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SonOfKhaine

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Tout ce qui a été posté par SonOfKhaine

  1. SonOfKhaine

    Les Couloirs de Khaine

    Ah, non, c'était point le spectateur, mais l'Omniscient, au début (sous le titre de l'Arbitre). Le vainqueur fait mine de connaître d'avance l'issue quand il le raconte après coup. C'est apparement juste un sale barbare vantard, ce qui ne fait que conforter le point de vue du perdant, qui se ronge les sangs à l'idée même que son cher et juste empire chute. Il le dit lui-même : les Germanienans sont les forces des ténèbres qui vénèrent les démons. Toutefois, on s'apperçoit que Krieger, tout alcoolique et vantard qui soit, est humain. On s'apperçoit que son peuple est capable d'écrire des ballades (même si celle-ci est moyenne ^^). Et ce n'est pas fini, voyez-donc la suite. Le sujet Epreuve écrite d'Histoire-Géographie du Concours National Germanienan - année 1545 Durée : 4 heures Sujet : Le duel Polémokharès - Krieger Première partie : Ensemble documentaire /6 Dans cette partie, vous répondrez aux questions à l'aide des documents fournis dans la seconde page, que vous présenterez en les analysant (type, auteur, date). 1) D'après le document 1, quelle est la situation politique, militaire et économique de l'Empire Hélladan au début du Ier siècle ? A quels facteurs son auteur l'attribue t-il ? 2) D'après le document 2, quelles sont les informations que possèdent les Germanienans à propos de l'Empire Hélladan ? Quels sont les préjugés véhiculés par cette chanson ? 3) D'après le document 3, de quelle manière étaient équipés les Germanienans à cette époque ? Les Hélladans ? Le document 4 confirme ou infirme t-il ces informations ? 4) D'après le document 5, qui étaient Polémokharès ? Krieger ? De quelles familles étaient-ils respectivement issus ? 5) D'après les documents 1, 2, 3, 4 et 5, quels sont les facteurs qui ont déclenché le duel Polémokharès - Krieger ? Quels en étaient les enjeux ? Deuxième partie : Réponse organisée /16 Dans cette partie, à l'aide des documents, des informations que vous en aurez extrait, de vos réponses aux questions et de vos connaissances personnelles, vous rédigerez une réponse organisée au problème suivant, avec une introduction, une conclusion et, à votre guise, deux ou trois parties : « Le duel Polémokharès - Krieger : Comment et pourquoi ? ». N'oubliez pas de formuler une problématique en accord avec la manière dont vous traiterez le sujet. Troisième partie : Carte /8 Dans cette partie, vous réaliserez, à l'aide du fond de carte fourni et de vos connaissances personnelles, une carte de l'Empire Hélladan et des territoires germanienans du Ier siècle, dûment légendée et répondant au sujet : « La situation politique de l'Empire Hélladan au Ier siècle et les conséquences sur celle-ci du duel Polémokharès - Krieger ». L'épreuve complète sera notée sur 30 points. Le dramaturge satirique Acte II, Scène 3 - Krieger, Polémokharès, Quelqu'un, Quelqu'un d'autre, Encore quelqu'un d'autre, Quelqu'un d'autre ne faisait pas partie des personnages pré-cités (ou peut-être que si, après tout, allez savoir !) (la foule hurle, crie, trépigne, cite des oeuvres postérieures au Ier siècle (cas rare mais existant), ou reste en silence, par fatigue, par éclair de génie soudain et inhabituel ou par manque de salive, préalablement dépensée de façon fort généreuse) Quelqu'un, hurlant : Bon, ils arrivent ? J'en ai assez d'attendre. Je dirais même que là, J'enracine ! Quelqu'un d'autre, hurlant aussi : J'allais le dire ! Encore quelqu'un d'autre, hurlant toutefois comme les autres : Je