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Warhammer Forum

Les Exilés


DwarfKeeper

Messages recommandés

Oups... Erreur de ma part, toutes mes excuses!

En effet, Kelethorn n'est pas mort! Non, c'est Zamiel... (je devais encore repasser en boucle l'image de la vieille qui tue la jeune ppur lui arracher un collier, futilement...).

Bon, ben... Même remarque, mais pour Zamiel.

Encore désolé...

Sur ce, Imperator, empereur gaffeur.

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alors...a quand la suite de ce sympathique récit...on attend tous!

pour la crtitique, je ne vois pas grand chose, a part mon impatience de connaitre la suite, comme (la peut-ètre est-ce ma faute) ce que sont ces inventions du collège des ingénieurs, a quoi peuvent-elles servir!

allezzzzzz la suite!

Torquemada l Inquisiteur, lecteur passionné et impatient

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Ton récit est vraiment pourri.

Mal écrit, mal structuré, les idées sont mauvaises, je déteste ta façon de formuler tes phrases, ton style est nul, tout est plat, on n'a pas envie de lire la suite, bref, je déteste.

Le seul truc que je ne peux pas te reprocher, c'est ton orthographe irréprochable. Aucune faute, et surtout pas des fautes d'étourderie...

Tylza, mais pourquoi on me balance toutes ces pierres, tout à coup??? :blink:

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Moi, j'avais bien compris :blink: Alors pas de reproches

Ton récit est vraiment pourri.

Mal écrit, mal structuré, les idées sont mauvaises, je déteste ta façon de formuler tes phrases, ton style est nul, tout est plat, on n'a pas envie de lire la suite, bref, je déteste.

:blink:

Le seul truc que je ne peux pas te reprocher, c'est ton orthographe irréprochable. Aucune faute, et surtout pas des fautes d'étourderie..

Comme moi quoi ! :blink: ( enfin bientot :blink: )

@+

-= Inxi =-

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Ton récit est vraiment pourri.

Mal écrit, mal structuré, les idées sont mauvaises, je déteste ta façon de formuler tes phrases, ton style est nul, tout est plat, on n'a pas envie de lire la suite, bref, je déteste.

Le seul truc que je ne peux pas te reprocher, c'est ton orthographe irréprochable. Aucune faute, et surtout pas des fautes d'étourderie...

L'humour au 168ème degré...

On finit par s'y faire, néanmoins, il faudrait plus soigner le vrai sous-entendu et remplir cela de smiley, on ne sait jamais.

En ce qui me concerne, bien que je n'aie rien contre la façon de chacun de s'exprimer et que cela ne me concerne pas (encore), je ne peux que conseiller d'éviter si possible ce genre de tournure, même si le sens nous en est évident.

Enfin, moi ce que j'en dis...

Sur ce, Imperator, empereur qui aime bien l'humour, mais qui pense qu'il faut manier ça avec des pincettes...

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Je viens de lire ce qui s'est fait sur 2 mois et franchement, je suis bluffé!

Rien à redire, le suspense est intenable! Quand à l'orthographe irréprochable, heu, juste ceci

Depuis combien de temps était-elle livrée à la même dans le fourneau de la guerre ?

Ne serait-ce pas plutot livrée à elle même?

A part ça, rien à dire à part : PARFAIT!

Korelion, j'ai trouvé la p'tite bête, sisi, je l'ai trouvé

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En ce qui me concerne, bien que je n'aie rien contre la façon de chacun de s'exprimer et que cela ne me concerne pas (encore), je ne peux que conseiller d'éviter si possible ce genre de tournure, même si le sens nous en est évident.

Oui, je comprends ce que tu veux dire. Et pour les gens, je ferai peut être un effort. :blink:

Mais je ne me serais pas permis de m'exprimer de cette façon, si le principal intéréssé ne savait pas ce que j'en pense...

Tylza

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J'ai procédé à certaines modifications sur la dernière partie du texte. rien de transcendant, juste de quoi rendre la trame plus intelligible. La partie 7.8 des exilés est en cours de rédaction. un peu de patience donc. :good:

Edit : et hop, voilà la suite! Bonne lecture jeunes gens.

Des flots continus de gobelins pénétraient par les brèches de la cité. Parfois, un troll aiguillonné par quelques peau-vertes plus téméraire que ses semblables pénétrait dans l’enceinte de la cité, son cerveau atrophié tendant tant bien que mal de comprendre ce qui se passait. Les gobelins tentaient ensuite de pousser la créature plus avant dans la cité, et certains d’entre eux firent les frais de la stupidité de leurs monstres, au grand plaisir de leurs semblables.

Kelethorn cracha de dégoût. Il se trouvait trop loin pour intervenir, et même alors sa mort n’aurait servi à rien. Il aurait pu emmener avec lui quelques créatures vertes, mais sa fierté lui commandait d’attendre l’occasion d’affronter un ennemi digne de lui. Un véritable adversaire.

Le tueur nain glissait d’une ruelle à l’autre, d’une cache à la suivante. Les gobelins ne prenaient pas la peine de piller les misérables masures qui jouxtaient les murailles, préférant pénétrer le cœur de la cité, là où se trouvaient les demeures riches et opulentes des bourgeois et des nobles. Et des esclaves. L’exilé savait parfaitement cela. Il savait aussi que c’est là que se défendraient la majeure partie de la garnison. Pas par choix stratégique, non. Mais pour protéger les demeures des maîtres de la ville. Comme les humains le faisaient depuis toujours. Kelethorn décida de suivre l’axe de progression des peau-vertes, pour tenter quelques coups de poing, avant de rejoindre le cœur du combat, là où la garnison où ce qu’il en restait allait livrer son dernier combat.

