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DwarfKeeper

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Tout ce qui a été posté par DwarfKeeper

  1. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Il s'agit d'UNE attaque par phase de combat. Donc si par exemple, un héros quelconque venait à toucher trois fois Franz au corps à corps (même en duel, là est l'intérêt de la règle... pour Franz bien sûr) il pourra déléguer une et une seule de ces touches à un de ses hommes. De plus, cela ne marche pas contre les tirs et la magie. (Il y a déjà attention messire.) Moi aussi! Parfait, c'est ce que je voulais qu'il soit!!! Rassures toi, tout viendra à s'éclaircir... bientôt! A la libre appréciation de Zara, vu que je réserve ces persos pour les courageux (malheureux?) qui lisent les nouvelles de la section!
  2. Je vais moi aussi essayer de commencer quelques tests (1000pts) durant ces vacances, mais avec les partielles qui approchent, je ne promet rien.
  3. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Bon, et bien désolé mais il n'y aura pas de texte pour cette semaine pour différentes raisons. La première est que le brouillon que j'en ai fait n'a pas tenu toutes les espérances que j'avais mis en lui. Je vais don devoir le reprendre pour qu'il ait une meilleure tête. (et ce n'en sera que mieux!) Secondo, je vais plutôt vous faire un petit cadeau, vu que c'est bientôt noël : les caractéristiques des personnages. Ou du moins de trois d'entre eux : Zamiel, Karl et Franz. La semaine prochaine, il y aura sûrement les jumeaux si je le temps de les faire et... le gars en armure de jade noire. Car on en arrive à la seconde raison de ce post : Tu oublies bien des choses, bien des pistes dans ce récit : un sorcier peu commode et pas content, un capitaine marchand au but mystérieux ( enfin pour vous, pas pour moi), un trio d'exilés malmené mais plongés au coeur d'une tourmente qu'ils ne comprennent pas et bien évidemment, leurs propres quêtes personnelles s'il en est... Je pense que cela fait déjà beaucoup. Alors avec ton autorisation Zara, voici les caractéristiques de mes joyeux personnages (Si tu le trouves plus opportun, je déplacerai cela dans la section R&D) : Zamiel : coût de 95 pts Caractéristiques : identiques à l'ingénieur nain. Equipement : arquebuse naine de Zamiel, armure légère, pistolet, arme de base. Arquebuse naine de Zamiel : Il s'agit de l'arquebuse familiale du clan Ironfoot. Depuis qu'il a été promu chef de clan, Zamiel a passé le plus clair de son temps à améliorer consciencieusement son arme. Celle-ci est fiable au delà de toute comparaison. En cas de tir de contre-charge le, malus de -1 ne vient pas à s'appliquer. Tir d'instinct : S'agit-il d'un don? Ou est-ce seulement de la chance? Toujours est-il que dans presque toutes les situations, Zamiel fera mouche à chaque tir. Ce n'est pas qu'il est particulièrement bon tireur... mais il vaut mieux se trouver de son côté quand il tire à l'arquebuse. Zamiel peut refare tout jet pour toucher rater avec une arme de tir personnelle. (Donc pas avec une baliste, ni un canon.) En revanche, cette règle n'est pas cumulable avec la règle "Arquebuse de Zamiel". C'est l'un ou l'autre. Karl : coût de 90 pts Caractéristiques identiques à l'ingénieur impérial. Equipement : paire de pistolets, arme de base, armure légère. Règle : Survivant : Dans n'importe quelle situation, Karl survivra. Il sera blessé, amputé, ses membres restants seront fracturés... mais il survivra. S'agit-il d'une malédiction ou d'un don des cieux? Seul Sigmar le sait... ou un autre. Karl dispose au choix de sa sauvegarde normale OU d'une sauvegarde invulnérable de 3+. S'il choisit de l'utiliser, alors l'adversaire réussira automatiquement tous ses jets pour toucher de ce tour ci. Le joueur doit décider avant la phase de combat quelle sauvegarde il utilisera... et croiser les doigts. Franz : coût de 115 pts. Ne peut être intégré que dans une armée de mercenaire, d'orque et gobelins, ou du chaos. (Oui oui, du chaos) Compte comme un choix de héros, et dispose des mêmes caractéristiques qu'un capitaine impérial. Equipement : armure de plate, hallebarde, arme de base. Peut monter un destrier pour +12 pts. Règle : - Fourbe : on ne devient pas capitaine marchand par facilité. On ne devient pas Franz par honnêteté. Nombreux sont les malheureux à avoir payé de leur vie pour permettre à cet homme d'arriver là où il en est actuellement. Et bien d'autres périront. Durant la phase de combat et uniquement, un jet pour toucher réussi contre Franz peut être redirigé sur un de ses compagnons. Cela peut-être n'importe quelle attaque. Si Franz est seul et est entouré d'ennemis, alors l'un de ceux-ci sera touché de la même manière sur un 4+. Avis aux amateurs.
  4. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Que veux-tu mon bon Feunard, j'ai des actions dans les produits pharmaceutiques... alors... Voici la fin de ce chapitre. J'espère que cela vous plait toujours autant! B) * * * Zamiel se pencha sur son camarade. Il constata que l’humain semblait aller mieux, mais accepterait-il la perte de son bras ? Lui-même se sentait mal. Heindrich lui avait dit qu’il conserverait son œil, mais parfois, le nain en doutait. De tous, c’était Kelethorn qui s’en était le mieux sorti… du moins physiquement. Depuis deux semaines, son jeune frère n’avait pas desserré les mâchoires. Mais le pire, c’était son regard… un regard perdu… celui d’un fou. Zamiel secoua la tête. Par Grungni ! Il ne devait pas avoir de telles pensées !!! Zamiel se pencha et ramassa le morceau d’étoffe qui avait glissé à terre. Il contourna le lit sur lequel son ami se reposait, pour aller mouiller le tissu et le remettre sur le front de l’humain. Ceci fait, il posa le bol d’eau et sol, et s’assit sur la chaise, regardant son ami, se perdant dans ses pensées… Cette nuit là, ils ne virent pas le gouffre s’ouvrir sous leurs pieds. Dans leur fuite éperdue ils se jetèrent dedans à toute vitesse. La chute avait été longue… longue. Zamiel se souvint quand son crâne heurta un rocher. Ce bruit… celui des os qui se brisent… Il avait cru perdre son œil… et sa vie. Mais non, la chute s’était poursuivie, encore et encore. Quand il avait reprit connaissance avec la venue de l’aube, il fut pris de panique. Il ne pouvait plus voir. Puis petit à petit il se rendit compte que seul son œil gauche était… Bref, son œil droit était couvert de sang séché, et c’est pour cela qu’il n’avait pu l’ouvrir immédiatement. Lorsqu’il y parvint enfin, il vit son frère, perché juste au-dessus de lui dans les branches d’un arbre. Du sang gouttait de nombreuses entailles, mais il semblait vivant. Le nain sourit tristement. Ce fut la seule bonne nouvelle du moment. Bien vite, il retrouva Karl. Il était pendu par le bras à une saillie de rocher dans lequel son avant bras s’était empalé. Quand au convoyeur... Il trouva sa mâchoire à plus de deux mètres de sa tête. Il était mort vidé, de son sang. Zamiel mit presque une heure pour atteindre Karl en rampant. Il avait mal partout, mais il savait qu’il devait faire vite s’il ne voulait pas que son ami meure comme leur infortuné camarade de fuite. Lorsqu’il réussit à atteindre l’humain, le nain était à bout de force, et prêt à tourner de l’œil. Cependant, il réussit à se mettre à genoux. Le bras de son ami n’était plus qu’une masse de chair sanguinolente. Il agrippa le bras de son ami le )lus délicatement possible, et tenta de le déloger de sa prison de pierre. Il réussit, dans un chuintement de sang, à faire glisser l’avant bras de son ami sur quelques centimètres avant de se rendre compte qu’il était en train de lui faire plus de mal qu’autre chose. C’est à ce moment là qu’une ombre se dressa sur son dos. Zamiel sursauta en revenant à la réalité. La jeune Gwendoline se dressait devant lui, le regard inquiet. « Vous allez bien ? demanda t’elle ? - Oui oui, je vais bien répondit le nain, un peu vexé de s’être fait ainsi surprendre. - Vous croyez qu’il va bientôt se réveiller ? - Je n’en sais rien. Je l’espère. - Oh ! Il a encore de la fièvre. » La jeune humaine retrempa l’étoffe dans l’eau avant de la reposer sur le front du blessé. Bizarrement, Zamiel sentit une pointe… oui, de jalousie. Il est vrai que pour une humaine, la petite Gwendoline était fort séduisante ! Zamiel sourit légèrement à cette pensée. « Qu’y a t’il maître nain ? - O rien du tout. Quand Heindrich doit-il rentrer avec les autres ? - Dans la nuit au mieux. Demain matin, s’ils sont retardés. Il vous tarde de partir ? - Disons que… il me tarde juste de revoir mon peuple.
