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Warhammer Forum

Le Médaillon des Quatre


Inxi-Huinzi

Messages recommandés

Invité Kroxigor
La suite le 28 juillet !

:mrgreen::mrgreen::mrgreen::ph34r::clap::wub:

Bon fini la séquence pleure passons au texte. Tout à fait intéressant, le personnage continue une sorte d'apprentissage de ses nouveaux pouvoirs et rencontrent nos deux anciens personnages.

Une chose me chagrine, la petite troupe de mort-vivant qui apsse inarperçue dans les rues de la ville, je trouve ça un peu gros quand même, même s'il ressemble encore à des humaines normaux.

Vivement la suite pour voir cette confrontation mais il en manque encore un dis donc. :P

Kroxigor, l'attente sera longue. :(

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Chapitre très interessant , la rencontre entre les trois risque d'etre sympathique :mrgreen:

Je pense qu'ils vont mutuellement se manipuler pour avoir le medaillon en premier .

Sinon , c'est toujours aussi bien ecrit et très agréable meme si le coté un peu caricatural du vampire est regrettable sous certains aspects .

Vivement le 28 juillet .

++

Modifié par oeildenuit
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La suite le 28 juillet !
:mrgreen::ph34r::mrgreen:
Le vampire s’appuya sur ses coudes et regarda la salle pour remettre mal à l’aise le mystérieux individu. En quelques secondes à peine, celui-ci se leva et se dirigea vers Vetalas qui garda son visage souriant. A l’autre bout de la salle, le videur s’approcha aussi à grands pas.
Baston générale, tous morts, fin de l'histoire !!! :mrgreen::clap::wub:

Non sans rire, que vont-ils se dire ???

Vivement le 28 !!!

Vivement la suite !!!

les deux femmes en arrière plan
"arrière-plan", non ?
sans maquer son dégoût
Typo.
une escorte de domestiques zombis
C'est pas "zombies" ?
Il toqua et eu honte d’en être réduit à ça
"eut".
Puis-je entré ?
Infinitif.
tout le confort qui lui faudrait
"qu'il".
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wahouuuuuuuuuuuu !!!

du grand art ! vive la suite !

y'a une pitite chose qui va pas, je crois.

un stryge ça ressemble à ça

il faudrait plutôt parler de lamianes dans ce cas.

sinon, tout va bien, ton texte est mouhahahahahahesque :) et vivement la suite.

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  • 2 semaines après...

J'viens de prendre le train en route et de lire les 34 chapitres et j'dois dire que je suis déjà accro.

Le recit est vraiment prenant et les personnages sont passionnants. J'apprécie beaucoup que tu t'attardes sur la description des lieux et des différents intervenants, l'action n'en devient que plus captivante.

Même si j'ai hâte d'en savoir plus sur ce fichu médaillon, je trouve déjà que ton histoire est très bien ficellée.

Ce qui fait aussi sa force, AMHA, est l'atypissme de ses personnages : un vampire qui a encore une conscience et une âme (c'est un pote d'Angel?) :huh: , un elfe noir louche (plus que d'hab en tout cas) qui n'en est pas tout-à-fait un apparement :whistling: et un loup-garou assez étrange X-/ .

Par contre, tu serais pas un genre de tortionnaire frustré ou un psychopathe latent? Parce que quand tes persos passent à l'action c'est de la pure boucherie, le style de massacres qui doivent faire jouir Khorne (mention spéciale pour la séance de torture dans la grange qui est super bien décrite, Slaanesh a dut défaillir à sa lecture).

Qu'est-ce que ¢a va donner quand ils seront ensembles et qu'ils maîtriseront pleinenement leurs capacités... :lol:

Comme tout le monde je vais prendre mon mal en patience et attendre le 28 pour en savoir un peu plus.

En tout cas un grand bravo et merci pour ce travail de très bonne facture qui nous donne tant de plaisir (hé ouais, on est tous de petits sadiques). :P:D

attend le 28 devant son ordi en fumant clope sur clope

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  • 2 semaines après...

Bon dsl, je vais jouer la pleureuse mais on est le 29 juillet et toujours pas de suite...

C'est un scandale, je vais demander la tête de ton imprimeur.

Tu n'as pas le droit de laisser tes lecteurs dans l'attente d'un récit tel que celui-ci.

Vivement la suite :whistling:

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Longtemps que j'avais pas posté, ben tien je m'y remets :wink:

Par contre, tu serais pas un genre de tortionnaire frustré ou un psychopathe latent? Parce que quand tes persos passent à l'action c'est de la pure boucherie, le style de massacres qui doivent faire jouir Khorne (mention spéciale pour la séance de torture dans la grange qui est super bien décrite, Slaanesh a dut défaillir à sa lecture).

Je plussoie! même si celle du vampire est tout de même bien menée est suivie :) .

Bah vala... Pour la forme, il me manque toujours un peu de description... je reste sur ma faaim... Sinon pour l'intrigue, très... intriguant... tu nous (me) croches bien, mais tes personnages sont un peu bourrins quand même, vampire, loup-garou, elfe noir... des relents de snotisme?(Avec la citation précédente, ça te fait un casier assez lourd quand même: snot écrivain Khornu slaaneshiste boucher à tendance psychopathe :) )

C'est un scandale, je vais demander la tête de ton imprimeur.

Tu n'as pas le droit de laisser tes lecteurs dans l'attente d'un récit tel que celui-ci.

Moi aussi, tiens! En plus on est déjà le trente là!

bon, allez!, encore un petit tour sur la reconnaissance du faucon et je vais me coucher :whistling:

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Merci pour vos encouragements :o La je suis encore en vacances en fait mais avec un accès à internet, je vais pouvoir essayer de rattraper mon retard au fur et à mesure ! :( Donc vous inquiétez pas, je lirai tout ! Il faudra juste quelques temps :innocent: Je retoucherai tout quand je rentrerai dimanche :ph34r: En attendant, voici la suite !

Chapitre 35

Gerheim s’arrêta juste devant l’individu qui le regardait depuis trop longtemps. Immédiatement, le videur se posta à un mètre seulement de lui et de son adversaire. Il n’était pas du quartier, ses habits en témoignaient. Ce qui l’agaçait le plus étaient ses yeux : ils renvoyaient une image différente de la personne extérieure. Comme si l’homme que Gerheim voyait était autre chose que lui-même. En un petit mouvement d’épaules, l’elfe noir vérifia que toutes ses armes étaient blotties contre lui et qu’il pourrait les sortir en un instant. Le noble ne semblait pas armé mais il fallait être prudent.

