de la Lumière éternelle", alléchant non ? C'est une bonne idée de fluff, tu comptes t'orienter comment, plutôt chasseurs de sorcière avec troupes solides (cavalerie et joueurs d'épée), ou autre ?
  3. Enmerkar

    [WHB] Mes elfes du desert.

    Salut, je trouve ton travail vraiment magnifique, nul doute que le jour ou tu voudras jouer en escarmouches, tu n'auras pas de mal à trouver des adversaires. J'avais vu une armée d'elfes du désert dans un CdA WD, mais je ne me rappelle pas si le gars avait fait un plateau digne de ce nom. Jouant moi-même une armée du désert (bah du khemri, quoi) c'est avec intéret que je suis ton sujet ! (euh, du verbe "suivre" et "sujet" comme dans thread, hein) histoire de voir quelles idées je peux te chourrer sans vergogne... Mais aussi bien sûr pour émettre d'humbles suggestions. Alors déjà, les ruines de temple, je surkiffe ça (fan de saint seiya, moi nooon ?!) et dans l'une de tes dernières photos tu montres une colonne appuyée contre un muret, ce qui est une excellente idée et qui m'inspire le commentaire suivant : pourquoi ne pas faire la même chose à l'échelle monumentale ? Je parle de ça, non seulement en raison de la photo, mais aussi de ton fluff : des Elfes qui occuperaient un ancien site de Khemri. [URL=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=385227IMAG2805.jpg][IMG]http://img11.hostingpics.net/thumbs/mini_385227IMAG2805.jpg[/IMG][/URL] Tiens, une colonne monumentale appuyée contre un mur et appartenant au temple de Dionysos à Baalbek, un temple romain tellement bien construit que les Arabes ont en fait une forteresse des siècles plus tard... (d'ailleurs j'ai vu que tu songeais à mettre des têtes de lion c'est amusant parce que le temps de Jupiter, toujours à Baalbek, possédait de très belles gouttières en tête de lion ! Ce qui m'amène au 2ème point que je voulais évoquer : des Elfes qui récup' un site humain c'est génial parce que c'est le monde à l'envers. Sauf que comme tu le dis toi-même, le site n'est point dans un état fantastique et les occupants du lieu ont pour habitude d'éviter les blocs de pierre qui leur tombe sur le museau. Là ça colle pas, parce qu'à voir les photos, ton site est juste flambant neuf, de quoi ravir le plus rétrograde des nhekhariens. (c'est pas un pléonasame, ça ?) Or, un temple dans le désert au bout d'un moment, ça donne ça : [URL=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=166270IMAG3074.jpg][IMG]http://img11.hostingpics.net/thumbs/mini_166270IMAG3074.jpg[/IMG][/URL]. Cette photo est également intéressante car elle montre une allée dallée bien abîmée comme tout bon temple se devrait d'en posséder Et la dernière photo, cete fois issue de mon armée de khemri : [URL=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=229270P1010003.jpg][IMG]http://img11.hostingpics.net/thumbs/mini_229270P1010003.jpg[/IMG][/URL] Le socle des mes Ushabtis et de mon arche des âmes machin. Chaque fois que j'ai déplacé mon armée, j'ai fait mon petit effet : cet espèce de canal d'irrigation qu'enjambent mes statues animées est très simple à faire et introduit un sacré contraste entre l'arridité générale des socles et l'eau qui passe. (et encore là y a 3 mois de poussière !) Donc si tu cherches toujours des idées pour ton côté opposé à la berge, tu peux penser à l'eau douce ! Quant au dallage de mon arche il a été réalisé en 2h30 brossage compris ! Voilou j'espère pas avoir été trop long et avoir été constructif, bon courage pour la suite !
  4. [quote]Mon retour un petit peu tardif[/quote] oh, mieux vaut tard... [b]Chérubins [/b] [quote]Je mettrais un bémol sur le tableau. Avec un jet de 2D6, les probabilités ne sont plus les mêmes. Le résultat que tu obtiendras le plus sera Vomissement Épique. Le mieux serait de faire un tableau avec un jet sur un D66. C’est le plus simple pour choisir ses probas.[/quote] J'y ai pensé (à l'attribution du slot "7", pas au D66) On serait en train de créer un jeu de baston à nous que je te dirais bingo sans hésiter. (D'ailleurs...) Mais, à moins que j'ai loupé un épisode (ce qui est tout à fait possible, j'ai par exemple découvert ce soir qu'il existait des socles de 50*75 ), on ne trouve le D66 dans aucun LA. en revanche, si on regarde le tableau du Neunoeil, on se rend compte que celui-ci contient un résultat néfaste en début de tableau et un résultat nul en milieu de tableau. Dans la mesure ou mon tableau d'offrande est une option payante, j'ai éliminé le résultat néfaste en le remplaçant par le résultat nul, puis j'ai mis le résultat le moins renversant sur le fameux eptaslot. [quote]Pour le résultat Nausées Foudroyantes du Tableau des Infections, je reste sur mon avis de ne pas diminuer la Svg.[/quote] Pour avoir fait du combat médiéval, je sais que c'est pas tout d'avoir une armure, encore faut-il savoir se positionner pour encaisser un choc ou rediriger l'inertie d'un coup. Cependant, comme la paire malus CC malus SVG n'existe à priori pas à WHB je supprime. (donc je me range à ton avis, mais je discute le coup quand même ) [b]Gladiateurs [/b] Au fait, alors, vous préférez les Autruche-Riders ou les Gladiateurs comme nouvelle unité ? ^^ [quote]Pour le Champion gratuit si l’unité a un nombre de membres multiple de 6, précise qu’un seul est gratuit (car ton unité peut en avoir plusieurs).[/quote] C'est déjà le cas, mais je reconnais que c'est mal dit, je corrige donc. [quote] La Légende Vivante doit coûter bien plus cher. Son profil est meilleur que celui d’un Seigneur. D’ailleurs, son profil devrait être un peu moins bon que celui d’un Seigneur. Ça n’a pas trop de sens pour l’instant.[/quote] Sujet très intéressant. Effectivement, le prix est au jugé et pourrait être revu, bien qu'il faille considérer les points suivants : - La Légende Vivante est plus rare qu'un seigneur, puisqu'il ne peut y en avoir qu'une par armée, à l'instar d'un personnage spécial. - La légende a un coût total de 201pts. Il est donc toujours moins cher et à priori plus efficace qu'un seigneur du chaos mais il souffre des désavantages suivants : pas d'option si ce n'est une seule compétence, là où le seigneur a droit à 150pts d'articles divers, sans compter le droit à la monture et à l'équipement supplémentaire. En tant que champion, la légende est liée à son unité (qui n'est pas exactement en armure terminator)et ne fait profiter personne d'autre de son Cd. - mon choix s'appuie également sur une réflexion ancienne, à savoir le rapport seigneur nain/tueur de dragon dans les LA antérieur. (Je n'ai jamais ouvert le LA nain en V7). Je ne crois pas dire de bêtise en disant que malgré ses compétences (force croissante, indémo) le tueur de démon était moins cher que le seigneur. Mais maintenant que vous avez lu ceci, si vous avez une suggestion de prix, je suis tout ouie. Enfin, il ne faut pas oublier que cette figurine est laissée totalement libre pour imaginer tout et n'importe quoi, ce qui peut justifier le fait qu'il puisse rivaliser avec un tout puissant seigneur du chaos. Et après tout, un maître assassin eshin bien équipé est capable de tuer juste n'importe quelle figurine tous LA confondus (j'en ai vu un découper mon tank à vapeur en un tour à l'époque de SoC) J'ai bien entendu, en rédigeant cette unité, pensé à la série Spartacus et notamment à Theokolès, cet espèce d'ogre aussi rapide que résistant... transposé en high fantasy, je te laisse imaginer ce qu'il peut donner ! Et comme je le dis dans la description, il est aussi possible de représenter la Légende par une ou [b]deux [/b]figurines ! On peut très bien imaginer que la Légende, c'est une [b]paire [/b]de gladiateurs, par exemple enchaînés et combattant avec un ensemble parfait... [quote]• Provocation Visuelle : «ayant les Gladiateurs dans sa ligne de vue» plutôt que «en visuel». De plus, je pense que ce test devrait être fait durant la phase de charge (comme pour la Rage de Berserk de la Frénésie). C’est plus logique. • Sadisme : «souffre», ils manque le -nt à la fin. • L’Ombre et la Mort : Est-ce que la règle Blessures Multiples (1D3) ne conviendrait pas ? À moins que ta règle ne veuille dire quelque chose de légèrement différent.[/quote] Non, ça convient, donc adopté en bloc. Pour le dernier point, oui Autnagrag a raison (adopté) et oui c'est confus, j'ai pourtant copié pour cette version une unité GW (ça doit être les Orcs noirs) [quote]Aux autres Dieux maintenant[/quote] Il serait temps ! N'entendez-vous pas l'Exterminatrice de Khorne et les Libérateurs de Tzeentch piaffer dans leur box ? bientôt la suite !
  5. Comme les copains, je me suis régalé sur ce jeu, mais toujours en mode autiste (campagne solo) et à tricher sans vergogne (mais que de la recharge hein, pas les cheat codes) Le plus fun c'est en fait de télécharger les campagnes "amateurs", qui vont du petit nanar bien geek au gros gros délire. Je vous conseille notamment la campagne d'Inky le calamar (en anglais; j'avais proposé à son auteur de la traduire mais 'jai jamais eu le temps ) Comme les Warhammer (WHB et 40K) l'aléatoire a une place assez importante qui peut être super frustrante... Ou au contraire tenir du miracle (l'équivalent du double 1 à Battle). En revanche l'IA était très inégale jusqu'à la version de cet été (càd que les parties les plus stressantes étaient en fait celles où on avait un allié dont le général avait tendance à se tenter des sorties juste suicidaires et paf game over.) bref Wesnoth c'est bon mangez-en !
  6. Superbe rapport de bataille avec des photos nettes, des figurines nickel, même pas un mug de café pour jouer les zigurates inopinées Par contre "Summérien" ça pique les yeux
  7. Enmerkar

