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Warhammer Forum

Le Médaillon des Quatre


Inxi-Huinzi

Messages recommandés

Pour tout le monde : les fautes ont été corrigées.

bon, je ne te cacherai pas que je n'ai pas tout lu depuis le début, je n'ai même lu que ce chapitre et le précédent donc je suis un peu paumée dans les personnages mais c'est pas de ta faute

En 15 minutes, tu te rends au chapitre 22 je crois et à chaque début de chapitre se trouve un résumé :D Peut être que ca t'aidera. Sinon en gros : Loriol est un loup-garou, Gerheim un drow ( = elfe noir ou druchii. Ce mot est spécifique des royaumes oubliés ) et Vetalas est un vampire doté d'une âme lors des journées. Ca c'est que la base, base de l'histoire :) En tout cas ça fait plaisir d'avoir du public féminin. La dernière à m'avoir lu avait fini par devenir ma correctrice officielle de mon texte ( ca date, c'était avant l'Ascension !!! ) Enfin bref...

ait plein d'idée sur ce monstre du genre hyper bourrin. Mais là tu as choisi un mort-vivant et des plantes vertes sad.gif . Ca m'a coupé direct noexpression.gif
ça fait passer nos trois héros pour des branquignolles

Hahahaha ! :crying::-x C'était fait pour. En fait, faut être honnête, sur papier, mes héros sont des gros bourrins. Et je me bats toute l'histoire pour les faire paraître presque nul au final. De là, deux remarques que tu as dites et une non :

1) A la base, mes héros sont nuls quand on y pense. On a un jeune vampire qui tire sa connaissance du sang de son père. Un drow bien entraîné mais mortel. Et un loup garou gamin et impulsif.

2) Le monstre est pas bourrin justement pour le fait que s'ils l'avaient vaincu. Ils auraient paru bourrin. C'est le calvaire des auteurs ça. Oui c'est cool de tuer un dragon mais c'est pas toujours réalisable alors le fait qu'une seule personne en tue un ben son pseudo ça devient Chuck Noris :wink:

3) Ils s'échappent donc de justesse et par souci de réaliste, la bête est aussi mortelle, elle se fait simplement tuer d'une balle dans la tête. Dans ce texte, je vais pas être genre d'auteur du style : plus on monte dans la hiérarchie, plus la personne est forte martialement. Un chef sera aussi fort et mortel qu'un de ses hommes et peut mourir bêtement ou simplement ( cf inquisiteur démembré, pas de gros combat. )

Puis comme tu nous coupes dans notre élan sur ce qui arrive à Veltalas. Mais contrairement à l'autre je met des reserves sur la suite. Tu n'as pas le droit nous faire saliver e nous promettant un magnifique combat et nous donner du menu fretin à mâchonner.

Tu vas me retuer à la fin du passage :)

Une limite à sa faculté de régénération ??? Une nouvelle attaque ???

Voici la réponse.

Forts de leurs deux clés, même si seul les détenteurs ne le surent jamais, les trois compagnons échappent de justesse à la mort et voient les hommes de l'inquisiteur venir à bout de la créature qui avait failli les tuer. Ils s'échappent par les galeries menant à une falaise d'où Vetalas les transportera jusqu'au plateau. Ils décident alors de retourner au village du col récupérer leurs montures afin de partir. Au milieu de la forêt occupée par les soldats de l'inquisiteur, Vetalas tombe d'un mal inconnu.

Chapitre 77

Loriol pensait au lieu où pouvait bien être le médaillon quand il entendit derrière lui Vetalas tousser puis il sentit un liquide l’asperger. Ce maudit vampire lui avait craché dessus. Il fit volte-face pour le frapper mais s’arrêta en écarquillant les yeux. Même pour un vampire, il était bien pâle. Le lycanthrope allait le railler quand le magicien chut en avant dans ses bras. Loriol le rattrapa de justesse par l’épaule et put voir un carreau planté dans l’omoplate. Gerheim prit alors les choses en main car le loup-garou était perdu sur ce qu’ils devaient faire.

-Porte-le ! Nous devons nous mettre à couvert. Maintenant !

-Pourquoi on l’abandonnerait pas ? Demanda le loup en regardant le corps mourant.

-Parce qu’on a encore besoin de lui ! Je te rappelle que nous n’avons toujours pas de piste sur le médaillon…

Loriol savait qu’il avait tort car lui-même avait une des clés. Ils étaient bien dans la bonne région et il était convaincu qu’en cherchant un peu, il mettrait la main dessus. Il suffirait de réinterroger les villageois ou consulter des archives, même s’il ne savait pas les lire. Loriol mit le noble sur son épaule et il ne grogna même pas et suivit le drow qui courait devant lui. L’air était saturé d’odeur humaine et le loup, en courant, n’arrivait pas à localiser les éventuels tireurs. Ils pouvaient, et devaient être, tout autour d’eux. Gerheim fonça en direction de la mine.

-C’est pas super intelligent de se mettre à couvert au milieu d’une clairière ! Cria le lycanthrope dans sa course.

L’autre ne prit pas le soin de répondre. Ils arrivèrent près de l’amas de planches croulant, à peine essoufflés. La mine était un profond trou dans la terre au-dessus duquel avait été bâtie une sorte de petite maison de bois pratiquement détruite désormais. Il y avait eu un système pour descendre dans la fosse autrefois mais là, il n’y avait que trois murs de planches et un trou entravé de toiles d’araignées et de plantes. Des silhouettes bougèrent à l’orée de la forêt : ils se rassemblaient. Ils devaient prendre une décision.

-Ils arrivent… Fit avec impatience Loriol comme si le drow n’était pas au courant, ce qui sembla l’irriter dans l’obscurité de sa capuche.

Il hocha la tête en regardant le puits de mine. Le lycanthrope n’espérait pas qu’ils aillent se cacher là-dedans. Ils avaient des racines humaines à la base, pas taupes, pensa-t-il. Il était temps de les affronter une bonne fois pour toutes… Malgré cela, la confiance de Loriol fut ébranlée à la pensée que la plupart des guerriers de l’inquisiteur devaient être armés d’argent et au souvenir de sa blessure, il n’était pas pressé d’y regoûter. L’idée d’un peu de spéléologie fut alors nettement moins désagréable. Les premiers guerriers entrèrent dans la clairière légèrement courbés et avançant prudemment vers les deux derniers monstres debout.

Gerheim n’arrêtait pas de passer son regard du puits aux premiers ennemis et même quand les premiers projectiles commencèrent à siffler, il n’arriva pas à prendre une décision. Loriol jura, l’attrapa sous le bras et sauta directement dans le trou. Les yeux n’eurent pas le temps de s’habituer à l'obscurcissement des lieux lors de sa chute et tout ce que sentit l’homme loup fut la sensation de vide sous ses pieds et des toiles d’araignées qui se collèrent à lui. Ne voyant pas le sol, l’arrivée fut rude et il atterrit durement avec ses deux fardeaux qui grognèrent du traitement qu’on leur infligeait. Vetalas roula un peu et Gerheim se mit rapidement sur ses pieds. Loriol les avait bien tenus et il avait famorti le choc bien qu’il se trouvait actuellement sur son séant.

-Que fait-on désormais ? Demanda Loriol sans changer de position avec les deux mains derrière lui en appui.

Vetalas grommela.

-On attend qu’il régénère et on cherche une sortie, naturellement… Répondit le drow en commençant à regarder autour de lui.

Loriol se tourna vers Vetalas qui était affalé sur le ventre sur le sol meuble de la mine. Il roula sur le sol, se pencha sur la flèche et la tira d’un coup sec avec un plaisir non feint. Le vampire réagit pour la première fois d’un spasme et d’un gémissement. Il reprenait des forces. Loriol se releva en soupirant et regarda au-dessus de lui. Combien de temps allait-il leur falloir avant qu’ils ne se mettent en quête de cordes pour les rejoindre ? Une boule noire apparut dans la blanche lumière du jour, la tête sonda en contrebas et il y eut des éclats de voix que Loriol ne capta que peu car déformés par les échos du puits.

-On peut pas attendre, ils vont venir ! Fit Loriol en attrapant le pied de Vetalas. En route !

Gerheim ne protesta pas du traitement qu’ils allaient faire subir au vampire. Ils se mirent en route et le loup traîna comme une vulgaire proie le mort-vivant derrière lui. Il faisait un bruit de frottement, rebondissait sur les petites pierres et déplaçait aussi une courte quantité de terre. Cela ne semblait déranger Vetalas qui ne réagissait pas et qui gardait une bouche grande ouverte au milieu d’un visage qui reprenait des couleurs. Loriol baissa la tête pour regarder le sol et suivit Gerheim à l’odeur dans le tunnel. Après dix minutes – ou plus ? Le lycanthrope n’aurait pas pu dire – Gerheim proposa une pause.

Loriol jeta son fardeau contre un mur et se fit craquer les phalanges avec un soupir de contentement. Gerheim fit quelques pas dans leur future direction et se tourna vers le loup. L’échange silencieux fut plus éloquent que de quelconques mots. Une mine était par définition une impasse et ils commençaient à douter qu’ils puissent un jour sortir vivants de ce piège à rats. Loriol passa une main paresseuse sur la paroi rocheuse. Les blocs, travaillés par les coups constants des pioches, étaient encore lisses sous ses mains et il arrêta bien vite de se frotter tout en les tapant l’une contre l’autre pour en chasser les petites poussières qui les recouvraient.

Il y eut un long soupir qui le ramena à la réalité puis Vetalas parla d’une voix faible mais pleine d’entrain.

-Quelqu’un peut m’expliquer mon état lamentable ?

Il s’appuya sur le mur tout en restant assis et Loriol le rejoignit en haussant un sourcil. Il était pour lui plus important de savoir qu’est-ce qui avait bien pu mettre ses vêtements dans cet état que de savoir où il pouvait bien être ou ce qui avait bien pu lui arriver. Loriol se demandait encore ce qu’il lui avait pris de lui sauver la vie. Il aurait dû le laisser en pâture aux guerriers de l’inquisiteur, au moins, ça les aurait ralenti. D’ailleurs, le lycanthrope se demandait aussi pourquoi il ne les tuait pas tous maintenant. Il pourrait chercher seul le médaillon, que faire d’un drow ne servant à rien et d’un magicien qui passait son temps à se faire blesser. Loriol calma ses nerfs en regardant l’état déplorable du noble. Il avait la tête posée contre le mur derrière lui et respirait difficilement et à grandes bouffées.

-En quoi tu es déguisé, chien inutile ? Tenta de plaisanter le vampire.

Il se crispa tant cela lui avait coûté de tenter de rire. Loriol haussa les sourcils, si ça le faisait bouger plus vite de se moquer de lui, qu’il le fasse, il ne s’en souciait pas. Le loup frotta ses cheveux, son visage et ses vêtements usés par le temps et son propre corps en voyant qu’effectivement, il était vraiment sale, même pour lui. Une fois le gros des toiles d’araignées enlevé et que les plaques de terre séchées furent tombées, il renifla et attendit que le vampire se remette enfin debout.

-Alors, quelqu’un va finir par me dire ce qu’il s’est passé ?

Il y eut un flottement et Gerheim expliqua tout d’un résumé clair et d’une voix froide comme il savait si bien le faire. Loriol avait envie de frissonner chaque fois qu’il parlait. Quelque chose en lui était aussi noir que sa couleur de peau.

-On t’a tiré dessus. On s’est enfui en se cachant dans la mine près de laquelle nous nous étions déjà arrêtés.

Vetalas fit un « ah » d’étonnement comme si tout s’expliquait ainsi. Il ne rajouta rien comprenant qu’en se cachant ici, les deux autres lui avaient sauvé la vie. Volontaire ou pas, Loriol ne l’entendit rien dire, il devait être désireux que chacun oublie cette dette afin que sa conscience se taise au prochain coup de poignard qu’il avait prévu de leur faire. Le lycanthrope regretta encore une fois de ne pas l’avoir abandonné. Ils avancèrent silencieusement dans le boyau. Cela semblait être le principal car des petits tunnels hachaient régulièrement leur passage. Les murs étaient ternes et vidés de ce qui autrefois avait fait leur richesse.

Ils émergèrent dans un nouveau tunnel en T. Tout aussi sombre et silencieux, rien n’indiquait où aller et chaque pas semblait les éloigner d’une sortie et les rapprochait du désespoir. Gerheim regardait les passages en cherchant celui que ça pouvait être. Loriol s’appuya sur une poutre de bois marquant le coin et soutenant la galerie. Il laissa ses yeux vagabonder en essayant de distinguer quelque chose dans les nuances de gris que constituait sa vision nocturne. Quelque chose attira son attention sur le mur en face du tunnel qu’il avait utilisé. Loriol toucha une petite partie du mur qui lui sembla différente. C’était tout lisse au touché et une petite ligne semblait faire un motif qui disparaissait sous la roche.

-Regardez, fit le loup en s’écartant un peu de la paroi pour qu’ils puissent observer.

Gerheim s’en approcha le premier, plus à même à identifier ce que cela pouvait être. Il le toucha puis approcha le visage. Il déclara ensuite :

-C’est plus ancien que ces galeries.

-Et alors quoi? Qu’est-ce que tu en déduis ? Demanda Vetalas au drow conscient que Loriol ne saurait pas quoi répondre.

-Ils ont miné jusqu’ici, se sont arrêtés et ont étendu les tunnels autour jusqu’à trouver ce qu’il y a derrière ce mur.

-Vous croyez que… ? Commença Loriol.