  5. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Il est vrai mon petit Zara, que si une grande partie de ce qui a été écrit depuis tes remarques était déjà prévue, et bien... disons que vu que tu avais vu juste j'ai fais quelques petits efforts! Allez, encore un petit bout, moins long que les autres car là j'ai peu de temps : j'ai un Slann sur le feu. alors, rune de rancune ou rune de force? B) Une douleur sourde tambourinait le crâne de Karl. Il avait l’impression que son crâne allait exploser. Sa bouche avait le goût du sang. Lentement, sans ouvrir les yeux, il commença à bouger ses pieds. Le droit d’abord, le gauche ensuite. Chaque mouvement, aussi minime soit-il, lui faisait souffrir le martyre, mais avec un soupir de satisfaction, l’humain constata qu’il pouvait bouger. C’était déjà ça. Lentement, il commença à remuer ses jambes, qui répondirent douloureusement à ses injonctions. Le bassin… le torse. Karl se rendit compte qu’il ne pouvait pas les bouger. Un instant la panique s’empara de lui, il commença à remuer, de plus en plus fort, jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il était attaché. Attaché ? Oui, il sentait des cordes le maintenir à quelque chose. L’ingénieur se calma et réfléchit quelques instants. S’il était attaché, c’est qu’il devrait être prisonnier. Or les gobelins ne font que rarement des prisonniers. Du moins, de ce qu’il en savait. Donc ce n’était pas des gobelins. C’était déjà ça. Ce n’était pas non plus des pillards. Il serait mort. Mais alors qui. Une vague de douleur surprit l’humain. Son bras gauche l’élançait horriblement. Il tenta de le bouger. Non, rien à faire. Chaque tentative le faisait souffrir le martyre. Le bras droit. Oui, il arrivait à remuer son bras, il sentait ses doigts… Là encore, la souffrance était terrible mais supportable. L’humain essaya d’ouvrir les yeux, mais il en fut incapable. Sa bouche le faisait souffrir atrocement. Il tenta de parler, mais les mots s’éteignirent dans sa gorge. Soudain, il entendit des paroles. Des gens parlaient autours de lui, mais il ne pouvait discerner ce qu’ils disaient. Quelqu’un lui souleva la tête. Ses mains étaient d’une douceur sans nom. On lui ouvrit doucement la bouche, et un liquide coula à travers ses lèvres blessées. L’eau provoqua une effroyable crampe. Il crut mourir, il voulait s’échapper, mais les mains le tenaient fermement. Dès que la crampe se fut calmée, on le força de nouveau à boire. Cette fois, son corps accepta le liquide cause de sa souffrance. L’eau était glacée. Non ! C’est lui qui était brûlant. Il brûlait de fièvre, il en était sûr. Et la douleur ! La douleur ! Son bras l’élançait atrocement. Karl crut soudain qu’il était en train de tomber dans le vide. Rien ne pouvait l’arrêter, il chutait, chutait, chutait… les ténèbres se refermèrent sur lui. * * * Karl se réveilla. Son corps le brûlait atrocement. Il voulait fuir cet enfer intérieur qui le rongeait. Des voix autours de lui, inquiètes… pressantes… Il voulut parler, mais seuls un borborygme s’échappa de ses lèvres craquelées. De nouveau des mains fraîches se posèrent derrière sa tête. Avec appréhension, Karl attendit qu’on le fasse de nouveau boire. Mais cette fois, il n’y eut pas de crampes, et le liquide s’écoula sans difficultés à travers sa gorge. Sa vision s’éclaircit un peu. Il vit qu’il était dans une salle. Elle lui semblait si sombre… De nouveau, il ressombra dans le sommeil. * * * La lumière l’aveugla. Le jeune ingénieur se rendit compte que la fièvre était tombée. Du moins en partie. Il lui fallut quelques instants pour clarifier son esprit. Il était dans une chambre. En face de lui, une fenêtre donnait sur un paysage escarpé. Des montagnes ? Oui, il voyait des montagnes. Avait-il perdu la raison ? Que faisait-il là ? Son regard dériva sur la pièce. La maison dans laquelle il semblait se trouver était à taille humaine. Une cheminait sur sa gauche était prête à être allumée. Sur le rebord de celle-ci, divers bibelots accumulaient la poussière. Mais aussi de la cheminée, Karl vit une immense épée à deux mains et une hache d’une fort bel facture chevaucher un écu frappé d’une tête de cerf. Juste à côté de lui, une petite chaise se trouvait orientée vers la cheminée. Un plateau et un bol remplit d’eau s’y trouvait. Karl se rendit compte qu’il avait un morceau de tissu imbibé d’eau sur le front. Cela voulait dire que les gens chez qui il se trouvait venait juste de quitter la pièce, après l’avoir soigné. L’humain voulut se retourner, mais il vit qu’il était encore attaché. Karl regarda la corde. Une bonne corde en chanvre. Manifestement, ses « sauveurs » ne voulaient pas qu’il fuit. Non. C’était plutôt pour l’empêcher de tomber. Oui, c’était pour cela. Mais pourquoi ? Karl fit retomber sa tête sur l’oreiller. Un bon oreiller en plume. Que ce lit était agréable ! Il aurait voulu pouvoir prendre l’oreiller dans ses bras et se retourner dessus pour dormir, malgré la douleur. Soudain, le jeune ingénieur se figea. Son cœur se mit à battre la chamade. Il comprit pourquoi il avait été attaché. Lentement, très lentement, il porta son regard… là où aurait du se trouver son bras. Karl perdit conscience.