    Quartier médiéval

    Excellente idée et très belle réalisation ! J'éviterai de te donner des conseils techniques, dans la mesure où je suis une bille en décors, en revanche puisque tu cherches des idées, j"en ai deux ou trois qui me sont venues en tête : - L'ajout d'un puits, élément quasi obligatoire, qui consitute un super couvert autour d'une zone dégagée et qui en plus permet de rejoindre les infââââmes égouts du monde souterrain. - si tu te balades dans les vieux quartiers en Europe (que ce soit Nice ou Amsterdam y a des éléments communs) tu verras des rues plutôt étroites plutôt en pentes et dont les murs sont loin d'être rectilignes. Ces goulets sont bien sûrs très intéressants en combat urbain. - Les Cités Mortes, en Syrie peuvent aussi fournir une bonne source d'inspiration. (Il s'agit d'architecture byzantine, [url="http://www.imagup.com/data/1166111562.html"]mais peu typé[/url]. - Sinon, dans le domaine de la fiction cette fois : [url="http://www.google.fr/imgres?um=1&hl=fr&safe=off&client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official&channel=np&authuser=0&biw=883&bih=536&tbm=isch&tbnid=DdUNBSl0jXWl0M:&imgrefurl=http://ayakos.yellis.net/forum/viewtopic.php%3Ff%3D170%26t%3D8273&docid=CClPexSm_cSvMM&imgurl=http://i47.servimg.com/u/f47/11/27/27/42/palais10.jpg&w=1085&h=1772&ei=QG6NUPyGDY67hAfC9IEI&zoom=1&iact=rc&dur=326&sig=101327682283051632129&page=1&tbnh=150&tbnw=90&start=0&ndsp=13&ved=1t:429,r:8,s:0,i:90&tx=58&ty=25"]Asgard[/url] dans la série Saint Seyia. Ce qui confère une ambiance monstrueuse à cette cité ce sont les andrones (passages entre deux blocs de maisons). Si tu arrives à en créer un ou deux pour ta table, tu te retrouveras av ec une sorte de Moria à ciel ouvert. En espérant avoir pu t'aider... En'
  8. j'y connais pas grand-chose en fluff 40k, mais le schéma de tes couleurs pour l'infanterie m'évoque irrésitiblement Mars et l'Adeptus Mechanicus, c'est volontaire ? L'impression générale qui s'en dégage est celui d'une armée très austère, fonctionnelle. Je ne sais si c'est dû à la lumière, mais ton métal fait parfois plus "rose" que "rouille" (remarque c'est un bon moyen de rompre l'image khorneuse^^) Si c'est vraiment rose, un brossage en métal sombre (boltgun encré par exemple) pourrait éventuellement corriger le trait. Pour donner un petit côté contrasté, je te suggère des insignes de compagnie en noir sur fond blanc pur qur les flancs de tes véhicules, genouillères des fantassins etc. Et bien sûr je suis admiratif de ta technique de peinture ! Nouveau chez GW sans doute, mais nouveau dans le modélisme clairement pas !
  9. Bonsoir, Dans la catégorie "inspiration très subite", je me suis laissé emporté ce matin par l'envie de rendre un certain hommage en créant une figurine pouvant représenter un champion Maraudeur / guerrier Kislevite / Middenheimer voire tout bêtement [url="http://www.warhammer-forum.com/index.php?showtopic=86891&hl=%20fallen%20%20empires&st=25"]Nordique[/url] [center][URL=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=725626ODINFIG.png][IMG]http://img15.hostingpics.net/thumbs/mini_725626ODINFIG.png[/IMG][/URL][/center] Eh ben nooon, il est juste assemblé, il manque donc toute la partie habillage, que je fais commencer sitôt ce post envoyé... mmmh, et si je le montais sur mon autel, plutôt ?
  10. Et bonjour ! Voilà, j'ai eu un peu de temps, donc j'ai pu remettre à jour la présentation des deux premières unités : [url="http://pdfcast.org/pdf/hj-1"]Chérubins & Gladiateurs ![/url] [quote](à la manière d’un Autel de Guerre par exemple).[/quote] C'est finalement l plus crédible et le plus simple, j'ai donc copié la règle de l'autel. [quote] Après ta réflexion, je garderais le bonus au Cd à la place du Mouvement. En revanche, il faudrait mettre ce résultat un peu plus loin dans le tableau. [...] Petit oubli que je voulais dire pour le Flot de Corruption. Tu devrais remettre clairement les règles du Don. [/quote] C'est fait. [quote]Mais je garderai peut-être la perte des bonus de la règle Parade-Riposte.[/quote] J'ai adapté. [quote]Les noms ne sont pas appropriés. J'aurais plutôt vu "Coup Mortel" et "Parade Éclair" ou quelque chose comme ça. Pour "Fulgurance" (Parade Éclair), pourquoi ne pas s'inspirer des Katas de notre cher ami Durgrim (Forces Nippon, première page).[/quote] Là aussi, j'ai adapté selon les remarques. J'ai quand même gardé le terme "fulgurance" qui fait référence à uen capacité d'esquive (et de lecture du combat) hors-norme. Je salue au passage le travail remarquable de Durgrim. J'ai d'ailleurs réutilisé une idée que j'avais gardée écartée à la base et recyclée en tant que nouvelle compétence de la Légende Vivante. [quote] "Une fois par partie au début d'une phase de Corps-à-Corps et s'ils sont engagés au Corps à Corps, les Gladiateurs peuvent utiliser la Mort Glorieuse. Ils deviennent alors Indémoralisables jusqu'à la fin du tour. De plus, s'ils gagnent le combat, toutes les unités ennemies à 12ps doivent effectuer un test de panique". Comme ça c'est plus clair je trouve, et plus efficace (il y a assez beaucoup d'armées qui n'ont pas d’unités Tenaces et ne sont pas assez nombreux pour être Indomptables).[/quote] J'ai adapté cette suggestion, mais les gladiateurs ayant une jolie fonction anti-deathstar, ça serait dommage de perdre cette idée [quote]Enfin, les profils sont sous-estimés, ils sont beaucoup trop bons marchés pour ce qu'ils peuvent faire (enfin il me semble).[/quote] Oui, je les ai réévalués car ils ont un potentiel tactique non négigable ! MAintenant il va falloir tester ! Les autres modifs concernant les Gladiateurs : - restrction d'1 légende vivante armée, - modification du nom de la règle "parade/riposte" et ajout d'un petit bonus contre la cavalerie, - Refonte de la règle "Mort Glorieuse" à vous le micro !
  11. [quote]Je reviens aux Chérubins.[/quote] Oui, je réponds sur eux pour l'instant. [quote]• Il manque lacatégorie (Rare).[/quote] Et zut ! Je rajoute. [quote]• Volée Infectieuse : — Pas besoin de préciser après les sauvegardes pour les blessures.[/quote] Tu es sûr ? J'avais l'impression que la V8 insistait lourdement sur ce point. (mais si tu le dis...) [quote]— Je ne considérerais pas les touches empoisonnées différemment pour les troupes de Nurgle. — Pour les troupes de Nurgle, je dirais aussi que les blessures ne sont pas réellement infligées, seulement comptabilisées. Si tu tires sur une unités de 10 Guerriers de Nurgle et que tu en tues 7, tu pourras avoir un super bonus pour… les 3 restants [/quote] Oui alors là on arive au point délicat. D'un côté, je pense que GW ne validerait AUCUNE exception à la règle 'tire pas sur tes potes' et ce même s'ils créent enfin l'unité d'esclaves pour les Elfes Noirs que plus personne n'attend. Cela dit, j'ai trouvé ton idée tellement excellente... en revanche, il faut essayer d'être rationnel. Donc si on a nos chérubins qui tirent sur une unité alliée, c'est pas tant pour lui occasionner des dégâts que pour lui reflier un bonus; or d'une part, l'offrande est transmise par voie balistique (le fer contaminé -et rouillé- des flèches doit entrer en contact avec les chairs des cibles) par conséquent si les Chérubins tirent sur des Portepestes, il me paraît logique que les flèches tirées occasionnent des blessures ! d'un autre côté, c'est vrai que subir des pertes pour bénéficier de bonus ça fait mal au c**, mais ça garantit un cerain équilibre : 8 pertes dans un pack de Maraudeurs de Nurgle sont plus acceptables que 4 blessures sur des Trolls, des Ogres ou les portepestes susnommés. (Tu as sans doute remarqué que les offrandes sont le reflet contraire des affections mais avec un 'casting cost' plus raisonnable) Je réfléchis à ta proposition (l'offrande est transmise sans blessure) et là je me dis que ça devient bien bourrin. Il y a une solution pour palier à cela, c'est de mettre genre la Malice de Nurgle à +4/fig. donc à voir ce qui est le mieux... [quote] • Tableau des Infections : — 8 : Je retirerais le malus à la sauvegarde.[/quote] Pas obligatoire en effet, mais appréciable contre des Nains ou des Bretonniens, non ? [quote]• Tableau des Offrandes : — Je le verrais calqué sur celui des Infections pour les résultats :[/quote] C'est possible, mais uniquement dans l'hypothèse d'une transmission de la maladie qui ne se fasse pas par tir à l'arc. Peut-être en survolant l'unité ???? [quote]J’ai retiré le bonus au Commandement que je trouve un peu bizarre avec un infection.[/quote] C'est l'avantage avec les maladies, tu peux travailler sur absolument n'importe quoi (genre une bactérie qui inhibe l'enzime de ci et qui développe l'enzyme de ça peut très bien justifier d'une psychorigidité ou d'une obsession passagère)Mais après oui c'est du gadget !
  12. Bonsoir ! Voici déjà les Chérubins de Nurgle, mis un peu au propre, médités et en prenant en compte vos remarques : [url="http://pdf.lu/7l4F"]Chérubins de Nurgle[/url] à très vite pour vos commentaires ou la suite (Mise au propre des Gladiateurs, puis présentation de l'unité de Khorne ou rediscussion des précédentes !
  13. Je n'avais plus le nom "indomptable" sous la main, d'où ma périphrase maladroite. LE M5 est un autre genre de maladresse, que je vais rectifier en M4. Quan aux Chérubins, il est logique qu'ils aient la marque de Nurgle, par conséquent je pense leur mettre E2 (leur profil est basé sur celui d'un halfing, hormis le Cd), ils continueraient donc d'être très fragile. Là je suis débordé de boulot, mais promis dans le week-end je remets ces deux unités à jour en tenant compte de vos remarques. Je soulignerai les autres points qui meparaissent discutables ou qui méritent d'être débattus, puis, une fois que nous serons d'accord, nous pourrons commencer à évoquer l'unité de Khorne... Enfin, il n'est pas impossible que je me fende de quelques figurines de gladiateurs, que j'intègrerai mine de rien à mes Maraudeurs de Tzeentch (remarque, s'il y a un slaaneshi qui veut les récupérer...)
  14. [quote name='Nekhro' timestamp='1349211216' post='2222970'] Sympa cette petite unité [quote]Les unités qui vont suivrent sont décomptées des points allouables aux unités rares. Une armée présentant 2 Marques de dieu du Chaos différentes ou plus ne peut donc pas recruter ces unités dites "monothéistes".[/quote]Je reformulerai plus simplement : Cette unité ne peut être sélectionnée que si votre armée ne possède que des figurines sans marque ou portant la marque de [Nom du Dieu]. • Concernant la taille d’unité, tu pourrais aller à la mettre à 7+, 7 étant le chiffre de Nurgle. Mais c’est plus un détails amusant qu’une nécessité • La Volée Infectieuse est sympa mais est peut-être un peu complexe/puissante : — Déjà, la numérotation ne colle pas. 1 blessure plus au moins 1 du jet de dés donne au moins deux, et tu peux monter jusqu’à 11, pas 10. Ça ne reste finalement qu’un simple décalage du tableau. — Tu as beaucoup (trop ?) d’effets par résultat, en particulier pour les derniers. De plus, tout ça reste pour toute la durée de la partie et se cumule. Voilà comment je la modifierais : — Tout d’abord, je lui donnerais la règle Attaques Empoisonnées. Tout simplement pour une question d’évidence. — Je rendrais les figurines marquées de Nurgle (et ses Démons) immunisées aux effets de la Volée Infectieuse. — Pour le fonctionnement, on pourrait imaginer 1000 systèmes, mais je vais t’en proposer un qui se base sur le tien. [b]Volée Infectieuse[/b] [i]Attaques Empoisonnées[/i] À chaque fois qu’une unité subit des blessures par l’unité de Chérubins, elle doit lancer 1D6 et ajoutez le nombre de blessures infligées par les Chérubins. Les blessures infligées grâce à la règle Attaques Empoisonnées comptent double. Une unité ne peut subir qu’une seule fois une même infection, exceptée une Infection Bénigne. Les unités portant la marque de Nurgle et les Démons de Nurgle ne font pas de jet sur ce tableau. [b]2-4 : [/b][i]Infection bénigne. [/i]Aucun effet. [b]5-6 : [/b][i]Incubation. [/i]Tout jet ultérieur sur ce tableau pour la même cible reçoit un modificateur de +2. [b]7 : [/b][i]Vertige & Essoufflement. [/i]L’unité subit un malus de -1 en Mouvement jusqu’à la fin de la partie. [b]8 : [/b][i]Nausées et Saignements. [/i]L’unité subit un malus de -1 en CC jusqu’à la fin de la partie. [b]9 : [/b][i]Courbatures Déchirantes. [/i]L’unité subit un malus de -1 en Initiative jusqu’à la fin de la partie. [b]10 : [/b][i]Fièvre Dévorante. [/i]L’unité subit un malus de -1 en Force jusqu’à la fin de la partie. [b]11 : [/b][i]Peste Nécrosante.[/i]L’unité subit un malus de -1 en Endurance jusqu’à la fin de la partie. [b]12+ : [/b][i]Pot-Pourri. [/i]L’unité subit toutes les infections de ce tableau. Et on pourrait aller un peu plus loin dans l’originalité en autorisant l’unité à tirer sur une unité amie portant la marque de Nurgle (ou de Démons de Nurgle). Celle-ci aurait alors un bonus par exemple. Je tente de formaliser un truc rapidement. Les Chérubins peuvent tirer sur une unité amie la marque de Nurgle (ou de Démons de Nurgle). Effectuez les jets pour toucher, blesser et de sauvegarde normalement à ceci près que l’unité ne perd pas de points de vie. Si elle subit au mois une blessure, lancez 1D6 et ajoutez le nombre de blessures infligées par les Chérubins. Les blessures infligées grâce à la règle Attaques Empoisonnées comptent double. [Pour le tableau, faudrait développer des bonus] [/quote] Mmmmh, tout cela me paraît très sensé ! Je vais réfléchir à tout cela (là je suis un peu vidé par l'unité de Slaanesh, présente ci-dessus). Cependant j'ai déjà les réactions suivantes : - Question formulation notamment des expressions warhammeuresques, oui je reconnais que je ne suis pas très heureux, il ne faut pas hésiter à me reprendre; - Concernant le chiffre sacré : alors d'un côté, je suis partagé. Si dans l'idée je trouve l'idée très sympa, je me range tout de même à l'argument que Warhammer, c'est pas la guerre à l'échelle 1/28ème. Je m'explique : dans une "vraie" bataille de Warhammer, j'ai tendance à penser qu'une "unité" c'est plus 400 guerriers que 20. (Comme dans la série des [i]Ages Of[/i] de Microsoft où 1 unité (paysan, lancier, éléphant...)égal en fait un groupe de guerriers). - Oui, j'avais pensé aux attaques empoisonnées, mais je m'étais dit que c'était "too much" considérant ce qui suivait, mais après tout, c'est vrai que ça paraît logique... - Concernant le tableau, j'ai bien sûr conscience qu'il est loin d'être parfait et mérite largement d'être remanié. En fait, l'idée sous-jacente, c'est que : 1) tactiquement, les Chérubins ne servent pas à mettre la pâtée à une unité, mais à répendre des maladies 2) il s'agit d'une unité très très très fragile, qui aura donc bien du mal à survir au 2ème ou au 3ème tour. Par conséquent, pour qu'ils aient malgré tout un effet sur la bataille, ils faut qu'en 2 phases de tir, ils puissent poser un sérieux handicap à l'ennemi... Cela dit ton "pot-pourri" est très séduisant. (façon de parler bien sûr) J'aurais bien aimé pouvoir conserver la règle de contagion et pouvoir affecter des types d'unités spécifique, mhhhhhhh - Quant à l'immunité des Nurgliens, il me [b]semble [/b]avoir lu quelque chose allant dans le sens de la non-immunité (bien que le point que tu soutiens est le plus logique !) où genre la magie démoniaque de Nurgle affecterais les mortels. Je me suis aussi dit : et les Cherubins, ils servent à quoi contre des Démons de Nurgle ? Ce à quoi tu répondras -Bah, des redirecteurs de luxe Bref merci pour ces commentaires, la nuit porte conseil;)