L’homme ne lâcha pas son regard moqueur ce qui continua d’agacer l’éclaireur. Ils étaient pratiquement collés l’un à l’autre et le noble plissa les yeux quand il remarqua la peau différente de Gerheim. Ce dernier fit mine de partir, sûr d’avoir piqué la curiosité de celui accoudé au comptoir. Le videur ne les lâcha pas des yeux durant tout l’affrontement inconscient. Il soupira lorsqu’il vit Gerheim sortir de la taverne, immédiatement suivi par le nouvel arrivant. En se retournant, l’elfe noir vit que sa ruse avait marché et que l’aubergiste montrait de la tête ceux qui s’éloignaient. A priori, la vie du noble avait quand même une certaine valeur pour le tavernier.

Gerheim claqua la porte et courut rapidement se mettre à l’ombre du bâtiment qui trônait de l’autre côté de la rue. Le riche sortit immédiatement derrière et sonda l’allée à la recherche de l’éclaireur. Celui-ci sourit, croyant être bien dissimulé. Gerheim le vit fermer les yeux puis s’avancer dans sa direction. L’elfe noir faillit hoqueter, personne ne l’avait jamais localisé. C’était impossible. Son épée apparut rapidement dans sa main et il sortit rapidement de l’ombre afin de ne pas être gêné dans ses mouvements par un quelconque obstacle.

-Allons, je voudrais simplement discuter… Quelqu’un de votre trempe ne doit pas avoir beaucoup d’amis en ville… Commença le noble.

Gerheim lui tourna autour comme un chasseur s’avançant prudemment vers sa proie. L’autre le regarda en souriant ce qui troubla l’elfe noir. Cet homme était fou pour ne pas faire front alors qu’on le menaçait. Il continua à parler, visiblement déçu que Gerheim ne lui réponde pas.

-J’ai besoin de toi pour un petit service… Je suis… Comment dire ? A la recherche de certaines informations dont l’accès m’est pour l’instant refusé. Il faut que tu me les récupères.

Gerheim ne dit toujours rien mais l’arme brandie devant le noble convainquit ce dernier que l’éclaireur écoutait toujours. Le riche homme s’agaça de ne pas voir le visage de Gerheim ce qui se manifesta par son geste d’avancer la tête et de plisser les yeux. Dans l’ombre de sa capuche, le drow attendait de savoir s’il allait le tuer tout de suite ou pas. Maintenant que l’autre avait découvert son identité, il devait mourir. Une fois de plus, l’autre continua son monologue.

-J’ai besoin d’informations sur un médaillon qui aurait des pouvoirs qui me seraient très utiles et…

Il laissa sa phrase en suspens, le videur émergeant dans la rue coupant net leur commerce… ou tout du moins l’offre que faisait le noble. Ce dernier se tourna pour parler au nouveau venu et Gerheim décida d’attaquer. Il fut sur le noble en une seconde et leva haut son épée. Le videur cria trop tard pour que la victime n’esquive. Celle-ci ne put que lever le bras qui fut tranché dans une courte éruption de sang. L’autre ne cria même pas ce qui contraignit Gerheim à reculer lentement afin de porter un nouvel assaut plus efficace. Le noble regardait son bras, une moue cruelle dessinée sur le visage. Il leva les yeux sur Gerheim qui en eut des frissons.

-Tu vas regretter d’avoir fait ça…

Il jeta sa main vers le sol et de longues griffes poussèrent. Il sourit de nouveau laissant apparaître de grandes canines. Le monstre planta ses griffes dans le sol et jeta un bout de sa cape dans les airs. Il prononça des paroles incompréhensibles et quand le morceau de tissu embrassa la poussière, une onde de choc courut sur la terre en direction de Gerheim qui n’esquiva l’attaque que par un saut de dernière minute. Quand il se releva sa capuche était tombée révélant ses oreilles pointues et son visage noir comme la nuit. Gerheim parla pour la seule fois du combat :

-Je vais être obligé de vous tuer tous les deux.. Adieu monstre !

Le videur s’était entre-temps rapproché du noble monstrueux sans voir les légers changements morphologiques. Il tenta de le dissuader verbalement de mener l’affrontement ce à quoi l’homme répondit en le projetant d’un coup du bras en direction du mur le plus proche qui s’effrita quand il reçut l’humain volant. Ce dernier ne bougea plus et resta effondré dans la poussière. Gerheim resta de marbre, il en avait un de moins à tuer. Il restait quand même le monstre magicien… Amputé d’une main, le drow espérait n’en faire qu’une bouchée.

Il sauta sur une caisse à une demi-douzaine de mètres de la créature. Celle-ci grogna et prit une impulsion. Gerheim allait sauter à sa rencontre quand il remarqua les deux ailes membraneuses qui propulsèrent le monstre à sa verticale. Ce dernier plongea sur l’elfe noir qui lui attrapa le bras invalide au moment où les griffes ne fouettèrent que l’air. Gerheim se servit de sa force pour se propulser dans les airs. La créature ailée s’écrasa au sol, la nuque brisée. L’elfe noir rabattit sa capuche sans perdre de temps et commença à partir quand des bruits de planche tombant l’alertèrent.

La chose qui avait gardé le visage du noble attaqua, son corps parallèle au sol. Les ailes le propulsèrent à une vitesse infernale et Gerheim ne put se jeter qu’au dernier moment du côté où la main avait été tranchée. Il tendit son poignard et ce fut lui qui se sentit lacéré. Il boita sur quelques pas alors que le monstre s’envola de quelques mètres. Il porta une main à sa jambe et la sentit chaude et humide. Gerheim ne se laissa pas déboussoler, la blessure semblait superficielle. Le noble se reposa sur le sol et reprit une apparence humaine, en laissant de côté ses longues dents.

-Tu sais combien coûte une tunique telle que celle-là ? S’énerva-t-il.