A cette pensée, le nain sourit.

Les flammes de l’incendie avaient désormais gagné un bon tiers de la cité. Malgré la pluie et la neige de ces dernières semaines, les poutres et les toits des demeures avaient beaucoup souffert de la canicule des étés derniers, et elles ne demandaient qu’une étincelle pour s’embraser. Les gobelins exultaient certes devant ce spectacle, mais ils ne se doutaient absolument pas que cela se retournerait immanquablement contre eux. Une armée prise dans un incendie, même si c’est elle qui l’a allumé, est une armée perdue. Tout n’était qu’une question de temps.

Le temps. Kelethorn espérait que le sien venait à son terme. Les souffrances qu’enduraient son cœur et son âme s’attisaient désormais à chaque seconde. La proximité de ces êtres impies qui l’avaient privé de la moitié de lui même le rendait à moitié fou. Comme si cela n’était pas suffisant, le marteau qu’il tenait dans sa main, celui de son frère Denethorn, semblait l’enjoindre à se jeter tout entier dans le creuset de la guerre, dans le fourneau de la mort. La stabilité mentale du tueur, depuis longtemps fort contrariée, en venait à s’effondrer totalement alors que sa soif de vengeance n’avait de cesse de s’enfler, d’enfler jusqu’à ce que son crâne explose, que sa raison s’envole. Le nain savait au plus profond de lui-même qu’il pourrait bientôt accomplir son serment. Ce qui lui était dû lui serait donné. Ses promesses seraient honorées. Mais il devrait encore attendre un peu. Juste un petit peu. Et tout serait consumé.

* * *

Les ruelles de la cité défilaient inlassablement sous les pas du tueur. Kelethorn s’était un peu éloigné de la horde verte et de l’incendie rugissant, vers une portion plus calme de la cité. Un bref instant, l’exilé de Nuln songea avec fureur qu’il risquait de se perdre, mais le glas du tocsin guidait ses pas vers le cœur de la cité mourante. Au fur et à mesure de son avancée, les civils, morts ou vivants, s’étaient fait plus rares. Beaucoup s’étaient retranchés au fond de leurs demeures dans des caches hâtivement aménagées, où ils espéraient pouvoir résister aux griffes de la mort. D’autres moins fous avaient sûrement tenté de quitter la cité par n’importe quel moyen. La plupart d’entre eux mouraient avant d’avoir vu le jour se lever, victime des loups et des trolls. Enfin certains, toujours consumés par la cupidité humaine, continuaient à piller les échoppes et les bâtisses de leurs voisins. Les nains sont réputés comme étant des êtres préférant mourir plutôt que d’abandonner leur or. Les humains sont eux des êtres préférant tuer pour s’approprier l’or d’autrui.

Kelethorn tourna au coin d’un bâtiment dont la pancarte marquait qu’il s’agissait d’une taverne. Le nain pensa amèrement qu’il n’aurait sans doute jamais l’opportunité de s’y arrêter pour y déguster quelques bières. Curieuse pensées songea t’il. Depuis des mois il ne rêvait que de mort et de paix éternelle, et aujourd’hui alors que son but était à portée de main, ses pensées se tournaient vers la bière. Non, pas la bière. Vers le repos, le sentiment de paix. La vie. Cette vie à laquelle il avait renoncé. Cette vie qu’il avait abandonné. Cette vie qui abandonnait la cité de Schtendenburg.

Le jeune tueur ressassât son amertume en son for intérieur, comprenant enfin toute l’étendue de ce à quoi il avait renoncé. Tout ce qu’il avait abandonné. Beaucoup des siens qui désiraient cette vie, même si elle n’était constituée que de douleur et de souffrance, tombaient chaque jour dans ce qui fut jadis un immense et puissant empire. Et pourtant certains membres de sa race pourtant exsangue, cherchaient à son image à rejoindre le Hall de Grimnir en périssant au combat. N’était-ce pas incompréhensible en soi ? Comment vouloir perdre ce que l’on a de plus sacré ? Bien sûr, les nains ne cherchaient pas à perdre leur vie inutilement comme le faisaient certains humains poussés par la folie ou le désespoir. Non, les nains ne s’ôtaient pas eux-mêmes la vie. Mais chercher à la perdre au combat revenait strictement à la même chose. Gaspillage inutile et preuve de la folie de son propre peuple, déjà au bord du gouffre de l’oubli et de l’extinction. Peuple qui, s’il réclamait la vie et la gloire, concourrait à sa propre destruction.

Kelethorn chassa ces pensées de son esprit. Il avait fait un choix. Bon ou mauvais, il avait renoncé à vivre suite à la mort de son jumeau. Ce qui était fait ne pouvait être défait. Le nain se demanda pourtant s’il manquerait à Zamiel…

* * *

Hoffman s’appuya lourdement contre le chambranle d’une porte. Son épée brisée gisait au sol, inutile. Une large plaie béante laissait s’échapper une partie de ses intestins, là où autrefois s’était tenue une solide armure. Le vétéran savait que son époque touchait à sa fin. Jamais il n’aurait quarante printemps. Mais peut-être valait-il mieux qu’il en soit ainsi. Devant ses yeux fatigués, ses derniers hommes formaient un dernier carré désespéré. Les créatures mutantes apparaissaient de plus en plus nombreuses dans les ruelles de la cité. Toutes portaient encore la livrée de la cité. Certains portaient les insignes des artilleurs, l’élite de leurs troupes. D’autres n’étaient que de modestes lanciers. Etaient paraissait pourtant être le mot juste. Ce qui fut la fine fleur de l’empire n’était désormais plus que… que… Qu’importait donc cela. Plus rien n’avait d’importance.