  15. [color="#FF00FF"]CHAPITRE 2 : SLAANESH[/color] [b][u] Confrérie de Gladiateurs [/u][/b] [i]Anges de la Souffrance, Prophètes de la Décadence, Artistes de la Mort Sublime Contrairement à ses frères noirs, Slaanesh n'envoie pas tous ses champions à la bataille, il en est qu'il préfère garder pour d'autres caprices, ou encore qu'il délègue auprès des puissants qu'il souhaite séduire afin de les plier à sa volonté. Ces agents sublimes sont tous des combattants exceptionnels, dotés d'une beauté virile à couper le souffle et exempt de la plupart des mutations qui affectent habituellement les suppôts des dieux du Chaos. Ces Gladiateurs n'ont que peu de choses à voir avec les Guerriers du Chaos élus, bien qu'ils puissent aisément rivaliser avec eux en corps-à-corps. Disons que si les second sont un instrument de terreur, une sorte de forteresse mobile qui marche implacablement sur l'ennemi, les premiers cherchent uniquement à créer la Mort sublime, qui raviera leur perverse divinité. Les deux corps possèdent en revanche la même dévotion absolue, mais même les Seigneurs du Chaos ne possèdent qu'une emprise très relative sur les Gladiateurs, car ceux-ci sont les esclaves exclusifs d'un maître suprême, Slaanesh en personne ! C'est pourquoi ils ne rejoindront les rangs d'une armée que s'ils en reçoivent l'ordre, et ne fraieront pas avec leurs alliés. Nul ne sait où les Confréries se rassemblent et s'entraînent en attendant l'appel fatidique de la Mort sublime. En revanche, on a déjà pu observer des héros du jour, qui couverts du sang de leurs ennemis, quitter le champ de bataille et leurs compagnons sans un mot pour ne plus jamais reparaître. Leurs rangs comprennent bien sûr des Nordiques, puissants hommes du Nord, mais aussi bon nombre d'Elfes, d'Ogres comme de Skavens, d'hommes d'autres nations, comme quelque colosse bretonnien, maître d'armes oriental, bretteur tiléen mais aussi parfois des Nains et éventuellement des Orques Noirs ou même des Vampires Nouveaux-Nés. En fait, il semblerait que seuls les Hommes-Lézards soient épargnés par ce phénomène étrange. Quand aux Hommes-Bêtes, ils ne présentent habituellement pas assez de malice pour faire de bons gladiateurs. Bien entendu, les Gladiateurs sont d'un naturel individualiste, totalement égocentrique et bien qu'ils combattent côte à côte parfois depuis des années, ils peuvent s'affronter et se massacrer entre eux sans ciller. Ils conbinent en fait la dévotion sans faille du pire des fanatiques à une maîtrise des armes et une intelligence du combat simplement sans égal.[/i] Frère Gladiateur M5 CC6 CT4 F5 E4 PV1 I6 A3(2) Cd8 [u][b]18pts[/b][/u] Champion des arènes M5 CC6 CT4 F5(4) E4 PV1 I6 A4(2) Cd8 Légende Vivante M6 CC8 CT4 F6(5) E5 PV4 I6 A(5)4 Cd10 [b]Taille & type d'unité :[/b] 5+ ; Infanterie [b]Equipement :[/b] Harnois des Arènes (cet équipement hétéroclite et effrayant compte comme armure lourde) [b]Options :[/b] N'importe quel nombre de Gladiateurs peut être promu Champion pour +10pts par figurine. Un Gladiateur peut être promu Porte-Etendard pour +10pts. L'unité ne peut pas avoir de musicien. un seul Gladiateur peut-être promu Légende Vivante pour +180 points. Veuillez noter que la légende Vivante doit être montée sur un socle de 50x50, que vous choisissiez de la représenter par une créature type infanterie monstrueuse ou de la taille d'un humain. Toutes les autres figurines doivent être montées sur des socles de 25x25, évitez donc de prendre un Minotaure pour incarner un simple gladiateur ! La Légende vivante se comporte en tout point comme un champion d'unité. La Légende Vivante doit choisir l'une des compétences légendaires données dans le tableau Compétences d'arène.. [b]Règles spéciales :[/b] Marque de Slaanesh, [b]Un Autre Dessein :[/b] Ne peuvent bénéficier du Cd d'aucun personnage en dehors de la Légende Vivante, ni utiliser la Grande Bannière. Ne peuvent être rejoint par un personnage. Le joueur contrôlant les Gladiateurs ne peut les désigner volontairement pour effectuer un jet sur le tableau de l'Oeil des Dieux. [b]Parade-Riposte :[/b] Les Gladiateurs sont équipés d'un armement très varié, permettant de faire face à n'importe quelle situation. En conséquence et contrairement aux règles, toutes les figurines de l'unité compte comme maniant à la fois deux armes de base (+1A), une arme de base et un bouclier (SVG invulnérable à 6+ en corps-à-corps uniquement) et une hallebarde.(+1F, déjà inclus au profil) [b]La Mort Glorieuse :[/b] Une fois par bataille, au début d'une phase de corps-à-corps, le joueur contrôlant les Gladiateurs peut déclarer utiliser la Mort Glorieuse. Ceci a pour effet de rendre son unité tenace. De plus, si les Gladiateurs remportent ce round de corps-à-corps, ils peuvent désigner une unité ennemie en contact qui perdra la règle tenace pour ce tour-ci si elle en bénéficiait, ainsi que de toute règle qui verrouille le Cd à un certain niveau. En contrepartie, comme les Gladiateurs se sont concentrés pour offrir les morts les plus atroces et les plus spectaculaire, chaque Gladiateur perd une Attaque et ne peut pas utiliser son arme de base supplémentaire. [b][u]Compétences d'Arène pour la Légende vivante :[/u][/b] Au choix l'un : - [i]Le chat et la souris[/i] : Coup fatal - [i]Fulgurance : [/i]SVG invulnérable à 5+, 4+ en corps-à-corps - [i]Provocation Diabolique :[/i] Durant la phase de mouvement ennemi (mouvement obligatoire), désignez une unité ayant les Gladiateurs en visuel et située à moins de 10ps, celle-ci doit réussir un test de Cd (sur son Cd non modifié) ou déclarer une charge contre les Gladiateurs. -[i]Sadisme :[/i] Si la Légende Vivante inflige au moins 3 blessures non sauvegardées à la même unité, toutes les unités alliées à celle-ci dans un rayon de 3ps et elle-même souffre d'un malus de -1Cd jusqu'à la fin du tour. Pfiou, bon ben je crois que j'ai rien oublié...
  16. [color="#9932CC"][b]édit : Chérubins de Nurgle, Gladiateurs de Slaanesh et Exterminatrice de Khorne (celle-ci en cours de MAJ) c'est par [url="http://pdfcast.org/pdf/ghh"]ici ![/url][/b][/color] Bonsoir, Je rumine les modestes lignes qui vont suivre depuis quelques semaines et l'idée m'est venue alors que j'épluchais les LA Chaos/GdC V4/5/6/7, homologues futuristes, articles de WD divers et autres design mordoréens en quête d'inspiration pour mon armée de Tzeentch et bien c'est très logiquement que me sont venus à l'esprit des idées pour la constitution de 3 nouvelles unités rares, consacrées respectivement à Slaanesh, Nurgle et Khorne. Si ça, c'est pas une anecdote chaotique ! Ainsi est né le projet "Hubris". Je suis dans l'ensemble très satisfait de la V8 (sinon je ne serai pas revenu à Warhammer), mais en revanche je suis désappointé par certaines des Nouvelles-unités-belles-comme-des-camions-qui-bâchent. Et ce soir, la lecture des dernières rumeurs concernant mes chers GdC m'a décidé à sauter le pas. Alors le projet Hubris, c'est quoi ? Tout simplement une humble suggestion d'ajout à la liste actuelle pour les joueurs GdC monothéistes qui pensent comme moi. Par conséquent, comprenez que ces unités ont pour vocation d'ajouter une alternative [b]intéressante[/b], tant du point de vue tactique que du modélisme, et [u]pas du tout pour lemanrussiser une armée[/u]. rien ne me ferait donc plus plaisir que d'avoir des retours sur ces unités, si ce n'est qu'elles soient jouées ! Oui, il s'agit de créations libres, des innovations, parce que je considère que ça n'est pas parce qu'un concept ne date pas de 1983 qu'il doit être forcément jeté aux orties. Et tant que j'y suis, désolé pour la mise en forme je suis pas doué pour les profils sur forum Chacune des 4 unités représente un type de troupe différent, juste pour le plaisir de la diversité ! Je prévois de vous présenter une unité à la fois, comme ça vous aurez plus le temps d'apprécier, euh, les détails. Comme vous le remarquerez, si j'ai des idées très précises pour Nurgle et Slaanesh, j'hésite entre plusieurs concepts pour Khorne. Quant à Tzee-Tzee c'est encore plus vague, mais ne brûlons pas les étapes... [size="1"](brûler, Tzeentch...)[/size] [u][b][size="4"]PROJET HUBRIS[/size][/b][/u] [i]Les unités qui vont suivrent sont décomptées des points allouables aux unités rares. Une armée présentant 2 Marques de dieu du Chaos différentes ou plus ne peut donc pas recruter ces unités dites "monothéistes".[/i] [b][color="#2E8B57"]CHAPITRE 1 : NURGLE[/color][/b] [u][b] Chérubins de Nurgle[/b][/u] [i]Messagers de la Déchéance, Fleurons de la Pourriture Aussi facétieux et joufflus que Grand-Père Nurgle lui-même, ces étranges petites créatures virevoltantes partagent généreusement et sans distinction les plus magnifiques affections. On raconte qu'au sein de certaines tribus nordiques vouées à Nurgle, les batards nés de de captives sont soit élevés comme des combattants s'ils sont assez robustes, soit sacrifiés en bas âge à Nugle s'ils sont jugés indignes de vivre. Lors de ce rituel,les bambins terrifiés sont possédés par des démons incubes qui s'emparent de leur corps. en quelques jours, ce dernier subit d'atroces mutations dont la plus spectaculaire et la pousse de deux ailes, tandis que les membres et organes pourrissent, devenant un véritable nid à infections. Puis ces Chérubins, comme on les appelle, finissent par prendre leur envol vers quelques pics inaccessibles où ils établiront leur communauté maudite et cultiveront les plus infâmes maladies. Régulièrement, ils reviendront hanter de leur rire hystérique et de leurs flèches perfides les cieux au dessus de leurs anciennes demeures et bien qu'habités d'un esprit dément, ils suivront fidèlement à la bataille leur tribu et nulle autre, pour la plus grande gloire de Père Nurgle. [/i] Chérubin de Nurgle M4 CC2 CT4 F2 E3 PV1 I4 A1 Cd6 [u]16 pts[/u] Cupidon M4 CC2 CT5 F2 E3 PV1 I4 A1 Cd6 [b] Taille & type d'unité :[/b] 5+ ; Infanterie [b]Equipement :[/b] Arc court et arme de base. [b]Option :[/b] L'un des Chérubins peut être nommé [i]Cupidon [/i]pour +10pts. [b]Règles spéciales :[/b] Vol, Tir rapide. [i][b]Volée Infectieuse :[/b] Les Chérubins plongent la pointe de leur flèche dans leurs propres humeurs, porteuses des maladies les plus atroces et les plus tenaces pour le plus grand plaisir de Nurgle, et ainsi même si leur tribu est terrassée, les vainqueurs ramèneront chez eux de bien néfastes trophées...[/i] A chaque fois que les Chérubins occasionnent au moins une blessure non sauvegardée à une unité/figurine individuelle, lancez 1D6, ajoutez le nombre de blessures occasionnées (jusqu'à un maximum de +5) et reportez-vous au tableau suivant. Les effets durent bien entendu jusqu'à la fin de la bataille et sont cumulatifs. (Acharnement ?) [b]1-2-3 :[/b] [i]Immunité.[/i] Aucun effet. [b]4 :[/b] Incubation. Tout jet ultérieur sur ce tableau pour la même cible reçoit un modificateur de +2. [b]5 :[/b] [i]Vertige & Essoufflement[/i] -1M [b]6 [/b]:[i] Nausées et saignements[/i] -1F [b]7[/b] : [i]Fièvre dévorante[/i] -1 M/F/E/I [b]8 [/b]: [i]Oedèmes fulgurants[/i] : -1 M/CC/CT/F/E/-2I; 1D3 blessures sans SVG d'armure au début de chaque tour; le joueur de Nurgle peut relancer le dé d'artillerie d'une machine atteinte faisant feu. [b]9[/b] :[i] Lèpre Jaune[/i]. -1 M/CC/CT/F/E/-2I; 1D3 blessures sans SVG d'armure au début de chaque tour; le joueur de Nurgle peut relancer le dé d'artillerie d'une machine atteinte faisant feu.les Volants perdent cette capacité, la Cavalerie a -2M supplémentaires, l'unité ne peut plus utiliser d'arme de corps à corps spéciale non magique. [b]10[/b] : [i]Peste Jaune[/i]. Tous les effets de la [b]Lèpre Jaune[/b], plus : Notez quels unités sont présentes dans un rayon de 3ps de celle-ci lorsque ce résultat est obtenu. dorénavant, au début de chacun de leurs tours, celles-ci devront lancer 1D6 sur ce tableau en rajoutant +1 cumulatif. Les figurines avec la marque de Nurgle, les skavens, les Morts-vivants et les Démons ne peuvent être [i]contaminés [/i]mais subissent normalement les effets directe d'une volée infectieuse. [i]Eh bien à demain pour parler de Slaanesh, si vous avez digéré cette délicieuse unité [/i]
  17. Enmerkar