  6. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Allez encore un petit morceau, le chapitre deux est bientôt fini. Bonne lecture! Zamiel écrasa la crosse de son arme sur le visage du gobelin, avant de la retourner pour la décharger sur le suivant. Celui-ci s’effondra, un gouffre béant à la place de ce qui aurait dû être son visage. Il sentit une main griffue saisir sa jambe et instinctivement, il se mit à frapper la créature à terre. Quelques coups, puis un craquement écœurant signifiant que la boîte crânienne de son adversaire n’était plus. Deux détonations successives à sa droite lui firent réaliser que Karl avait réussi à recharger ses pistolets. Et surtout à tirer. Le nain ne put voir le résultat, mais au juron que poussa l’humain, il fut presque sûr que ce dernier avait encore raté son tir. Malgré cela les détonations avaient dû échauder les peaux-verte, car leur pression se relâcha un instant, et la petite compagnie put les repousser, puis les mettre en fuite. Un convoyeur enfonça son épée dans la gorge d’un gobelin, pendant que deux autres s’acharnaient sur le corps d’un grobi qui avait perdu la tête… dans tous les sens du terme. Puis ce fut le calme qui retomba sur la petite route. Lentement, Zamiel regarda autours de lui. De la douzaine de convoyeurs qui les avaient accompagnés, seuls la moitié d’entre eux étaient encore debout, le regard vide. De nombreux corps ensanglantés parsemaient le sol, montrant l’étendue du massacre. Plus d’une quinzaine de gobelins avaient péris, mais aux cris qui parvenaient aux oreilles du nain, Zamiel sut que le reste du convoi n’avait sûrement pas eu la même chance… « Zamiel ? Zamiel ! » A la voix de son frère, le jeune nain se retourna. Kelethorn était couvert de sang des pieds à la tête. Il serait dans ses mains le marteau de son frère. « Je suis là. - Les autres… - Je… je ne sais pas… - J’ai bien peur que cela soit fini. Ecoutez ! On dirait des cris de victoire » Aux paroles de Karl, la petite troupe fut saisie d’horreur. Effectivement, les bruits lointains du combat avaient laissé place à des hurlements stridents, non pas de rage ou de souffrance, mais de victoire. Les hurlements d’un prédateur qui vient d’abattre sa proie. « Il ne faut pas rester ici, il ne faut pas ! Lança un corpulent convoyeur - Il faut faire demi-tour ! Reprendre la route de Nuln reprit un second. - Non ! dit Karl. Les gobelins nous tomberaient dessus sans problèmes. On ne peut ni avancer, ni reculer. Il faut fuir par la forêt pendant qu’ils sont occupés. - Mais enfin rétorqua Zamiel ! On ne peut pas les abandonner ! - Oh que si le nabot hurla le premier convoyeur ! Moi je tiens à garder ma peau. Qu’ils crèvent tous ! Et si tu veux les aider, va crever avec eux. - Lâche ! Kelethorn semblait prêt à se lancer sur l’humain. - Sigmar nous aide ! Hurla un autre convoyeur. Les tambours ! Les tambours ! Ils reviennent ! Fuyez ! - Zamiel, Karl ! Aidez-moi, on ne peut pas laisser le corps de mon frère là ! - C’est à cause de votre maudit cadavre qu’on en est là cria le gros convoyeur. A cause de lui, on a été retardé ! Sans ça, jamais les gobelins ne nous auraient rattrapés ! - Les voilà ! » Une flèche fila maladroitement au-dessus de leurs têtes, allant se perdre sous les frondaisons de la forêt. Instinctivement, les deux nains et l’ingénieur dirigèrent leurs armes dans la direction de l’assaillant et ouvrirent le feu. La détonation eut plusieurs conséquences, dont certaines inattendues. Tout d’abord, la paire de chevaucheurs de loups qui s’était approchée vida les étriers, terrassée par la vague de plomb. Ensuite, elle eut pour conséquence d’attirer l’attention d’une partie de la horde verte qui, ne pouvant pas participer au dépouillage des morts du fait de leur plus faible constitution, se rendit compte qu’il y avait encore des humains à tuer non loin. Mais surtout, la détonation eut pour dernière conséquence de semer la panique chez les convoyeurs, tous sauf un (un jeune garçon au regard perdu) fuyant le combat en hurlant, dans la direction opposée du carnage. Immédiatement, Kelethorn rengaina ses pistolets et se saisi d'un côté du brancard sur lequel reposait le corps de son frère Denethorn, tandis que Zamiel se plaçait de l’autre côté. Pendant ce temps, Karl rechargeait maladroitement ses pistolets, faisant tomber à plusieurs reprises les balles dans la boue. « Suivez nous ordonna le plus jeune des nains » Immédiatement, le quatuor se lança sous les frondaisons, cherchant à s’éloigner le plus rapidement possible de la route. Ils se déplaçaient le plus prestement possible, titubant à chaque pas sous l ‘effet de la fatigue, évitant branches et racines, glissant parfois, mais ce toujours avec le sentiment que s’ils venaient à ralentir une seule seconde, les gobelins les retrouveraient, les rattraperaient et les tueraient. Ils fuirent ainsi à travers la forêt pendant des heurs, bien après la tombée de la nuit, bien après que les convoyeurs qui dans leur folie avaient fui par la route aient été rattrapés, torturés, exécutés et mangés. Ils continuèrent à avancer ainsi en silence à bout de force. Kelethorn ouvrait la marche. Ses pensées étaient pleines du souvenir de son frère. Il ne pensait qu’à lui, était obsédé à chaque seconde. Cela faisait des heures qu’il ne sentait plus ni ses bras, ni ses jambes. Il ne cessait de se reprocher la mort de son frère. De son frère jumeau. D’une part de lui-même. Car à travers Denethorn, c’était lui-même qui était mort. Zamiel quant à lui, soufflait et respirait comme une chaudière au bord de l’explosion. A son visage, on pouvait penser qu’il avait atteint les limites de l’endurance légendaire des nains, car celui-ci n’était plus qu’un gouffre dont la seule émotion visible était la souffrance. Karl avançait par la seule force de sa volonté, et plusieurs fois, il s’était effondré dans la boue, tantôt à cause d’une racine d’arbre, tantôt par pure fatigue. A chaque fois, le jeune convoyeur au regard perdu s’était porté à son secours et l’avait relevé. Ce dernier n’était pas non plus en meilleur état, car son bras droit ensanglanté pendait mollement le long de son corps. Tous quatre étaient tellement épuisés, tellement terrorisé et obnubilés par la nécessité de mette le plus de lieus possibles entre eux et les gobelins qu’ils ne sentirent pas le sol se dérober sous leurs pieds… * * * Gargluck était content. Le chef lui avait ordonné à lui et à ses gars de garder la bouff’ pour après. Bien sûr Carquit s’était