-On verra bien, coupa Vetalas, il serait assez pénible de penser que nous étions aussi près du but et que nous n’y avons pas pensé…

Ils continuèrent vers la gauche, choix qui fut totalement aléatoire. Ils n’eurent pas longtemps à attendre pour remarquer qu’il s’arrêtait vite et laissait place à un mur désormais à moitié démoli. Ils passèrent par la brèche et quittèrent les galeries de la mine. Il y eut un long couloir ponctué de pièces vides et ils arrivèrent enfin dans un nouvel endroit. Loriol vit qu’il se trouvait dans une nouvelle salle de pierre mais elle ne ressemblait pas au style ancien des endroits où ils avaient pu aller. C’était beaucoup plus humain comme construction. Il y avait deux alcôves de chaque côté et une salle plus grande devant eux. Celle-ci formait une sorte de petit amphithéâtre de trois marches et dans le grand cercle central avaient été dessinée les carrés qui se recoupaient. Ils y étaient enfin.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Merci pour l'explication!

Moi, ça ne me dérangeait pas qu'ils se fassent laminer par une créature miniature, c'est même amusant!

Bon, je m'attaque aux résumés et je lirai le dernier chapitre. En gros, commentaire à venir avant la fin de la journée :D

En tout cas ça fait plaisir d'avoir du public féminin
Eh bien, ça me fait plaisir que ça te fasse plaisir :D (et dire que théoriquement je fais la chasse aux répétitions ...)

Allez, je me souhaite une bonne lecture :P

----------

Bonne lecture en effet :D Les résumés m'ont bien aidée même s'il reste un truc que j'ignore: à quoi sert le médaillon en réalité? Qu'apporte-t-il à celui qui le possède?

Sinon, un chapitre meilleur que le précédent (enfin, ce n'est que mon avis :-x ). Je crois que je vais devenir fan de Vetalas même si Loriol n'est pas mal non plus. Un humour bienvenu dans ce passage, plutôt sympathique!

Par contre (il y a toujours un par contre), les fautes d'orthographe sont légion:

put voir le carreau qu’il avait de planté dans l’omoplate
Je parle de fautes d'orthographe et je commence par ce qui n'en est pas une: la phrase est un peu étrange et je propose de le remplacer par un truc du genre le carreau qui s'était fiché dans son omoplate.
Ils arrivèrent près de l’amas de planches croulant une petite virgule? à peine essoufflés. Manque le point La mine était un profond trou dans la terre au-dessus duquel avait été bâtie une sorte de petite maison de bois pratiquement détruite maintenant (aujourd'hui ne serait pas mieux?). Il y avait eu un système pour descendre dans la fosse autrefois mais aujourd’hui il n’y avait (il n'en restait désormais?) que trois murs de planches et un trou entravé par des toiles d’araignées et des plantes.
Le pire paragraphe! Répétition de planches et trou.
ce qui sembla l’irrité
l'irriter
le puit de mine
puits. tu as fait plusieurs fois la faute.
une bonne fois pour toute
toutes
fut la sensation de vide sous ses pieds et toutes des toiles d’araignées qui se collèrent à lui.
Ne voyant pas le sol, l’arrivée fut rude et il atterrit durement sur le sol
Répétition de sol: il atterrit durement à terre ou il atterrit durement tout court serait encore mieux!
Loriol les avait bien tenus et il avait bien amorti le choc bien qu’il se trouvait actuellement sur son séant.
Répétition de bien.
qu’il se régénère
Tu avais déjà fait la faute avant :P Régénérer est un verbe transitif, si tu ne l'accompagnes pas de complément, tu dois en faire un verbe pronominal > se régénérer.
Combien de temps allait-il leur falloir avant qu’ils ne se mettent en quête de cordes pour les rejoindre.
Point d'interrogation à la fin.
L’échange silencieux parla plus que de quelconques mots
Fut plus éloquent? Je trouverai ça moins lourd.
qu’ils puissent un jour sortir vivant
vivants
Loriol passa une main paresseuse sur la paroi rocheuse. Les blocs, travaillés par les coups constants des pioches, étaient encore lisses sous ses mains et il arrêta bien vite de se frotter tout en tapant ses mains l’une contre l’autre pour en chasser les petites poussières qui les recouvraient.
Répétition de mains (quand j'ai dit que c'était une obsession :) )
voix faible mais plein d’entrain.
pleine
et à grande bouffée.
à grandes bouffées
d’une voie froide
voix
Loriol toucha une petite partie du mur qui sembla différente.
qui lui sembla ou alors qui semblait
dans le grand cercle central avait été dessiné les carrés qui se recoupaient
avaient été dessinés

Et voilà! Je suis épuisée :wink: Ce qui ne m'empêche pas de demander la suite!

Lib

EDIT: Arf, Gemini Dragon vient de me prouver que je n'avais pas bien fait mon travail... J'en ai laissé passer! :crying:

Sinon, je ne suis pas d'accord avec Limtor (sans vouloir faire de jeu de mot): c'est justement parce que Vetalas vient de survivre à une chute de plusieurs mètres avec les organes et les os préalablement réduits en bouillie qu'un simple carreau est suffisant pour le foutre à terre! Et puis il vient juste de perdre ses pouvoirs vampiriques :) (ça existe ce mot?) Donc de mon côté je trouve ça cohérent.

EDIT n2: Pas faux, Limtor! Du coup, je vois pas comment on peut s'en sortir là...

Modifié par Lightsbirth
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:-x Préparer la catapulte !!

Un carreau... :wink:

Au moins un carreau d'argent aurait put faire mieux passé la pilule mais là. Il a survécu à une chute de plusieurs mètres et malgré des des os et des organes en boullie il arrive a vivre. Et tu veux nous faire croire qu'un simple carreau l'as mis dans cette état.

Comme d'habitude ça se lit très vite malgré quelques plus ou moins petites et grandes lourdeurs dans certaines phrases dans les débuts et parfois fin de paragraphes de ton chapitre (c'est lourds hum :D ).

On apprends qu'un lycanthrope est claustrophobe ou ressent des angoisses à l'idée d'être enfermé. C'est original.

Tu renoues depuis plusieurs paragraphes aux côtés noirs de nos trois compères. Mais, chaque chapitre nos héros veulent abandonné les autres sans jamais le faire : ça leur une certaine fausseté car, normalement, un méchant, donne libre cours à ses désirs et surtout vis selon ses propres règles (surtout ça).

La fin : le dénouement approche ou plutôt un nouvel élément perturbateur pointe le bout de son nez.

Impatient d'avoir la suite. Mais avec le concours :crying: je peux toujours rêver.

EDIT: A Lightsbirth, si il a perdu ses pouvoirs vampiriques pourquoi ne meurent-ils pas ?

A Pasiphaé :

Les méchants sont aussi des viles fourbes amateurs de coup bas...Donc ce qui est étonnant c'est plus qu'ils n'aient rien tenté

C'est ce que je voulais dire...

Modifié par Limtor
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même s'il reste un truc que j'ignore: à quoi sert le médaillon en réalité? Qu'apporte-t-il à celui qui le possède?
Bienvenue au club... :-x
Je crois que je vais devenir fan de Vetalas même si Loriol n'est pas mal non plus. Un humour bienvenu dans ce passage, plutôt sympathique!
Ce vetalas... je ne crois pas qu'on puisse y rester insensible... :crying: pour l'Auteur !!!

Hmmm... encore une vingtaine de chapitres avant le prochain élément modificateur, et on serait aussi proches du Médaillon ???

Vivement la suite !!!

Après que Loriol ait trouv une clé
Subjonctif après "avant que"; typo.
Fort de leurs deux clés
Au pluriel, non ?
Loriol mit le noble sur son épaule qui ne grogna même pas
Y a que moi qui comprend que c'est l'épaule qui ne grogne pas ?
-Ils arrivent… Fit avec impatience Loriol comme si le drow n’était pas au courant ce qui sembla l’irrité dans l’obscurité de sa capuche.
"," après "courant", non ?
Cela ne semblait déranger Vetalas qui ne réagissait pas et qui garde une bouche grande ouverte
Pourquoi ce présent ?
Gerheim s’en approcha le premier, plus amène à identifier ce que cela pouvait être
"à même", peut-être ?
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Tu renoues depuis plusieurs paragraphes aux côtés noirs de nos trois compères. Mais, chaque chapitre nos héros veulent abandonné les autres sans jamais le faire : ça leur une certaine fausseté car, normalement, un méchant, donne libre cours à ses désirs et surtout vis selon ses propres règles (surtout ça).

+1

Sinon toujours aussi bien, on attend la suite ^_^

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Tu renoues depuis plusieurs paragraphes aux côtés noirs de nos trois compères. Mais, chaque chapitre nos héros veulent abandonné les autres sans jamais le faire : ça leur une certaine fausseté car, normalement, un méchant, donne libre cours à ses désirs et surtout vis selon ses propres règles (surtout ça).

-1

Objection votre honneur!

Les méchants sont aussi des viles fourbes amateurs de coup bas...Donc ce quio est étonnant c'est plus qu'ils n'aient rien tenté (Vetalas aurais pu essayer de la magie pour lire dans les esprit au moins!). Autre critique, c'est vraie que l'utilisation de ce désir est peut être trop constant (un personnage n'est pas animé par un seul sentiment).

Mais enfin il est tout à fait imaginable de voir des méchants rester longtemps dans cette situation. En fait tout dépend du type de méchant dont il s'agit :

-Il y a le méchant psychopathe ou un peu fou (qui a tendance a faire ce qu'il veut sans reflechir).

-Mais il y a aussi le Al Capone de service, qui serait capable d'embrasser et marier à sa fille le gas qui lui aurait planté un couteau dans le bide si sa l'aide...Les affaires sont les affaires.

Et ici chacun a interré à coopérer : aucun n'a les deux clés et toutes les infos!

La seul critique réelle, c'est que effectivement, on peut se demander comment un équilibre aussi instable et avec un Loriol a tendance bestiale et enfantine (et donc cotée méchant psychopathe) a pu se conserver aussi longtemps.

Pasiphaé, oui je critique plus que je défend, mais -1 quand même ^_^ .

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Invité Kroxigor

Houlà mais c'est qu'il y aurait plein de lecteurs qui commentent, ça fait plaisir à voir pour un auteur comme Inxi avec plein de talents. <_<

Une flèche, je m'en étais douté quand même parce que à part ça je voyais pas. Et contrairement à Limtor une simple flèche est très plausible du fait qu'il vient de perdre ces pouvoirs de vampires ( et vampiriques ce dit aussi ^_^ ).

Très bon chapitre toujours mais c'est vrai que les fautes sont assez nombreuses même si je n'y fait pas attention :whistling:

La suite! :devil:

Kroxigor

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Bien...

concernant les quelques fautes, je n'y fait pas attention (bon, d'accord, je les vois même pas si je cherche pas )

concernant la flèche, et pourquoi ce serait elle qui lui aurait fait perdre ses pouvoir: un coktail d'argent liquide/ail/lumière de soleil liquéfiée? pas possible? bon ok mais même si il a pas perdu ses pouvoir, c'est un jeune vampire encore fragile (pourquoi tant de haine? on est que des enfants ). Un peu d'eau bénite sur une flèche peut très bien envoyer un jeune vampire dans les vapes.

et enfin concernant le font... bah tu a pas mal d'imagination comme d'hab', et c'est tant mieux!

Allé, steuplééééé, nous fait pas attendre plus longtemps, pliiiiize!

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Arf, Gemini Dragon vient de me prouver que je n'avais pas bien fait mon travail... J'en ai laissé passer!

Bah, c'est toujours comme ça avec Gemini. Tu crois que tu as tout vu et il en trouve encore !! D'ailleurs, avec tout ce que j'avais enlevé comme faute après ma relecture, j'aurais pas pensé qu'il y allait en avoir autant. Dégouté sur le coup !

Il a survécu à une chute de plusieurs mètres et malgré des des os et des organes en boullie il arrive a vivre. Et tu veux nous faire croire qu'un simple carreau l'as mis dans cette état.
c'est justement parce que Vetalas vient de survivre à une chute de plusieurs mètres avec les organes et les os préalablement réduits en bouillie qu'un simple carreau est suffisant pour le foutre à terre! Et puis il vient juste de perdre ses pouvoirs vampiriques

Je vais expliquer correctement parce qu'il y a des malentendus :wink: Vetalas est mortel et se prend le carreau qui le met HS. Ensuite Loriol les prend tous les deux sous le bras et sautent sans les lâcher. C'est lui qui amortit le choc, pas eux sinon ils seraient tous les deux morts. Et ensuite, il tombe en arrière sur le cul et les lâche ce pourquoi ils partent un en roulant et l'autre en se remettant vite.

Vetalas aurais pu essayer de la magie pour lire dans les esprit au moins

Il avait déjà essayé au début du texte et ca avait pas marché. Il avait même tenté de controler Loriol sous sa forme loup.

Mais il y a aussi le Al Capone de service, qui serait capable d'embrasser et marier à sa fille le gas qui lui aurait planté un couteau dans le bide si sa l'aide...Les affaires sont les affaires.

Plutôt cette situation là en fait mes personnages. Ils voudraient se tuer mais ils savent qu'en s'entre tuant, ils n'auraient plus aucune chance d'arriver au bout. Pour Loriol, c'est juste que les autres savent pas qu'il cherche le médaillon donc il a aucun intérêt à se montrer agressif, plutôt discret. Mais comme il est impulsif, ça marche pas à tous les coups.