    [WHB-GdC:Tz] Chevaliers

    Bonsoir ! Bon ben même si j'ai surtout passé mon week end à éplucher des WD à la recherche de sources d'inspiration, j'ai quand même un peu avancé sur mes chevaliers : [URL=http://www.imagup.com/data/1163094964.html][IMG]http://data.imagup.com/12/1163094963.png[/IMG][/URL] Bien sûr, le plus frustrant est de devoir attendre que le milliput / GS ait fini de sécher avant de rajouter une pièce. J'en suis donc à 2 chevaliers, le premier étant basé sur un orc et le second sur un space marine. Au cours de mes recherches, j'ai été en fait séduit par le design de certaines figurines du SdA : Sauron, les numénoréens nois dont la bouche de sauron, ainsi que certains Nazgul. Bref, tout ce qui tout noir, avec de grands drapés et des pièces d'armures gothiques, ça devrait plutôt bin coller à Tzeentch, vous pensez pas ? je garde quand même des asymétries flagrantes (comme vous pouvez le voir sur les photos, mon SM a des bras d'armure mk VI dont un gantelet énergétique, l'autre chevalier une épaulette en disque inspirée de ce bon vieux Borgio Casse-Murailles. (Je me suis aussi revisionné le Jeanne d'Arc de Besson, parce que les armures n'y sont pas mal non plus.) A présent, je lutte contre l'envie de mettre de la cape et de la fourrure partout afin de donner un air un peu plus achevé à mes chevaliers à cause de leur historique (ils évolueraient dans le désert.) Du coup, fourrure et désert ça colle pas trop, déjà qu'avec les armures, ils doivent morfler... J'ai aussi une grosse interrogation quant aux montures : d'[b]après vous[/b], il vaut mieux les têtes de dadas, normal, ou un brin de folie avec l'échange avec des chiens de khorne ? (ils figurent sur la photo) Je vais utiliser ces chiens pour faire des chiens du chaos, donc peu importe les têtes qu'ils arborent. Et si je mets les têtes des chiens sur les chevaux et inversement (avec des cornes etc), vous pensez que ça le ferait, ou au contraire ça enlèverait le peu de crédibilité/majesté que j'essaie de donner à ces chevaliers ? Toute remarque est la bienvenue ! Bon, ben j'y retourne, avec un nouveau film
  18. Enmerkar

    [WHB-GdC:Tz] Chevaliers

    Voici un mini up, pour vous montrer où j'en suis : [URL=http://www.imagup.com/data/1162890893.html][IMG]http://data.imagup.com/11/1162890893.png[/IMG][/URL] Donc j'ai finalement opté pour les destriers bretonniens, sur lesquels je grefferai tant de plaques de métal qu'ils auront l'air d'un atelier d ferrailleur ambulant. Le chevalier "Orc" est bien parti, vous pouvez voir le torse et les bras montés sur des jambes et une moture support, tandis que les vraies jambes ont été patafixées sur la vraie monture. j'ai aussi fait un premier heaume converti. Il faut maintenant que j'"armurise" le gras gauche, design une épaulette bien costaude pis je m'occuperai des jambes et de la monture. Enfin il restera à donner à ce chevalier une jolie cape, boucher les (nombreux) trous, habiller son arme... et passer au chevalier suivant ! pfiou
  19. Le bonsoir, Ayant pour la première fois depuis fort longtemps 1) du temps 2) mes figs et mes outils sous la main, j'ai décidé de réaliser un vieux euh fantasme, et réaliser une petite force de fidèles de Tzeentch. La contrainte, et elle est de taille, est de réaliser, pour commencer, une unité de 5 Chevaliers du Chaos de Tzeentch... Avec les moyens du bords. Pour m'aider, j'ai : - des rabiots à foison de tout et n'importe quoi. - un ceuvalier V5 qui fait pas sérieux et un chevalier V4 qui aurait l'air playschool à côté des chevaliers actuels. J'ai aussi des guerriers du chaos récents pour avoir le style actuel. L'une des questions que je me pose, c'est au niveau de la monture (sachant que l'unité entière aura les mêmes) [URL=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=867971P10100022.jpg][IMG]http://img15.hostingpics.net/pics/867971P10100022.jpg[/IMG][/URL] Partir sur d'anciens dadas caparaçonnés, ou tenter à partir de destriers bretonniens, plus massifs mais sans les précieuses plaques métalliques si impressionnantes... Le 1er cavalier sera basé sur un archer orc, rien que ça ! Allez, je me lance (de cavalerie)... Ajout : Vous rouverez mon post sur le reste de l'armée [url="http://lefleaunordique.easyforumpro.com/t5052-gdc-de-tzeentch-renaissances#71463"]ici[/url] !
  20. Enmerkar

    Pas encore de titre

    Eh bien ça prend forme, même si c'est vraiment petit à petit... C'est vrai qu'il faudrait vraiment faire attention aux fautes, ça déconcentre du récit. D'autre part, il y a de vilaines répétitions qui métiteraient un bon coup de blanco [manque de relecture ?] Je voudrais m'attarder sur des points un peu plus spécifiques [quote]près communaux [/quote]y a des communes en Bretonnie ? c'est pas du total féodal ? Moi j'veux bien, mais ça cadre pas avec l'argument, très juste, que tu avais soulevé en disant en substance que la Bretonnie n'est pas l'occident des XIIIème et XIVème siècles. [quote]son cheval suivre la haquenée[/quote] Là ça va pas. Les deux bestioles sont des chevaux, mais l'une d'elle est qualifiée par son espèce générique, l'autre par sa catégorie. Donc tu peux partir sur un système cheval/monture (pour éviter la répétition ou encore monture/jument) soit sur palefroi -puisque palefroi il y a- / haquenée. Au passage, "palefroi" est-il judicieux ? Transposons à notre époque : si je me prépare à partir en quête, j'aurais plutôt tendance à mettre mes rangers plutôt que des mocassins... Je suis pas un spécialiste de la Bretonnie, mais de ce que je comprends/reconstitue, la veillée pré-quête se fait dans la sobriété, limite avec les vêtements de voyage et les armes ou alors genre une aube blanche... mais certainement pas sur un cheval d'apparât. Au passage, comme on est sur une tonalité nostalgique (et mystérieuse) on devrait avoir plus d'info sur l'instant présent, les habits, l'attitude... Là c'est pas trop développé. (je dis pas ça pour me """venger""" de tes commentaires sur mon texte de concours, hein^^) Et surtout, si ma soeur me voyait m'engager dans une aventure dangereuse auréolée de mystère, elle aurait ptetr peur pour moi et chercherait à graver dans sa mémoire (Prêts les violons ? Un, deux...) comment je suis habillé, de quoi j'ai l'air... Et elle traquerait pour en savoir plus ! [quote] Devait-il lui dire ? [...] Non décidément, elle ne le comprendrait jamais ![/quote] ça j'aime bien, l'échange est intéressant, ça serait bien de creuser, approfondir ce rapport.
  21. Enmerkar