empressé de lui demander s’il fallait vérifier qu’y avait pas de ver dans la bouff’ des zumains ! Sa march’ avait-il répondu, désireux autant que ses trois compères de se repaître le plus possible avant que le boss ne revienne pour s’approprier tout ça. Les gobelins étaient donc assis autours d’un feu récemment allumés pour faire griller un peu de zumain pour accompagner le reste. Gargluck était un peu à l’écart, cherchant à se garder pour lui son flacon de gnol’ k’arrach’. Il débouchonna sa flasque, et la porta à ses lèvres. Quelques gorgées de cet affreux liquide coulèrent dans la gorge du gobelin qui poussa un soupir de contentement. Ce nouveau boss était vraiment terrifiant pensa t’il C’était pas un zumain normal. Il avait tué l’ancien boss, le vieux WaaaghKuk, d’un seul coup. A ce souvenir, le gobelin senti sa peur revenir. Une autre gorgée de gnol’ le rassura aussi sec. Il avait pensé fuir au loin avec quelques gars, mais il n’avait pas confiance en eux. Et puis le pillage avec le nouveau boss était bon. Le gobelin reboucha sa flasque et la remit dans ses affaires, à l’abri de la convoitise des autres. Puis il se redirigea vers le feu, prêt à déguster une bonne jambe de zumain. Alors qu’il n’était qu’à quelques mètres du feu, celui explosa littéralement. Un gigantesque phœnix jaillit du cœur du brasier, enveloppant les trois gobelins terrifiés, les calcinant instantanément, ne laissant d’eux que de simples squelettes noircis. Gargluck poussa un hurlement de terreur et se retourna, se préparant à fuir. Mais devant lui, se dressait un zumain. Ce n’était pas un zumain normal. Non, celui-ci semblait assez vieux et était assez petit. Mais ses yeux… ses yeux… tout comme ses habits, ses yeux était d’un rouge brûlant, flamboyant. Ils traversaient l’esprit du gobelin comme un millier d’épieux acérés. Gargluck se retourna et tenta de fuir. Le patriarche ne lui laissa pas faire deux pas.
  7. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Alors réponse en bloc : - Franz est peut-être méchant. (pourquoi personne ne me crois?) Les nains ne l'aiamaient pas d'une part parceque : il leur a demandé un prix exorbitant pour le voyage, les a royalement arnaqué et ce faisant, a brisé un serment qu'il avait passé avec Zamiel. Je pense que c'est déjà pas mal. De plus Kelethorn avait besoin de quelqu'un sur qui rejetter la faute de la mort de son frère. Pas de bol pour franz, c'est lui. Bon je tiens quand même à préciser que Franz s'en bat royalement le... enfin il s'en fout quoi! - Ce n'est pas franz qui a vu un jumeau mourir... c'est Karl! Alors Monsieur le Baron, 0/20 en lecture! Il faut être plus attentif voyons! Le bac, c'est pour bientôt! - Tu es passionné? Ah Ah!!! Tant pis pour toi!!! Mainteant, toute personne voulant lire les exilés se devra de me verser deux florins d'or à chaque lecture!!!! euh... Pourquoi vous me regardez comme ça? DwarfKeeparrrrgghhhh!!!, nain agonisant
  8. Ce texte me laisse perplexe et un peu sur ma faim. Il est vrai qu'ainsi que mes collègues l'ont déjà fait remarquer, le sujet est plus que délicat à traiter. A côté des faits tels que le fluff classique nous le présente, il va falloir que tu jongles entre ton histoire et la psychologie des personnages. Déjà que faire se cotoyer des nains et des humains n'est pas aisé (j'en sais quelque chose), je me demande ce que cela donnera entre l'elfe et le nain. Je te souhaite bien du courage, car il va falloir éviter un gros écueil : faire de la relation entre ces deux personnages qui j'imagine, seront les personnages centraux de l'histoire, autre chose qu'une copie de ce qu'un grand auteur au nom imprononçable (correctement avec l'accent) a fait dans une trilogie inoubliable. C'est pour cela que j'attends avec impatience mais aussi avec inquiétude, la suite de ton histoire.
  9. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Gueule en biais jura intérieurement. A chaque pas, toujours plus de boue se glissait dans sa botte. Bientôt il transporterait avec toute la terre entre Nuln et Kislev ! Ses gars à côté de lui rageaient de la même manière. Mais leur progression se faisait quand même de plus en plus rapide. Du moins, par rapport au reste de la troupe. Devant lui, le groupe de Franz avançait avec de plus en plus d’empressement. Il fallait faire vite. Gueule en biais jeta un regard par-dessus son épaule, voyant avec une féroce satisfaction que déjà les hommes du groupe du centre disparaissaient presque de sa vue. Encore une demi-heure, et leur avance serait suffisante… * * * Zamiel serra son arme près de lui. Malgré la pluie fine qui tombait sans cesse, il savait que la poudre de son arquebuse ne serait pas inutilisable avant une bonne heure. Il avait lui-même fabriqué cette redoutable arme de tir. Il savait donc de quoi il parlait. Mais il était inquiet. Depuis une heure, Kelethorn avançait, le regard perdu dans le vide. Zamiel n’avait jamais vu son frère dans cet état. Mais le plus inquiet était incontestablement Karl. Car l’humain s’était rendu compte que Zamiel n’avait pas réalisé. Denethorn était mort. Et ça le jeune nain ne s’en était pas encore rendu compte. Mais pire, Kelethorn avait perdu son jumeau. Il avait déjà vu un de ses amis perdre son jumeau suite à un accident. Il avait basculé par-dessus les murailles de Nuln, lors d’une fête. Ivre mort. Son frère avait perdu la raison par la suite, et s’était suicidé. Autant dire que Karl était même plus qu’inquiet. Que se passerait-il si Kelethorn perdait la tête maintenant ! Ou si Zamiel réalisait enfin la situation dans laquelle ils étaient. A tout hasard, l’humain vérifia que sous sa cape, ses deux pistolets étaient bien chargés. * * * Franz se figea sur place, ses yeux fouillant les sous-bois environnant. Au bout de quelques secondes, un sourire carnassier illumina son visage. « On s’en sortira Capitaine ? Hein qu’on s’en sortira ? » Franz regarda le jeune Elric. C’était la dernière recrue de sa garde. Un bon gars. « Tu as quel âge petit ? - Bientôt dix-sept Capitaine répondit l’adolescent, transi de froid. Il était presque ridicule, sa hallebarde à la main, avec son visage de poupon sorti du berceau - Ne t’inquiètes pas gamin, on a connu pire dans le Nord, près de Praag. - Ah oui ! Avec les Nordiques. J’aurais vraiment voulu être avec vous à ce moment là répondit-il. - Moi aussi. Cela m’aurait évité de faire ça. » D’un seul geste, Franz fit jaillir un couteau de ses habits, dessinant un sourire sanglant à travers la gorge