Le colossal capitaine glissa lentement au sol. Ses mains gantées de fer tentaient de retenir la fuite de ses entrailles, plus par réflexe que par nécessité vitale. Il savait que cela ne servait plus à rien. Chaque seconde qui s’écoulait désormais n’était plus qu’un interminable moment de désespoir. Devant le mourant, les restes de l’élite de la garde de Schtendenburg tombaient l’un après l’autre sous l’assaut implacable de ceux qui furent leurs frères d’arme. Le sang et la douleur. Voilà à quoi se résumait la vie du capitaine Hoffman. Le sang et la douleur. Voilà comment se finissait la vie du capitaine Hoffman.

Avec la prescience des mourants, le colosse agonisant comprit enfin comment et pourquoi. Il comprit enfin pourquoi le convoi. Il comprit enfin pourquoi le blé. Il comprit enfin pourquoi sa mort.

Un dernier sursaut. Hoffman voulut essayer de ramasser son épée brisée, pour la lever une dernière fois. Pour mourir l’arme à la main. Peine perdue, la vie quittait déjà son corps brisé.

Lentement, son souffle se mit à ralentir, tandis que sa tête vint reposer doucement contre sa poitrine. Son cœur battit encore quelques instants, grappillant jusqu’à la dernière parcelle de vie du soldat. Puis tout cessa.

La dernière pensée d’Hoffman fut pour ses cousins du Talabheim.

Modifié par DwarfKeeper
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des bourgeois et des nobles. Et des esclaves.

On sait ce que tu veux dire mais je pense que tu pourrais le reformuler. Deja enlever le deuxieme point qui est pour moi, inutile ^_^

de main

Je sais pas, j'ai un doute, mais faudrait voir avec le pluriel ! ( Ou un petit coup de nains :lol: )

Pour le fond, c'est tout triste ! Tout le monde meurt ! On va plus avoir un seul héros du départ :-s Enfin on va voir comment ca continue :o !

@+

-= Inxi =-

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He bien , je n'avais plus suivi ton histoire depuis le debut de l'ete et je viens enfin de tout lire, et sa fait du bien. Quel deception de voir le cpt Hoffman mourir, mais bon . Les humains sont vraiment pitoyable et les mechants vraiment mechants.

Sa ne sezrs a rien se que je dit mais bon voila, je l'ai dit et puis vive Tzeench, meme s'il n'arrive jamais a son but, comme tout les autresdieux du chaos.

Quelle etrange alliance avec ces gobs.

Tu as vraiment bien ecris , et tu retransmet bien les sentiment des perso. ^_^:o

Zamiel va-t-il succomber au Duc du changement a cause de sa mauvaise nourriture? :lol:

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Très bon passage.

Kelethorn qui commence à s'inquiéter de sa condition et les derniers humains qui périssent... Reste le petit détail de l'armée entourée de flammes.

Au fond, tu laisses entendre que grâce à cela les humains pourraient gagner la bataille... Reste à voir ce qu'il en sera, mais en tout cas, ça ne passe pas inaperçu, il faudra continuer ça.

D'ailleurs, il faut voir comment tout va continuer, et surtout se terminer...

Sur ce, Imperator, qui veut la fin... (et les moyens)

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Wissen hurlait sa fureur et son mépris. Ses soldats, terrifiés par l’approche de l’incendie, n’appliquaient ses ordres qu’avec peine et résignation. De nombreux barils de poudre étaient entassés à la va-vite derrière de maigres barricades hâtivement érigées. Les soldats chargés de défendre les réserves étaient particulièrement nerveux : à la moindre flammèche, ils sauteraient, tout comme le reste de leurs compagnons présents. Beaucoup d’entre eux étaient tentés de prendre la fuite, mais la seule présence de Wissen les en empêchaient. Son regard fou, la rage intense qui émanait de lui terrifiaient ses hommes encore plus que l’ennemi, encore plus que l’incendie.

Une quarantaine de soldats d’élite équipés de lourdes mais somptueuses armures de plaques, marque de leurs rangs, s’affairaient inlassablement à aménager des postes de tir derrière le moindre recoin, la moindre protection. Bâtisses, fontaine, coins de rue… Tout était mis à profit.

En vain.

Les canons, arquebuses et autres mortiers n’étaient toujours pas arrivés. Un bras de l’incendie avait coupé le chemin d’accès à la poudrerie principale, et seules les munitions aveint pu atteindre le bourgmestre et ses hommes. Près de trois cent soldats, pratiquement désarmés, coupés de tout renfort, bientôt cernés par un ennemi innombrable. Et ils étaient complètement démoralisés, avant même le moindre combat.

Beaucoup des leurs étaient pliés en deux, les mains sur leur ventre ou leur gorge, se plaignant d’indicibles douleurs. Wissen en avait exécuté deux pour l’exemple. Sans aucun signe d’hésitation. Les autres soldats malades s’étaient donc relevés pour prendre leurs positions, mais le burgmeister se doutait qu’à la première occasion ils s’enfuiraient. Ou bien le tueraient.

Qu’importait, il leurs survivrait pensa le noble amèrement.