    Pas encore de titre

    Aha ! Un feuilleton warhammeresque. J'ai hâte d'en voir plus car le "roman de chevalerie" moderne doit se traîner un sacré boulet : celui de l'image, pour parler crûment, du texte neuneu. Je demande donc à quel élément de rupture tu vas faire appel pour échapper à ce cliché. Mais je suis sûr que, que ce soit l'ultra-violence des rdc originaux, un cynisme à la Eddings ou un quelconque atout de retournement que tu gardes dans ta manche, ça va marcher[sup]1[/sup] J'aurais du mal à donner une analyse très poussée sur un échantillon aussi court, mais pour l'instant, ça tient la route. Je relève : [quote]de ses trois là,[/quote] "Ces", non ? [quote]dernier souvenir particulièrement heureux de sa maison natale.[/quote] [quote]maître de la maison de Ferrand[/quote] Le 2ème usage de "maison" est correct, le premier me dérange un peu car les nobles ne naissent et grandissent à priori pas dans des "maisons". "Demeure" éviterait en outre la répétition. (Pas besoin d'écrire en pseudo moyen-français pour obtenir un effet de cohérence. Quoique ça claque ) [sup]1[/sup]Par contre, mais là c'est par goût personnel, j'avoue que je serai déçu si tu embrayais sur une vision anglo-saxonne du moyen-âge, utra-obscurantiste, alarmiste et inutilement choquante que j'ai crû déceler dans les 2 premiers LA Bretonniens. Bref, je t'attends au tournant
  22. Enmerkar

    Sur la tombe de Dieu

    Comme disait l'autre, "c'est un peu court, jeune homme !" ça n'est pas dénué de charme, malgré quelques petites choses pas très jolies, comme, vite fait : [quote]non?[/quote] Il faut un espace avant "?" [quote]avait bien péri[color="#FF0000"]t[/color] ici [/quote] [quote]sans son[color="#FF0000"][s]s[/s][/color] ni douleur[color="#FF0000"][s]s[/s][/color], [/quote] Sinon, dire d'entrée que son univers est "inédit" et "original" est assez roustonné étant donné le poids de l'intertextualité en fantasy. Allez, juste pour rigoler : [quote]C'était cela qui avait dispersé le Pouvoir aux quatre coins du monde[/quote][quote]escalada un champignon en quelques bonds et percuta en plein air un deuxième surveillant en lévitation. Agrippant sa tête d'une main, Vrenn lui administra de l'autre une masse d'énergie[/quote] Meuh c'est du Dragon Ball ça Môssieur (bon remarque les champi ça marche aussi avec Morrowind (le jeu) ou... Les Schtroumpfs. Plus sérieusement, ben ouais, c'est plutôt pas mal, mais comme c'est très compact, ce qu'on en retire, c'est une impression un peu confuse (enfn moi perso j'ai pas tout compris à la première lecture) Alors pour sythétiser, je dirais que oui, il y a du potentiel, et qu'il faudrait développer ! Allez, la suiiiiite (ou le prologue !)
  23. Enmerkar

    Sang et Poussière

    [quote name='Inxi-Huinzi' timestamp='1332074512' post='2099640'] Pas mal ! Original comme texte. J'en ai pas lu énormément (voire pas) des textes qui se situaient à l'époque post gréco-romaine. En tout cas j'ai bien aimé et la qualité de l'écriture est vraiment au rendez vous ! Maintenant j'attends la suite !!! @+ -= Inxi =- [/quote] Hum, l'époque post-gréco-romaine, ç'a sappelle le Moyen-Age, ça n'est pas si rare ! (bon après dans un contexte païen oui c'est moins commun) merci Inxi pour ton commentaire ! Je ne prévoyais pas de suite, mais qui sait, peut-être trouverais-je quelque nouvelle mission pour mon capitaine byzantin... Ah sinon, ça m'intéresse : avais-tu compris ce qu'étaient les Coureurs avant qu'Anastasia ne le dise ?
  24. Enmerkar