d’Elric. Celui-ci regarda le capitaine marchand l’espace de quelques secondes, le regard perdu, l’air de demander pourquoi ? Puis il s’abattit au ralenti dans la boue, aux pieds du capitaine marchand en qui il avait eu foi… Sans un regard, Franz se dirigea vers les sous bois, ses hommes se saisissant du corps de leur ancien camarade avant de suivre leur chef. Quelques minutes plus tard, Gueule en biais arrivant au même endroit, suivit sans hésiter le même chemin qu’avait pris Franz auparavant. * * * L’image du troll ne cessait de revenir à l’esprit du Sergent. Le troll. Le troll. Pourquoi ? Il n’avait jamais été homme à se laisser impressionner, ni à croire aux superstitions auxquelles s’adonnaient ses hommes. Mais le malaise s’était installé en lui, et ne le quittait plus. A chaque pas, toutes les fibres de son corps lui disaient de courir dans le sens opposé de la direction qu’il prenait. Ce n’était pas de la terreur. Non, il savait trop bien ce que c’était. C’était l’appel de la mort. Un pas. Encore un pas. Et un autre. Le sergent se passa la main devant les yeux pour en enlever la pluie mêlée de sueur. De la sueur ! Il était transi de froid et il suait. Que Sigmar lui vienne en aide ! Et depuis un bon quart d’heure au moins, Gueule en biais et ses hommes étaient hors de sa vue. Lentement, le sergent ralentit. Puis il s’arrêta. Ses hommes autours de lui. Tous regardaient autours d’eux, la forêt sombre et menaçante. Leurs regards étaient ceux d’une proie acculée, la peur marquait chacun de leurs mouvements. Non, pas la peur. La terreur, la terreur sourde, celle qui vous bouffe les entrailles. Celle qui vous oblige à vous recroqueviller sur vous, à vous mettre à pleurer en appelant votre mère, votre frère. Celle que chacun porte en son cœur, quand au plus profond de la nuit, des murmures parviennent jusqu’à vos oreilles, vous enjoignant de les rejoindre. Celle qui précède votre destin. Une flèche se planta dans la poitrine du sergent. Lentement, il bascula en arrière. Si ses hommes avaient pris la peine de le regarder à ce moment là, ils auraient vu sur son visage, une expression de gratitude… de délivrance. * * * L’attaque fut brutale. Une nuée de flèches à l’empennage noir s’abattit sur la petite colonne. La plupart d’entre elles manquèrent leurs cibles, mais quelques unes frappèrent leurs cibles, semant la confusion dans les rangs des hommes. Puis les cris s’élevèrent. Près d’une centaine de gobelins se lancèrent sur les humains encore debout. Ceux-ci se défendirent du mieux qu’ils purent. Les gobelins bien qu’en surnombre, étaient de piètres guerriers, même pour des gobelins. Non seulement ils se gênaient entre eux, mais certains profitaient de la confusion pour abattre un de leurs rivaux… de préférence dans le dos. Mais malgré cela, le groupe d’humains fondait comme neige au soleil. Mais un groupe d’une dizaine de soldat, à la suite d’un vétéran de nombreuses expéditions particulièrement coriace. D’un coup de hallebarde, le guerrier envoya voltiger une paire de peau-verte avant de s’engouffrer dans la brèche ainsi créée, ses hommes à sa suite. Les gobelins alentour se désintéressèrent de cette proie trop combative pour s’acharner sur les autres gardes, qui furent promptement submergés et taillés en pièces. Mais les guerriers n’allèrent pas bien loin. Quelques mètres à peine et une gigantesque ombre noire quitta les ombres de la forêt poussant un hurlement guttural. La créature, mesurant deux fois la taille d’un homme se jeta au cœur de la petite troupe, chacun de ses coups arrachant la tête d’un homme. Le vétéran serra sa hallebarde contre lui avant de ses jeter en avant : seule ce monstre se trouvait entre lui et sa survie. Son arme trancha la chair visqueuse avec une facilitée déconcertante, et l’espace d’une seconde, l’homme se prit à espérer. Mais sous yeux terrifiés, la chair ainsi tranchées se reforma autours de la lame de la hallebarde, emprisonnant l’arme et scellant le destin de l’infortuné mortel. Lentement, le vétéran leva la tête, croisant le regard du monstre. Et le troll referma ses crocs sur sa tête…
  10. Il est vrai que j'aime bien le principe de maitre d'armes... mais je rejoint la critique de Gromrir. Bon je suppose qu'on applique la méthode habituelle : on prends tout et on tri à la fin? Ca me parait plus sage. Dwarfkeeper, qui cherhce à être constructif
  11. DwarfKeeper

    Les Exilés

    Bon désolé pour le retard dans la suite, mais différents évènements (examens blan, formatage d'ordi et flemmingite aigue dans l'ordre) ont empeché la nouvelle dépèche de parvenir jusqu'à vous. Mais voici le début de la seconde partie des aventures de vos nains préférés... ou du moins des survivants. Bonne lecture! Partie 2 : Les méandres de la haine. Franz passa lentement sa main dans sa barbe, en réfléchissant à toute allure. Trois autres gardes venaient de mourir du fait du poison, et les autres n’avaient aucune chance de s’en sortir. Avec les nains encore vivant, et ce cul-boiteux d’ingénieur, ils étaient près d’une soixantaine. Soixante. Immobilisés bar la boue dans une forêt infestée de gobelins. Bien. Il fallait agir vite. « Sergent ! Cria t’il de sa voix puissante. Un soldat couturé de cicatrices s’avança à sa rencontre, intimidé par l’apparence du capitaine marchand malgré ses nombreuses années d’expérience. Il avait même affronté un troll une fois, et avait été suffisamment rapide et chanceux pour survivre… à l’inverse de ses camarades. Mais se retrouver face à Franz… c’était bien autre chose. - A vos ordres capitaine. - Rassemblez les hommes. Que les convoyeurs prennent les armes des morts. Achevez les blessés et préparez-vous à quitter l’endroit. - Achever les blessés ? Mais capitaine… - J’ai dit : achevez-les. Ou préfères tu les laisser aux mains des gobelins ? Je suis sûr qu’ils apprécieraient ce geste de ta part. - Non… non bien sûr. - Et dis à Gueule en biais de mettre l’or dans une casette puis de venir ici. Maintenant dépêches-toi, nous perdons du temps. » Avec résignation, le sergent s ‘éloigna du capitaine marchand. Il appela deux gardes qui vinrent le rejoindre, avant de se diriger vers le chariot où étaient entreposés les blessés. Juste avant de monter, le vétéran sembla hésiter une seconde, puis serrant les dents, il sortit son épée du fourreau avant de grimper dans le véhicule suivi de ses hommes, pour accomplir sa sinistre besogne. Seuls quelques grognements étouffés et le bruit métalliques des armes parvinrent aux