l'avais sur le bout de la langue ! Quelqu'un d'autre ne faisant pas partie des personnages pré-cités (ou peut-être que si, après tout, allez savoir !), hurlant lui-aussi, étrange n'est-ce pas ? : Moi de même ! (Les combattants arrivent et sont vus par Quelqu'un, Quelqu'un d'autre, Encore quelqu'un d'autre, Quelqu'un d'autre ne faisant pas partie des personnages pré-cités (ou peut-être que si, après tout, allez savoir !) et de multiples autres ignares perdant patiemment ou non leur temps peu précieux) Quelqu'un, criant en voyant les combattants arriver : Ah, enfin, pas trop tôt ! Je baille aux corneilles ! Quelqu'un d'autre, criant aussi en voyant les combattants arriver : J'allais le dire ! Encore quelqu'un d'autre, criant toutefois comme les autres en voyant les combattants arriver : Je l'avais sur le bout de la langue ! Quelqu'un d'autre ne faisant pas partie des personnages pré-cités (ou peut-être que si, après tout, allez savoir !), criant lui-aussi en voyant les combattants arriver, étrange n'est-ce pas ? : Moi de même ! Krieger, regardant son adversaire désigné : Salutations. Polémokharès, regardant également son adversaire désigné : Salutations également. Quelqu'un d'autre, trépignant : J'allais le dire ! Encore quelqu'un d'autre, trépignant aussi : Je l'avais sur le bout de la langue ! Quelqu'un d'autre ne faisant pas partie des personnages pré-cités (ou peut-être que si, après tout, allez savoir !), trépignant toutefois comme les autres : Moi de même ! Quelqu'un, trépignant lui aussi comme les autres, étrange n'est-ce pas ? : Bref, il serait temps de mettre vos deux neurones en activité pour satisfaire la stupide soif de sang de notre unique synapse ! Mon postérieur souffre, depuis le temps que je suis assis dessus - je n'avais pas les fesses aussi molles, hier ! (s'adressant à Quelqu'un, Quelqu'un d'autre, Encore quelqu'un d'autre et à Quelqu'un d'autre ne faisant pas partie des personnages pré-cités (ou peut-être que si, allez savoir !)) : Et vous autres, ne dites pas que vous alliez le dire, je précise d'avance que je ne vous croirai point - ni même virgule, c'est dire ! Quelqu'un d'autre, Encore quelqu'un d'autre, Quelqu'un d'autre ne faisant pas partie des personnages pré-cités (ou peut-être que si, après tout, allez savoir !), citant des oeuvres postérieures au Ier siècle (vous référer aux intégrales de tous les auteurs ayant écrit après le Ier siècle pour plus de détails) : Si ! Quelqu'un, restant en silence mais répondant tout de même : Non ! Quelqu'un d'autre, Encore quelqu'un d'autre, Quelqu'un d'autre ne faisant pas partie des personnages pré-cités (ou peut-être que si, après tout, allez savoir !), en choeur : Non-si, Nancy ! (Krieger et Polémokharès se repoussent puis se retirent pour choisir le vainqueur à la courte paille, laissant les spectateurs mener à mal leurs Metz hautes) FIN DE LA SCENE Le geek SonOfKhaine dit (10:39) : J'ai un truc potentiellement intéressant à faire en français. Skullkid dit (10:39) : har har har... français ? SonOfKhaine dit (10:40) : Faut "écrire un texte de 20-25 lignes" (papier grands carreaux ? TNR 12 ? Interface de JV.com ?) "et le décliner 10 fois". la Marmotte dit (10:41) : Le décliner ? SonOfKhaine dit (10:41) : Ben ouais, points de vue, niveau de langue, style, toussa. Alors j'ai eu l'idée d'écrire un duel (parce que " les duels çay le bien " ) entre un barbare et un noble. Mais le duel de fou quoi, avec esquives, parades, ownages qui vont bien... Crilest dit (10:41) : Duel de verbes ? SonOfKhaine dit (10:42) : De Verbe et d'épée, mon cher. 