    Sang et Poussière

    Bonsoiiiiiiiir ! J'ai encore raté le dernier concours d'écriture, mais j'ai continué mon texte tout de même, voici le résultat, offert à votre lecture. En espérant que ça vous inspirera quelque commentaire... En tous cas, voilà ce qui arrive quand dans la même semaine, on visionne la trilogie Underworld et qu’on visite le musée de l’Acropole, à Athènes… [b]Sang et Poussière[/b] [i] Citadelle de Kittâvropolis, à l’est du Mont Balkan, an 1077 de l’ère chrétienne.[/i] Eleftherio faisait les cent pas dans la caverne qui servait de salle de réception aux visiteurs du Clan. Le jeune et brillant officier, l’un des favoris à la cour impériale, n’en menait pourtant pas large, au vu de la difficile tâche qui l’attendait. D’anciens candélabres dorés à l’or fin illuminaient la grotte. Sur les parois de pierre, quelques icônes religieuses côtoyaient des trophées guerriers tels que des boucliers scythes, un glaive cimmérien, un cor hun. Sur un guéridon en bois d’ébène, de la myrrhe d’Alep se consumait lentement. Le sol, en simple terre battue, contrastait violemment avec l’opulent décor de la pièce. Des tapis, le Clan pouvait s’en offrir des dizaines, et de la plus haute qualité. Mais ces objets, les farouches Coureurs n’en avait cure, bien évidemment : ils ne s’agenouillaient pas et leurs chaussures, si l’on peut dire, étaient d’acier. Ce vestibule, pourtant de dimensions honorables, sembla rétrécir lorsque deux Coureurs entrèrent. Eleftherio reconnu le premier : massif, un torse nu bardé de cicatrices, un torque de bronze païen, une crinière et de longues tresses blanches entrelacées de fils de soie verte, la couleur du Clan : c’était Itexès, maître forgeron et garant des Lois. Sa voix profonde, impétueuse et froide comme le grand Danube, ses yeux bleus comme le ciel de Grèce et la hache aux fers d’or, hast ornée de perles et d’ivoire qu’il brandissait, tout cela inspirait un respect bien plus tangible que celui des couronnes et des églises. Et la seconde, puissante, blanche et roide, le commandant ne l’avait jamais vue. Ses traits étaient aussi fins et fermes que ceux des Doriennes, mères des légendaires guerriers de Sparte. Ses yeux avaient la clarté troublante des yeux des femmes thraces et ses cheveux, fins, noirs et brillants qu’encadraient un visage d’albâtre évoquaient les filles des rois de la Mer, noms mystiques et anciens de Crète, Délos ou Chypre. Ce visage, oui, Eleftherio le connaissait, il l’avait déjà contemplé. Impossible de se rappeler où, ni quand. Mais Seigneur, qu’elle était belle ! Cette créature, cette… Cette femme ! Non, ça n’était pas une femme, loin s’en fallait. Pourtant… Itexès rappela brutalement le messager à la réalité, à sa mission. « Commandant Eleftherio » tonna-t’il, « votre requête sera entendue. [i]L’Archistratre [/i]a été prévenu et se dirige en ce moment même au grand galop vers la Citadelle. - Au nom de l’Empereur et de l’Eglise, noble Itexès, soyez remercié. » Déclara Elefthério en s’inclinant. « J’ai pour tâche de vous escorter jusqu’à la salle du Conseil, Commandant » intervint la jeune Coureuse. « Mon nom est Alexandra Olaki [i]Proarkhein[/i], » reprit-elle comme le messager s’inclinait à nouveau. « Nous y attendrons mon père ainsi que Maître Itexès et les autres sages. - Je gage, ma Dame, que nous pourrions avoir besoin de la présence et des avis de l’estimé Salaminas, le Forestier. - Je vois, » répondit Alexandra avec un sourire dissimulé. « Peut-être, en cheminant, pourriez-vous me donner quelque indice sur la mission que souhaite confier notre bien-aimé Empereur à ses plus puissants auxiliaires ? » Le Clan des Marches du Nord était le dernier clan de Coureurs dans cette partie du monde. Peut-être même était-il le dernier, tout court. Mais si son territoire avait diminué au fil des siècles, son orgueil était demeuré intact. Eleftherio le savait ; il connaissait le Clan et ses usages. La mission requérait autant de puissance martiale que de sagesse, autant de brutalité que de maîtrise, autant de vitesse que de bravoure et cela, seul le Clan des Marches du Nord pouvait lui offrir. Il ramassa donc le coffret contenant l’urne, marqué du sceau du [i]Basileus[/i], sortit pour prendre sa monture par la bride et rejoignit la fille du chef. Mais les membres fins de l’animal apeuré tremblaient. Ses grands yeux liquides contemplaient avec appréhension le roc dans lequel on lui demandait à présent de pénétrer. Rien à faire. Alexandra s’avança et de sa main gauche, leva vers son visage le museau de la jument. Ce fut comme si quelque chose passait entre elles. « Elle acceptera d’entrer sous terre, ne vous en faites pas, Commandant, » déclara la Coureuse. « Elle a du sang arabe, mais elle est bien plus grande et bien plus forte, c’est étrange. S’agit-il d’une nouvelle race ? Elle est magnifique, en tous cas. » Toi aussi, se retint de répondre Eleftherio. Sur un geste d’invitation de la jeune guerrière, il monta en selle puis talonna pour rattraper son guide. On ne les appelait pas Coureurs pour rien ! Et quelle étrangeté que de chevaucher dans les longs couloirs de cette citadelle ! Ils parvinrent bientôt à une grande cour à ciel ouvert. Architecture byzantine, légère et féminine, qu’agrémente, ici et là, une branche de lierre ou de vigne vierge. Quelques hommes s’affairent à réparer la maçonnerie. Ce sont des Bulgares, sans doute des prisonniers. Désireux de se montrer plein d’égard pour sa monture, Eleftherio met pied à terre, la guidant de nouveau par la bride vers un abreuvoir emplit d’une eau cristalline. Il en profita pour se rafraîchir également. Alexandra échangea quelques mots avec un combattant qui était venu à sa rencontre. Le guerrier portait une armure de cuir bardée de disques de fer, de lourdes sacoches sur les flancs, un arc à double courbure dans le dos et de longues flèches à l’orientale dans un carquois serti de verreries. Des pièces de cuir et de bronze protégeaient ses membres inférieurs, musclés et racés. Les tatouages tribaux, sur son visage, étaient souillés de boue, de poussière et de sang. Sous son bras droit, il tenait un heaume à nasal à l’aspect farouche. Son bras gauche brandissait toujours, peut-être inconsciemment, un bouclier. Eleftherio nota que le Coureur avait renoncé au lourd bouclier rond traditionnel de la tribu pour adopter celui, en forme d’amande, des aventuriers nordiques qui s’étaient emparés récemment de la Sicile. Sa forme convenait, il est vrai, parfaitement à la morphologie des membres du clan. Alexandra adressa un regard interrogateur au commandant byzantin qui se remit en selle. Le Coureur ne salua pas Eleftherio mais il eut un hochement de tête approbateur à l’attention de la [i]proarkhein[/i], au passage de son invité. Soit il appréciait, lui aussi, la beauté de la monture métisse, soit il voyait d’un bon œil le fait que son cavalier montât sans selle, en tous cas cela paraissait de bon augure pour la suite. Quittant la cour, ils suivirent un couloir plus étroit que celui qu’ils venaient d’emprunter et qui montait en pente douce vers le cœur de cette forteresse taillée dans la pierre. Cheminant, Eleftherio eut le regard attiré par une caverne ronde, dans laquelle il vit la chose la plus étrange qu’il lui fut donnée de voir : deux Coureurs se trouvaient agenouillés, ou plutôt couchés et c’était bien la première fois qu’il voyaient des Coureurs dans une posture autre que debout. Il compris bientôt : un crucifix surplombait le porche menant à ce qui devait donc être une chapelle. Il talonna encore pour rattraper son guide. Deux portes majestueuses s’annoncèrent enfin : la salle du Conseil. Une guérite taillée à même le roc en défendait l’entrée. Eleftherio reconnu le gardien : Megarias, l’ancien Porte-étendard du clan qu’une jambe raide condamnait désormais à une quasi immobilité. Pour l’heure, il régnait tel un despote sur le bastion miniature qui lui avait été confié. Alexandra s’entretint brièvement avec lui et à nouveau, le byzantin pu entendre sans vraiment les comprendre les syllabes archaïques, sans doute originaire de Grèce centrale, du dialecte propre à la tribu. Megarias actionna un levier et les portes commencèrent à s’ouvrir d’elles-mêmes, mues par un mécanisme invisible. Elefterio s’offrit une dernière contemplation d’Alexandra. Il redevenait en cet instant le messager officiel de l’Empereur Michel Doukas Parapinace. Le commandant, toujours monté, pénétra seul dans la salle. Les lourdes portes se refermèrent sur lui. Bravement, il s’avança à la lumière des fosses à feu qui conférait un air brutal, barbare, à l’assemblée. Les flammes se reflétaient sur les lames accrochées aux murs et sur les armures des Conseillers. Oh oui, le Clan vivait avant tout par et pour la guerre. Ici, comme partout ailleurs dans la citadelle, aucun siège n’était visible, mais une tribune centrale, séparant les édiles des visiteurs, appelait le plaidant. Celle-ci était flanquée de deux gardes d’élite. Le premier, en armure complète de cataphractaire, tenait son visage dissimulé dans l’ombre de son casque. Le second était Salaminas, éminent pisteur, archer hors pair et réputé pour connaître chaque sentier de Patras à Samarkande. Il adressa un signe de tête à Eleftherio qui le lui rendit, heureux de sa présence. Itexès le Sage ; Katak Olaki, [i]Archistratre [/i]du Clan des Marches du Nord et accessoirement père d’Alexandra ainsi que trois autres vénérables Coureurs constituaient donc ce conseil. Tout en cheminant, le messager avait bien réfléchi à la manière dont il devait présenter la chose. Il n’avait pas droit à l’erreur et il le savait. Les Coureurs avaient beau être abrupts de réputation pour ne pas dire brutaux, mais ils avaient tout de même un sens du protocole avec lequel il fallait compter. Ainsi, tandis qu’Alexandra amenait Eleftherio, par des chemins détournés, à la salle du conseil, Itexès s’y rendait par des voies plus directes. Et soit Katak était déjà en armes, soit il avait eu le temps de s’équiper avant de venir. Tête nue, en armure lourde, il incarnait toute la majesté équine, la puissance et la vitalité de sa race. Assez étrangement, il avait adopté une cuirasse constituée de larges bandes d’acier aux rivets rehaussés d’or qui rappelait l’ancienne [i]lorica segmentata[/i] des légions romaines. Un manteau de pourpre, privilège accordé par l’empereur lui-même, était accroché au niveau du cœur par une broche sertie d’une énorme émeraude et passait sur l’épaule et revenait sous le bras droit. Ses yeux, brillant d’une dureté adamantine, étaient plus ronds et plus sombres que ceux de sa fille mais ils se ressemblaient manifestement. Une féroce barbe noire, à présent striée de fils d’argent, complétait le portrait de ce seigneur de guerre. Pendant qu’Eleftherio avançait vers l’estrade, Itixès, sur un ton grandiloquent, jouait les hérauts. Ça n’était pas nécessaire, mais cela semblait l’amuser. « Alors Commandant, » tonna Katak Olaki, « explique-nous ce que tu attends des Coureurs. » Eleftherio ne répondit pas. Il posa le coffret qu’on lui avait confié, brisa le sceau et produisit son unique contenu : une petite urne en argent, à deux anses, qu’ornait une unique inscription et le signe de la Croix. Pour Katak et les autres, pas besoin d’en dire plus. Ce fut Salaminas, pourtant habituellement taciturne, qui déclara l’inévitable sentence. [i]« Memento, homo, quod pulvis es, et in pulverem reverteris »[/i] Dans la salle, un silence de mort régnait, seulement trouble par le crépitement des fosses à feu et parfois, le raclement nerveux d’un sabot sur les dalles de pierre. Pourtant, la même question brûlait les lèvres des sept Coureurs présents. Ce fut Itexès qui, privilège de l’âge, parla. « Les seigneurs de la nuit jouissent d’une protection impériale perpétuelle en vertu d’un pacte signé par Justinien lui-même. Pourtant, l’actuel Basileus réclame l’exécution de l’un d’entre [i]eux[/i]. Nous accomplirons donc l’ordre qui nous est donné et te permettrons, Eleftherio fils de Savataki, de ramener à Byzance la poussière témoignant de la destruction du vampire ! » Katak et les autres sages approuvèrent d’un grognement unanime cette déclaration. « Je vous remercie, noble seigneurs, » entonna Eleftherio en retour. « Nous n’en attendions pas moins de vous et je suis heureux de constater que vous êtes toujours à la hauteur de votre réputation de bravoure. » On y était. Presque. « La bête qui a rompu notre confiance, » reprit-il, « plonge les villages sous notre protection du sud de la Valachie dans l’effroi le plus total, rappelant la violence sanguinaire qui régnait dans les âges sombres. Ses mignons ont de plus massacré nos garnisons de Nicopolis et Ardani, elle représente donc un trop grand danger. - Elle ? S’étonna Salaminas. - Allez, Cavalier, » coupa Katak, « prononce le nom de celui que nous devons abattre ! - Salaminas, tu es toujours aussi perspicace. La tâche ne sera pas aisée, Seigneur, mais elle est nécessaire. » Il était temps de jeter les dés ; Eleftherio prit une grande inspiration. « Il s’agit d’Anastasia. » Stupeur totale. Katak leva la main droite paume vers le ciel, le petit doigt et l’annulaire repliés, les autres écartés en un geste plus à sa place sur le marché aux poissons de Syracuse que dans une salle de conseil, mais ce mouvement spontané exprimait parfaitement