Bon voilà ! Ca me fait plaisir des critiques !! Ca me permet de remettre mes idées en place ! JE fais des bilans comme ça, merci à tous. Bon la suite ! J'ai tardé mais jeudi, vendredi et samedi dernier je faisais mes derniers partiels et maintenant, je suis en vacances !!! Donc je vais essayer de vous faire un rythme assez élevé de chapitres !!! La suite donc :

Après que Vetalas fut blessé par un carreau d'arbalète, les compagnons se réfugient dans une mine pour que le vampire puisse se soigner loin du soleil. Ils parcourent les tunnels, les hommes de l'inquisiteur sur leurs traces jusqu'à tomber sur une ancienne salle. Là, ils comprennent que le lieu enterré n'était pas les trois ruines d'auparavant mais bien cet endroit. Ils entrent tous et trouvent au bout d'une suite de couloirs, la fameuse pièce dont ils avaient tous tant rêvé.

Chapitre 78

Gerheim vit Vetalas se diriger vers une des alcôves. Il avait vu quelque chose et l’excitation s’était lue sur le sourire qu’il afficha. Arrivé sur place, il chercha un instant une chose des yeux et toucha le mur dans cette petite pièce enfoncée dans le mur.

-Il y a un emplacement pour une des clés de ce côté-ci… Forcément, cela ne nous est pas d’une grande utilité sachant que nous n’en possédons pas une seule.

Le vampire revint vers eux et Gerheim s’approcha du trou qu’il venait de regarder. Loriol partit de l’autre côté où il y avait sûrement le deuxième coche. Le drow était bien décidé à utiliser sa clé dans un emplacement. Il était fort probable que les deux clés servent à la même chose bien que mises à deux endroits différents. Elles devaient ouvrir une partie du mur où le médaillon était caché. Gerheim se tourna rapidement pour voir que Vetalas les regardait l’un après l’autre ne comprenant pas ce que l’éclaireur elfe noir pouvait trafiquer. Le drow se demandait plutôt ce que le loup pouvait bien faire, lui que seuls les trésors pouvaient intéresser.

Gerheim hésita un instant en regardant le petit trou noir. Et s’il ne se passait rien ? Le vampire saurait qu’il s’était joué de lui et les Dieux seuls savaient ce qu’il ferait pour récupérer cette clé-ci. Mais au contraire, si effectivement il y avait bien un coche que cette clé ouvrait et qu’il y avait quelque chose d’important, Gerheim pourrait toujours la glisser dans une de ses poches magiques de sa veste et Vetalas n’aurait alors plus les moyens de lui nuire. Après une rapide réflexion pesant le pour et le contre, il décida que le jeu en valait la chandelle et sortit discrètement le bout de fer de la bonne poche et la mit dans l’orifice. Il ne se passa rien et le noble comprit son manège et s’approcha de lui.

-Qu’est-ce que cela signifie ? Tu avais une clé ! Cria-t-il hors de lui.

-Tu comptais pas sérieusement que je t’en fasse part ? Répondit l’elfe campé sur ses positions une main sur la garde de son épée dans le cas où le mort-vivant passerait à l’attaque.

Derrière lui, il y eut un grincement de pierre et la clé tourna toute seule dans son emplacement. La salle entière trembla délogeant aveuglément toute la poussière qui sommeillait là créant progressivement un nuage de fumée progressif. Gerheim eut juste le temps de remarquer, et de s’étonner, que Loriol avait introduit aussi une clé dans l’autre niche. Quel idiot avait-il été de sous-estimer ainsi l’homme loup ! Derrière sa naïveté et son honnêteté, personne n’aurait pu se douter qu’il puisse les trahir ainsi. Tout s’expliquait… Surtout son infatigable soif à les suivre malgré l’énorme différent qui l’opposait à Vetalas. Le nuage épaissit tout et il eut un bruit de raclement ferreux et un choc puissant juste devant lui.

Gerheim resta interdit et sans bouger. Il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il était en train de se passer. Il put entendre dans le calme suivant ces évènement un grondement régulier, comme si on frottait deux morceaux de pierre l’un contre l’autre de façon continue. La poussière retomba peu à peu et Gerheim toussa pour évacuer tout ce qu’il avait avalé. Il y avait désormais une énorme grille de fer qui l’empêchait de sortir de la petite pièce en arc de cercle dans laquelle il se trouvait. En face, Loriol était dans la même situation et essayait violemment d’arracher un barreau de cette prison. Vetalas était le seul libre et était obnubilé par quelque chose au centre de la pièce.

Gerheim posa ses mains sur deux barreaux et passa la tête pour observer. Un piédestal émergeait progressivement de la terre et on pouvait voir dessus un coffre noir. Vetalas s’approcha lentement, il en était à une dizaine de mètres, l’objet se situant au milieu de l’amphithéâtre. Gerheim n’allait pas rester sagement ici, il saisit sa broche et ferma les yeux pour se téléporter. Il disparut mais fut arrêté lourdement par quelque chose qui lui coupa le souffle. Il était plié au sol, respirant avec peine. La cage devait être magique car il ne pouvait pas en sortir par téléportation. En face, au travers de ses paupières semi-clauses de douleur, Loriol tentait désespéramment avec toute la violence qui l’habitait de rompre un barreau mais sans guère plus de succès.

-Ne touche pas à ça ! Hurla Loriol de frustration.

Vetalas ricana sans même prêter attention aux cris de protestation. Gerheim se releva en s’aidant du mur et dégaina. Sa lame prit de l’élan et il frappa de toutes ses forces sur la cage. Il y eut un grand choc et des étincelles. Malheureusement, ce fut tout ce qu’il se passa. Les vibrations du heurt remontèrent dans son bras l’engourdissant de petites secondes. Gerheim soupira d’un désespoir justifié. Le noble saisit la boite sans rien qui ne puisse l’en empêcher. Le drow allait sortir son arbalète pour faire feu quand quelque chose le retint. Premièrement, la joie du vampire semblait s’être envolée et deuxièmement, s’il le tuait, qui les ferait sortir d’ici ? Il y avait un risque qu’il ne veuille pas les libérer alors à ce moment-là, Gerheim le tuerait. Le noble revint vers eux.

-Donnez-moi les clés, ordonna-t-il.

Gerheim comprit qu’il les fallait pour ouvrir le coffre.

-Non, répondit-il alors. Libère-nous !

Le loup camperait sûrement aussi sur ses positions, il y avait peu de chance qu’il donne sa clé.

-Tant pis, continua le noble.

Il posa la boite au sol. Gerheim aurait aimé l’attirer jusqu’à lui mais il ne savait pas comment faire. Le vampire leva le pied et l’écrasa de toutes ses forces. La boite ne bougea pas d’un millimètre ni ne souffrit d’une seule rayure. Vetalas semblait vraiment contrarié et l’éclaireur elfe noir s’adossa au mur en regardant le magicien s’énerver tout seul. Loriol le railla ouvertement de son côté de la cellule.

-Alors, magicien pourri, on arrive à rien ? Rit-il.

-On dirait que tu vas encore avoir besoin de notre aide, en rajouta une couche Gerheim.

Il ferma les yeux et sortit plusieurs composants de ses poches. Il lança un premier sort et se pencha pour voir si l’effet escompté avait bien eu lieu. Il secoua la boite mais celle-ci refusa de s’ouvrir. Il incanta encore une demi-douzaine durant jusqu’à que, ayant tout essayé, il finisse par abandonner. Gerheim pendant tout ce temps, cela allait sans dire, tout comme Loriol d’ailleurs, était resté dans l’expectative désirant de tout son être que l’entreprise du vampire se solde par un échec. L’homme loup lança une pique acerbe en direction du noble.

-Je crois bien qu’on a pas encore fini l’aventure… Fit-il en regardant ses ongles comme s’il était en position de force.

-Je dirai que si, annonça-t-il après une feinte grande réflexion. Un jour ou l’autre, je finirai par ouvrir ce coffre. Je n’ai pas besoin de vos clés !

-Et si ce n’était pas le médaillon ? Demanda avec une rage froide Gerheim dont la même prononciation de cette phrase semblait ridicule.

-Les deux clés, le coffre qui pourrait contenir le médaillon, les dessins au sol paraissant à ce qu’il y avait sur le plan… Non, désolé, la coïncidence serait trop troublante. Il est enfin temps de nous dire adieu…

Il avait dit ceci en se mettant à courir ne laissant pas le temps à Gerheim de passer à son plan B et de l’abattre.

Le noble s’en alla par le couloir par lequel ils étaient entrés. Gerheim le vit faire avec une pointe d’effroi mais son cœur se serra quand Vetalas activa un levier que seul lui avait dû voir. Il le brisa en souriant. La pièce gronda de nouveau et une porte de pierre énorme s’abaissa lentement. Il les regarda tour à tour puis s’éclipsa avant d’être enfermé aussi. La pièce trembla encore quelques instants avant que tout ne cesse de bouger et que le silence stupéfait des deux prisonniers fût plus bruyant que toute autre chose.

-On a de la chance que tout se soit pas effondré... Trouva seulement à dire Loriol.

-J’aurais préféré, soupira Gerheim.

-Cette pièce est bancale, remarqua Loriol. Ca aurait pu…

-Arrête de parler de ta pièce, nom des Dieux !! S’énerva le drow. Même en lui cachant nos clés, il a réussi à nous avoir et à prendre le médaillon !

-Tu crois que je le sais pas, je suis plus en colère que toi et j’ai pas abandonné mon idée de m’approprier le médaillon !

Gerheim n’était pas assez fou pour l’espérer encore. Loriol et sa naïveté d’enfant… Un vrai tableau. Ce dernier commença à foncer dans le mur. Qu’est-ce qu’il pouvait bien chercher à faire ? Un petit caillou lui tomba sur la tête lui rappelant que le loup avait quand même une force non négligeable. Cela le perturba assez pour qu’il oublie momentanément qu’il s’était fait dérober le médaillon comme une vrai débutant pressé. Il regrettait amèrement de ne pas l’avoir tué avec son arbalète dès le début… Il donnerait tout ce qu’il avait pour revenir en arrière et voir le carreau s’enfoncer jusqu’à son cœur. La pièce tout entière commençait à bouger et un énorme pavé chut du plafond sur le sol dans un grand bruit.

-Arrête, cria Gerheim par-dessus le vacarme que créait Loriol en lançant son propre corps tel un bélier contre les murs de sa prison. Tout va s’écrouler sur nous !

-Pourquoi crois-tu que je fais ça ! Rétorqua le lycanthrope en grognant, signe du choc entre son épaule et la pierre.

Après une minute à s’acharner, Loriol n’eut plus besoin de charger pour que toutes les pierres commencent à trembler et s’en aller de leur support.

-Qu’est-ce que tu as fait… Se désola avec horreur Gerheim regardant les parois qui allaient devenir leur future prison.

-Trouve l’opportunité et saisis-là ! Hurla Loriol par-dessus le brouhaha qui s’était créé.

Les pierres se morcelaient et tombaient par énormes paquets. Un trou apparut alors au-dessus des barreaux de la prison. Gerheim sourit d’espoir. Ce loup n’était pas aussi stupide qu’on pouvait le croire semblait-il… L’éclaireur se hissa jusqu’en haut et sortit de l’alcôve. Il se précipita vers le levier mais il lui fut impossible de le lever malgré la force et l’énergie qu’il y mettait. Loriol le héla à travers un nuage de fumée.

-Aide-moi maintenant que je t’ai aidé à te libérer !

Gerheim toussa en réfléchissant. Les rochers qui chutaient et la poussière opprimant tout ne l’aidaient pas à se concentrer. Ni ce sentiment de panique qui le gagnait d’ailleurs… L’elfe noir courut dans l’amphithéâtre. Il ne pouvait plus rien pour le lycanthrope. Il n’avait qu’à attendre son opportunité à lui. Arrivé sur place où les tremblements étaient moins violents mais les fissures déjà apparentes, Gerheim regarda autour de lui tout en faisant un rapide bilan de la situation. Vetalas s’était enfui avec leur médaillon. Le noble était parti dans les tunnels par lesquels ils étaient arrivés ce qui voulait dire qu’il allait tenter de trouver une autre sortie pour éviter de tomber sur les hommes de l’inquisiteur.

Un pan du mur de la salle pencha et tomba droit sur lui coupant court à ses réflexions. Il bondit de côté pour éviter le déluge de pierres. Un trou béant apparaissait à la place de l’ancien agencement fragile que formait la fragile palissade. Sans hésiter, alors que le chaos gagnait la salle du piédestal, Gerheim s’enfuit par ce passage alors que le bruit de roche se fracassant allait crescendo. Il toussa en sortant du mince tunnel. Il n’avait pas fini de cracher la poussière avalée qu’on le percuta et qu’il s’effondra au sol. Il roula sur le côté et se dégagea. Loriol l’avait eu, finalement, son opportunité.

-Tu m’as abandonné, enfoiré ! Grinça l’homme loup.

Ce n’était pas le moment de le mettre en colère, ils devaient s’allier.

-Ose dire que tu en aurais pas fait autant ! Lui relança Gerheim.

Ce simple argument mit fin à leur problème.

-Je veux retrouver Vetalas et reprendre le médaillon.

-Nous avons donc un même but, fit Gerheim, à nous deux, nous pourrons le vaincre !

-Et ensuite ? Soupçonna le loup. Comment déciderons-nous qui le gardera ?

-Nous verrons en temps et en heure, éluda le drow, retrouvons déjà le médaillon avant de discuter de la suite.

-Par où sortir ? Fit le loup.