oreilles de Franz. Bien pensa celui-ci. Passons à la suite du plan. * * * Gueule en biais fit très vite. Avec une demi-douzaine de costauds, il récupéra tout l’or du convoi, qu’il plaça dans un coffre de bois. La plupart des conducteurs restant rechignèrent à se voir dépouiller ainsi pour le « bien du convoi » mais l’aspect de la garde rapprochée du second du convoi et le choc de la nuit les dissuadèrent de trop en faire. Après tout sans or, ils courraient plus vite. Lorsque gueule en biais vint retrouver Franz, celui-ci achevait de donner les ordres pour le départ. Apparemment, les nains causaient des problèmes. Peut-être devrait-il s’en occuper plus tôt que prévu ? « Te voilà enfin lança Franz morose. Ces femmelettes sont incapables de faire quoi que ce soit sans moi. Et ce fou de nabot a voulu me tuer. Le second jeta un regard méprisant sur le nain répondant au nom de Kelethorn. Celui-ci était maintenu au sol par son frère, l’ingénieur, et deux des plus jeunes gardes du convoi. Le nain semblait avoir perdu la raison. Son frère Zamiel ne cessait de lui parler à l’oreille, lançant des regards meurtriers au chef du convoi, qui les ignorait royalement. - Il faut partir vite, les gobelins ne vont pas tarder à revenir. Et je ne tiens pas à être dans les parages. Je vais ouvrir la marche avec cinq gars. Tu me suivras avec l’or et tes hommes. Sergent vous vous occuperez du centre, avec la majorité des hommes. Les arbalétriers au centre. Quand aux nains et à l’ingénieur… avec les conducteurs en queue de file. Ils couvriront nos arrières. Pas plus de dix mètres d’écart entre la queue et le centre. Si les nains faiblissent, attendez-les. Nous ouvrirons la route. Au moindre problème, nous nous replierons sur vous, alors soyez prêts. - A vos ordres ! - Maudit humain hurla Kelethorn en larme. C’est ta faute ! Ta faute ! Tu vas le payer ! De mes mains ! - Stupide barbu ! Rétorqua le capitaine marchand. Demandes toi plutôt qui a empoisonné ton misérable frère. Moi ? Ou les gobelins ? Et estime-toi heureux que tu sois toujours en vie. Je serai moi indulgent, ton frère aurait deux deuils à pleurer. - Si je m’en sors Umgi Umbaraki, c’est avec plaisir que je t’arracherai moi-même me cœur. Prie pour que les gobelins te prennent avant grogna Zamiel. - Prie plutôt ton âme dit Franz dans un souffle en s’éloignant, sans que personne n’entende bien ses paroles… » * * * Quelques minutes plus tard, la soixantaine d’hommes s’était mise en route. Franz houspilla un de ses hommes qui rejoignit la tête du convoi en retard, avant que lui et les siens se s’enfoncent dans la sombre forêt. Quelques instants plus tard, le silence était retombé sur la route où les vestiges du fier convoi, étaient désormais livrés au vent, à la pluie, et aux charognards. Lentement, des ombres s’avancèrent d’entre les arbres, entourant précautionneusement le convoi. Bientôt, une quarantaine de silhouettes progressèrent à travers le convoi, commençant à piller méthodiquement la nourriture et les biens abandonnés. Mais une de ses ombres s’avança sans hésiter vers l’ancien chariot de commandement. Pénétrant dans celui-c, l’ombre se mit à pousser quelques grognement d’énervement, avant d’émettre ce qui ressemblerait fort à un cri d’excitation. Immédiatement, elle sauta du chariot pour se diriger vers les bois. De derrière un arbre, une silhouette massive dans une armure de jade noire s’avança. La frêle silhouette, qui se révéla être un chamane gobelin tendit alors une feuille de papier cachetée de cire à la silhouette en armure. Cette dernière prit la feuille, brisa le sceau, et lu rapidement le message. Puis son rire retentit dans l’ombre des arbres. Long et sinistre. La suite demain si j'ai le temps.
  12. Le rapport de bataille sur le siège a déjà été posté, tout comme le rapport de bataille final! Voilà voilou!
  13. Bonne unitée ça. Et surtout une bonne chose de faite. Reste plus qu'à clarifier les écoles. (qui sont un peu obscures pour moi)
  14. Ok, moi j'apprécie l'unité mais apparemment on a besoin de quelqu'un pour trancher le litige. Alors soit tout le monde vote , soit Durgrimm, tu tranches. On va quand même pas passer notre vie sur cette seule unité non? DwarfKeeper, nain speed
  15. Justement Bradruck! Je ne vois pas l'intérêt de créer des unitées pour qu'avant même que les tests commencent on se rende compte qu'elles sont moins intéressantes que d'autres! Sinon, autant faire d'entrée une liste d'armée optimisée et basta! Au niveau des attaques, c'est une exactement. J'ai oublié de la noter. Pour le +1 en force, il s'agit juste d'une volonté personnelle de forcer même les plus vils optimisateurs (ou les vilains!) à prendre un champion de régiment. De plus, +1 en force ce n'est pas quelque chose de si terrible qui puisse faire changer le cours de l'affrontement. Cela donne juste selon moi un peu plus de caractère au champion. Et pour le pas très protégé... et bien c'est le but. Après tout, cela reste quand même des femmes toutes dangereuses qu'elles soient au corps-à-corps. Je les vois mal porter des armures lourdes pour se mouvoir avec grâce sur le champs de bataille! Et puis cela ferait trop garde noire, non? Bof... cela fait double emploi avec la bénédiction de dame soleil. (le sort) En outre, le but n'est pas de rendre l'unité difficile à toucher (et donc de forcer l'adversaire à viser autre chose) mais de les rendre difficile à blesser. (ce qui selon moi colle plus avec l'image que je m'en fait) Pour la sauvegarde invulnérable de 6+ au corps-à-corps... je suis sceptique. Ou alors en revoyant le coût à la hausse.
  16. Ok, j'ai rectifié un peu l'unitée : - coût en baisse de 15 à 14 poitns (justifié par la basse de la sauv invul vs les tirs) - modif de la sauvegarde invulnérable contre les tirs: passe de 3+ à 4+ - rectification : elles portent un naginata avec les règles qui s'y rapportent En revanche, je pense fortement que leurs places se situent en unité rares (déjà trop d'unités spéciales). De plus, le fait de pousser le général à faire un choix entre différentes unités rares en fonction des circonstances n'est pas une mauvaise chose à mon sens. En revanche, si vous trouvez que la sauvegarde invulnérable n'est pas encore adéquate, je propose d'utiliser un peu le système de bénédiction de la dame du lac des bretonniens de l'ancienne version, c'est à dire une impossibilité de leurs tirer dessus sur 4+, mais cette bénédiction disparaitrait avec la première fuite de l'unité. J'attends vos avis.