l’incrédulité. « Attends, Anastasia… [i]Anastasia[/i], tu veux dire ? » L’un des sages, Memnianis, vétéran borgne en général plutôt enclin à la modération, éclata d’un rire énorme. « Oui je sais, » admit platement Eleftherio. Je parle en effet de la fille de l’empereur Staurakios qui régna il y a plus de deux cents cinquante ans. Bien que chassée de la Cour lorsque son père abdiqua, elle continua de servir l’Empire en se taillant un petit domaine en Bulgarie. C’est peut-être grâce à elle que nous avons pu récupérer ces territoires, conquérir le royaume bulgare et résister jusqu’à présent aux coups de buttoir des Mahométans. Cela dit, comme je vous l’ai déjà indiqué, ses troupes échappent à tout contrôle. - Je ne peux nier ma surprise, jeune commandant, mais nous avons déjà accepté la mission de l’Empereur. Je vais mobiliser une compagnie immédiatement. - Si vous me permettez, Seigneur Katak, » intervint Salaminas le forestier, « nous aurions tout avantage à attendre trois jours pour lancer notre assaut. En effet, si nous partons immédiatement, la lune croissante sera exactement pleine quand nous arriverons en territoire dace. Comme vous le savez, Anastasia sera un adversaire redoutable, aussi, si nous devons combattre en plus des vampires les loups-garous, je crains que notre compagnie ne soit éradiquée. - En fait, » intervint Eleftherio en serrant les dents, « c’est précisément à cause de ce danger que j’ai été envoyé vers vous. Le pouvoir d’Anastasia est si fort qu’elle contrôle désormais plusieurs meutes de loups-garous. C’est en fait de la fédération de ces meutes que vient le problème. Elle a du choisir un meneur complaisant, l’assujettir par un charme et éliminer ses rivaux de sorte que même si elle disparaît, les lycanthropes continueront leurs ravages et leur nombre augmentera de manière exponentielle. Leurs éclaireurs pourraient parvenir jusqu’ici au prochain hiver si on ne les arrête pas avant. - ça jamais ! » Eclata Katak Olaki. « Tu vas venir avec nous, Cavalier, et tu témoigneras devant tous que chaque lance, chaque hache et chaque sabre du Clan aura bu le sang impie de ces monstres. Erebos ! » Gronda-t’il en se tournant vers le Coureur en armure qui se tenait à la gauche du Commandant. « Rassemble sur le champ cent des meilleurs guerriers du Clan. Equipe-les en fonction des dangers qui nous attendent. Je veux aussi quelques chevaliers sarmates qui assureront notre arrière-garde. Cavalier, tu as un autre équipement n’est-ce pas ? - Oui Seigneur, » répondit Eleftherio. « J’ai laissé mon cheval de bât à l’entrée de la Citadelle avec tout mon équipement. J’ignorais en outre qu’il existait encore des Sarmates. - Va le chercher, tu en auras besoin. Quant à ces humains auxquels je pense, s’ils montent comme des Sarmates, combattent comme des Sarmates et s’appellent Sarmates, moi ça me suffit pour les nommer ainsi en retour. D’autres questions ? » Le rassemblement des Coureurs et leur préparation au départ se fit à une vitesse ahurissante, témoignant du fait que si les puissants guerriers s’étaient sédentarisés, ils n’en demeuraient pas moins marqués par des millénaires de nomadisme et de guerre éclair contre les humains ou toute autre créature hostile qu’ils pouvaient rencontrer. Au son des cors de guerre, la colonne s’ébroua et parti moins d’une heure après que Katak eût donné ses ordres. L’[i]Archistratre[/i], le dénommé Erebos et Eleftherio menaient la marche. Salaminas les quitta bientôt pour partir en éclaireur. Deux heures après le départ, un contingent de ces prétendus Sarmates rejoignit les Coureurs. Ces cavaliers d’élite semblaient avides d’en découdre avec les créatures de la nuit et de mesurer leur habileté à celle des Coureurs. Les lieues défilaient à un train d’enfer, et la colonne, telle une meute en chasse, n’hésitait jamais sur son orientation, comme si elle savait déjà où se trouvait sa proie. Bientôt elle atteignit les premiers villages qui avaient subi les attaques des sbires d’Anastasia. Les récits qui étaient parvenus à Byzance étaient en fait bien loin de la réalité apocalyptique qui s’était abattue sur les serfs impuissants. Eleftherio sentit son cœur se serrer plusieurs fois tandis que son cheval passait près de quelque charnier pourrissant à ciel ouvert. On s’arrêta dans une clairière alors que la nuit tombait. Des torches furent distribuées par les intendants et les aumôniers, ceux-là mêmes que le jeune Grec avait vu prier en arrivant à la Citadelle, s’occupèrent de bénir de l’eau en quantité. Les Sarmates, quant à eux, avait frotté leurs armes et leurs protections d’ail pour affoler les vampires, comme le préconisait la croyance populaire, au grand dam des Coureurs et des chevaux, à l’odorat plus sensible. Dwìnan, la jument d’Eleftherio, tenait bon, malgré la vapeur fumante qui se dégageait de ses flancs en sueur. Les destriers sarmates, aux jambes plus courtes n’en menaient pas plus large mais ils étaient accoutumés aux campagnes éprouvantes. Pendant que certains guerriers préparaient un repas frugal, d’autres taillaient de longues et lances dans un bosquet de jeunes frênes qui fut dépouillé pour l’occasion. On mangea puis on repartit. A présent, Salaminas dirigeait la colonne, l’arc à la main. La lune fit son apparition, pleine, énorme. On ralentit, marchant au pas. Des hurlements hideux s’élevèrent, bien différent du cri pur, gracieux et solennel des vrais seigneurs de la nuit. Les combattants suivaient désormais une route bordée de pupilles assoiffées de sang. Et l’assaut survint peu après minuit. Forçant sur leur vue perçante, les archers Sarmates décochaient leurs traits mortels sur des cibles aussi furtives que des ombres, fauchant leurs cibles jusqu’en plein bond. Des jappements furieux accueillaient leurs flèches et bientôt cette colère se transmis à l’ensemble de la meute. Tandis que les Coureurs se tenaient immobiles, de part et d’autre de la route, scrutant les fourrés, lourde lance octogonale à main gauche ou dans le dos, la main droite brandissait javelines ou arcs ornés, les Sarmates montaient et descendaient la double colonne, toujours en mouvement. Les assauts isolés ne donnaient rien. Alors les créatures s’élancèrent toutes en même temps. Réagissant instantanément, les Coureurs lâchèrent leurs projectiles et chargèrent. Les pointes effilées, poussées par un vivant mur d’acier et de muscles lancé au galop, déchirèrent chairs et fourrures, brisant les os et les crânes des monstres sans pitié. Les lignes se replièrent sitôt l’assaut délivré. Les Sarmates, eux, tenaient le centre et couvrirent la retraite de leurs alliés. La victoire était totale et aucun mort dans le détachement byzantin n’était à déplorer. Pourtant, Katak Olaki était mécontent, car les vampires ne s’étaient pas montrés. On ramassa les cadavres qu’on brûla, les blessés furent pansés puis on reprit la route tandis que le jour se levait. La troupe se reposa dans un village abandonné. Lorsqu’Eleftherio se réveilla, de vilains nuages gris emplissaient le ciel, masquant le soleil. En fin de journée, Salaminas revint, portant en croupe un manant blessé. Ce dernier fut amené auprès de l’[i]Archistratre [/i]et interrogé. L’horreur qu’il décrivit les glaça : l’homme, par une sorte de miracle, avait pu échapper à une mort certaine puisqu’il faisait partie du troupeau qu’avait rassemblé Anastasia pour nourrir ses mignons et les monstrueux loups-garous qu’elle avait transformé en mâtins. Et cette grotesque assemblée, parodie infernale de la cour byzantine, siégeait d’après le Bulgare en un ancien fort barbare désormais en ruines et à l’écart de tout. C’était là que la princesse devenue vampire commettait ses expériences atroces et c’est là que le dernier acte de ce drame devrait se dérouler. Eleftherio faisait face à un cas de conscience : si un loup-garou l’attaque, il doit se défendre, c’est son droit de rester en vie. Lui, en tant que soldat protecteur du peuple, peut bien sûr attaquer un loup-garou puisque ces monstres ne pensent qu’à tuer. Mais que devait-il faire face à un loup-garou sous sa forme humaine ? Celui-ci devait à priori être inoffensif et passait donc dans la catégorie des gens qu’il devait, en théorie du moins, protéger. C’était comme les gens possédés par un démon, en fait, puisque le corps était séparé de la conscience. Mais pour ça on pouvait recourir à l’exorcisme, mauvais exemple. Voyons, Anastasia était une princesse, mais même un roi ou un empereur peut être déposé quand il va trop loin. Donc ce que nous faisons est au final plus important que ce que nous sommes. Le message du Basileus, finalement, était clair : personne n’est à l’abri de la justice, qu’elle soit temporelle ou divine. Bien. Mais ça ne résout pas la question du Changeforme. « Vous avez l’air soucieux, Cavalier ! » Eleftherio se retourna sur sa selle, stupéfait. Alexandra se tenait juste derrière lui. « Alexandra, que faites-vous là, cette mission est trop dangereuse ! » La Coureuse parti d’un grand éclat de rire. « Eleftherio, vous vous inquiétez pour moi ? » Ses yeux brillaient de malice et ses lèvres trahissaient un petit rictus moqueur. Ses traits redevinrent graves et accusèrent la même dureté que ceux de son père. « Je suis jeune en effet, mais loin d’être inexpérimentée et ma lance a déjà ôté la vie à de nombreux loups-garous. C’est d’ailleurs pour ça que Salaminas m’a choisie. En fait, » et l’ironie, l’insouciance charmante de la jeunesse refirent surface, « vous et Père êtes les seuls à vous être invités. Tâchez de ne pas trop nous encombrer, tous les deux. » Et là-dessus elle fit volte-face, repartant vers l’arrière de la colonne. Eleftherio nota distraitement qu’elle était équipée, contrairement à la plupart des guerriers du clan, de cuir souple et non pas du lourd acier qui paraissait le meilleur choix pour affronter de si terribles adversaires. En fait, elle ressemblait ainsi au combattant qui n’avait pas voulu le saluer, dans la cour de la citadelle, la veille. Etait-il son maître d’armes ? Son amant ? Et où ; bon Dieu de bon sang, où avait-il déjà vu ce visage ? Chez Katak, oui, mais ça n’était pas ça. Ça n’était pas lié aux Coureurs mais plutôt à son enfance, à lui. Soudain, Eleftherio se frappa au visage de son poing gantelé. Eleftherio, la mission ! Oui, elle était là, avait certainement tué son lot d’adversaires et la veille et de toute façon, si Salaminas avait jugé… Une autre idée traversa soudain son esprit : si je vois un serpent sur le sentier, est-ce que je le tue ? Moi certainement, par peur. Mais Salaminas, lui, probablement, le lancerait dans quelques fourrés loin de la piste. [i]Vivre et laisser vivre[/i]. Nous en sommes là où nous en sommes par l’action de ceux qui nous précédés. L’expérience. Ce qui ne l’ont pas doivent l’acquérir, ou acquérir un savoir suppléant auprès de ceux qui peuvent le dispenser. Mais comment être sûr de ne pas répéter une erreur ? Peut-être simplement en discutant. Comment cela m’aide-t’il avec mon loup-garou ? Discuter, cela revient peut-être à juger. Et un sage, ne peut pas juger et encore moins tuer ou faire tuer un homme parce qu’il peut se transformer en monstre, car dangereux. En effet, dans ce cas, tous les hommes sont potentiellement dangereux et capables de tuer, parfois pour rien. Vivre et laisser vivre. Bon, d’un autre côté, les dégâts causés par le loup-garou ne sont pas comparable à ceux qu’un homme moyen peut causer. Mais comme dans le cas de la possession démoniaque, le Changeforme n’est pas responsable de ses actes seulement pendant deux ou trois nuits par lune, alors ? Alors il faut l’identifier et quand la pleine lune approche, s’assurer qu’il est enfermé. Eleftherio était fier de son raisonnement. Ça sonne un peu « sécuritaire », tout de même. Puisque la nuit n’était pas encore tombée, la colonne n’avançait pas en ordre de marche stricte, le risque qu’une force de cette taille soit attaquée étant quasi nul. Ainsi, tout en réfléchissant, Eleftherio s’était éloigné de la piste et cheminait seul, hors de vue du reste de la troupe mais toujours à portée de voix. C’est alors qu’il arriva dans une petite clairière. Deux humains, entièrement nus, dormaient sous un arbre. « Hého ? » appela machinalement Eleftherio en descendant de selle. Il s’approcha. Ils s’éveillèrent. Le jeune Grec jura, réalisant son erreur. C’était un couple. La femme se tenait en retrait, cachant sa nudité. L’homme grogna comme si ses cordes vocales n’avaient pas repris leur forme normale après la dernière transformation. La sueur perla sur le front d’Eleftherio ; il tira son épée. L’homme, adoptant une attitude agressive, lança un borborygme à mi-chemin entre l’aboiement et le cri. La femme gronda, elle aussi. La lame ensanglantée, les yeux dans le vague, Eleftherio remonta en selle et s’éloigna tristement du lieu du carnage qu’il avait perpétré. Le son d’une cavalcade survint. C’était précisément le fameux Coureur à l’armure de cuir. Il n’eut pas besoin d’aller voir ce qu’il s’était passé. Il prit avec circonspection les rênes des mains du commandant en catalepsie et le ramena en douceur vers le reste de la compagnie. Eleftherio bu machinalement à une gourde qu’on lui tendait. On lui enleva peut-être son épée. Il retrouva ses esprits au bout d’une heure, peut-être. Il était donc conscient quand la colonne arriva en vue du