-Suivons ces tunnels, nous avons plus de chance de sortir en sécurité où nous sommes que là où est Vetalas…

@+

-= Inxi =-

EDIT : J'ai vraiment honte de deux fautes Gemini :whistling::ph34r:^_^ Celui du essayant tout essayer est pas mal.. Vive mes lapsus dont je suis spécialiste. Quand j'écris un truc, je pense que à ce que je vais écrire et pas ce que j'écris... Alalala

Modifié par Inxi-Huinzi
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Derrière lui, il y eut un grincement de pierre et la clé tourna toute seule dans son emplacement. La salle entière trembla délogeant aveuglement toute la poussière qui sommeillait là créant un nuage de fumée progressif. Gerheim eut juste le temps de remarquer, et de s’étonner, que Loriol avait introduit aussi une clé dans l’autre niche. Quel idiot avait-il été de sous-estimer ainsi l’homme loup ! Derrière sa naïveté et son honnêteté, personne n’aurait pu se douter qu’il puisse les trahir ainsi. Tout s’expliquait… Surtout son infatigable soif à les suivre malgré l’énorme différent qui l’opposait à Vetalas. Le nuage épaissit tout et il eut un bruit de raclement ferreux et un choc puissant juste devant lui.
C'est qu'il t'épate le zigue, hein ??? :P Hi hi hi !!!
Gerheim resta interdit et sans bouger. Il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il était en train de se passer. Il put entendre dans le calme suivant ces évènement un grondement régulier, comme si on frottait deux morceaux de pierre l’un contre l’autre de façon continue. La poussière retomba peu à peu et Gerheim toussa pour évacuer tout ce qu’il avait avalé. Il y avait désormais une énorme grille de fer qui l’empêchait de sortir de la petite pièce en arc de cercle dans laquelle il se trouvait. En face, Loriol était dans la même situation et essayait violement d’arracher un barreau de cette prison. Vetalas était le seul libre et était obnubilé par quelque chose au centre de la pièce.
Oh, le piège à c**s !!! X-/
Il posa la boite au sol. Gerheim aurait aimé l’attirer jusqu’à lui mais il ne savait pas comment faire. Le vampire leva le pied et l’écrasa de toutes ses forces. La boite ne bougea pas d’un millimètre ni ne souffrit d’une seule rayure. Vetalas semblait vraiment contrarié et l’éclaireur elfe noir s’adossa au mur en regardant le magicien s’énerver tout seul. Loriol le railla ouvertement de son côté de la cellule.
J'ai dans ma tête, à la lecture de ce passage, une vision toute "cartoonesque" et franchement... je me bidonne... :lol:
Il ferma les yeux et sortit plusieurs composants de ses poches. Il lança un premier sort et se pencha pour voir si l’effet escompté avait bien eu lieu. Il secoua la boite mais celle-ci refusa de s’ouvrir. Il incanta encore une demi-douzaine durant jusqu’à que, essayant tout essayé, il finisse par abandonner. Gerheim pendant tout ce temps, cela allait sans dire, tout comme Loriol d’ailleurs, était resté dans l’expectative désirant de tout son être que l’entreprise du vampire se solde par un échec.
Compte-moi dans le lot... :wink:
-Arrête, cria Gerheim par-dessus le vacarme que créait Loriol en lançant son propre corps tel un bélier contre les murs de sa prison. Tout va s’écrouler sur nous !

-Pourquoi crois-tu que je fais ça ! Rétorqua le lycanthrope en grognant, signe du choc entre son épaule et la pierre.

J'dois devenir futé avec le grand âge: j'avais compris... B)
-Tu m’as abandonné, enfoiré ! Grinça l’homme loup.

Ce n’était pas le moment de le mettre en colère, ils devaient s’allier.

-Ose dire que tu en aurais pas fait autant ! Lui relança Gerheim.

Ce simple argument mit fin à leur problème.

-Je veux retrouver Vetalas et reprendre le médaillon.

-Nous avons donc un même but, fit Gerheim, à nous deux, nous pourrons le vaincre !

-Et ensuite ? Soupçonna le loup. Comment déciderons-nous qui le gardera ?

-Nous verrons en temps et en heure, éluda le drow, retrouvons déjà le médaillon avant de discuter de la suite.

-Par où sortir ? Fit le loup.

-Suivons ces tunnels, nous avons plus de chance de sortir en sécurité où nous sommes que là où est Vetalas…

Comment ça va se passer ??? Eux deux contre Vetalas ??? L'un des deux contre Vetalas, le dernier achevant le survivant ??? Vetalas s'alliant temporairement avec l'un d'eux ??? Baston générale ??? Tant d'options, c'est... enivrant...

Au fait, ils ont récupéré leurs clés ??? J'dis ça, j'dis rien, hein...

Vivement la suite !!!

Après que Vetalas soit blessé par un carreau d'arbalète
Le subjonctif est après "avant que".
Forcement, cela ne nous est pas d’une grande utilité
Pas d'accent ?
La salle entière trembla délogeant aveuglement toute la poussière
Pas d'accent ?
La salle entière trembla délogeant aveuglement toute la poussière qui sommeillait là créant un nuage de fumée progressif.
Phrase bizarre, si je puis me permettre... "... créant progressivement un nuage..." me choquerait moins.
Loriol était dans la même situation et essayait violement d’arracher un barreau
Manque une lettre.
Vetalas s’en approcha lentement, il en était à une dizaine de mètres, l’objet se situant au milieu de l’amphithéâtre.
Je me demande si tu pourrais pas virer un de ces "en" ?
Le noble saisit la boite sans rien qui puisse l’en empêcher.
"... sans que rien ne puisse..." sonnerait mieux, j'ai l'impression.
-Alors, magicien pourri, on arrive à rien ? Ria-t-il.
Du verbe "rier" ?
Il incanta encore une demi-douzaine durant jusqu’à que, essayant tout essayé, il finisse par abandonner.
"Il incanta encore une demi-douzaine durant jusqu’à ce que, ayant tout essayé, il finisse par abandonner.", non ?
Il est en fin temps de nous dire adieu…
Pas un seul mot ?
La pièce trembla encore quelques instants avant que tout cesse de bouger et que le silence stupéfait des deux prisonniers fut plus bruyant que toutes autres choses.
Là, il le faut, le subjonctif; "toute autre chose", non ?
il s’était fait dérobé le médaillon
Infinitif.
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Invité Kroxigor

Ah le médaillon, le médaillon tant attendu :wink:

Il posa la boite au sol. Gerheim aurait aimé l’attirer jusqu’à lui mais il ne savait pas comment faire. Le vampire leva le pied et l’écrasa de toutes ses forces.

J'ai pas en tête une scène très sérieuse, mais plutôt quelque chose de drôle, comme Gemini :lol:

Bien trouvé le piège des grilles, j'adore :woot: Très bon chapitre qui manque un peu de suspens tout de même. Au début du chapitre je me voyais déjà lire :

-Arrêtez les, tonna la voix du nouvel inquisiteur! X-/

Mais la confrontation sera pour plus tard :P Au fait, ont-ils récupéré les clés parce que se serait idiot de les avoir oublié :woot:

-Ose dire que tu en aurais pas fait autant ! Lui relança Gerheim.

Evidemment avec ce type d'argument :P

La suite :wink:

Kroxigor

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Eh bien, pas grand chose à dire sur cette scène (faut prendre ça au sens positif :)).

Qu'est-ce que j'aime Vetalas! A part au moment où il fait tomber la boîte c'est plutôt ridicule mais ne change rien! C'est amusant :wink: Par contre, je suis étonnée qu'il abandonne si facilement l'idée de leur reprendre les clés. En essayant ses différents sorts, il a quand même dû se rendre compte qu'elles seraient probablement l'unique moyen d'ouvrir la boîte non? Où peut-être qu'il s'est dit qu'il attendrait qu'ils meurent... Hum... (quoique, ça vit vieux un elfe noir non?). Avec un piège des grilles assez classique mais bien utilisé.

Pour les fautes d'orthographe (qui me semblaient moins nombreuses cette fois-ci tout de même), tu devrais peut-être passer par word ou tout autre logiciel (c'est peut-être déjà le cas mais j'en doute, sinon on a du souci à se faire (sans offense)). En tout cas, c'est mieux de pas être prems comme ça les fautes sont déjà relevées :P

Quelques soucis que j'ai voulu noter:

Gerheim resta interdit et sans bouger.

le premier implique le second, non? le verbe ""rester" indique déjà l'absence de mouvement et "interdit" l'absence de réaction. ça me semble être un pléonasme (c'est une forme de répétition :crying: )
Hurla Loriol de frustration.

je mettrais un adjectif: "frustré"
créant progressivement un nuage de fumée progressif.
y'a que moi qui suis choquée par ça?
en rajouta une couche Gerheim.

c'est bizarrement utilisé, "fit Gerheim pour en rajouter une couche" ou "fit G. en en rajoutant une couche"
dont la même prononciation de cette phrase semblait ridicule.

aaah la subtilité de la langue française! Je crois que tu voulais utiliser même dans le sens de l'adverbe, et dans ce cas, il se place après "prononciation". Sinon, il devient un adjectif avec le sens qu'on lui connait.
Après une minute à s’acharner

d'acharnement ou passée à s'acharner?
Comment déciderons-nous qui le gardera ?

déciderons-nous de qui le gardera
Surtout son infatigable soif à les suivre malgré l’énorme différent qui l’opposait à Vetalas.

je verrai plus une phrase avec perséverance par exemple, je trouve l'emploi du soif étrange et lourd.
Il incanta encore une demi-douzaine durant jusqu’à que, essayant tout essayé, il finisse par abandonner.
"Il incanta encore une demi-douzaine durant jusqu’à ce que, ayant tout essayé, il finisse par abandonner.", non ?
Si la demi-douzaine concerne les sorts (j'ai un doute à cause de Gemini), alors il faut dire "il en incanta encore une demi-douzaine". Si elle concerne le temps, c'est "il incanta encore (durant -si ça vous plait-) une demi-douzaine de minutes"

Voili voilà, la suite!

Lib

Modifié par Lightsbirth
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  • 2 semaines après...

JE voulais accélérer le rythme, tu parles... J'ai pas posté depuis deux semaines :/ Foutu déménagement et flemme :rolleyes: ! Bon là voilà ! Faut que je m'occupe des fautes qu'il reste sur le chapitre d'avant aussi.

Arrivés dans la salle du médaillon, Gerheim et Loriol utilisent leur clé dévoilant leurs jeux. Malheureusement, ils se retrouvent emprisonnés et sans possibilité d'en sortir. Vetalas s'empare de la boite et abandonne ses compagnons, refusant de les aider même si cela veut dire qu'il n'aura pas les clés pour ouvrir la boite. Il ne sait néanmoins pas que ceux-ci ont provoqué un éboulement et qu'ils sont désormais libres.

Chapitre 79

Le vampire, d’humeur mi-figue mi-raisin, s’avançait prudemment dans les tunnels des mines. Il soupira en arrivant à un croisement. Il regarda la boite noire qu’il tenait dans ses mains. Il la fixa un moment comme s’il pouvait l’ouvrir par la pensée et retrouva la réalité en secouant la tête. Maintenant qu’il avait l’amulette en sa possession, il aurait été dommage de la perdre. Il s’approcha d’une poutre, gratta un peu une partie pourrie et ramassa le bois qu’il jeta dans les airs en murmurant des mots magiques. L’air clignota et un point bleu ciel apparut dans l’obscurité régnante. Le point s’élargit en un cercle crépitant d’énergie matérialisée par de petits arcs de couleur identique reliant deux points chaque fois différent du cercle et disparaissant dans la seconde qui suivait. Vetalas mit la boite à l’intérieur, protégée dans cette autre dimension, personne ne mettrait jamais la main dessus sans lui. Pas sans un puissant sorcier en tout cas.

Il déboucha dans une grande grotte. Le vampire fut assailli par une odeur de mort qui stagnait autour de lui. A sa gauche, il y avait une dizaine de tombes. Des pioches y avaient été plantées marquant chaque emplacement. Au milieu de la salle, adossés contre une stalagmite géante, des squelettes attendaient leur futur réveil. Des glaives traînaient ça et là dans la salle. Une bataille s’était déroulée ici. La version du vampire était que les mineurs avaient débouché dans cette grotte et étaient tombés nez à nez avec ses occupants. Pour se cacher ici, les autres combattants devaient être des voleurs se livrant à leur activité malhonnête au grand désarroi des villages de l’époque. Vetalas allait bien trouver une sortie et il s’en réjouit.

Il prit de la terre des tombes dans ses mains et ferma les yeux en inspirant un grand coup. Il frotta ses mains ensemble pour laisser choir la matière au compte-gouttes. Il abjura de plus en plus rapidement jusqu’à ce qu’une main squelettique sorte du sol. Les brigands mort-vivants se relevèrent également. Même morts, Vetalas déployait une partie de son énergie pour contrôler ses tas d’os qui n’avaient envie que de se jeter les uns sur les autres. Néanmoins, le vampire les envoya dans les tunnels à la rencontre des hommes de l’inquisiteur. A ce moment, une secousse fit trembler les murs de sa salle durant une vingtaine de secondes. Que pouvait-il bien se passer ? Sachant qu’il n’aurait jamais sa réponse en restant ici, il réimplanta l’ordre à ses soldats désarmés d’aller à la rencontre de l’ennemi tandis que lui partait dans un nouveau tunnel.