Gerheim n’écouta pas mais l’observa. Il vit avec horreur que sa main avait repoussé. Quelle sombre magie pouvait manier cet individu ? Comme pour répondre à sa question, l’homme sortit de petits osselets de sa poche et les lança sur le sol tout en incantant. Les os s’enfoncèrent dans le sol et ressortirent rapidement, suivi par des mains et des corps tout entiers. Une dizaine de squelettes émergèrent d’outre-tombe et se mirent en rang devant le noble et Gerheim. Un grognement sourd alerta l’elfe noir en premier. Il tourna la tête là où le videur avait été projeté et il remarqua sa disparition.

-Vous auriez dû le laisser tranquille.

Cette phrase avait ramené le regard de Gerheim vers le noble dont une silhouette tenait le bras comme précédemment. Le prisonnier de la poigne ne se retourna même pas et roula de l’épaule en essayant de le projeter. Ce coup-ci, la créature de la nuit n’arriva même pas à le faire bouger et une expression de panique se lut sur son visage. Il sortit une boule de terre cuite qu’il lança sur la silhouette et celle-ci explosa dans une gerbe de flamme qui éclaira la nuit. Les squelettes ne bougeaient toujours pas et ils regardaient tous Gerheim. Leurs orbites noires ne réfléchissaient que la vie qui leur avaient été arrachée. Leurs os craquaient mais ils ne semblaient même pas s’en rendre compte. Armés d’haches, d’épées et de boucliers, il n’y avait guère que leur position sur le champ de bataille qui arrivait à les différencier.

Gerheim regarda le videur et remarqua que lui aussi n’était plus vraiment humain. Eclairé par les quelques flammèches qui retombaient dans la rue, l’éclaireur vit une bête ressemblant vaguement à un loup dont quelques étincelles embrasaient encore quelques touffes de poils. Des dents aiguisées régnaient dans sa bouche et son visage s’était agrandi en une sorte de museau. Les muscles de son corps luisaient sous le choc qu’il venait d’absorber et il grognait plus de douleur que de colère. Gerheim se remit en position de combat, les choses se corsaient et face à ces créatures surnaturelles, il n’aurait pas le droit à l’erreur.

La chose ailée tendit les mains vers l’homme loup et celui-ci s’arrêta net. Il secouait doucement la tête comme si l’autre essayait d’en prendre le contrôle. Après un hurlement lugubre, le loup fonça droit sur le magicien. Gerheim s’élança aussi mais les squelettes s’avancèrent droit sur lui. Il s’arrêta et eux aussi. Il rit doucement et reprit sa course. Les restes d’humains levèrent les boucliers et armèrent leur coup tandis que Gerheim prenait encore plus de vitesse. A un mètre du contact, là où il aurait pu sentir l’odeur des corps en décomposition, l’elfe noir bondit si haut qu’il passa par-dessus la petite armée de morts. Sans se retourner, il sauta une nouvelle fois pour planter son épée dans le dos du loup monstrueux qui s’était accroché aux jambes du vampire qui n’arrivait plus à prendre de la hauteur. Le coup l’arrêta dans sa lacération des membres postérieurs et le fit tourner vers Gerheim. L’éclaireur se demanda ce qu’il lui avait pris. Avant que le lycanthrope ne s’élance, le magicien volant lui lança un éclair détonnant. La rue elle-même en frémit et l’épée fut éjectée tout près de Gerheim qui la reprit encore fumante.

Il remarqua rapidement qu’il allait en falloir plus pour terrasser le monstre qui ne s’avoua pas vaincu. Il tenta de relancer un sort mais Gerheim lui lança une dague qui lui transperça la main de part en part et lui fit perdre sa concentration. Les squelettes se remirent en mouvement et coururent sur l’elfe noir. Sur la place où se déroulait le combat, une clameur les détourna tous du combat. Ils firent tous trois choses différentes : Le vampire ferma les yeux, le loup-garou huma l’air et Gerheim posa les mains sur le sol. Une forte troupe était en approche et tous le comprirent. Les squelettes se désagrégèrent en poussière et le vampire s’envola. Le loup-garou bondit sur un toit et s’éclipsa. Gerheim qui ne tenait pas à payer pour les autres se téléporta sur une corniche plongée dans les ombres.

Quelques secondes après la fin forcée du combat, une troupe d’hommes d’armes arriva par toutes les entrées de la place. Voyant qu’il n’y avait plus personne, ils se firent plus méfiants mais investirent le lieu de manière coordonnée ce qui surprit Gerheim qui voyait les humains plus… bestiaux. Ils fouillèrent le lieu et l’elfe noir les regarda faire. Ensuite, un petit nombre d’hommes rejoignirent deux soldats qui se tenaient un peu plus en retrait. Le plus vieux des deux était chauve et irradiait une force bien différente de celles que Gerheim avait déjà côtoyées. Une aura magique l’entourait, l’elfe noir en était certain. Il portait une petite boucle d’oreille du côté droit et un début de barbe mal rasée prouvait qu’il devait être assez occupé ces temps-ci. Une cape épaisse cachait la majorité de son équipement à l’exception d’une arme métallique qu’il empoignait avec force.

A ses côtés, tout aussi attentif que son supérieur, le second regardait à droite et à gauche constamment. Il devait avoir deux fois moins de l’âge de l’inquisiteur et pourtant, il semblait bien plus dangereux. Il semblait frustré qu’ils se soient tous échappés bien que Gerheim se mit à penser que seul l’un d’eux était recherché : mais lequel ? Le jeune homme portait une grosse arbalète qui dépassait de chaque côté de son dos et deux épées battaient ses flancs alors qu’une autre ornait sa main tandis que l’autre empoignait un bouclier. Des fioles et petites bourses pendaient également à sa ceinture. Gerheim le trouva drôlement bien équipé. Sa rage devait être grande.

Alors qu’un couple de gardes inspectait la maison sur laquelle était perché le drow, lui se remit à penser au combat. Qu’est-ce que des créatures comme celles-là pouvaient bien faire en ville ? Peut-être que l’homme loup pourrait faire un allié si celui-ci avait oublié le léger coup d’épée que lui avait donné l’éclaireur. Pour l’instant, Gerheim devrait assurer seul sa recherche du médaillon. Le hasard seul savait ce que de telles créatures pourraient faire avec un pouvoir si grand.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Voici donc notre rencontre au sommet...

Le combat est tout de même assez flou... mais bon, ça c'est le problème de tous les combats écrits.

pis bon, sont tjrs aussi bourrins tes persos. :innocent:

Sinon, notre cher quatrième personnage ne serait-il pas le jeune inquisiteur en second?