Son pistolet à fûts multiples dans une main, sa longue rapière finement décorée dans l’autre, Wissen allait inlassablement d’un bout à l’autre de la barricade. Erigée à l’entrée de la place centrale de la cité, cet amas de chariots, meubles et autres débris ne représentait qu’une maigre protection face aux hordes gobelines qui se déversaient toujours plus nombreuses dans la cité condamnée. Cà et là, quelques rares pieux avaient été plantés pour tenter de gêner l’avancée des peau-vertes. Mais il n’y en avait pas assez. Vraiment pas assez.

Au centre de la place s’était trouvée jadis une magnifique fontaine, symbole de la richesse de la cité. Les soldats du bourgmestre aveint renversé l’objet d’art et brisé un côté du socle de la fontaine pour en laisser écouler l’eau. Puis ils y avaient érigé un semblant de protection, une parodie de muraille de pierre et de bois, quand ils seraient finalement submergés. Les étals marchands avaient été renversés, les portes des bâtisses alentours défoncées. Tout ce qui avait pu servir à la défense avait été amené sur la place. Insignifiante résistance.

Les fenêtres des bâtiments donnant sur le centre de la place étaient pourvues de soldats équipés de poudre et de munitions, mais pas de mousquets. Les coins de rues servant d’axe de tir étaient équipés de mitraille et de boulets. Mais pas de canons. Les soldats étaient équipés de leurs épées, lances et hallebardes. Mais point de courage.

Puis les tambours se mirent à résonner.

« Ils arrivent. »

Wissen pria.

* * *

La douleur… la douleur.. la douleur… Il avançait péniblement, emplis par cette immense douleur.

* * *

Les traits de flèches cliquetèrent autours de lui, mais Kelethorn n’en avait cure. Son marteau continua son ballet mortel, enlevant à chacun de ses coups la vie d’une de ces pitoyables créatures. Quelques flèches furent encore tirées par désespoir, et les gobelins prirent enfin la fuite.

Le tueur regarda les quelques cadavres qui traînaient au sol, le crâne brisée, la vie éteinte. Le nain cracha sur les peau-vertes mortes. Ce n’était que justice. Mais il faudrait un millier de leurs morts pour racheter ne serait-ce qu’une goutte du sang de son défunt frère.

Reprenant sa route, le jeune exilé remarqua que la plupart des bandes de pillards qu’il avait aperçus jusqu’alors avaient disparue. Les peau-vertes semblaient affluer maintenant vers le centre de la ville, tandis que les rares civils qui n’avaient pas encore quitté la cité perdue s’empressaient de rassembler leurs maigres bien avant de fuir. Désepéremment.

Kelethorn avait croisé auparavant quelques groupes de soldats. La plupart d’entre eux étaient blessés et semblaient avoir livrés de rudes combats, et aucun ne s’était arrêté pour lui parler ou lui enjoindre de fuir. Le nain ne se serait de toutes façons pas arrêté. A plusieurs reprises, le tueur avait croisé des soldats esseulés, errants dans les rues de la cité ou assis au coin d’une rue. Leur regard vides, perdu dans l’immensité de leur folie. Quelques-uns uns s’étaient mêmes donnés la mort. Lâcheté pensa le nain. Pure lâcheté.

Kelethorn n’avait pas perdu de temps non plus pour eux, et avait poursuivi son chemin. Pourtant, il s’arrêta lorsqu’il découvrit le cadavre d’un soldat complètement déformé. Ce n’était pas un mutant, non, mais un artilleur. Ses doigts avaient fusionné entre eux pour former une sorte de pointe solidifiée. Et couverte d’un sang qui n’appartenait apparemment pas à la créature. Le visage de la chose était déformé par la peur et la douleur. Ses yeux exorbités étaient couverts d’un liquide blanchâtre écœurant. Ce liquide coulait aussi de ses multiples blessures et de ce qui fut jadis une bouche… Le nain en conclut qu’il devait s’agir de son sang. Ou de quelque chose assimilé. La chose faillit éventrer Kelethorn au moment même où ce dernier se releva. La surprise fit reculer le tueur, ce qui permit à l’atrocité de se remettre sur pieds. Le tueur faillit périr des mains du monstre, mais ce dernier, déjà blessé, succomba aux coups rapides et meurtriers du nain. Cette rencontre avait encore plus galvanisé Kelethorn, qui avait accéléré sa course jusqu’à rencontrer les gobelins. Morts à présent.

Mais ces adversaires n’avaient pas la valeur suffisante pour venir à bout de lui. Soudain, l’exilé entendu un rugissement poussé par un millier de voix. Un rugissement de haine, de défi. Un rugissement venu du tréfonds d’un millier d’âme. Un rugissement de fous.

Kelethorn sentit le vent tourner.

* * *

Les griffes le manquèrent de quelques centimètres, et Wissen put décharger son arme à bout portant sur le mutant. Les quatre fûts crachèrent simultanément la mort, arrachant le crâne du monstre. Le burgmeister n’eut pas le temps de reprendre son souffle qu’une autre atrocité vivante se jeta tous crocs dehors sur lui. Wissen esquiva par pure chance l’attaque, et se plaça derrière l’un de ses hommes qui enfonça sa hallebarde dans le torse du monstre.

La mêlée était atroce. La barricade tenait encore, mais la plupart des simples soldats étaient morts, avaient fui… ou s’étaient retournés contre les leurs. Ils n’étaient plus qu’une poignée. Et sa garde personnelle.

Un gobelin tenta de franchir la barricade et Wissen lui ficha sa rapière dans l’épaule. Le peau verte tomba à la renverse en cirant, mais déjà trois autres de ses camarades se pressaient à sa place. Le burgmeister était consumé par sa propre fureur. Ses hommes tombaient les uns après les autres alors qu’ils auraient du repousser la vermine verte sans difficultés ! Où était donc la toute puissance de son armée ? Ses hommes n’étaient que des incapables.