Le boyau s’éleva rapidement jusqu’à une cheminée de terre accompagnée vers le haut d’une échelle. Sans hésiter, le vampire saisit le premier barreau malgré la pourriture l’ayant rongé et se hissa jusqu’à la trappe qu’il poussa pour s’en extraire. L’air froid de l’hiver lui fouetta le visage, lui rappelant qu’il faisait jour et qu’il était donc sans pouvoir et vulnérable aux températures de la saison. Encore à couvert du vent, il sortit dans ce qui semblait être l’intérieur d’un énorme tronc mort. Une petite fissure lui apprit qu’il se trouvait non loin des champs et que cette région-ci était sans de dangers. Vetalas applaudit mentalement l’architecte de ce passage secret que personne ne découvrirait jamais. L’inconnu l’ayant construit était un véritable génie.

Vetalas se mit de profil pour sortir de l’arbre et serra ses bras autour de son corps quand il commença à marcher dans la neige. Le soleil avait fait quelques percées rendant la neige molle et moins épaisse. Les cols devaient être praticables ce qui jouait en sa faveur car il n’aurait ainsi pas à attendre la nuit pour pouvoir voler jusqu’au village. Il devait marcher sans s’arrêter. Une douleur familière monta en lui et il cria brièvement lorsqu’il la sentit monter dans sa tête. Il s’évanouit accompagné des cris de tous ceux qu’il avait tués.

Vetalas se releva en sueur malgré le temps gelé. Il s’était effondré dans la neige tel quel et son corps était devenu si chaud que tout avait fondu autour de lui. Le noble maudit respira rapidement tout en restant assis. Il n’avait même pas eu le temps de sortir sa drogue tant la crise avait été rapide. Vetalas était perdu, comme après chaque cas de conscience. Assis, il se contentait de regarder le paysage avant, enfin, de se lever et de se mettre à marcher doucement. Ils lui auraient donné les clés, il aurait été vampire et il aurait pu se débarrasser de son âme qui était restée après sa transformation ratée, pensa-t-il. Le vampire traversa tous les champs la tête baissée, réfléchissant à quelques préoccupations du moment qui étaient pour une fois autre que sa piètre condition vestimentaire.

Il commença alors à prendre les petits chemins de terre longeant la montagne pour rejoindre celui qui contournait le tout et qui se dirigeait au village du col. Vetalas se rendit compte qu’il tremblait et qu’il avait vraiment froid quand il revint à lui. Jetant un œil par-dessus son épaule pour regarder le soleil, il réalisa qu’entre sa crise et l’état comateux dans lequel il avait été, il s’était passé au moins deux heures. Le vampire humain se sentit alors étrangement vulnérable et seul. Il vit alors quelle avait été leur force de s’unir ainsi même dans la méfiance. Vetalas était heureux de s’être débarrassé de ses concurrents directs pour toujours alors que les deux avaient essayé de le duper. Mais sans eux et humain, à la moindre attaque il se ferait tuer. Lors de sa crise, il avait perdu le contact avec ses squelettes avant qu’ils ne rencontrent les hommes de l’inquisiteur. Privés de magie, ses morts-vivants avaient dû mourir au moment où il avait sombré dans l’inconscience. Il avait donc une longueur d’avance sur d’éventuels poursuivants.

Vetalas perdit encore plusieurs heures à retourner jusqu’au village du col. Heureusement pour lui, les journées étaient encore chaudes et la neige avait pu fondre rapidement. Dans quelques semaines, une fois la neige tombée, ils seraient complètement isolés et donneraient au plateau la solitude à laquelle il aspirait. Jamais Vetalas n’avait été autant nerveux. A chaque crissement sur la neige, à chaque branche morte tombant d’un arbre, il se figeait espérant que rien n’allait se jeter sur lui pour le dévorer. Il eut alors la preuve qu’une fois le médaillon autour de son cou, il choisirait sa condition de vampire plutôt que d’humain. Il pourrait alors aller où il voulait car son corps émettait une aura naturelle de peur qui faisait fuir tout prédateur faisant confiance à son instinct.

Fran fut le premier à l’accueillir au village. Le voyant frissonner, il siffla quelqu’un pour qu’on lui amène une couverture.

-Que faites-vous là dans une pareille tenue ? S’inquiéta-t-il. Le village s’inquiétait de votre disparition.

Vetalas se rappela alors qu’ils s’étaient enfuis au milieu de la nuit, lui ayant été assigné à une reproduction forcée pour renouveler le sang de ce village.

-Nous sommes allés tôt ce matin regarder si la route était praticable, répondit Vetalas les bras autour de son corps pour se réchauffer.

-Vous devez donc repartir si vite pour prendre de tels risques ?

Vetalas hocha positivement de la tête tout en continuant de marcher au travers du village. La couverture arriva et on la lui jeta sur les épaules sans qu’il proteste. Les regards étaient toujours aussi curieux dans sa direction mais beaucoup moins nombreux que lors de leur arrivée.

-Où sont donc vos amis ?

Vetalas eut envie de rire à l’appellation que donnait le géant blond à leur association.

-Ils sont restés en arrière, je suis revenu avant, ayant plus froid.

-Je comprends, fit l’autre en donnant deux tapes pleines de vie dans le dos du vampire qui serra les dents au coup brusque.

-Quand mes amis arriveront, déclara le mort-vivant en regardant Fran dans les yeux, dites-leur que je suis parti vers le nord.

Vetalas lui avait menti sans sourciller, ils n’arriveraient jamais car ils étaient coincés dans une ancienne ruine. Le vampire s’éloigna du montagnard qui avait hoché la tête, signe qu’il allait vaquer à ses occupations. Il délivrerait le message quand ils étaient censés arriver... soit jamais, bien qu’il ne le susse pas. Les chevaux étaient toujours au centre du village, dans une petite écurie que des hommes avaient dressée à la hâte. Ses affaires étaient déjà chargées, précaution qu’avait due prendre Gerheim en cas de départ rapide. Vetalas se hissa d’un trait sur la selle de son animal et d’un coup de talon, il le mit en route en attachant les rênes d’un autre destrier à celui-ci.

La chaleur temporaire de l’abri des chevaux s’envola immédiatement à la sortie de la bâtisse. Vetalas resserra sur lui la couverture qu’on lui avait passée tout en frissonnant. Il reprit la route des villages du plateau tout en adressant quelques signes de tête sérieux à ceux qu’il croisait. C’était des adieux autant que des excuses pour les femmes dont il n’avait pas pu s’occuper même si ce ne fut pas l’envie qui lui en manqua. Le cheval adopta une allure plus rapide et il traversa le pont encadré des deux mêmes tours.

Vetalas regardait avec suspicion les traces d’un danger potentiel apparu après son passage. La bouche couverte par le haut de la couverture, il essayait de faire la différence entre les trous dans la neige faits par un animal et ceux fait par le soleil. Il n’y eut guère de succès à cette tâche mais cela eut au moins pour mérite de lui occuper l’esprit, assez pour qu’il ne pense pas à la fragilité de sa situation : seul et sans pouvoir perdu dans une région qu’il ne connaissait pas. Vetalas se fiait au peu de sens de l’orientation qu’il avait. Il allait se diriger dans la direction de l’aller, trouver une route et la remonter jusqu’à la ville d’où il ouvrirait la boite et s’emparerait du médaillon.

Vetalas quitta la vallée et retrouva la route plus par chance que par talent, même s’il pensait le contraire. Plus il s’éloignait, plus il reprenait confiance en un futur succès. Les plaines étaient plus dégagées et les dangers de la montagne s’effaceraient bientôt au profit de ceux, différents mais tout aussi risqués, des plaines. Néanmoins, s’il parvenait à survivre encore quelques heures, il serait de nouveau vampire et il s’envolerait directement pour la ville. Le cheval dérapa sur une flaque gelée ce qui le sortit de ses pensées en l’effrayant quelque peu. Il serait bête de mourir d’une chute de cheval.

Il se souvint aussi que la grande étendue blanche dessinant le décor était synonyme de froid persistant et cette pensée lui provoqua un spasme lui remontant le long de l’échine. La couverture était à peine suffisante pour le réchauffer. Il aurait presque envié ses compagnons coincés au chaud sous terre près de l’inquisiteur… presque. Il sourit de plaisir. Il était le grand gagnant de l’histoire. Le destrier commença à descendre le long de la pente le menant dans la vallée. Il arriva au croisement où ils s’étaient trompés à l’aller. Vetalas sentit son cœur s’arrêter et il aurait pu mourir tant ce sur quoi il tomba le surprit. Une dizaine de cavaliers, tout aussi surpris que lui, le fixaient d’un air étonné qui se transforma en colère. C’étaient les hommes d’Anir.

Son sang ne fit qu’un tour avant que l’humain ne lance sa monture au galop dans l’autre sens, le long du chemin. Les guerriers éclaireurs le reconnurent car ils se lancèrent à sa poursuite. Vetalas se pencha sur son cheval mais les guerriers plus entraînés, possédant des montures taillées pour la course, gagnèrent du terrain à vue d’œil. Le nez dans l’encolure de la bête, Vetalas se maudit de sa malchance tout en respirant l’odeur forte du cheval qu’il sentait le nez collé sur la peau de l’animal. Le vampire ne pouvait même pas lancer un sort utile dans cette position. Ses pouvoirs étaient insuffisants et les cahots de l’animal courant sur la neige n’arrangeaient rien à sa situation.

Un premier homme arriva à sa hauteur et tenta de l’attraper par la veste. Refusant de se laisser faire, aussi bien pour qu’il n’abîme pas sa veste en si bon état que pour sauver sa vie, Vetalas concentra son peu d’énergie dans sa main pour le frapper au coude. L’homme cria et retira vivement son bras tout en s’écartant du fuyard. Le vampire aurait eu plus de force à ce moment-là, il aurait pu lui casser le bras. Là, il devait seulement l’avoir engourdi mais ça le mettait temporairement hors d’état de nuire. Vetalas ne se concentrait même plus sur la route, l’honneur en revenait à la bête qu’il chevauchait. Il se concentrait sur le groupe de cavaliers qui le talonnait et dont deux membres se faisaient désormais plus audacieux.

Ils se séparèrent de chaque côté de lui en tendant une sorte de filet des plus solides. Vetalas donna un coup de rênes pour gêner l’homme de gauche mais il fit de même évitant l’impact. Au mouvement suivant, il sentit les cordes l’entraver mais également sa chute sur un sol étrangement dur.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Un très bon chapitre, vraiment, rien à redire! X-/

Je veux la suite, immédiatement! Je suis inquiète pour Vetalas... :D

Et je dois faire remarquer qu'il y a très peu de fautes d'orthographe aussi, bravo!

Quelques fautes de frappe et répétitions mais rien de bien méchant:

s’il pouvait l’ouvrir de la pensée

par la pensée
se livrant à leur activité malhonnête sur les villages de l’époque

sur les villages est un peu bizarre, il faudrait peut-être rajouter un autre verbe
cette région-ci était vide de dangers.

était sans danger serait peut-être mieux
Vetalas applaudit mentalement ce passage secret que personne ne découvrirait sûrement jamais. La personne l’ayant construit était un véritable génie.

répétition de personne: celui qui l'avait construit était
accompagné des cris de tous ce qu’il avait tués.

ceux qu'il avait tués
Vetalas se rendit compte qu’il tremblait et qu’il avait vraiment froid quand il revint à lui. Jetant un œil par-dessus son épaule pour regarder le soleil, il se rendit compte

répétition de rendre compte, il réalisa?
l’état comatique

on dit l'état comateux
Ils sont restés en avant, je suis revenu avant, ayant plus froid.

ils sont restés en arrière plutôt non? sinon, ça fait tout de même une répétition de avant
quand ils étaient sensés

censés
sur la salle de son animal

selle
si ce ne fut pas l’envie qui lui en manqua

manquait plutôt, il faut marquer la durée
il traversa le pont encadré des deux mêmes tours qu’à l’aller

en général, les tours ne disparaissent pas en quelques semaines donc tu peux laisser "le pont encadré des deux tours"
Vetalas sentit son cœur arrêter

s'arrêter
il aurait pu mourir tant ce sur quoi il tomba le surpris

surprit
que le l’humain ne lance sa monture

que l'humain
Refusant de se laisser faire aussi bien pour qu’il n’abîme pas sa veste en si bon état

je n'ai pas compris ce que tu as voulu dire, tu devrais peut-être reformuler

Voili voilà, la suiteeeee!

Lib

Modifié par Lightsbirth
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Une petite fissure lui apprit qu’il se trouvait non loin des champs et que cette région-ci était vide de dangers.
La partie en gras me gêne un peu. Surtout le redoublement du truc de démonstration
Vetalas applaudit mentalement ce passage secret que personne ne découvrirait sûrement jamais.
La phrase est... moche. On applaudit l'architecte mais pas le passage :D. Puis le "personne-surement-jamais est un peu lourd.
La personne l’ayant construit était un véritable génie.
Pourquoi ne l'avoir dit qu'après :P
Vetalas était perdu, comme après chaque cas de conscience.
Serait pas plutot "perte de conscience" ?
ils seraient complètement isolés et donneraient au plateau une solitude qu’il aspirait.
J'aurais dit LA solitude auquel il aspirait.
Le vampire aurait eu plus de force à ce moment-là, il aurait pu lui casser le bras.
Puisque ca n'est pas arrivé on devrait mettre un "si"

Un chapitre consacré uniquement à un seul personnage ! Ca faisait longtemps X-/ , c'est toujours bien pensé. Seulement un truc me taraude (dans le texte) : comment pourra t-il reprendre sa booîte s'il n'as plus de pouvoir ?