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Invité Kroxigor

La rencontre a enfin eu lieu. Par contre, bizarre que tu choisisses Gerheim pour montrer le combat alors que l'histoire se déroulait à travers le noble. Ca déroute un peu au début.

Comme l'a dit the rabbit le combat est assez flou et surtout très gore, trop gore je dirais. Membres coupés, nuque brisée, cou tranché : ça fait un peu beaucoup même si ces créatures sont magiques. Un peu trop bourrins à mon gout.

Pour le quatrième perso. je suis d'accord avec the rabbit. Le second de l'inquisiteur a le profil type et puis tu t'attardes sur lui en plus donc...

La suite ( dis donc le 28 c'était il y a deux jours :innocent::o )

Kroxigor ( vite stp :ph34r: )

EDIT: Joyeux anniversaire Inxi!

Modifié par Kroxigor
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Baston générale, tous morts, fin de l'histoire !!! :o:(:)
J'avais pas totalement tort...ça va être dur de faire ami-ami après ça...
Sinon, notre cher quatrième personnage ne serait-il pas le jeune inquisiteur en second?
Pour le quatrième perso. je suis d'accord avec the rabbit. Le second de l'inquisiteur a le profil type et puis tu t'attardes sur lui en plus donc...
Monsieur Arsenal ??? possible...

On continue avec Gerheim ou un autre ??? Qui prend les paris ???

Vivement la suite !!!

Au fait: :innocent: Joyeux Anniversaire :ph34r:

une image différente de la personne extérieur
Accord.
L’homme ne lâcha pas son regard moqueur se qui continua d’agacer l’éclaireur.
"ce".
Quelqu’un de votre trempe ne doit pas avoir beaucoup d’ami en ville
Accord.
certaines informations dont l’accès mais pour l’instant refusé.
"m'est".
Une fois plus, l’autre continua son monologue.
"Une fois de plus...", non ?
J’ai besoin d’information
Accord.
L’autre ne cria même pas ce qui contraint Gerheim à reculer lentement
"contraignit".
quand le morceau de tissu embrassa la poussière. Une onde de choc courut
"," au lieu de "."
Le videur s’était entre temps rapproché du noble
C'est pas "entre-temps" ?
des mains et des corps tout entier
Au pluriel, non ?
le noble qu’une silhouette tenait le bras
"dont ", ou "...par le bras...".
la vie qu’ils leur avaient été arrachée
"qui".
face à ses créatures surnaturelles
"ces".
La chose ailée tendit les mains vers le l’homme loup
...
celui s’arrêta net
"celui-ci".
Il remarqua rapidement qu’il y allait en falloir plus
Pas de "y".
Qu’est-ce que des créatures comme celles-là pouvaient bien elles faire en ville ?
???
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Invité chaos rulez

un mot ....

ENFIN!!!!

c'est réelement une rencontre au sommet je crois :o

alors vivement la suite pour voir si les trois vont s'allieru ou bien

si ils vont se faire la guerre :innocent::ph34r:

l'attente fut longue mais elle en valait la peine :(

ciao from quebec city B) B) B)

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  • 2 semaines après...

Yeah ! Merci à tous :D Me revoici avec un an de plus et une nouvelle suite :clap: J'ai repris de la motivation donc je vais pouvoir reprendre mon rythme hebdomadaire ! Et aussi corriger les fautes que vous m'avez signaler ces derniers chapitres ! Et maintenant, le texte :

Après que les esprits se soient échauffés, Gerheim et Vetalas parlent dehors du médaillon où l'un propose un partenariat à l'autre. Gerheim refuse et engage le combat, son secret dévoilé. Pensant le tuer, le vampire joue aussi carte sur table. Loriol se retrouve rapidement intégré à l'affrontement et tous pensent alors pouvoir se débarasser des deux autres. Le combat est interrompu par la garde, l'inquisiteur et son second qui n'arrive qu'au moment où ils eurent vidé les lieux. La relation entre les quatre ne fit à partir de là que grandir.

Chapitre 36

Loriol bondit sur un toit tout proche ce qui manqua de le faire tomber mais seules quelques tuiles suivirent ce destin. Assez loin de la scène du combat, il sauta dans une ruelle proche de la taverne. Sa transformation en humain achevée, il reprit sa place dans l’auberge comme si de rien n’était. Le propriétaire lui jeta un coup d’œil bienveillant pensant que son protégé avait réglé l’histoire sans trop de grabuges. Loriol se demanda comment les autres s’étaient débrouillés. Il était parti quand il avait senti une forte arrivé de soldats. Lorsqu’il avait sauté par-dessus la ruelle, il avait vu au moins une dizaine d’entre eux investir la place.

Quelque chose en eux ne le rassurait pas. La chauve-souris géante jeteuse de sort et le guerrier qui se battait comme la mort elle-même ne semblaient pas étrangers à la soudaine présence de l’inquisiteur. Bien qu’à la base, celui-ci soit venu pour lui, Loriol pensait que seul le second le motivait sur sa piste et non pas sur celle des deux autres créatures. Le loup-garou remarqua alors que ses vêtements étaient déchirés mais que, comme les trous se trouvaient dans les replis de ses vêtements, ils étaient relativement invisibles. Ses plaies s’étaient déjà refermées et Loriol se rassura, la magie ne l’avait blessé que temporairement et le guerrier ne possédait pas d’armes en argent. Le mage semblait plus dangereux car il avait un lien avec les loups, il avait même essayé de le contrôler mais Loriol avait réussi à imposer sa volonté.

Maintenant, il fallait être prudent. Un jour, le lycanthrope avait entendu quelqu’un dire qu’il fallait garder ses amis près de soi et ses ennemis encore plus près. Il en comprenait maintenant le sens et il essayerait de remettre la main sur les deux autres. Il avait senti leurs odeurs, leurs âmes, il pourrait les retrouver n’importe où à des kilomètres. Avant de sortir de l’établissement, il avait entendu le magicien mort-vivant parler du médaillon. Il souhaitait que le troisième guerrier devienne son instrument de recherche ce qui, bien évidement, s’était soldé par un combat. Loriol espérait que les autres feraient la paix et qu’ils puissent chercher le médaillon tous les trois. Ce n’était qu’une petite dispute mais il ne sut si son raisonnement était celui de quelqu’un de responsable ou son esprit d’enfant emprisonné dans celui de quelqu’un trop vieux pour lui.