'fin tu vois le genre quoi, les Cyranos « troforres et trobôs en plus ». la Marmotte dit (10:42) : à la Indiana Jones, en fait. SonOfKhaine dit (10:42) : Et pis ensuite j'go faire ça en pièce de théâtre, en pouème, je change les points de vue, je fais un genre de relevé purement scientifique avec température et pression athmosphérique... Crilest dit (10:43) : Un projet àlakon quoi. Skullkid dit (10:43) : Voila. la Marmotte dit (10:43) : +1 SonOfKhaine dit (10:44) : Par contre j'ai pas encore décidé qui se ferait stratopoutrer à la fin... Crilest dit (10:44) : Je sais, ils s'auto-tuent ensemble. Passke c'est des demi-frères en fait. Et ils se rendent comptent qu'ils se sont tapé leur mère. la Marmotte dit (10:44) : Et ils tombent amoureux et couchent ensemble. Crilest dit (10:44) : Et au moment fatal, des "gérié du KO" arrivent ! SonOfKhaine dit (10:45) : Non, pas les guerriers du Chaos " kisonforres ", aie donc pitié de mes pauvres persos SonOfKhaine dit (10:45) : Bon, j'vais arrêter le copier-coller là. Sinon la prof va se dire que pour la 10ème version c'est du trop gros foutach' deggle. Merci pour votre participation involontaire. la Marmotte dit (10:46) : Tu nous diras ta note SonOfKhaine dit (10:45) : (en même temps pour « changer le point de vue, le ton et le niveau de langue », je les ai changés, heing) Pour répondre à la Marmotte, j'ai eu "18 - Très bon travail'. Mention spéciale au sujet d'Histoire : " Idée géniale ! " (c'était aussi le préferé de Petimuel). Par contre c'était bien la version imprimée. Avec les fôtes relevées par le Celt. Et, en partie grâce au dernier texte, je pense faire partie de "ceux qui se sont amusés", comme elle le dit. Brèfle, vous voyez enfin là oùske je veux en venir : les prétendus barbares, au bout de quinze siècles, sont devenus fort civilisés. Ils font du théâtre, de l'humour, ont une sorte de baccalauréat. Prenez la date de la chute de l'empire romain d'occident - 496 - ainsi que des invasions des peuples germaniques dont les Francs et ajoutez 1500 ans, pour voir... tiens donc...
  2. Moi aussi je l'ai fini Dimanche soir. M'enfin je préfère le peaufiner encore un peu plus.
  3. SonOfKhaine

    Les Couloirs de Khaine

    Ô rheure, ok raintes ! Moi y'en a espérer que ce n'est point cette hideuse version que j'ai rendu à la prof. Il me semble que non, puisque dans dans mon fichier texte la mise en page est imparfaite, or je me souviens qu'elle était nickel dans la version imprimée - qui doit se situer sur l'ordinateur de mon père. Quoi qu'il en soit, le reste me semble présentable. Voici donc la suite, sans plus attendre. Le spectateur Krieger ! Krieger ! Krieger ! La Germanien vaincra ! Mort aux Hélladans ! Efféminés, couards, vils lâches ! Allez, Krieger, tu vas leur montrer qui sont les maîtres ici ! On va les écraser, ces pathétiques petits chiots prétentieux ! Krieger, Krieger, Krieger, c'est toi l'meilleur ! Bon, alors, il commence ce fichu duel ? On en a assez d'attendre la défaite de cet aristocrate en armes de parade ! Ils ont peur ou quoi, ces idiots d'Hélladans ? Bah, c'est qu'ils savent que leur soit-à-disant champion va perdre ! Il va se faire exterminer, massacrer, écrabouiller ! C'est ni plus ni moins qu'un faiblard, chez nous on ne l'aurait même pas laissé vivre jusqu'à sa première année... Eh, oh, il serait temps d'y aller, parce qu'on commence à s'impatienter, nous ! Ah, enfin, pas trop tôt les trompettistes ! On veut du sang ! Krieger ! Krieger ! Krieger ! Krieger, c'est toi l'meilleur ! Qu'est-ce que t'attends ? Attaque ! Allez, vas-y, charge, perds pas de temps et arrête cette mascarade ! Il n'a pas la moindre chance ! Les Hélladans vont finir esclaves, c'est tout ! Plus fort ! Frappe-le plus fort, tu vois pas qu'il a une