Profitant d’un instant de répit, le bourgmestre rechargea son arme. Cette merveille de technologie était très difficile à utiliser correctement. Il fallait vraiment bien choisir sa cible, et ne pas la rater.

Une volée de flèches s’abattit sur les défenseurs. Un garde s’effondra devant lui, une longue hampe noire dépassa de sa gorge. Wissen regarda l’homme tombe. Indifférent. Il fut par contre surpris lorsqu’il vit son pistolet au sol à côté du cadavre. Que faisait donc son arme au sol alors qu’il la rechargeait ? Puis Wissen remarque que de son bras droit et de son torse jaillissaient deux hampes de même couleur. Le rouge de son sang tâchait déjà le bleu de ses vêtements. Le maître de la ville regarda avec étonnement les tâches sanglantes s’agrandir. Il ne ressentait aucune douleur, même s’il savait qu’il devrait. De sa main valide, Wissen récupéra son arme. A moitié chargée seulement. Il devrait faire attention. Relevant la tête, il vit le sergent de ses gardes le considérer avec effroi.

Secouant la tête, le burgmeister lui ordonna de retourner au combat. Il sentit sur les commissures de ses lèvres un liquide chaud couler. Il avait du se mordre, pensa t’il.

Soudain, une clameur phénoménale retentit derrière. Lui une clameur puissante, de haine pure. Une clameur de mort.

Les flagellants le dépassèrent…

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Bon bon bon ! Commencons par le début !

Les remarques sur la forme :D :

cirant

Les gobelins font n'importe quoi en perdant le bras ces temps ci :zzz:

Bon, ca doit etre la seule faute que j'ai reperée 8-s Dans ce texte, j'aime bien l'effet que tu as donné, celui de donner plein d'arguments pour montrer qu'ils peuvent tenir et dans la phrase d'après, introduit par un "mais", un argument qui casse tous ce que tu viens de dire.

J'ai rien remarqué d'embetant sur le fond, c'est pas mal ! L'ambiance de "fin de la partie" est bien retranscrite :P On imagine bien les hommes, paniqués mais menés par un homme à la poigne de fer ! C'est franchement :wink:^_^:)

Une suite !

@+

-= Inxi =-

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Bon, je me suis fait doubler sur le cirant (en même temps, avec deux jours de retard dans mes lectures... :wink: )

Bref, mis à part ça et la ernière phrase

Soudain, une clameur phénoménale retentit derrière. Lui une clameur puissante, de haine pure. Une clameur de mort.

Problème de ponctuation sans doute?

Sinon, c'est tout bon et je me joins aux esclavagiste pour exiger une suite!

Comment ça, ça se fait pas sur commande? ^_^

Korelion

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salut salut!!!

bravo, comme toujours... c est limite énèrvant sais tu de ne rien trouver a critiquer tant le plaisir a la lecture est grand...

alors a quand la suite??? et oui, moi aussi je suis d accord avec les esclavagistes, j attend une suite!

@++ Torquemada l Inquisiteur, toujours comble, et fan de kelethorn (je me demande si je vais pas te piquer ton idée pour me faire un héros tueur spécial...avec ton autorisation, bien sur)

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Invité Feurnard

Tout d'abord, je tiens à préciser que les hommes-tombes n'existent pas. C'est aussi vraisemblable que le gobelin-cirant. Voilà : ma touche d'humour pour débuter.

Les douze pages de ton sujet m'ont fortement intriguées et je balance entre deux possibilités. Profitons avant de nous plonger plus profondément dans le thème pour préciser qu'il y a des répétitions inutiles, ainsi qu'une ponctuation extrêmement pauvre, quoiqu'à l'utilisation intensive. Les points-virgule et double-points, qui auraient bien leur place dans nombre de tes phrases, sont tout simplement oubliés.

Mais reprenons. Il y a tout d'abord le changement flagrant entre le début de l'histoire et l'actuel développement : ceci autant dans le style d'écriture, avec l'abandon des majuscules, des corrections plus intensives et des recherches stylistiques, que dans l'ambiance même du récit qui a fortement évolué. Ce contraste s'est opéré extrêmement rapidement, pour ainsi dire dès le premier combat et la mort de Denethorn. Si la bataille contre les gobelins reste très optimiste, elle tourne souvent et prépare d'emblée sinon plonge dans la misère coutumière du monde de Warhammer. A mon avis, donc, un changement trop brusque et qui n'a pas été assez nuancé.

Il y a ensuite la menace à proprement parler. Je tiens ici à préciser qu'il m'est difficilement imaginable de supposer que des milliers de gobelins, comparable à une marée de la taille d'une ville, réussisse à passer inaperçu dans l'approche d'une ville aussi importante que tu nous le décris. Et surtout une approche sans réaction des autorités compétentes. J'ajoute ici la flagrante opposition entre l'image de la cité avec Franz, qui nous paraît un simple patelin, et celle que voit Zamiel sous la tempête. Avec cette dernière, il paraît inexplicable autant qu'une simple brèche suffise à vaincre la cité que l'on puisse même s'approcher des réserves. Toutefois, ces remarques ne doivent être considérées que dans le sens où, en admettant ces faits comme possibles, il devient inexplicable la survie de l'Empire ou tout du moins des cités mineures et villages. Passons.