Seul, Loriol se savait condamné mais en s’alliant avec les autres, il avait une chance d’échapper à l’inquisiteur. Le loup-garou semblait être le seul à savoir qu’ils cherchaient tous les trois le même objet. Cela pouvait jouer en sa faveur. Il fallait leur remettre la main dessus. Loriol leva son nez vers le ciel et prit une grande aspiration comme s’il essayait d’absorber tout l’air de la ville. Son nez s’occupa ensuite de trier les odeurs qui venaient à lui : odeur de peur, de mort et de détritus pour la plupart. Mais au milieu de ce mélange de saveurs odorantes, il en capta deux, tel deux gouttes d’eau dissimulées par la rosée d’un matin. Loriol fronça les sourcils en comprenant que les deux odeurs étaient au même endroit. Dans sa taverne. Le loup bondit dans la rue et faillit glisser sur les pavés incertains. Il était à côté de l’établissement mais pourquoi les deux autres y étaient retournés aussi ?

Il poussa la porte et au lieu de voir une scène de plein chaos, Loriol vit le lieu comme il l’avait laissé. Le tavernier le héla dès sa rentrée et lui fit comprendre d’un regard qu’il était satisfait de la manière dont son homme de main avait réglé la situation vu que les deux esprits qui s’étaient échauffés étaient revenus au calme. L’homme à la peau noire et la chauve-souris s’étaient remis approximativement à la même place. Loriol continua et vit un ménestrel et un groupe de clients qui tapait des mains sur les tables pour donner du rythme à la chanson et se planta devant la table de l’elfe.

-Suis-moi… Dit le loup.

L’autre ne broncha pas ce qui ne fit qu’agacer le lycanthrope.

-Suis-moi ou je dévoile ton visage devant toute cette assemblée.

-Et alors je te tuerai ainsi que tous ceux de cette taverne.

La voix était froide comme la glace et même si Loriol n’avait pas peur de cette créature, il ne put s’empêcher de frissonner. Pourtant l’autre sembla retrouver la raison car il demanda :

-Où ?

Loriol leva la tête en direction de l’étage et le drow acquiesça. Le noble n’avait pas lâché la scène des yeux et quand le videur fit mine de monter, il prit la suite se doutant qu’il se tramait quelque chose. Loriol avait bien compté là-dessus et s’il ne l’avait pas fait, il serait aller le chercher manu militari : il n’avait pas le temps pour la subtilité. A l’étage, ils se retrouvèrent alignés dans le couloir dans cette configuration : le noble, l’elfe et le loup. Tous se toisèrent un instant avant que le vampire ne se décide à élever la voix.

-Que diable faisons-nous ici ?

-Il ne semble pas que nous t’ayons invité à te joindre à nous ! Gronda Loriol.

-Après cette petite dispute, il me semblait évident que je n’allais pas vous laisser seuls.

Alors que les esprits s’échauffaient, l’elfe intervint.

-Le magicien a raison, pourquoi sommes-nous là et pourquoi cette paix hypocrite ?

Comme à chaque fois que l’elfe avait parlé, tous se turent.

-Parce que vous cherchez tous les deux la même chose, un certain médaillon… Déclara Loriol.

-Au moins, on ne prend pas de détour avec toi ! Fit remarquer le vampire.

Loriol acquiesça de la tête devant l’évidence même.

-Et ? Continua l’elfe.

-Et alors je propose que nous nous allions ! Dit brusquement le loup.

Le vampire noble rétorqua au tac au tac :

-Pas question, je ne sais pas de quoi tu parles… Et puis que sais-tu sur ce soi-disant médaillon ?

Loriol sourit en montrant les crocs.

-J’ai tout entendu et je ne donnerai les réponses que si vous acceptez.

-Et en quoi cela te servira-t-il, chien ?

Avant que Loriol ne se jette sur le prétentieux devant le titre avec lequel l’autre l’avait dénommé, l’elfe prit la parole.

-Je n’ai pas besoin de vous pour mener ma quête à bien…

-Et pourtant, tu es là à nous écouter parler… Ce qui prouve que tes recherches n’ont pas été très fructueuses.

-Je finirai par trouver !

Le noble rit sous cape en simulant une toux.

-Moi, j’ai des informations que j’ai trouvé dans un manuscrit, déclara Loriol.

Les deux autres le toisèrent en n’admettant pas que le loup révèle ses secrets comme vulgaires rumeurs entendues au marché. Ils pensèrent à une feinte ou à un dessein caché.

-Tu n’as toujours pas répondu à la question : qu’y gagnes-tu ? Interrogea l’elfe de son ton monocorde.

-Les loups ne se mangent pas entre eux… C’est bien connu. Le second de l’inquisiteur est spécialement à mes trousses bien que maintenant aux vôtres aussi. Seuls, nous sommes vulnérables, à trois nous pouvons y échapper.

-Nous n’avons pas besoin d’être trois, seuls deux pourraient mener la quête à bien, proposa le vampire.

-Mais il y aurait moins de chance de trahison, lui lança l’elfe avec un regard lourd de sous-entendu que l’autre fit mine de ne pas voir.

-Et comment allons-nous décider qui aura le médaillon ?

-Vous verrez entre vous deux le moment venu ! Aboya Loriol qui commençait à être lassé et qui était aussi content qu’ils n’aient pas compris qu’il le cherchait aussi bien qu’eux.

Il ne leur avait pas non plus parlé de la guilde des voleurs qui tenait l’épée de Damoclès au dessus de sa tête. Chaque chose en son temps pensa-t-il. Loriol guetta leur réponse et vit qu’ils semblaient en pleine réflexion.

-J’accepte, dit l’elfe, au moins jusqu’à ce que nous soyons débarrassés de l’homme à nos trousses.

-Et bien moi, je refuse ! S’insurgea le noble tout en tournant les talons. Je n’ai pas besoin de vous.. J’en sais maintenant bien assez.

Ils le regardèrent disparaître sans tenter le moins du monde de le rattraper.

-S’il ne revient pas dans les prochains jours, il faudra l’éliminer.. dit froidement Loriol.