armure ? A la tête, frappe à la tête ! Mais à la tête, te dis-je ! Dans les dents, dans les dents, fais-lui sauter les gencives, détruis-lui la mâchoire, ouvre-le lui le crâne, découpe-lui les tripes ! Décapite-le, et on en parlera plus ! Qu'est-ce que tu fais ? Fallait le parer ce coup-là, c'était gros comme une maison que c'était une feinte ! Krieger ! Krieger ! Krieger ! Krieger, c'est toi l'meilleur ! Et il est temps d'le montrer, hein ! C'était quoi cette botte de l'Hélladan ? Mais enfin, c'est pathétique, c'est ignoble, c'est nullissime ! Ils espèrent vaincre qui que ce soit avec un champion pareil ? Même moi je lui aurais déjà fait manger ses mains ! Bon, Krieger, c'est pas qu'on s'ennuie, mais il serait grand-temps de le finir... Ah ! Oui, c'est beau ça ! Désarme-le, vite, vite ! Oui, oui, magnifique ! Ma-gni-fique ! Allez, étripe-le ! Oui ! On a gagné ! Krieger ! Krieger ! Krieger ! Krieger, t'es l'meilleur ! Le perdant Mon glaive est acéré, mon plastron luisant, mes sandales bien lacées. Je suis prêt – prêt à sauver l'Empire Hélladan, mon empire, mon peuple, de la chute. L'heure du duel approche. Je vais devoir affronter Krieger et le vaincre. La dernière fois, j'ai réussi à lui faire mordre la poussière, mais je n'ai pas pu l'achever et il s'est enfui grâce à ses hommes. Cette fois, il n'aura pas d'échappatoire. Cela dit, si j'échoue... Non, je ne peux pas échouer. Il n'y a pas d'alternative. Je dois et vais remporter cet affrontement. Je ne peux pas me permettre de le perdre. Je ne crains pas pour ma vie. Je crains pour ma patrie. Je crains pour mon empereur, juste et magnanime. Je crains pour ma culture, pour ma religion qui maintient l'ordre du monde et repousse les forces du mal en pratiquant les rites adaptés, je crains pour tous les savoirs amassés qui vont partir en fumée si les barbares en prennent possession. Nous avons civilisé et éduqué cent peuples. Mille autres attendent à nos frontières, nous harcelant sans cesse, vouant une haine incompréhensible et injustifiable à notre glorieux empire. Nous sommes leur seule chance de sortir de la nuit de l'ignorance et de la cruauté, mais il nous voient comme des ennemis à détruire, pour une raison qui m'échappe. Je dois vaincre leur champion, au nom de la civilisation, de la lumière, de notre grand empereur, de Dieu de la Vérité. Je ne peux pas laisser le monde en proie aux ténèbres, aux démons, aux rites ignobles, aux mensonges théologiques. La vérité et le bien doivent triompher. La foule m'attend. Je ne peux pas repousser plus longtemps ce moment décisif. Il serait puéril de rester ici, à continuer l'écriture de cette lettre pendant des heures. Si je suis défait, je doute que quiconque puisse me lire. Toutefois, dans le cas où toi, lecteur, tu aurais survécu à l'apocalypse qui suivra ma mort et la destruction de notre empire, sache que je vais faire tout mon possible. Je suis voué corps et âme au service de l'empereur. Je vais vaincre. Adieu. Le vainqueur Ouais, c'est bien moi. Krieger, celui qui a détruit l'Empire Hélladan. Comment j'ai fait ? C'est pas vraiment important. Ah, qu'est-ce que j'ai soif... Un verre ? Avec plaisir. Mettez-moi donc une bière. Vous vous souvenez, y'a vingt ans ? Ces crétins Hélladans s'imaginaient pouvoir nous imposer leur loi ! Alors je suis allé voir mon ami Meister... oui, j'ai très bien connu le père de notre roi. Bref, je suis allé voir Meister et je lui ai dit : « Faudrait leur donner une bonne leçon, à ces idiots. Tu pourrais proposer un duel à leur empereur ? ». Il m'a bien entendu accordé ça et a envoyé un message pour m'arranger ce combat, ou plutôt cette exécution déguisée - il faut voir