  17. Juste un petit passage rapide pour conseiller aux (j'espère!) rares personnes qui ne les ont pas encore lus, "le cycle de Dune" de Franck Herbert (une merveille du point de vue des intrigues politiques) et bien sûr l'innénarable "la peste" de Camu.
  18. Hier soir, j'ai eu la révélation. Non sans blagues je tiens à préciser que je n'ai pas fumé! En raison du caractère assez particuliers des nippons, il parait fort peu probable de voir une unité comportant des geishas sur le champs de bataille pour toutes les raisons qui ont déjà été sus-dites. En revanche, il est tout à fait possible qu'au cours de l'histoire nippone, un groupe de femme se soit à l'occasion d'un évènement particulièrement sanglant, distinguée sur le champs de batille, et que dès lors, une tradition de femmes-guerrières qui n'ont absolument rien à voir avec les geishas soit apparue. Voici dès lors ce que je vous propose : Rare 0-1 : La garde du temple de Dame soleil. 10+ 14 pts/fig M : 4 CC : 4 Ct : 3 F : 3 E : 3 Pv :1 Ini : 5 Cd : 9 Equipement : Naginata, armure légère, cape de dame soleil Une garde du temple peut devenir musicienne pour +6 Une garde du temple peut porteur la bannière d'honneur de dame soleil pour +42 Une garde du temple peut devenir prêtresse de Dame soleil pour +12 (+1A, +1F) Règle spéciale : Elitiste : les gardes du temple ne peuvent être rejoint par aucun personnage. Haine de l'obscur : les gardes du temple de dame solel sont depuis leur plus tendre enfance, élevée dans le respect du bushido et des préceptes de leur déesse. Chacune de ces gardiennes ont juré de défendre la lumière de Sa personne contre tous les rejettons de mal... ou ce qu'ils considèrent tout comme. Les gardes du temple de Dame soleil haissent sans distinction les non-humains et les rejetons du chaos. (Les nains et les elfes sont eux aussi sujets de leur haine) La bannière d'honneur de dame soleil : il s'agit de la seule bannière que peut porter le régiment. Sur cette dernière est retracée en lettres d'or l'histoire de la venue de la lumière sur le monde et sa lutte imortelle contre les ténèbres... Si les gardes du temple de dame soleil vont au combat avec leur bannière, elle sont dès lors tenaces et immunisées à la panique. La cape de dame soleil : ces capes sont l'apanage des gardes du temple de la divinité. elles ont été tressées avec les larmes de la déesses à l'aube des temps. Toutes les figurines de l'unité disposent d'une sauvegarde invulnérable de 4+ contre les tirs.
  19. DwarfKeeper

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    L’aube arriva, apportant un peu de réconfort aux membres du convoi. Hélas, le soleil naissant fut rapidement caché par les nuages, et une fine pluie se remit à tomber, glaciale, désespérante. Franz fit rapidement le bilan de la nuit. Quatre morts, onze blessés et deux manquants au sein des gardes du convoi. Parmi les convoyeurs en revanche, c’était bien pire. Sur la centaine de ces hommes, seuls une douzaine répondaient à l’appel. Les autres avaient purement et simplement disparus. Et leur sort avait sûrement été scellé. Avec près d’un tiers de l’escorte hors de combat, le capitaine marchand était hors de lui. Même ses lieutenants refusaient de l’approcher, de peur de subir ses foudres. Et le hurlement lointain des loups glaçait le cœur de chacun de ces hommes… et même des nains… * * * Zamiel serra le bras de Denethorn. Malgré le froid glacial qui régnait dans le chariot, la sueur coulait sur son front, et sur chacun des membres présent autours du nain blessé. - Prêt ? Demanda Kelethorn D’un hochement de tête, le chirurgien lui donna l’ordre de pousser. Kelethorn appuya sur l’empennage de la flèche, l’enfonçant millimètre par millimètre dans le bras de son frère jumeau. Ce dernier, hurla de douleur, perdu dans les affres du délire dû à la fièvre. Karl faillit lâcher prise sous les mouvement saccadés du blessé. Celui-ci se tordait de douleur, mais tous savaient qu’il fallait extraire la flèche au plus vite. Or, comme elle s’était trop enfoncée pour l’extraire normalement, le chirurgien avait décidé qu’il fallait la faire traverser le bras du nain pour ensuite la briser et la retirer du corps meurtri. - Mais tiens le Zamiel ! Hurla Kelethorn. Je n’y arrive pas ! - Espèce d’incapable ! Regarde, tu aggraves la blessure, hurla son frère en réponse ! - Calmez-vous au nom de Sigmar ! Toubib aidez Kelethorn, il n’y arrivera pas tout seul. - Non ! Je dois attendre que la flèche traverse. Je vois la pointe ! Allez-y, poussez ! Denethorn hurla avant de s’évanouir lorsque la flèche traversa. Immédiatement, le chirurgien coupa la pointe, et retira la hampe sanguinolente. - Passez-moi le tison… - Est-ce que… est-ce que vous êtes sûr qu’il n’y a pas d’autre solution demanda Zamiel ? - Non… sinon la plaie risque de s’infecter. Sous les yeux de Karl et des deux nains, le chirurgien versa de l’alcool sur la plaie, avant de la cautériser d’un geste sec. Heureusement que Denethorn s’est évanoui pensa Karl. * * * Une fois à l’extérieur, Zamiel s’effondra par terre, terrassé de fatigue. Une main se posa sur son épaule. Celle de Karl. Son visage aussi était marqué par les signes de l’épuisement. Le chirurgien descendit lui aussi du chariot et voyant les deux compères au sol, décida de leur parler maintenant. Après, il serait peut-être trop tard. - Votre frère est resté avec le blessé commença t’il. Il restera inconscient un bon moment. - Merci toubib. - Je crains pourtant que cela ne serve à rien. Lentement, Karl et Zamiel redressèrent la tête, et fixèrent l’homme taché de sang. - La blessure est nettoyée et la plaie est cautérisée. Malheureusement, la flèche était empoisonnée. Et je ne peux rien faire contre ça. - Cela veut dire que… dit Zamiel livide. - Il y a peu d’espoir. Je suis désolé, mais j’ai d’autres blessés à voir. Bien que je me demande quel intérêt il y a à soigner des morts en sursis… Le chirurgien s’éloigna, laissant l’homme et le nain abasourdi, au désespoir. Karl regarda son ami. Celui-ci était étrangement calme, comme résigné. Il caressait lentement le manche de sa hache, le regard perdu dans le vide. Puis, doucement, il tourna sa tête en direction de Karl. - Ecoutes moi. Je vais aller avertir Kelethorn. Toi, vas retrouver Franz. Et dis-lui ceci : si mon frère vient à mourir, il sera le premier à payer. Et cher. - Bien… Comme tu veux Zamiel… Comme tu veux… Zamiel remonta dans le chariot pour parler à son frère. L’ingénieur attendit que le nain soit à l’intérieur. Pour se lever. Il était épuisé, et chacun de ses muscles lui faisait mal. Et pourtant il savait qu’il était l’un des