L’elfe se contenta de hocher la tête d’assentiment. Personne ne prit la parole lors de la minute qui s’écoula ce qui laissa le temps à Loriol de remettre ses idées en place à la lueur de la seule torche murale. La créature à la peau noire se tenait toujours fermement dissimulé sous sa capuche où n’apparaissait aucun de ses traits. Seule sa main dépassait, elle qui tenait quelques instants auparavant une épée fixée à ses côtés. Maintenant, il semblait plus en confiance et Loriol vit sa main retourner se mettre à l’abri sous la cape avec le reste du corps. Le loup ne se doutait pas à ce moment que les deux autres personnes avaient des plans différents en tête et que ce fut la seule raison pour laquelle ils ne s’entretuèrent pas sur le champ. L’elfe reprit la parole.

-Que fait-on en attendant ?

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité Kroxigor

Une alliance ? :clap: Alors ça, si je m'y étais attendu.

-S’il ne revient pas dans les prochains jours, il faudra l’éliminer.. dit froidement Loriol.

Je sens qu'il va revenir :)

Sinon, c'est toujours aussi bien même si ce passage je le trouve plutôt...rapide je dirais. Pas assez de descriptions des sentiments de chacun ou de leurs projets respectifs. Peut-être un peu trop de virgules par moment, ça donne un rythme souvent saccadé.

Aussi, tu aurais pu faire un rappel du marché ou de l'arrangement qui lit Loriol et la guilde des voleurs car ça fait longtemps tout ça. ^_^

La suite ( ce sera par les yeux de Vetalas? )

Kroxigor ( et c'est au moment où je pars en vacances que tu te décides à écrire :D )

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Invité chaos rulez

et bien nous avons 3 caracteres musclés dans ce texte je pense

mais je pense que je suis du meme avis que toi kroxigor

il vas revenir c'est certains

alors viement la suite en esperant ke ce vampire vas collaborer

ciao from quebec city B) B) B)

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Je sens qu'on va bien se marrer (plus qu'eux, je dirais); ça va être animé, je pense, comme "alliance"; vous conviendrez qu'on est loin de la franche camaraderie, hein ???

Bon, ben:

Vivement la suite !!!

Après que les esprits se soient échauffés
Pas de subjonctif après "après que".
il reprit sa place dans l’auberge comme si rien n’était
C'est pas "de rien" ?
Loriol continua un ménestrel
Pas compris ?
Il ne semble pas que nous ayons invité à te joindre à nous !
"que nous t'ayons invité ".
Et comment allons-nous décidés qui aura le médaillon ?
Infinitif.
Loriol guetta leur réponse et vit qu’il semblait en pleine réflexion.
Pluriel, non ?
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J'adore l'elfe:)

-Suis-moi ou je dévoile ton visage devant toute cette assemblée.

-Et alors je te tuerai ainsi que tous ceux de cette taverne.

Il est aussi direct que le loup^^

Bon j'adore ton histoire, toujours aussi bien depuis la dernière fois. Carractères bien forgés, ça promet de l'action et une bonne baston à la fin. A moins qu'il face peace and love tous enssemble (ça serait dommage vus que c'est une fin banale). Je te souhaites bien du courage et ... suiîiiite svp...

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Après la séparation du combat, Loriol retrouve la piste de ses deux autres adversaires dans sa propre auberge. Il les rejoint et pousse l'elfe à le suivre après des menaces non dissimulées. Le vampire les suit autant par bon sens que par curiosité et Loriol vint à proposer une trève afin de s'unir contre l'inquisiteur et afin de trouver le médaillon. L'elfe finira par accepter mais Vetalas refusera et partira. Lorio se met donc d'accord avec Gerheim que, s'il ne revient pas, il devra mourir.

Chapitre 37

Vetalas patientait au milieu des escaliers. A cet endroit précis, il n’était ni vu de la salle, ni des deux autres dans le couloir. Il entendit tranquillement la suite de la conversation. Notamment le moment où ils avaient menacé de le tuer s’il ne revenait pas. Contrairement à ce que son orgueil le poussait à faire, il ne prit pas la menace à la légère et se promit que si son plan ne marchait pas, il adhérait à leur pseudo alliance comme si de rien n’était. Seuls, les deux ne lui faisaient pas peur. Ensemble, ils étaient redoutables. L’homme loup était franc et impulsif, il ne serait pas dur de savoir ce qu’il pense et le manipuler. En revanche, sa force physique valait celle de dix hommes. La créature à la peau noire était aussi frêle que l’autre était musclé. Il parlait rarement et toujours d’un ton froid mordant comme le plus profond hiver. Cet homme était un calculateur et manipulateur capable de rivaliser avec lui. Il fallait prendre garde à leur alliance. Ils avaient créé un cerveau et un corps pour aller avec.

La conversation s’acheva sur un claquement de porte où l’intelligence du groupe demanda la suite du programme. Vetalas n’entendit pas la réponse. Il avait ses propres plans. Une douleur dans le crâne le fit grimacer et rester un instant en place. Sa tête s’appuya lourdement sur le mur et un frisson lui déchira l’échine. Son ventre se serra à l’instar de ses dents. Il savait ce dont ce symptôme physique était annonciateur : ses crises de conscience. Il entendait, d’abord ce bruit lointain comme une pluie qui serait en train de s’éloigner. Ensuite un bruit beaucoup plus sourd chahuta ses oreilles. Comme si un éclair était tombé à quelques distances de là puis le roulement du tonnerre continua jusqu’à ce qu’il se transforme en longues plaintes. Des cris de victimes.

Par centaine, elles résonnaient dans son crâne. Sa tête était comme une caverne que ces gémissements faisaient ricocher dans une lancinante mélopée. Les hurlements de souffrance se mélangeaient et se déversaient dans son corps comme un poison. Ils étaient tous là, lui faisant partager leur douleur et leur peine. Leurs émotions le réduisirent à l’impuissance et faillirent lui faire perdre la tête mais aussi soudainement que c’était apparu, tout cessa et Vetalas reprit possession de lui-même en haletant. Il jeta des coups d’œil paniqués à la ronde tout en reprenant son souffle. Sa crise était passée et il essuya son front couvert d’une fine pellicule de sueur. Personne n’avait remarqué sa faiblesse temporaire et même lui mettait un point d’honneur à en immédiatement oublier les souvenirs. Il lui fallait ce médaillon à tout prix.