Cette menace, donc, est introduite dès le départ avec le chaotique, dans la forêt, puis et surtout avec les gobelins. La première grande bataille, je le suppose, ne concernait qu'une faible partie de l'armée à laquelle fait face la cité. On se rend malgré tout rapidement compte de leur importance cruciale. Cependant, leur menace semble à la fin du combat comme anéantie ou tout du moins mise d'état de nuire. Il y a là une imprécision, un flou sur la situation qui trompe le lecteur : voulu ou non, cet effet perturbe dans la compréhension générale. Soit que je l'aie loupé, soit qu'il ne soit pas assez marqué, il n'y a pas à la fin de la bataille de quoi supposer qu'il ne s'agissait là pas du conflit le plus important ; plus encore, c'est dans cette bataille que Karl perd son humanité. Cela, le lecteur le retient.

Ajoutons encore le magicien. Quel qu'ait été le but dans sa mise en scène, il apparaît comme un élément utilisé au départ puis abandonné violemment en cours de route, sans la moindre raison apparente. Le lecteur se serait aussi bien passé de le connaître. Plus grave encore, le magicien a eu droit à la focalisation interne, ce qui augmente encore son importance. Je ne crois avoir pu lire nul part sa mort. Sans doute une erreur de ma part : sinon un manquement terrible. De même, l'utilisation extrêmement variée de diverses focalisations enlève aux nains leur domination, voire les noie dans cette masse de personnages.

Rassures toi mon bon Feunard, la fin est déjà prévue dans les grandes lignes!
(Dwarfkeeper, page 1 des Exilés)

Il y a donc deux possibilités pour comprendre ton texte. La première est de le voir comme une oeuvre travaillée et réfléchie. Toutefois, le magicien, la transformation subite de Karl et la transformation extrême de l'ambiance laissent supposer le contraire. De même, le flou qui entoure les événements et le manque de transition entre les diverses scènes ainsi que leurs singularités stylistiques (cf. le "plic") rendent à ce texte une forme destructurée.

La seconde possibilité porte donc sur un véritable patchwork, assemblage de petits récits sur la trame d'un grand. Le nombre de focalisation, la perte d'importance des personnages et l'aveu :

je pense très sérieusement chaque partie avant de l'écrire.
J'en conclus donc que, si tu as effectivement prévu une trame comme tu me l'assure, il reste tout de même un manque d'homogénéité flagrant. Le seul défaut que l'on puisse reprocher à ton texte tient donc dans sa diversité très complexe et ses libertés de vue.

En bref, donc :

- l'intrigue est merveilleuse

- les personnages sont attachants

- etc... avec tout ce qui a été dit

- il n'y a pas de transition, de lien ou de compabilité entre chaque texte, écrit pour l'occasion.

Je ne puis que te proposer de plus te concentrer sur ce que voient les nains et de suggérer le reste. Problème rencontré dans "la conscience du monolithe" (de Zarathoustra) et qui empêche de lire aisément.

Malgré tout, l'étonnante diversité des descriptions, l'intensité des actions et l'importance donnée parfois jusqu'à des détails insignifiants, offrent une ambiance presque palpable et fidèle à ce que l'on peut attendre de toi.

Bref, comme tu l'as dit toi-même :

la fréquence normale de parution d'une partie des exilés est de une semaine.
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Ajoutons encore le magicien. Quel qu'ait été le but dans sa mise en scène, il apparaît comme un élément utilisé au départ puis abandonné violemment en cours de route, sans la moindre raison apparente. Le lecteur se serait aussi bien passé de le connaître. Plus grave encore, le magicien a eu droit à la focalisation interne, ce qui augmente encore son importance. Je ne crois avoir pu lire nul part sa mort. Sans doute une erreur de ma part : sinon un manquement terrible.

Il n'a été retrouvé du magicien que sa cape, laissant supposer qu'il est mort... Moi je pense qu'il n'en est rien et qu'il reviendra bientôt ! ^_^

Sinon pour DwarfKeeper: j'adore toujours autant ton texte, mais le titre dit bien: "avec de vrais nains". Et je pense qu'il serait bien d'en parler un peu plus de ces nains parceque la...

Enfin pour conclure:

Une suite !

:wink:

Modifié par Otaji
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Invité Feurnard
Pour exemple, le cadavre d’un sorcier a été découvert il y a trois jours par l’une de nos patrouilles, à quelques milles d’ici.
Un cadavre est un cadavre. Comme les dépouilles d'autres voyageurs.

J'apporte là une précision. Pour ceux qui ont observé 40k et la bataille de l'Oeil de Terreur, ils auront pu remarquer l'extrême efficacité de riposte dont dispose l'Imperium. Face à une menace encore plus tangible que celle représentée en permanence par les forces orques et les hordes chaotiques (surtout en des temps aussi troublés), les armées de l'Empire disposent de phases de riposte tout aussi efficaces et souvent inextricables (quelqu'un a la définition de ce mot ?). Ce qui veut dire que la ville n'est pas isolée, elle est soutenue par des forces externes, pouvant venir de forteresses. Hem...

Dans les environs des pages 6-8, Dwarfkeeper a proposé un Making-off de son récit et a parlé d'une collaboration pour étudier son texte avec mon type de plan. Je tiens sur ce point à lui répondre ceci : toutes mes reproches ne peuvent finalement tenir que sur les trop nombreux personnages que tu utilises, d'une importance égale. Un lecteur a besoin de repère, tu lui en donnes trop. Réaffirme une bonne fois pour toute l'importance des nains ou nous continuerons dans le flou. Je pense qu'il s'agit là du principal point de reproche.

"L'auteur connaît l'histoire, le lecteur non."