fort abandonné. Tout était calme, bien sûr : il faisait encore jour. Un jour timide, humide, poisseux, mais jour tout de même. Le siège présumé de la cour vampirique d’Anastasia n’avait aucunement été dénaturé par ses nouveaux occupants. L’ancienne forteresse, ou ce qu’il en restait, s’étendait sur et autour d'un éperon rocheux isolé qui conférerait aux ruines un aspect des plus sinistres. Il était aisé de comprendre pourquoi la princesse déchue avait choisi ce site : l’endroit, naturellement à l’écart des routes actuelles, semblait truffé de grottes et de cachettes à l’abri de la lumière du soleil. En outre, même si les tours et les murailles, d’une étrange couleur ocre étaient défoncées, éventrées, l’endroit paraissait malgré tout facile à défendre et propice aux embuscades. Katak, Erebos et Salaminas tinrent conseil sur une butte qui faisait face aux ruines pendant que les plus hardis des combattants exploraient le site. D’ici peu de temps, la nuit tomberait. Il paraissait raisonnable de croire que vers le crépuscule, les Changeformes se rassembleraient, attendant que la lune et leur maîtresse se montrassent. Quelqu’un siffla d’une manière impérieuse. Ça venait des ruines, de l’intérieur. Comme attiré malgré lui, Eleftherio se dirigea vers la provenance de ce bruit. Il mit pied à terre et escalada une portion de mur effondrée grâce à laquelle il se retrouva bientôt sur le chemin de ronde d’un antique rempart. De là, sa vision embrassait l’ensemble de la cour intérieure. Celui qui avait sifflé, un Sarmate, avait été rejoint par deux de ses compagnons et tous trois considéraient un escalier recouvert de mousse qui s’insinuait sous terre, vraisemblablement sous le donjon. L’un des hommes arma un grand coup de hache qui arracha des étincelles à une lourde chaîne. Il fallut plusieurs coups pour qu’enfin elle cédât. Une torche fut allumée, celui qui la brandissait descendit en premier, l’épée tirée. Une femme, armée d’un arc, flèche déjà encochée, le suivit. Puis ce fut le tour de l’homme à la hache. Eleftherio se surprit à retenir son souffle. Si jamais ils étaient attaqués… Un mouvement derrière lui le fit sursauter : seulement une chauve-souris, annonciatrice du crépuscule, et elle était déjà loin. Le jeune Grec reporta son attention sur l’escalier. Il entendit une exclamation. Tendu, il attendait. Les trois Sarmates revinrent bientôt et ils n’étaient plus seuls : ils étaient suivis par une cohorte d’humains, tous plutôt bien bâtis mais hagards, maigres et pauvrement vêtus. Ils paraissaient totalement inoffensifs et ressemblait assez au serf qui avait guidé la colonne impériale là. Eleftherio fit un geste pressant d’invite à Katak puis, des yeux, chercha un chemin plus commode pour faire entrer les Coureurs dans la forteresse. L’une des tours s’avéra être creuse, comme fendue de part en part par un gigantesque coup de lance. Il indiqua donc ce chemin aux massifs guerriers. Ceux-ci ne purent passer que l’un après l’autre et il fallut laisser les bagages à l’extérieur. Salaminas et son protégé s’avancèrent vers les prisonniers. Ils échangèrent quelques mots pendant qu’Eleftherio rejoignait Katak. Manifestement, il devait s’agir du « troupeau » constitué par Anastasia et ses sbires. Pourtant, Katak ordonna que ces prisonniers soient attachés, à l’extérieur de la forteresse, jusqu’au départ de la colonne. Les pauvres hères acceptèrent d’autant qu’on leur donna à manger et qu’on alluma des feux tout autour d’eux. Erebos disposa les combattants du mieux qu’il put. Et la nuit fut là. En hauteur, les Sarmates, démontés, patrouillaient. Dans la cour, sereins, les Coureurs étaient prêts. Eleftherio avait choisi de rejoindre le Clan, il combattrait donc à cheval. Un air glacial, surnaturel, souffla soudain les torches. Ça commençait. Tournant la tête, à droite, à gauche, au gré des bruits étouffés qui leur parvenaient, les Coureurs semblaient exclus du spectacle : des ombres sans nom effleuraient les Sarmates, qui désemparés, frappaient dans le vide en une danse arythmique, désespérée. Il y eut un bruit sourd. Katak baissa avec un grognement son bouclier dans lequel une flèche venait de se ficher. Pris d’impatience, il ordonna à ses combattants de se mettre en mouvement et de courir toute la nuit s’il le fallait. Quel étrange ballet ! Les Coureurs tournaient pendant que la lune lentement apparaissait, surnaturellement proche. Un Sarmate se trouva soudain éjecté du rempart qu’il occupait mais il parvint à atterrir sans trop de mal dans la cour. Hélas ! L’un des spectres déjà fondait sur lui. Eleftherio le vit et le chargea, fantôme guerrier, la robe de Dwìnan brillant dans la douce lumière lunaire. Dans cette pénombre, impossible de frapper sans risquer de blesser le Sarmate. Alors le Grec se redressa sur ses étriers et jeta à la volée une outre d’eau bénite qui explosa en heurtant les deux corps luttant. Un hurlement de rage et de douleur s’éleva aussitôt. De l’autre côté du mur, les chaînes des prisonniers s’agitaient. Quelques Coureurs sortirent en trombe prêter main-forte à leur compagnons qui étaient restés en arrière pour surveiller les humains et les bagages. Mais d’humains en cet instant il n’y en avait plus guère et, forts de leur puissance bestiale, les loups-garous achevèrent leur transformation en brisant leurs attaches. Un archer sur un mur hurla aux Coureurs de revenir mais bien sûr, il était trop tard. Pendant ce temps, d’autres créatures, sans doute libérées par un signal secret, jaillissait des entrailles de la forteresse maudite. Une bête, noire comme la nuit, velue comme un ours et de la taille d’un taureau chargea pour briser le cercle formé par les Coureurs. L’un des guerriers fut percuté de plein fouet et projeté, malgré son poids énorme, à plusieurs mètres de là. Katak et Eleftherio avisèrent ce colosse en même temps et chargèrent. Les loups-garous de l’extérieur, qui avaient massacré leurs gardiens, tentèrent de rejoindre la bataille en passant par la tour creuse mais au milieu de celle-ci, rutilant dans son armure de cataphractaire, Erebos, tête nue, leur interdisait le passage. Qui bondissait se heurtait à son lourd bouclier de bronze et s’y brisait le crâne. Qui tentait de lui faucher les jambes finissait piétiné par les puissants sabots. Et sa double lame d’argent, pendant ce temps, virevoltait en répandant le sang. Dwìnan sauta en frémissant par-dessus le corps massif d’un coureur auquel un vampire s’abreuvait. Eleftherio le larda d’une javeline au passage mais malheureusement manqua le cœur. Un monstre rugissant, presque aussi gros que celui que Katak allait donc affronter seul, prit Dwìnan en chasse aussi Eleftherio lui fit faire volte-face et dégaina son épée. Il inspira un grand coup et intima l’ordre à sa monture de bondir, le byzantin et le lycanthrope se portèrent chacun un coup titanesque en plein vol. Le casque d’Eleftherio vola au loin. Le monstre, fou de douleur, avait le crâne à moitié fendu duquel s’échappaient un flot noir, voulait à présent se soulager dans le sang. Un cri de guerre archaïque, chtonien, fit vibrer les vieilles pierres de la forteresse. Involontairement, Le jeune commandant en chercha l’origine. C’est ainsi qu’il vit le seigneur Kalak Otak se cambrer, dressé de toute sa grandeur sur ses membres inférieurs puis les abattre sur celui qui devait être le chef de meute. Le bruit des sabots frappant la chair, explosant la cage thoracique du monstre fut comme une détonation que les anciens occupants de ces ruines eurent révérer comme émanant du dieu du tonnerre lui-même. Katak encore se pencha et avec un râle bestial, extirpa le cœur énorme de la cavité fumante et le brandit à la vue de tous. Mais il en fallait plus pour arrêter ces créatures surnaturelles. Dwìnan, épouvantée par ce cri, fit bravement face à l’adversaire d’Eleftherio, luttant pied à pied avec le colosse et permettant à son maître de lui porter de larges coups de taille. Pourtant, à un moment, la puissante encolure se redresse, les oreilles frémissent, le jarret hésite. Le loup-garou blessé, mystérieusement, se retire. L’instinct parle, Eleftherio se retourne. Du coin de l’œil, il voit qu’il est fait : une bouche délicate entrouverte d’où saillent deux crocs proéminents, un œil brûlant, pupille rouge sang ; la monture du Grec a un vampire en croupe. C’est fini. A moins que… Appuyant de tout son poids sur son étrier gauche, les épaules plongeant à senestre pendant que l’épée décrit une énorme volte, emportée par sa propre masse. C’est le baiser du Parthe, une botte d’initié, qui, correctement exécutée, permet à un cavalier de décapiter un passager inopportun. Hélas, ça ne marche pas avec eux : la dextre, fulgurante, du vampire jaillit, emprisonnant dans son frêle étau le poignet musclé du combattant. Au même moment, du côté gauche, la lame fourbe d’un poignard pointe sur l’aine, insuffisamment protégée, du cavalier. Le vampire, se rapprochant de sa proie émit ce curieux petit bruit de bouche que l’on réserve habituellement aux enfants pour manifester un désaccord, une interdiction. C’était une voix de femme. Eleftherio se retourna à nouveau et cette fois il prêta plus attention aux traits de son ennemie, indiscutablement féminins. Cela ne pouvait être qu’elle. « Anastasia » souffla-t’il. « Bonsoir, Eleftherio fils de Savataki, » dit-elle suavement. Elle l’aurait lâché qu’il n’aurait pas bougé d’un pouce, déjà sous son emprise. « Pardonnez-moi, Princesse, mais je dois vous tuer. » En cette réplique absurde, presque pathétique, résidait toute la volonté, ou ce qu’il en restait, du Commandant. « Mais pourquoi ? » Demanda-t’elle d’une voix de petite fille. Eleftherio serra les dents. La sueur perlait sur son front. « Parce que, Madame, vous êtes un monstre. » Ainsi, vision surréaliste, les deux ennemis conversèrent, tels des amants prolongeant dans la quiétude une nuit fiévreuse pendant que le monde, autour d’eux, tourbillonnait, tonnait, brûlait et mourait. « Mais enfin Commandant, – et la voix du vampire paraissait si chagrine, pleine de regrets qu’Eleftherio sentit de la pitié l’envahir – de nous deux qui est le plus monstrueux ? Vous tuez pour vous nourrir de chair, comme moi. - je ne mange, » articula-t’il avec peine, « aucun enfant de Dieu. - Oh non, c’est vrai. » la voix avait perdu toute tonalité enfantine et c’était un souffle rauque, haineux et sarcastique qui l’avait remplacé. « Vous vous contentez de les tuer, comme ces deux innocents, nus, que vous avez massacré avec cette épée, aujourd’hui même. Comme cet empereur – la voix, chargée d’une colère longuement contenue, gagnait en puissance – oui, cet empereur que vous avez presque tué et forcé à abdiquer. - Staurakios a été grièvement blessé à la bataille » la colère, lentement, l’emportait sur l’impuissance, conférant au Grec la volonté de défier le vampire. « Et c’est à cause de vous, monstre, de ce que vous êtes, de la honte que vous représentez, qu’il a abdiqué. » La poigne de fer d’Anastasia s’empara de la mâchoire d’Eleftherio, le forçant à se tourner vers elle. Il soutint son regard. Et il continua même, implacable : « Nous n’avons jamais cessé d’honorer sa mémoire pour cet acte de noblesse. » Il regardait Anastasia droit dans les yeux, à présent, et pu même, fugacement, regarder derrière elle. Il sourit. Elle feula. « Et c’est pour tuer un monstre que vous êtes allé chercher le Clan des Marches du Nord ? Est-ce sérieux ? Ils n’en sont pas moins des monstres, eux aussi, ces barbares brutaux et sanguinaires ! Vous les appelez « Coureurs » mais quel euphémisme est-ce là ! Ces créatures, comme moi, ne sont pas des enfants de Dieu. Ouvre les yeux, voyons, Eleftherio, ce sont des CENTAURES ! » Eleftherio ferma les yeux, toujours souriant, confiant. Il se rappelait, à présent, ce visage, à la fois doux et compatissant, à la fois sévère et juste. Fougueux mais sage, combatif et raisonné, ouvert et posé. Une statue, enfant. L’ancienne déesse Athéna. Il eut le temps de dire, en matière d’adieu : « Tu as raison, ce ne sont pas des enfants de Dieu, mais des enfants des Dieux. Toi tu n’es qu’une fille du diable, qui nous a été volée. » Un choc énorme les percuta en cet instant, manquant de renverser Dwìnan qui poussa un hennissement désespéré. Eleftherio sentit plusieurs côtes se briser et la lame d’Anastasia glisser sous les mailles et lui entailler profondément la cuisse. Une poussière acre se mélangea à son sang, couvrant son visage, entrant dans ses narines, sa bouche, ses oreilles. Sa cuirasse d’acier, défoncée du côté droit, lui brûla les chairs. Puis plus rien. Eleftherio était toujours en selle, à demi retourné. Il s’essuya le visage. Il était vivant. Un pieu long de dix empans avait fracassé sa cuirasse mais ne causant que des blessures superficielles. Avec un tout petit peu moins de maîtrise, il était empalé. A l’autre bout du pieu, en extension complète, le visage, fermé par la concentration, d’Alexandra s’illumina. « Vous allez avoir besoin de votre urne, Cavalier ! » Déclara-t’elle avec un sourire.
  25. Enmerkar

    Légende

    Merci Celt pour ces commentaires, il n'est pas évident d'explorer de nouvelles tonalités mais j'espère pouvoir parvenir à mieux doser tout cela dans le futur. Au plaisir de se recroiser sur un nouveau concours
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