veinards de la journée. Il était en vie. Mais pour combien de temps. Soudain, Karl regretta d’avoir prit peur à Nuln. Après tout, marié à la fille du patriarche de l’école de magie de feu de Nuln aurait certainement eu des avantages. Puis, il se dit que cela aurait été dommage. Après tout, Eleanore n’était pas mal, mais Cindy était magnifique aussi. Quel dommage qu’il ait dû fuir la veille de son rendez-vous avec elle ! Ou était-ce avec Aurore ? Ou bien Natacha ? Et c’est un sourire bête aux lèvres que le jeune ingénieur s’éloigna. * * * Kelethorn était penché sur le corps de son frère. Avec application, il nettoyait la barbe du blessé du sang qui l’imprégnait. Zamiel eu du mal à parler. Doucement, il s’assit à côté du nain à la barbe naissante. A peine quarante ans et déjà l’inquiétude donnait à son visage l’apparence du visage buriné d’une longue-barbe. - Tu sais Zamiel, on ne voulait pas grand chose. - Je sais mon frère… - On voulait juste avoir une maison à nous… en paix ! On t’a suivi Zamiel… on t’a écouté à Nuln, et on t’a suivi… - Je sais Kelethorn mais tu verras, on y arrivera. - A Schtendenburg ? Et que va t’on y faire ? Une autre ville d’humain. Je les hais. A cause de leur stupidité, Denethorn est blessé. Regarde le, ses lèvres sont bleues et il tremble de froid. Je ne l’ai jamais vu ainsi. Et son bras… regarde son bras… il est enflé… - Ne t’inquiètes pas frère, Denethorn va aller mieux. Grungni est avec nous tu sais. Lorsqu’il sera guéri, nous pourrons nous mettre à l’abri pour toujours… j’ai entendu parler d’une forteresse, Khazad Zhuf… là bas les ingénieurs sont les bienvenus… nous serons en paix et tous les trois…et… Kelethorn ? Kelethorn ? Karl se retourna, les yeux embués de larmes… le cri de désespoir résonna longtemps dans l’air froid du matin. Seuls les hurlements des loups lui faisaient écho…
  20. De l'histoire guerrière, non. Du moins pas à mon souvenir. Cependant, dans le JdR L5A, il est notable qu'il existe des familles de femmes samourais plus que belliqueuses : je me réfère nottament aux Matsu (Clan du Lion) et aux Otaku (vierges de bataille du clan de la Licorne). Peut-être pourrait-on faire quelque chose avec cela?
  21. D'accord avec les deux derniers post sur la Katana.
  22. non, décidément non, je trouve qu'elles n'ont absolument pas leur place dans une armée! Cela enlèverait toute crédibilité à la liste d'armée et au fluff l'accompagnant. (n'oubliez pas que les deux sont liés!)
  23. DwarfKeeper

    siege

    Héhé! Des nains en défense dans un chateau! Même tout seuls y repousseraient les adversaires! Perso, ayant joué nain en défenseur dans un siège assez récemment (cf RdB de cet été) je peux vous affirmer sans aucune crainte que les nains sont les gars les plus aptes à défendre n'importe quelle muraille contre n'importe qui... quoi, des morts vivants? Gloups! Sortez la rune de courage! DwarfKeeper, allez les nains!
  24. Zarack regarda la file de guerriers traversant la passe. Une dizaine d'entre eux poussaient le chariot transportant la précieuse enclume du destin. Le vénérable nain était fou de désespoir. Combien des siens étaient encore en vie aujourd'hui? Le clan dans son ensemble étai exangue. Et ceux des marteaux noirs et du diamant avaient disparu, leur sang abreuvant la terre de cette maudite vallée, qui leu avait promis tant de chose, mais qui ne leur avait donné que la mort. Quelqu'un lui posa la main sur l'épaule. Zarack détailla le tueur. Il avait bien changé lui aussi. L'énorme cicatrice qui lui traversat la gorge de part en part montrait à quel point il avait été près de tenir son serment. Le tueur désigna la vallée. Celle-ci disparaissait petit à petit à la vue des mortels. Bientôt il n'en resterait plus rien. Rien que de douloureux souvenir. * * * Gisgit leva la tête. Où étaient-ils tous passés? autour de lui, le calme régnait, et seuls les dizaines de corps entassés témoignait du fait qu'il n'avait pas rêvé. Terrifié, Gisgit recula , tatonnant à la recherche d'une ouverture par laquelle s'enfuir. Il ne sentit pas le coup venir. * * * L'homme essuya sa lame, avant de se tourner vers son compagnon. " La récolte a été bonne. - Très. Ces stupides créatures nous ont bien servi. - En effet. Il ne nous reste plus qu'à nous remettre au travail jusqu'à la prochaine fois." Un sourire découvrant d'innomables canine illumina le visage du plus grand des deux. Soudain, certains corps se mirent à trembler, avant de se relever. Prêts à servir leurs nouveaux maîtres pour l'éternité. Et voilà, la bataille est finie. Tous furent bien dégouttés quand ils connurent enfin l'ultime secret de notre chère vallée. Et le plus prévisible, bien que le plus improbable, survint : ce fut une parfaite égalité. Et oui, désolé pour ceux qui se sont trompés! En nota bene, unkbhâr a survécu et bien sûr, fut promu tueur de démon. Depuis je l'ai réaligné dans une revanche contre les fils de Nurgle. Il a fini la batille avec une endurance de 2 et deux points de vie, mais il a ENCORE survécu. Ce gars est increvable. En espérant vous avoir fait passé un bon moment avec ce rapport de bataille. Cordialement, DwarfKeeper
  25. Frédérick regarda avec inquiétude à travers l'une des ouvertures de la tour. Le rideau de pluie battante n'était percé que par les multiples éclairs et le grondement de la foudre. Il savait qu'il avait perdu. Il ne restait qu'une poignée de ses hommes, et la tour était encore la prois de terribles combats. Des nains en armure étincelantes étaient venus preter main forte à leur frère. Les gardes du corps de leur roi l'avaient vengé, et le corps du générla orque noir gisait brisé à leurs pieds. Soudain le silence se fit dans la tour. tous les belligérants abaissèrent leurs armes, sentant instinctivement que le temps était venu. Défiant les nains de les poursuivre, les orques noirs reffluèrent par l'ouverture qu'ils avaient eux-mêmes créée dans la pièce. Les nains, protégés par une impressioannte rangée de guerriers en armure de gromril, soulevèrent le corps de leur défunt roi (sans oublier sa tête), et entamèrent leur retraite. Le bruit de leur chants de lamentation décrut au fur et à mesure qu'ils s'éloignai de la tour ey que la pluie redoublait. Frédérick regarda autours de lui. Une dizaine de guerriers attendaient ses ordres. Un instant il pensa soumettre la puissance de la tour à sa volonté, mais il se rendit compte que le temps lui manquerait. Il avait perdu. Tout comme les aures. La rage au coeur, il ordonna la retraite. Au moins, il serait le nouveu maître de l'armée. Tzeentch y avait pourvu.
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