La grande salle circulaire principale à deux étages de la taverne était pratiquement pleine bien qu’il y ait encore de larges trous entre quelques tables éparses. Déjà dans l’escalier, le fumet de la pièce agressait les narines du vampire. Elle sentait à majorité la fumée, preuve que la cheminée ne tirait plus aussi bien que ça mais aussi la chaleur humaine. Cette odeur rance de sueur et aussi toutes ces effluves que chaque homme ramenait de sa journée respective à travailler. Cette odeur lui donnait faim… Une faim plus tenace que tout. Il avait envie de sang, d’un sang chaud et revigorant. Vetalas commença à se chercher une proie des yeux lorsque le dernier chant qu’il avait entendu à l’intérieur même de son crâne lui revint à l’esprit. Il se trouvait face à un dilemme qui l’empêchait totalement d’agir. Il devait se nourrir mais sans faire de victime car s’il avait compris, ses crises étaient d’autant plus importantes que les victimes étaient nombreuses.

Soudain, cette soif-ci fut détournée par une envie tout aussi primitive. Dans un coin de la taverne, deux serveuses discutaient. Elles étaient jeunes et à priori, nouvelles. En effet, peu de serveurs se seraient permis d’arrêter leur travail alors qu’il y avait autant de monde qui voulait voir sa soif étanchée. Vetalas posa ses yeux bleus sur elles. Quand elles le remarquèrent, l’une d’elles le montra du menton et elles pouffèrent de plus belle. Le vampire les savait déjà conquises. Ses nouvelles habilités le lui garantissaient d’un seul regard. Il leur sourit néanmoins et elles s’empourprèrent d’autant plus. L’aubergiste les fustigea à travers la salle et elles se remirent au travail au pas de course en s’éclipsant dans les cuisines.

Vetalas les regarda s’éloigner puis les suivit l’air de rien tandis que le patron était occupé à fouiller dans son meuble afin de rendre la monnaie sur une piécette d’argent. Quand il ressortit près d’une heure plus tard, il ne lâchait plus ce petit sourire de satisfaction d’un travail bien fait. Il passa sa main dans ses cheveux pour les remettre en place et prit le chemin du centre-ville. Enfin, ce fut ce qu’il aurait fait si un homme n’était pas arrivé en criant dans la rue. Il ne semblait pas énervé mais plutôt désespéré et terrifié. Il se calma en voyant le regard orgueilleux que Vetalas lui pointait dessus.

-Seigneur, fit-il d’un ton implorant et s’agenouillant, il voulut lui prendre la main.

-Quoi ? Répondit le vampire d’un ton agacé.

-Mon enfant !

Il geignit et marmonna avant de reprendre.

-Voilà trois semaines qu’il a disparu ! Aidez-moi !

-Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ? L’interrogea-t-il. Il s’est sûrement enfui !

L’homme tomba en larme à ses pieds et Vetalas recula vivement afin que celui-ci ne le salisse pas. Il continua de verser ses larmes tout en maudissant la terre entière. L’homme de la nuit ne parvint pas à détacher ses yeux du père sauf pour remarquer que le soleil n’allait pas tarder à éclairer la ville et qu’il allait devoir mettre les voiles vers des endroits plus sombres. Vetalas apprit des choses au travers des cris de désespoir tel le fait que plusieurs autres enfants avaient déjà été enlevés bien qu’ils s’agissent tous de fils de notables. Vetalas regarda la tenue de l’homme et se demanda pourquoi le fils d’un clochard. Devant cette vague d’enlèvements et de meurtres sanglants, les autorités de la ville avaient décidé de renforcer les gardes de nuit. Ce fut le seul renseignement qu’il jugea bon de retenir tandis que l’homme se roulait pratiquement dans la boue de détresse.

Le vampire se concentra sur ses affaires de la journée. Il devait refaire son armoire de composantes magiques et chercher des informations sur le médaillon. Bien sûr, comme la journée commençait à se lever, il faudrait qu’il envoie des gens faire son travail. L’air était frais et la brume n’était pas encore levée, signe d’un hiver précoce et sûrement glacial. Vetalas regretta de ne pas avoir pris une épaisseur supplémentaire car il avait froid. Enfin pas véritablement comme les mortels l’entendent. C’était plutôt le sang qu’il avait en lui qui refroidissait. Cette remarque réveilla alors en lui sa soif. Il faudrait aussi que ses serviteurs lui rapportent du sang. Vetalas soupira de cette dépendance forcée par le soleil…

Par une suite logique de pensée, il vint à se souvenir de l’inquisiteur et la fureur qui monta en lui aurait suffi à faire bouillonner son corps. Lui, il devait mourir. Vetalas ne savait pas bien comment mais il finirait par avoir un petit accident. Et toutes les morts qu’il envisageait, étaient pire les unes que les autres. Pourchassé par ce dernier depuis qu’il avait tué une grande partie de la noblesse de la ville, Vetalas devait vivre caché dans le bourg afin qu’on ne le reconnaisse pas. Il devait sûrement avoir une prime conséquente au-dessus de sa tête mais le vampire avait pris ses précautions en faisant circuler la rumeur qu’il était parti loin de la cité. Vu que personne n’était jamais parti puis revenu de la ville, ou presque, tous le pensaient donc mort. De plus, ayant mangé ou abattu la plupart des gens capable de le reconnaître, il ne se faisait guère de souci.

Vetalas était allongé dans son armoire dans laquelle un fond de terre recouvrait les planches. Il n’avait pas vraiment eu de cercueil étant donné le fait qu’il mourut et ressuscita en pleine ville et à quelques heures d’intervalles. Cette solution temporaire lui allait néanmoins fort bien et il s’endormit en se demandant si ce n’était pas dans ses propres biens que l’on était le mieux. Vetalas se réveilla tout étriqué mais il ne fallut que quelques battements de paupières afin qu’il se redresse et supprime ainsi les flous souvenirs de son repos sans rêve. Le vampire se réjouissait que ses crises ne soient pas aussi rapprochées qu’il ne le craignait.

Un de ses serviteurs passa le seuil de la porte de sa chambre puis s’immobilisa. Il tenait dans ses bras une chemise blanche propre ainsi qu’une cape noire en fine laine. Vetalas s’approcha de la créature et regarda son expression disparue, ancien vestige d’un serviteur dévoué. Sans plus de cérémonie, il s’empara des affaires neuves et congédia le zombi d’une simple pensée. Sans faire grincer le plancher aucunement, Vetalas tira doucement les rideaux qui obstruaient sa fenêtre. Même caché par de plus hautes bâtisses, l’éclat de cette fin de journée lui faisait mal aux yeux. Afin de profiter des heures de fermeture des magasins, Vetalas décida de partir aussitôt.