L'action va un peu trop vite à mon goût, j'aurais aimer un repos plus long au village. :D

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Invité Kroxigor

Un très bon chapitre après deux longues semaines d'attente :D .

Vetalas le grand gagnant de l'histoire ? Il est toujours aussi arrogant, noble un jour, noble toujours X-/

comment pourra t-il reprendre sa booîte s'il n'as plus de pouvoir ?

Bah simple, à la prochaine nuit.

Moi c'est une tout autre question qui me turlipine l'esprit : Que font les hommes d'Anir dans le coin alors que son armée de mercenaires était partie dans l'autre sens? Ont-ils été recruté par l'inquisiteur? Taillés en pièces par celui-ci?

La suite

Kroxigor

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Il était le grand gagnant de l’histoire.
X-/ Pas de blague, hein ?!?!?! Y a encore un rebondissement !!! :D
Refusant de se laisser faire aussi bien pour qu’il n’abîme pas sa veste en si bon état, Vetalas concentra son peu d’énergie dans sa main pour le frapper au coude.
On s'refait pas, je vois... ^_^
Vetalas était perdu, comme après chaque cas de conscience.
Serait pas plutot "perte de conscience" ?
Ben non, ses cas de conscience... voyons... quand sa conscience lui revient !!! X-/
Le vampire aurait eu plus de force

à ce moment-là, il aurait pu lui casser le bras.

Puisque ca n'est pas arrivé on devrait mettre un "si"
Ben... il a mis un conditionnel, donc le "si" n'est pas nécessaire, si ??? Par contre avec le "si" on mettrait l'imparfait...

Un très bon chapitre après deux longues semaines d'attente ^_^ .

Dont une semaine d'HORREUR !!! :D

Enfin, ça va mieux là... ahhh... (soupir d'extase...)

Moi c'est une tout autre question qui me turlipine l'esprit : Que font les hommes d'Anir dans le coin alors que son armée de mercenaires était partie dans l'autre sens? Ont-ils été recruté par l'inquisiteur? Taillés en pièces par celui-ci?
Faisons confiance à l'Auteur... sinon... :P

Vivement la suite !!!

Où on va retrouver nos autres "héros" ???

Il frotta ses mains ensemble pour laisser choir la matière au compte goutte.
"compte-gouttes".
L’air froid de l’hiver lui fouetta le visage lui rappelant qu’il faisait jour
Je mettrais une "," après "visage".
il se contentait de regarder le paysage avant, d’enfin, se lever
"... avant, enfin, de...", non ?
quelques préoccupations du moment qui était pour une fois autre que sa piètre condition vestimentaire
Accord.
bien qu’il ne le sut pas
Subjonctif.
ceux fait par la fonte solaire
Accord; expression un peu alambiquée, non ? "le soleil" irait très bien, je trouve.
cela eut au moins pour mérite de lui occuper l’esprit assez pour qu’il ne pense pas à la fragilité de sa situation
Je mettrais "assez" après "occuper", ou alors une "," après "l'esprit".
Les plaines étaient plus dégagés
Une plaine.
Le cheval dérapa sur une flaque gelée ce qui sortit de ses pensées
"... ce qui le sortit...".
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Je ne dirais qu'une seule chose : bravo!!! :D

c'est vraiment génial d'écrire une saga, et en plus de la rendre intéressante et tout et tout. Je l'ai lue en entier et c'était un réel plaisir.

bon, maintenant, les critiques:

1. je ne relèverais pas les faute d'orthographe, il y en a qui font ça mieux que moi. Mais juste un truc qui m'a choqué c'est les erreur de concordance des temps, du style:

-

C’est bien assez pour se déplacer.
chap 7 "c'était".

-

Rien la veille n’aurait pu
"Ne pouvait", non ?

-

aurait pu avoir lieu
chap 11. pouvait.

-

avait été une prudence
chap 11. était.

-

C’était juste mais il passait
passa. chap 16.

-

qu’elle s’occupe constamment de lui.
. chap 17. occupât. (pas sûr là)

-

ville pouvait flotter
chap 24. puisse

-

Il laisse libre cours à sa rage,
chap 56. laissa.

-

Gerheim arrache les rênes
chap 57. Arracha.

2. Le vocabulaire pas toujours adapté, comme :

-

La maison fut en vue et Loriol sentit ses parents stressés
chap 8. j'aurais mis anxieux, inquiets.

-

Pendant ce mois
chap 10. "Durant" serait plus adapté je pense.

-

pour la suite du trajet
chap10. "Durant", "pendant" à la place de pour.

-

des parties interdites aux gens !
chap 15. Trouve un autre truc mais là ça fait bizarre.

-

il aurait pu la prendre dans la tête
chap 16. "La prendre", pas adapté je trouve. La recevoir.

- Quand les personnages (surtout loriol) parlent, il y a des expression trop "récentes" ("casse toi", etc...) cela décrédibilise ton récit.

-

Quand il allait démasquer celui qui l’espionnait
chap19. Alors qu'il allait...

-

Tilta Gerheim
chap 23. réalisa, compris.

-

qui devenait mener aux cabines communes
chap 23. "devait", j'imagine.

-

une poignée de pas
chap 24. Ca se dit, ça ?

-

La douleur était intenable
chap 33. Insoutenable.

-

Ce navire n’avait pas été découpé
chap 42. je ne suis pas un expert en construction navale mais ça me parait un peu louche... (on m'informe que les bateaux étaient en papier, autant pour moi :) )

-

Il était également évidement
chap 55. évident.

-

le sol assez mobile
chap 67 meuble.

3. Des erreurs de logique :

-

Il se vêtit d’un pantalon et d’une veste de son père et réfléchit
chap 8. Comment il fait si il est attaché pour mettre sa veste? :)

-

d’ici une dizaine de minutes, peu seraient encore sobres à l’entrée de la ville. Ils mirent d’ailleurs vingt minutes pour atteindre la porte
chap 10. ^_^ . "à l'entrée de la ville" est en trop.

- Le sanglier volant n'ast pas vraiment une erreur, mais c'est vraiment un mauvaise idée. Cela décrédibilise ton récit.

-

Il dut se briser la nuque car il tomba le corps sans vie
chap 17. Un peu facile, non ?

-Pour Vetalas, l'eau et le soleil. Au début le soleil le brûle, et plus après. :D . Idem pour l'eau, il la supporte pas au début, et après il plonge dedans.

- Comment loriol sait-il au chap 38 le nom de Gerheim ?

-

il se crispa et la lampe s’écrasa sur l’étage du dessus
chap 42. Mouais, septique.

- Comment le livre fait il pour être toujours en bon état après son séjour dans l'eau ?

-

sommes archéologues
chap 71. :( Les archéologue, si on compare warhammer à notre monde médiéval, c'est arrivé bien bien après...

-

Ils planèrent un instant vers le haut grâce à la vitesse qu’avait prise Vetalas et ils survolèrent tous un moment le sol
chap 76. Euh...impossible.

4.Quelques maladresses :

-

Après quelques minutes de plus
chap 9. On enlève les "de plus".

-

Il n’arriva pas à trancher alors s’il valait mieux les réveiller ou les tuer dans leur sommeil
chap 10. On enlève "alors".

-

Après les avoir longtemps sentis et que Loriol ne pensait plus perdre leur trace, il suivit les échos de voix. D’un bond puissant, il se propulsa sur une basse branche.
chap 10. La traque aurait pus être plus développée je pense, et le changement est trop brusque.

-

Le signe commun à tous
chap 10. Pléonasme ?

-

Mais ils avaient à priori décidé de le laisser en paix le jour même.
chap 15 "Le jour même" est en trop.

-

que le reste
chap 10. Le reste de quoi ? On s'en doute, mais c'est plus agréable quand c'est précisé.

-

Gerheim était assez beau, d’une beauté étrange et attirante.
chap 16. C'est lourdingue. Je verrais bien "Gerheim avait une beauté..."

-

, aussi bien physique que martiale que mentale.
chap 16 "...que martiale et mentale" serait mieux.

-

Les plaies s’arrêtèrent donc rapidement de saigner
chap 19. Le donc en trop.

-

Gerheim porta une attaque au niveau de la tête de son adversaire qui para sans difficulté son attaque
chap 21. répétition.

-

. Il se promit de faire ça le soir même et ce fut ce qu’il fit puisqu’on retrouva un corps mystérieusement ...
T'as pas plus long ? :P

-

Au lieu de s’attendre à une seule grande salle
chap 46. Tu t'es embrouillé, non ?

-

ne semblait pas bien plus grave.
Il faut choisir... ^^

-

pour ne pas laisser éclater un sourire.
chap 55. Idem qu'au dessus.

-

tour. Vetalas demanda congé et l’homme
chap 63. Gerheim, pas Vetalas.

-

très bref et par conséquent très rapide.
T'as trouvé ça tout seul ? :(

-

Loriol avait faim, son ventre criait famine.
chap 68. L'un ou l'autre.

-

-Vetalas ! Cela suffit !
chap 69. Trop maîtresse d'école, je vois plutôt le mec qui sort d'une voix froide: "quand vous aurez finis vos enfantillages, rejoignez moi" et la il se casse. Ou un truc dans le style.

-

c’est pas Fran qui nous avait raconté une histoire sur cette ruine-là.
chap 71. le "?".

-

A l’heure actuelle
chap 72. Pas très adapté pour un laps de temps plutôt court (>1H).

-

jura tout en avançant et guettant une once de magie lui indiquant que
chap 73. Trop lourd tous ces participes présents.

5. Le bourrinisme de tes personnages. Ils sont imbattable! C'est pas trés marrant. J'aurais plutôt vu Loriol ne sachant pas contrôler du tout son pouvoir, Gerheim ne sachant pas super bien se battre, et Vetalas ne pouvant pas utiliser correctement ses pouvoirs.

6. Loriol est un enfant, tu ne le retranscris pas assez dans ton texte et dans ses paroles.

7. Tu devrais accentuer encore plus l'obsession du médaillon.

sinon, 2/3 trucs marrants :

"-Fumer peut-être dangereux pour la santé, ne le savais-tu pas ? Demanda Vetalas en regardant le corps tomber. On peut en mourir…"

:P

- et je ne sais plus où, je ne l'ais pas retrouvé, c'est "le devoir d'un soldat n' est pas de mourir pour sa patrie, mais de faire en sorte que se soit celui d'en face qui meure pour la sienne".

c'est pas de toi ça :wink:

j'ai dût en manquer un paquet mais bon...

Bref bravo encore une fois, et si tu prends comptes de mes remarques (sans prétention, heing) tu pourrais, j'en suis sûr, le faire éditer. M'enfin...

En attendant la suite.

@+

ps: j'ai pas lu les commentaires alors j'ai peut être répété ce que d'autres ont dis...

Edit: Allez Loriol!!! ^^

Modifié par prophète ybraesil
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Un grand salut à tout le monde, et surtout à Inxi !

C'est la première fois que je post dans cette section et même que j'y lis un texte !

Mais bon comme j'ai fini toutes mes lectures de cet été il y a 3 jours je suis venu ici faire un p'tit tour !

Ensuite comme j'ai vu que ce sujet comportait un grand nombre de chapitres et que c'était un modo' qui écrivait je me suis dis que ça ne pouvait être que bien ........... et je n'ai pas été dupé !

Après une grande lecture de tous tes chapitres, je dis bien tous ! Je n'ai qu'un commentaire négatif à te soumettre :

POURQUOI T'AS PAS ENCORE ECRIT LA SUITE !?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!

Voilà, donc tout ce que j'ai à dire c'est :

-Un grand bravo pour ce joli roman !

-Vive Loriol !

-Vive les loups-garous !

-A quoi sert vraiment ce médaillon ???

Voilà ++ et sache que je suis désormais un de tes fidèles lecteurs (et lectrices, car il doit en avoir !) !

PS : Allez allez va vite nous pondre un tit' texte !

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  • 2 semaines après...

Beaucoup de retard mais ça devrait s'arranger maintenant que je travaille !

Déjà merci à tous à ceux qui ont patienté et dommage pour les autres ! Et surtout bravo à ceux qui ont rattrapé leur retard ! Ca me fait plaisir ! Franchement !

Je corrige tous les problèmes dès demain.

Vetalas s'enfuit de la mine avec le médaillon en s'échappant par une cache de contrebandiers. Il perd du temps à cause de l'une de ses crises de conscience. Il regagne le village du col où d'un faux prétexte il s'éclipse et reprend le chemin de sa ville. Malheureusement pour lui, il tombera en plein jour sur les hommes d'Anir qui le captureront.

Chapitre 80

Loriol grogna.

-Ca sent le renfermé…

Il venait de répondre à la question de l’elfe noir tout aussi perdu que lui dans ces tunnels qui serpentaient dans la montagne. Loriol se demanda quand il pourrait manger alors que l’elfe noir semblait plus passionné par une quelconque route pour les sortir de là. De toute manière, il était vrai que s’ils ne trouvaient pas d’issue, Loriol le mangerait. Le loup-garou inspira un bon coup. De la mousse, l’humidité et des champignons étaient les seules odeurs qu’il arrivait à capter à des kilomètres. Ils débouchèrent à une intersection, le drow se pencha.

Loriol le regarda faire en soupirant, pour lui, ces techniques étaient plus de la décoration.

-Par là ! Annonça le drow en allant à droite.

-Pourquoi ? Fit le loup-garou. Je vais à gauche moi.