Enfin, je tiens à réaffirmer mon adhésion à ce texte. Ce n'est pas parce que je me saigne et que je me coupe en quatre pour trouver de quoi l'améliorer qu'il n'a pas pour moi de sérieux attraits me le faisant fortement apprécier !

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Invité Rik Azul
La proximité de ces êtres impies qui l’avaient privé de la moitié de lui même le rendait à moitié fou

Répétition de "moitié" (datant de l'avant dernier textes posté)

Ca faisait un moment que je n'avais pas lu Les Exilés ,quel bonheur de voir que, non pas une suite, mais deux suites m'attendent !Donc le texte est toujours d'une qualité irréprochable pas de soucis .Allez la suite !

Rik un esclavagiste de plus.

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Invité Harald Durakdammaz

oooouaaahhhh................(silence admiratif de deux heures)

Magnifique ! Ta focalisation si juste sur les personnages est à faire rêver un rôliste qui joue le même personnage depuis 10 ans. Même si parfois cela tourne au hors-sujet des nains, c'est tellement bien fait que je ne peux que pardonner (au fait, la mort d'Hoffman est traité de manière MAGISTRALE !)

Continue,et plus de nains s'il te plait !

Harald Durakdammaz Grumbakirikson

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Bien le bonsoir à tous. tout d'abord, la nouvelle partie des exilés paraitra au plus tard dimanche après-midi. (Ca c'était pour la bonne nouvelle.)

Ensuite, je tiens à remercier toutes les personnes qui répondent régulièrement à mes textes. (et qui participent au fait qu'il soit souvent en haut... :'( ) Merci beaucoup les gars, ça fait plaisir.

Maintenant, je vais m'octroyer un droit de réponse bien légitime à une critique des plus constructive et des pus poussée. Et au passage des plus douloureuse parfois... :wink:

Tout d'abord, pour comprendre les exilés, il faut savoir que la première partie qui en a été posée n'avait pas pour prétention d'être constitutive d'une base pour une suite. Encore moins d'une histoire de cette taille. Pourtant cela a été le cas pour plusieurs raisons, la principale de toutes étant ma volonté d'écrire. Et comme j'avais une base et une tonne d'idées, les exilés m'ont servi de défoulloir.

Rassures toi mon bon Feunard, la fin est déjà prévue dans les grandes lignes!

(Dwarfkeeper, page 1 des Exilés)

Je confirme ce qui avait été dit à l'époque. Maintenant, il faut prendre en compte plusieurs points capitaux : l'évolution personnelle de l'écrivain, le temps qui s'est écoulé entre le début du récit et la fin de celui-ci, et la construction renouvelée du récit.

Je m'explique. Les Exilés (ma correctrice attitrée me fait remarquer que j'écris comme un porc... :blink: ) disposaient initialement d'une structure narrative qui tenait sur une feuille simple. Recto. La dernière fois que j'ai tenté de faire un plan structuré des Exilés (Passages passés, en cours et à venir...) l'ensemble ne tenait plus sur deux feuilles doubles. Pourquoi cela? Je n'ai pas changé d'avis quant à la structure narrative générale, mais je l'ai etoffée. Je l'ai étoffée sans cesse afin d'éviter un écueil qui me terrifie, celui du récit "sec." Aller directement au but, écrire ce que l'on veut et partir... Non, les Exilés devaient autant être un texte d'intrigue qu'un texte d'ambiance. Si le premier point n'a pas atteint mes espérances, le second s'en rapproche. Cela peut parfois dérouter, mais certains passages (la mort de Gueule-en-biais, la séance d'auto-apitoiement de Wissen, la convalescence de Karl...) n'étaient absolument pas prévus. Mais s'accordaient parfaitement avec l'idée générale du texte.

Il y a tout d'abord le changement flagrant entre le début de l'histoire et l'actuel développement : ceci autant dans le style d'écriture, avec l'abandon des majuscules, des corrections plus intensives et des recherches stylistiques, que dans l'ambiance même du récit qui a fortement évolué.

Bon, ici je vois deux points importants. Tout d'abord :

ceci autant dans le style d'écriture, avec l'abandon des majuscules, des corrections plus intensives

Pour répondre à ceci, je citerai une elfe qui est à côté de moi.

"Avant ça n'y était pas non plus, mais ça a été corrigé..." Mouaip... Parfois, je me regrette...

Maintenant au niveau de l'ambiance générale du texte, on se retrouve ici confronté avec mes inspirations. Différents livres m'ont inspirés pour les exilés : Un capitaine de quinze ans. de Jules Verne, La peste d'Albert Camus et Bilbo le Hobbit de... devinez qui.

Si Jules Verne et Albert Camus m'ont beaucoup apporté pour l'ambiance générale du texte (L'ambiance désespérée de la peste, l'intensité des descriptions internes de Verne) Tolkien m'a beaucoup influencé sur la transition entre une ambiance bon enfant et un aspect bien plus sombre. Le Hobbit est un livre enfantin au début, et morbide sur la fin. vous n'avez qu'à lire le passage sur la bataille des cinq armées pour vous en rendre compte. J'ai emprunté ce style à Tolkien pour donner à mon récit un aspect plus mâture, plus sombre voir même par certains aspects que je ressens, plus gothique. Le passage qui m'a servi à cette transition est effectivement la mort de Denethorn. Quoi de mieux qu'un traumatisme violent pour plonger de jeunes personnes un soupçon insouciantes dans l'horreur de leur univers? A partir de ce passage, on ne joue plus. Fini la caricature des nains mignons et de l'humain dragueur, bienvenu à la mort et à ses ouailles.

Bref, cette transition a été totalement volontaire.