Descendant ses marches à la va-vite, il s’éclipsa dans la ville par une entrée dérobée à l’arrière de sa maison. Sortie qui consistait en fait à sauter par-dessus le mur qui encadrait sa propriété. Se rétablissant en souplesse non loin d’une flaque boueuse, il voulut retenter sa chance à la bibliothèque mais il se souvint quelques secondes après qu’il ne pouvait pas entrer là où on ne l’avait pas invité et l’obstination de Vetalas la dernière fois n’avait conduit qu’à une fuite effrénée du gardien de nuit.

Le noble s’arrêta afin de songer à une nouvelle possibilité. Sans s’en apercevoir plus qu’autre chose, il se situait à l’intersection entre deux rues banales des hauts quartiers de la ville. Les rues étaient dans l’ensemble pavées à la perfection et quelques veilleurs changeaient les rares bougies éteintes en haut des lampadaires. Une troupe de gardes martelait durement le pavé derrière Vetalas qui fut arrêté dans ses pensées et qui les reconnut sans avoir à se retourner. Le vampire soupira. Pour une fois qu’il regrettait que son quartier soit le plus quadrillé de la ville…

-Citoyen ! Fit celui qui semblait être le chef de la patrouille.

Il était rasé de près et semblait en pleine forme. Ils venaient sûrement de prendre une relève et il n’y aurait que peu de chance, en cas de problème, qu’ils laissent partir Vetalas rapidement. Ses soupçons se confirmèrent rapidement dès qu’il commença à babiller.

-La nuit commence à tomber… Dit le soldat qui menait la procession.

-Perspicace, fit Vetalas pour toute réponse.

L’animation commença à agiter le groupe de soldats. Le chef fronçait les sourcils avec un sourire mi-figue, mi-raisin et les soldats se jetaient des coups d’œil en se demandant si le noble qu’ils observaient, était en train d’insulter leur chef. Vetalas le remarqua aussi rapidement et n’ayant pas la moindre envie de finir la nuit dans leur caserne, où des gens seraient d’ailleurs susceptibles de le reconnaître, le vampire fit un effort pour ravaler son ego et calma le jeu en souriant afin de montrer qu’il plaisantait.

-Et ? Capitaine ?

En se fourvoyant à la hausse sur le grade de l’officier, il espérait bien un peu le calmer. Celui-ci ferma les yeux sur l’erreur de titre et répondit à la question.

-Toute personne se faisant arrêter après la nuit tombée peut être arrêtée sans somation préalable.

-En quelle vertu ? Voulut savoir Vetalas se peignant d’une expression d’étonnement non feinte.

-Après la série de meurtres et d’enlèvements, notre bien estimé maire a décidé d’appliquer cette semi loi martiale.

La façon dont avait parlé le soldat lui avait rappelé un de ses vieux maîtres lisant des parchemins afin de lui apprendre à lire. Il secoua discrètement la tête. Pour les meurtres, il ne pouvait en vouloir qu’à lui-même. Et même s’il le pouvait, Vetalas n’aurait pas changé le déroulement pour tout l’or du monde. Si, rectifia-t-il mentalement, s’il avait pu tuer l’inquisiteur, le maire et la fille, cela aurait été mieux. Et même le second qui semblait être aux trousses de l’homme loup. Vetalas comprit que ce n’était pas en étendant le chaos à la ville qu’il allait pouvoir continuer ses activités nocturnes. Ce fut donc pour des raisons purement personnelles qu’il se mit dans la tête d’arracher le voile de mystère sur les enlèvements. Il songea un instant à sa conscience et l’oublia en se disant qu’il était impossible qu’elle lui dicte sa conduite. Il faisait ça pour lui.

Comme il le craignait, Vetalas dut supporter un plat discours du soldat pendant une bonne demi-douzaine de minutes où il manqua de lui sortir une pluie de cinglantes répliques. Il eut même un moment de flottement lorsque les gardes proposèrent de ramener le noble jusqu’à chez lui. Bien adroitement, Vetalas réussit à s’excuser auprès d’eux en prétextant une course à faire. Les soldats le regardèrent partir d’un œil intrigué puis haussèrent les épaules avant de repartir en patrouille. Les pas s’éloignèrent très vite et Vetalas soupira d’un soulagement libérateur.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité chaos rulez

et bien cet elfes n'est pas trop trop cooperatif:P

mais que vas acheter vetalas

dommage que l'on est pas vu le loup-garou plus que cela

alors vivement la suite(en esperant que ce soit rapidement:))

et bien ciao from quebec city B) B) B)

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Intéressant ces "p'tites" crises de conscience; si ses "amis" s'en rendent compte, je me demande comment ils pourraient réagir; d'ailleurs je me demande si l'alliance va tenir longtemps...

Vivement la suite !!!

Lorio se met donc d'accord avec Gerheim
Typo.
Ils avaient crée
"créé".
Il savait ce que ce symptôme physique était annonciateur
"dont".
Ils étaient tous là, le faisant partager leur douleur et leur peine
C'est pas "lui" ?
Leurs émotions le réduirent à l’impuissance
C'est pas "réduisirent" ?
Vetalas repris possession de lui-même
"reprit".
bien qu’il y avait encore de larges trous
"bien que" est suivi du subjonctif.
Quand elles remarquèrent, l’une d’elle le montra du menton
C'est pas "Quand elles le remarquèrent..." ? "l'une d'elles".
elles pouffèrent de plus belle. Le vampire les savait déjà conquises. Ses nouvelles habilités le lui garantissaient d’un seul regard. Il leur sourit néanmoins et elles s’empourprèrent de plus belle
Echo.
il fallut que quelques battements de paupières
Manque un "ne".
il regrettait que son quartier soit le plus quadriller de la ville
Participe. Modifié par Gemini Dragon
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Voilà un moment que je m'étais promis de lire ta nouvelle saga et c'est chose faite !

Ca en fait de la lecture dis donc !

Bravo une nouvelle fois. On est très rapidement "accro".

Linuath -

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