L’autre le regarda de ses yeux verts dans l’obscurité. Impossible de savoir ce qu’il pouvait penser tant son rythme cardiaque régulier s’accordait avec sa posture immobile. Loriol connaissait cette expression pour être celle de la colère. Loriol tourna les talons, sourire aux lèvres, heureux qu’on fasse ce qu’il veuille même s’il pour cela, ils n’allait pas dans la bonne direction. Le loup garou était de dos mais il entendit l’autre lui emboîter le pas. Lui être de dos dans ces conditions aurait signé son arrêt de mort mais leur interdépendance temporaire garantissait sa sécurité à Loriol. De toute manière, il espérait l’entendre agir si jamais il osait vider son fourreau dans son dos.

Ils crapahutèrent longtemps à travers la montagne, parfois devant se baisser pour avancer, d’autre fois devant escalader pour accéder à des tunnels supérieurs. Tout cela dans le noir le plus complet et un silence inquiétant. Devenu un artiste dans l’infiltration, Loriol avait quelques fois l’impression que le drow n’était plus là. Dans ces moments, seul son flair lui faisait parvenir l’information que l’elfe noir était toujours derrière lui. Cette absence auditive le surprenait chaque fois alors qu’il avait pourtant la faculté d’entendre tous les sons dans un rayon de cinq cents mètres. Seul Vetalas devait pouvoir entendre encore plus loin. Par contre, personne ne rivalisait avec son flair. Digne héritier de sa race, il sentait n’importe quoi à des kilomètres à la ronde. Même si, dans un endroit renfermé comme celui là où l’air ne circulait pas, son pouvoir était limité.

Après une autre heure de marche, ils entendirent des bruits de civilisation. Ce n’était autre que celui du métal contre la pierre. Ils s’en approchèrent prudemment puis l’elfe noir lui passa devant d’un pas assuré.

-J’aimerais aussi que ça soit les villageois du col, grogna Loriol, mais restons cachés… Qui sait si c’est pas un autre groupe de fanatiques…

L’elfe, en noir et blanc par la vue de Loriol, hocha et fit apparaître dans sa main une dague, le lycanthrope en était sûr, par magie. Légèrement penché, l’elfe noir disparut dans les ombres et, totalement invisible, l’enfant loup le suivit à l’odeur. Même à un mètre de lui, Loriol ne le distinguait pas. Ils s’immobilisèrent, soupirèrent en même temps et s’avancèrent à la lumière d’une torche qui pendait mollement à une poutre. Ce fut le canari posté à côté d’eux qui alerta les mineurs les plus proches en piaffant. Il avait senti que Loriol n’était pas vraiment humain et plutôt un prédateur.

-Halte, qui va là ! Lança apeuré le mineur le plus proche aux deux ombres qui s’avançaient vers lui.

Il tenait sa pioche de ses deux mains tel un bouclier et semblait bien seul alors que les autres mineurs battaient en retrait plutôt que de le soutenir. Les deux compagnons se mirent dans la lumière et le mineur de devant soupira et rassura ses coéquipiers en lançant par-dessus son épaule :

-Ce sont les deux autres nouveaux ! Tout va bien !

-D’ac’, Lan ! Répondit un mineur dans la galerie.

On les laissa tranquilles ce qui surprit Loriol qui avait préparé son mauvais caractère pour décourager les curieux quand ils auraient commencé à s’interroger sur leur présence ici. Il pensa alors que l’excuse qu’avait donnée Vetalas, celle sur leur faux métier d’archéologue, combinée au fait qu’ils n’étaient pas curieux de nature, était suffisante pour leur assurer la paix. Ils remontèrent alors tranquillement jusqu’à la surface où personne ne prêta attention à eux. S’ils étaient là, c’est qu’ils avaient leurs raisons et tant qu’ils ne dérangeaient pas, on ne leur posait pas de problème non plus.

A la surface, un autre spectacle les attendait. Un grand cercle s’était formé au centre du village et d’après l’ambiance calme, ce ne devait pas être une bonne nouvelle. Loriol sentit l’odeur du sang et en fit part à l’elfe noir. Ils furent interceptés avant de savoir ce qu’il se passait. Le lycanthrope avait senti l’effluve de cette femme sur Vetalas et supposait qu’elle était un des réceptacles à enfant. Il ne voyait pas comment la définir d’une autre façon.

-Je dois vous prévenir, Fran est mort et Ran vous le reproche en quelque sorte.

-Pardon ? S’étonna Gerheim en haussant le sourcil.

La femme soupira comme si elle s’était attendue à tout expliquer bien qu’elle n’en fut pas réjouie. Elle s’exécuta après avoir regardé le sol brièvement.

-Fran a été tué en disant la vérité…

-Par l’inquisiteur, c’est cet homme-là qui est venu.

La femme ouvrit grand la bouche de stupeur.

-Nous le laissons dans son deuil, continua gravement l’éclaireur sans s’arrêter. Transmettez-lui nos condoléances et remerciez-le pour son hospitalité, acheva le drow.

-Comment savais-tu ? Demanda Loriol quand ils se furent éloignés de la femme qui retourna vers le groupe.

-C’était évident, je l’ai déduit de sa phrase.

Loriol ne préféra pas chercher à comprendre. Elle avait dit quelques mots que le drow en avait saisi toute la portée. Tout cela le dépassait. Ce qu’il comprenait, c’est que l’inquisiteur, ou tout du moins ses hommes, étaient venus ici sûrement à la recherche de ceux qui avaient aidé les fugitifs. Honnête, Fran avait dû répondre que le village les avait hébergés et qu’ils n’avaient pas la moindre idée d’où ils avaient pu aller. De là, l’échange avait dû dégénérer. Loriol n’était pas triste pour Fran mais il ressentait quand même un petit quelque chose pour ce meneur qui ne les avait pas jugés et qui les avait respectés.

-Les affaires sont encore là ! Cria l’elfe noir dans l’écurie improvisée en le tirant de sa réflexion.

Loriol, perdu dans ses pensées, ne l’avait pas vu entrer dans le bâtiment. Il le rejoignit et constata que le vampire avait déguerpi. Il analysa les traces et déclara à l’elfe noir en même temps que celui-ci :

-Il n’est pas parti depuis longtemps…

Ils hochèrent la tête et le loup-garou renifla autour de lui pour suivre la piste. Il s’élança, immédiatement suivi d’un coup de talon du drow qui mit son cheval à sa suite après avoir attrapé l’autre paire de rênes. Vetalas était parti avec deux montures et en avait donc laissé autant. Loriol comprit que les traces s’éloignaient à l’ouest. Là d’où ils étaient venus. La neige fondait de plus en plus et ils le rattraperaient vite grâce à un terrain plus favorable d’autant plus que c’était un piètre pisteur.

Ils traversèrent le village de part en part tout en remarquant que l’assemblée funèbre était toujours là. Sans lâcher la mince effluve qui s’évaporait lentement, Loriol se demandait ce qu’ils pouvaient bien attendre pour déplacer le corps. Allongé dans une fine couche de neige rendue écarlate par le sang qui coulait de la plaie qui lui avait été faite, il devait attendre que quelqu’un mette fin à l’accablement général et mette son corps à l’abri de façon plus décente. Enfin Loriol aurait préféré manger le corps mais tous n’avaient pas son sens du pratique. Ils franchirent le pont à toute vitesse.

-Les odeurs se mélangent, j’aurais presque peur pour lui si j’avais pas autant envie qu’il crève.

-Qu’as-tu flairé ? L’interrogea l’homme à la peau noire du haut de son destrier.

-Des traces qui accélèrent dans ce sens, lui montra-t-il en pointant la zone de la capture et qui reviennent ensuite par-là !

Cette fois-ci, il montra l’est.

-Il y a aussi des traces d’une grosse troupe revenant du sud et suivant également l’est.

-Tout porte à croire que les hommes d’Anir ont mis la main sur Vetalas, s’accabla Gerheim que l’idée de se battre n’emballa que peu.

Loriol ne confirma pas l’évidence. Ce bâtard, comme il se le répétait mentalement, méritait bien son sort. De plus, le lycanthrope préférait peut-être plus Anir que Vetalas. Ils étaient tous les deux aussi avides de le tuer mais à deux maux, autant choisir le moindre. Pourtant, qui sait combien de temps allait supporter sa condition Vetalas. Il était aussi ingénieux et il était tout aussi dangereux qu’il se procure le soutien des mercenaires. De souvenir, le loup se rappela que de telles bandes n’avaient que l’or pour chef … Vetalas en avait mais dans quelle mesure ? Loriol l’ignorait mais il estimait la fortune sûrement moindre que quelqu’un qui avait réussi à envoyer des hommes à l’autre bout du monde.

Finalement, Vetalas n’était peut-être pas le pire des maux… Le lycanthrope laissa cette pensée de côté pour se remettre à parler avec le drow.

-On fait quoi ? On le sauve ou on le laisse ?

-Si on veut le médaillon, j’ai bien peur qu’il ne faille le libérer… Dit à contrecoeur l’assassin.

-Alors en route ! Déclara le loup en se mettant à courir dans la bonne direction.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Vetalas s'enfuit de la mine avec le médaillon en s'échappant par une cache de contrebandiers. Il perd du temps à cause de l'une de ses crises de conscience. Il regagne le village du col où d'un faux prétexte il s'éclipse et reprend le chemin de sa ville. Malheureusement pour lui, il tombera en plein jour sur les hommes d'Anir qui le captureront.
Vetalas ??? Anir ??? Qui sont-ce ??? Ah oui, je sais... Vetalas, c'est le lapin-garou, et Anir le Nain du Chaos... X-/ Tout ça pour dire:
Beaucoup de retard
A peine :-x mais c'est reparti !!! :)
De toute manière, il était vrai que s’ils ne trouvaient pas d’issues, Loriol le mangerait.
Wow...
Loriol tourna les talons, sourire aux lèvres, heureux qu’on fasse ce qu’il veule même s’il pour cela, ils n’allait pas dans la bonne direction.
Gamin, va...
Digne héritier de sa race, il sentait n’importe quoi à des kilomètres à la ronde.
En parlant de ça, on est encore dans l'flou, hein... enfin j'dis ça, j'dis rien... :D
-On fait quoi ? On le sauve ou on le laisse ?

-Si on veut le médaillon, j’ai bien peur qu’il ne faille le libérer… Dit à contrecoeur l’assassin.

-Alors en route ! Déclara le loup en se mettant à courir dans la bonne direction.

Et le plus drôle, c'est qu'après ça (partant qu'ils réussissent...) eux-mêmes ne seront plus dans le même camp... :D Ils vont en aider un troisième, alors qu'ils vont se mettre sur la gueule !!!

Vivement la suite !!!

De toute manière, il était vrai que s’ils ne trouvaient pas d’issues, Loriol le mangerait.
Il leur en faut vraiment plusieurs ?
heureux qu’on fasse ce qu’il veule
Typo ?
Devenu un art dans l’infiltration, Loriol avait quelques fois l’impression
"artiste", peut-être ?
Ce n’était qu’autre que celui du métal
C'est pas "Ce n'était autre..." ?
On les laissa tranquille
Accord, non ???
Ran vous le reproche en quelques sortes
C'est pas au singulier ?
de telles bandes n’avaient que pour chef l’or…
J'aurais laissé "... que l'or..." sans séparer ces mots.
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Je rentre de vacances et que vois-je? La suite du Médaillon des Quatre qui n'attend que moi :)

J'ai bien aimé ce chapitre plutôt amusant, bien que je ne sache pas qui est Fran et Ran, mais je n'ai pas l'impression qu'ils soient très importants :D Heureuse qu'ils soient décidés à sauver Vetalas!

J'ai également découvert que Loriol a une apparence humaine, étant conditionnée par les clichés habituels, j'étais persuadée qu'il était recouvert de fourrure... :D D'ailleurs, tu insistes beaucoup sur ses sens surdéveloppés et tu devrais utiliser le moment où ils entendent des bruits de civilisation pour l'illustrer. Précise que ces sons sont à trois cents mètres par exemple et qu'ils le suivent, ou alors que Loriol sent leur odeur et retrouve les miniers grâce à son flair.

Quelques petites fautes (que Gemini a laissé passer :-x ):

d’autre fois devant escalader pour accéder à des tunnels supérieurs.
d'autres fois non? je pense que cela a dû leur arriver plusieurs fois
De la mousse, l’humidité et des champignons étaient les seules odeurs qu’il arrivait à capter à des kilomètres à la ronde. [...] Digne héritier de sa race, il sentait n’importe quoi à des kilomètres à la ronde.
répétition
Ce fut le canari posté à côté d’eux qui alerta les mineurs les plus proches en piaffant.
par canari, tu désignes vraiment l'oiseau jaune? je me gourre peut-être complètement mais ça m'a bien fait rire. Je quote cette phrase surtout pour le verbe piaffer, il est plutôt utilisé avec un complément type "piaffer d'impatience" ou pour des chevaux >> Trépigner?
Loriol sentit l’odeur du sang et en fit part à l’elfe noir. Ils furent interceptés avant de savoir ce qu’il se passait. Le lycanthrope avait senti l’odeur
répétition
Loriol ne préféra pas chercher à comprendre.
loriol préféra ne pas chercher à comprendre non? là j'ai vraiment un doute
quand même un petit quelque chose pour ce meneur qui ne les avait pas jugés et respectés
le meneur ne les avait pas respectés? C'est ce qu'implique ta phrase
ils le rattraperaient vite grâce à un terrain plus favorable d’autant plus que c’était un piètre pisteur.
piètre signifie médiocre, c'est bien ce que tu as voulu dire?
l’accablement général et mette son corps à l’abri de façon plus décente. Enfin Loriol aurait préféré manger le corps mais tous n’avaient pas son sens du pratique.
répétition de corps >> aurait préféré le manger

Comme d'habitude, la suite!