Il y a ensuite la menace à proprement parler. Je tiens ici à préciser qu'il m'est difficilement imaginable de supposer que des milliers de gobelins, comparable à une marée de la taille d'une ville, réussisse à passer inaperçu dans l'approche d'une ville aussi importante que tu nous le décris. Et surtout une approche sans réaction des autorités compétentes. J'ajoute ici la flagrante opposition entre l'image de la cité avec Franz, qui nous paraît un simple patelin, et celle que voit Zamiel sous la tempête. Avec cette dernière, il paraît inexplicable autant qu'une simple brèche suffise à vaincre la cité que l'on puisse même s'approcher des réserves. Toutefois, ces remarques ne doivent être considérées que dans le sens où, en admettant ces faits comme possibles, il devient inexplicable la survie de l'Empire ou tout du moins des cités mineures et villages. Passons.

Cette menace, donc, est introduite dès le départ avec le chaotique, dans la forêt, puis et surtout avec les gobelins. La première grande bataille, je le suppose, ne concernait qu'une faible partie de l'armée à laquelle fait face la cité. On se rend malgré tout rapidement compte de leur importance cruciale. Cependant, leur menace semble à la fin du combat comme anéantie ou tout du moins mise d'état de nuire. Il y a là une imprécision, un flou sur la situation qui trompe le lecteur : voulu ou non, cet effet perturbe dans la compréhension générale. Soit que je l'aie loupé, soit qu'il ne soit pas assez marqué, il n'y a pas à la fin de la bataille de quoi supposer qu'il ne s'agissait là pas du conflit le plus important ; plus encore, c'est dans cette bataille que Karl perd son humanité. Cela, le lecteur le retient.

Pour répondre à tout ceci, il faudrait un nouveau livre à part entière. Et je ne plaisante pas.

Mais je vais essayer de faire bref tout en faisant clair.

Ma vision de l'Empire est celle d'une civilisation coincée entre la renaissance et le l'époque médiévale. J'y vois des cités en pleine expansion, mais très refermée sur elle-même, avec des chefs de guerre plus ou moins forts qui ne rendent de compte à l'Empereur ou ses représentants que quand ceux-ci viennent demander des comptes.

A partir de là, l'Empire est pour moi une puissance militaire de première importance mais inerte, molle, et très difficle à mettre en oeuvre. Le parallélisme effectué avec 40k est pertinent mais pas poussé jusqu'au bout, car des spécificités de mon texte auraient du te frapper, mais je pense que je ne les ai pas assez fait ressortir.

L'intrigue prend place juste avant la tempête du chaos. L'empire est épuisé, les ressources disponibles sont drainées vers le nord, et la stabilité politique n'est qu'une notion lointaine et éphémère. (Il s'agit là encore d'un point de vue personnel.)

La cité de Schtendenburg est gouvernée par un être fort imbu de sa personne, qui considère dominer la région. Soit, tant mieux pour lui. Maintenant la région est située près de celle d'Altdorf et de Nuln, mais est coincée dans une forêt relativement proche des montagnes. Il s'agit d'un point stratégique devant défendre l'accés à une passe vers la Bretonnie. La région devrait être sûre et bien équipée, mais comme je l'ai souligné, toutes les ressources sont drainées vers le Nord, et seules les forces personnelles subsistent. C'est le cas de la cité. De plus, tout au long du récit, j'ai mis l'accent sur la pluie puis la neige étonnament précoce et abondante, sur les difficultés de progression... et donc de communication. bon, tout le monde aura compris que tout cela n'est pas d'origine naturelle. On pourrait protester en me disant que je présente Tzeentch et surtout ses champions comme des êtres sur-puissants, etc... J'en ai déjà eu des échos par MP et je remettrai ici ce que j'ai répondu alors : c'est le cas.

La cité est isolée de par les ciconstances spéciales de l'époque et le caractère de son Burgmeister. elle est isolée aussi par Tzeentch (et dès lors la volonté du conteur qui a besoin de cela...) et tous les évènements qui en découlent sont donc largement prévisibles.

Il en va de même pour la chute de la cité. Mon inspiration en la matière est celle de la chute de Gondolin. (Contes et légendes inachevés, de JRR Tolkien.Volume 2) Je ne puis en dire plus sur le sujet sans dévoiler mes plans.

Maintenant voilà, je reconnais bien volontier que mon texte est déstructuré et nécessiterait un lifting afin d'être remis en forme, et tempérer les changements trop brutaux. La plupart de ceux-ci sont dûs en grande partie à mes évolutions personnelles. (Plus tu écris, mieux tu écris... et surtout différemment tu écris...) Pourtant cela gâche pas mal de points et nécessite une correction. Je pensais vaguement le faire à la fin du récit. Maintenant ce sera pour moi une obligation.

Dernier point et je raccroche le clavier : le titre du récit est Les Exilés. Certes je suis centré autours des nains, et je ne les quitterai pas, mais il y a plus en jeu. Car ils ne sont pas les seuls à être déracinés et perdus dans cet univers. Et mon but était justement d'offrir une pluralité de points de vue dans l'histoire générale. Une histoire racontée ne peut pas être entièrement comprise si l'on n'a qu'un seul axe de focalisation. Il en faut plusieurs. Ce qui a dû tromper comme on me l'a fait remarquer, c'est que j'ai écrit "avec de vrais nains." Ils sont vrais, mais ils ne sont pas seuls.

Voilà, je vais lâcher le clavier un petit moment et reprendre mes cours de français de sixième.

Bonne soirée à vous tous, et merci beaucoup Feunard. Vraiment. :blink:

Dwarf

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