Lib

Modifié par Lightsbirth
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Quelques petites fautes (que Gemini a laissé passer :wub: ):
:rolleyes:
Loriol ne préféra pas chercher à comprendre.
loriol préféra ne pas chercher à comprendre non? là j'ai vraiment un doute

Je crois que les deux sont possibles, avec un chouia de différence de sens...
ils le rattraperaient vite grâce à un terrain plus favorable d’autant plus que c’était un piètre pisteur.
piètre signifie médiocre, c'est bien ce que tu as voulu dire?

C'est pas le vampire le pisteur nul dont on parle ???

Eh, au fait... Inxi-Huinzi... comme t'as pris du retard... augmenter la fréquence, c'est envisageable ??? :whistling:

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Invité Kroxigor
Beaucoup de retard mais ça devrait s'arranger maintenant que je travaille !

Ça du retard il y en a :P Mais on va te pardonner à une condition : augmente la fréquence ^_^

En parlant de ça, on est encore dans l'flou, hein... enfin j'dis ça, j'dis rien...

C'est vrai qu'on pense qu'il est un loup-garou mais bon y a quand même autre chose... :whistling:

Alors un petit chapitre sympathique sans grand évènements. Je dirais qu'on apprend que le nouvel inquisiteur est un homme très cruel...et que Loriol a beau être un gamin il sait être malin et s'imposer :P Et puis c'est le meilleur :wub:

Enfin tout ça pour dire aussi : Bon Anniversaire Inxi! :rolleyes:

La suite

Kroxigor

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Voila voila la suite !

Après être sortis des cavernes, Gerheim et Loriol partent du village où une de leur rencontre du village a été tué par l'inquisiteur. Ils suivent les traces de la caravane d'Anir dans laquelle Vetalas est retenu prisonnier.

Chapitre 81

Gerheim, une main tenant les rênes et l’autre posée sur sa cuisse, gardait son assiette comme s’il était à l’arrêt. Pourtant, il suivait au galop Loriol qui courait aussi vite que lui. Des fois sur deux jambes, des fois à quatre pattes, le loup-garou pistait avec efficacité. L’elfe noir suivait aussi facilement la piste des yeux qui n’avait été, au début, que peu difficile à suivre. En descendant dans la vallée, la neige avait disparu et le sol s’asséchait à cause des températures plus élevées des plaines. Il faudrait encore une semaine ou deux avant que la neige ne tienne dans cette région, pensa le drow.

Il se concentra de nouveau sur les traces et essaya de trouver des pistes. D’après les marques, les cavaliers étaient à peu près aussi nombreux que lorsque les trois étaient parmi eux. Des traces plus profondes et plus visibles lui apprirent que des chariots fermaient la marche. De souvenir, dans le campement mercenaire, il avait vu une charrette recouverte d’un drap blanc. D’après la taille anormalement haute, il était probable que celle-ci fût une sorte de prison sur roue. Avec de la chance, Vetalas n’avait pas été exécuté et se trouvait à l’intérieur.

Le chemin de terre qu’ils suivirent se fondit dans une clairière. A l’unanimité, ils s’arrêtèrent pour une pause. Gerheim mit pied à terre et attrapa un bout de pain mou datant de la veille, du village du col. Il le mâcha tout en regardant droit devant lui. La région était plate, si on considérait que les petites collines n’étaient pas vraiment du relief. Il voyait l’horizon tout et tout était calme. Pourtant, il se doutait qu’autour de lui rôdaient des choses sans nom. Cachées dans les hautes herbes ou se déplaçant seulement la nuit, elles attendaient avant d’attaquer. Gerheim profita de cet instant de détente en toute simplicité. Il finit par entendre Loriol renifler et l’observa un instant.

Las de cette contemplation, il entama la conversation.

-Que sens-tu ? Voulut savoir l’éclaireur.

-Ils sont là. Je les sens beaucoup car le vent est avec nous.

Gerheim sourcilla en baissant son capuchon. Il n’y avait qu’une légère brise qui parvenait à peine à faire bouger ses cheveux noirs qui s’arrêtaient au niveau de sa nuque. Sans le concerter, Loriol se mit en route dans la direction qui lui semblait la bonne. La colère et le désir de récupérer le médaillon lui donnaient des ailes.

Ils avaient plusieurs heures de retard et il leur en faudrait au moins autant pour les rattraper. Heureusement pour les deux traqueurs, les chariots de ravitaillements qu’ils transportaient les ralentissaient assez pour que lui et Loriol aient le temps de les rejoindre dans les plus brefs délais.

Ils mirent pratiquement le reste de la journée avant d’être assez près d’eux pour intervenir mais assez loin pour ne pas éveiller les soupçons. Les mouvements de l’arrière-garde et des éclaireurs étaient faciles à éviter. Ils longèrent donc la caravane étrangement silencieuse vers laquelle Gerheim finit par partir en éclaireur et localiser un Vetalas irrité, emprisonné mais loin d’être vaincu. Il attendait plutôt quelque chose tout en fixant quelqu’un à l’avant de la caravane. Gerheim supposa qu’il attendait la nuit pour se transformer en vampire. De sa dague, le drow capta quelques rayons de soleil et lui éblouit les yeux. Le vampire comprit le message et se redressa pour voir ce que c’était. Gerheim jura et se jeta au sol car les gardiens se tournèrent aussi pour voir ce qui pouvait l’intriguer.

Un homme partit vérifier si tout était calme mais l’elfe noir avait pris la fuite depuis longtemps. Revenu, le drow annonça à Loriol les dernières nouvelles.

-Vetalas est emprisonné sur un chariot-prison. Il est conscient et je crois qu’il sait que nous sommes là.

-On peut pas le libérer de force ? Demanda le loup-garou adepte des techniques directes.

-Trop risqué, fit Gerheim. Anir sait que nous étions trois et nous attend forcément. Je parie qu’un piège est déjà imaginé, prêt à se refermer sur nous.

-On va pas rester à attendre ? Fit le loup irrité. Ca me soûle !

-On a rien de mieux à faire sauf si tu as une meilleure idée…

Gerheim savait que c’était une question rhétorique et comme les mercenaires faisaient une pause, il s’assit au sol pour attendre.

Cet arrêt fut un répit bienvenu. L’elfe noir savait monter à cheval mais il n’avait pas l’habitude des longs trajets. Déjà à l’aller, il avait souffert de fortes douleurs au postérieur et aux cuisses et maintenant, même un peu plus habitué, il gardait toujours de bonnes courbatures. Assis au sol, Gerheim se concentra suivant des techniques qu’on lui avait inculquées. Son dos se relâcha rapidement même si les douleurs restaient présentes. Lors de sa détente, le drow entendit le lycanthrope ruminer puis s’écarter vers l’est, sûrement pour aller se défouler en chassant.

La nuit tomba bien vite et Loriol réapparut apparemment satisfait. Gerheim ne chercha même pas à savoir ce qu’il avait bien pu faire pour en arriver à cette humeur. Il y avait du sang séché en petite quantité sur ses vêtements ce qui ne le surprit guère. Ce dernier se retourna vers la caravane et plissa les yeux en essayant de voir si Vetalas arrivait. Le soleil n’avait pas tout à fait disparu mais le vampire devait s’y atteler.

-Ils sont en train de repartir… Annonça Loriol.

Gerheim hocha la tête et partit vers son destrier qu’il avait attaché à un piquet au milieu des hautes herbes pour qu’il puisse brouter. L’elfe caressa l’encolure et d’un preste bond, se mit en selle. Loriol suivait la route en parallèle, il devait en être à un bon kilomètre, loin des yeux des mercenaires. Le temps avançait et Vetalas n’apparaissait toujours pas ce qui commença à inquiéter l’éclaireur. Il faisait désormais bien nuit et le mort-vivant devait avoir le maximum de ses pouvoirs. Rien de pouvait donc théoriquement l’empêcher de sortir.

-Ils ne vont pas tarder à s’arrêter pour camper pour la nuit s’ils n’ont pas changé leurs habitudes de voyage, déclara Gerheim. Il doit y avoir un problème.

-T’as quoi en tête ? Demanda le loup.

-J’y vais seul et j’essaye d’en savoir plus.

-Je me fais chier, je viens aussi… Proposa le loup de telle façon à ce que cela ressemble plus à un ordre.

-Fais-moi une diversion, lui dit Gerheim.

Ca avait effectivement un double avantage. Le premier était qu’il pourrait alors s’approcher sans trop de problème et de plus, maintenant qu’ils avaient retrouvé la caravane, Gerheim n’avait plus besoin du loup pour le guider. S’il venait à mourir pendant l’opération, cela serait tout bénéfique pour lui. Ils se firent muets et partirent d’abord ensemble puis ils se séparèrent. Gerheim localisa Vetalas adossé aux barreaux de sa prison regardant les étoiles. Il semblait amorphe et bien moins confiant que quelques heures auparavant, lorsqu’il l’avait vu.

Gerheim devait être à une cinquantaine de mètres. Entre deux postes de guets, les hommes parlaient à voix basse autour d’un petit feu de camp qui ne parvenait pas à les réchauffer dans cette froide nuit d’hiver. La neige avait bien fondu, absorbée maintenant par le sol boueux. L’elfe noir allait y laisser des marques mais il espérait que personne ne les verrait avant qu’ils n’aient accompli leur plan. Gerheim sondait le camp, ne laissant dépasser que ses yeux des hautes herbes. Il était invisible, même si quelqu’un le regardait à un mètre de là.

Un hurlement lui glaça le sang. Même sachant que c’était Loriol, Gerheim ne put s’empêcher de ressentir cette peur ancestrale. Il n’était qu’une proie dans son inconscient. L’éclaireur se mit en route en espérant que cette bête était effectivement Loriol. Les hommes du camp, aussi réveillés qu’habillés, firent un vague carré défensif. Le corps sans vie de leur compagnon leur tomba pratiquement dessus complètement éviscéré A priori, Loriol s’était permis un petit casse-croûte. Alors qu’ils étaient complètement déboussolés, l’elfe noir franchit la distance qui le séparait du chariot-prison. Vetalas continuait de regarder les étoiles d’un air absent. Quand celui-ci remarqua Gerheim, il faillit s’étrangler en une longue liste d’éloges mais se ravisa bien vite en reprenant son air hautain et méprisant.

Gerheim allait engager la conversation quand il remarqua qu’Anir ordonnait ses hommes à monter la garde auprès du prisonnier. Le chef des mercenaires se doutait qu’il y avait anguille sous roche. Ils n’avaient plus le temps de s’enfuir tous les deux. En accélérant le mouvement, il sortit une petite clé à crocheter et l’inséra dans la fente où elle fit moult bruit. Arrivé à ses fins, Gerheim dit à Vetalas qui ne cessait de le presser tout en regardant la dizaine d’hommes arriver vers lui :

-Ecoute-moi, fit l’éclaireur de sa voix la plus glaciale. Pour sortir, tu n’auras qu’à pousser la porte, choisis le bon moment.

Le drow ne pouvait plus fuir car un des hommes lançait des cris dans sa direction pour appeler du renfort. Il était repéré. Ne pouvant partir de manière plus conventionnelle, Gerheim disparut à l’aide de sa broche. L’elfe noir soupira en regardant le camp en pleine effervescence. Un véritable coup de pied dans une fourmilière. Entre la chose qui les avait attaqués et lui-même qui était venu par un autre côté, les guerriers ne savaient plus où donner de la tête. Les torches allaient et venaient et les premières équipes sécurisèrent tout le camp. Il était moins risqué pour eux d’avoir le contrôle de leur propre campement que d’être encerclés et aveugles au milieu de celui-ci.

Gerheim tourna les talons dans une nuit extraordinairement sombre et rejoignit le campement de fortune qui consistait en un endroit sec formé par un tapis d’épines de pins et d’un piquet retenant les chevaux qui dormaient. Le drow les vérifia tout en les délestant un peu de leurs bagages puis s’adossa contre un arbre pour se reposer.

Son sixième sens le réveilla aussi sûrement qu’une alarme. Arme en main, il attendit de voir ce qu’il pouvait bien se passer. Loriol sortit d’un fourré tout en mâchant quelque chose qui croustillait. Il haussa les épaules lorsqu’il vit Gerheim ainsi sur ses gardes puis s’allongea sur le sol dans l’espoir de se reposer. Gerheim l’imita rapidement mais ne trouva pas, cette fois-ci, le sommeil.

Il fallut pratiquement deux bonnes heures à Vetalas pour les rejoindre. L’éclaireur ne l’entendit pas mais s’en douta lorsqu’il sentit un vent différent de la petite brise hivernale à laquelle il s’était habitué cette semaine-ci. Loriol se leva et gronda, prêt à le mettre en charpie.

-Attends, fit l’assassin en levant la main en signe d’arrêt à l’adresse de son compagnon. S’il est là, c’est qu’il n’a plus le médaillon.

Vetalas ne dit rien ce qui confirma sa déduction. En effet, s’il l’avait eu en sa possession, jamais le noble ne serait revenu ici. Gerheim avait joué un jeu dangereux car si le magicien l’avait gardé, il se serait enfui et la traque aurait recommencé. C’était un pari risqué mais le drow s’était douté qu’Anir avait des moyens qu’ils avaient tous les trois sous-estimés.

-Oui, on me l’a volé… Concéda après son propre silence le vampire pas le moins du monde gêné.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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