ce que j'avais en face, aussi. Excellente, cette bière. Tu m'en ressers une pinte ? Merci bien. Où est-ce que j'en étais, déjà ? Ah, oui, c'était le meilleur bretteur hélladan. Il maniait bien l'épée, le bougre. Garçon, m'apporte m'en une autre dès que je l'ai finie, je sens que ça va pas tarder. L'était plutôt doué. Franchement, si la Germanien n'avait pas pu compter sur moi et avait été obligée d'envoyer quelqu'un d'autre à ma place, il aurait eu sa chance. C'est vrai, quoi, sans me vanter, je suis tout simplement le meilleur. Je ne compte même plus le nombre d'ennemis que j'ai vaincu, je n'ai jamais connu la défaite, oui, parfaitement, je n'ai jamais perdu contre qui que ce soit ! Je... que je me calme ? Je me calmerais quand j'en aurais envie ! Enfin allons, reprenons, reprenons. Donc tout le monde était venu assister à la boucherie. Je m'étais levé un peu tard ce matin-là, vu que j'avais passé toute la nuit à festoyer d'avance à ma victoire prochaine. Au bout d'un moment, j'ai fini par entrer en lice. Tout le monde m'a acclamé... c'était magnifique... Non, je pleure pas, c'est juste une poussière dans l'oeil... et ensuite ? Eh ben ensuite je l'ai tué, voilà, c'est tout, vous le savez tous sinon je serais pas là. Je vais me coucher. Bonne nuit à tous. Je suis fatigué. Et puis je devrais pas boire autant à mon âge. Le ménestrel Le petite ballade de la chute Écoutez-donc le troubadour, Ainsi commence son récit : Krieger se présenta un jour, Afin de raccourcir la vie D'un empire fort affaibli Au dogme bien envahissant, Au lieu fixé pour le défi Pour épandre son pauvre sang. Figure-toi, ô belle cour, Qu'un missionnaire au terne habit, Tout en osant demeurer sourd Aux questions de nos génies, Vint imposer son triste avis A nos bien forts et grands Puissants. Bien promptement, on le battit, Pour épandre son pauvre sang. Et, blessé dans son propre amour, Son empereur nous écrivit : « Ah, mais que vos rites sont lourds, Vos âmes fort mal dégrossies, Et comme étroits sont vos esprits ! ». Pour ce papier fort insultant, On prit les armes et partit Pour épandre son pauvre sang. Mais l'Hélladan soudain accourt, Voit et prend peur, lance un défi. Et nous voilà donc de retour A Krieger et son ennemi. Le fort chargea, l'autre frémit, Car il craignait certainement Ce guerrier fort bien parti Pour épandre son pauvre sang ! ENVOI Ô Germanien, sois réjouie ! Cet Hélladan, Krieger le grand Ôta la bien sinistre vie, Pour épandre son pauvre sang ! Pour ce qui est de l'appartenance aux exercices de style ou non, je ne raconte certes pas exactement la même histoire, du moins à première vue. Pourtant c'est bien le même duel dont il est question. Narré en prémonition, à l'instant où il se déroule ou après, mais c'est le même duel. On en parle parfois quasiment pas, mais c'est juste que le point de vue adopté préfère, à l'instant et à l'endroit du duel, voir autre chose que des coups. C'est un choix, et j'avoue m'inquièter assez peu de ce que ma prof en pensera (ouuuuuuh le tru3 r3b3l !). Quoi qu'il en soit, je varie bien les styles, utilisant tour à tour dialogue, poésie, théâtre, récit, phrases nominales, niveaux de langues de familier à soutenu, registres (du satirique à l'épique)... et c'est plutôt dans ce sens qu'allaient les consignes. Quant au cerisier, c'est ma signature à moi qu'elle m'appartient ^^ Pour finir, la première et la dernière remarque de Celt : pour la première, la déshumanisation est voulue ; pour la dernière, je ne vois pas où est le problème... exploser est ici transitif, même si le COD se trouve dans la phrase suivante.
  4. SonOfKhaine

    Les Couloirs de Khaine

    Me souvenais même plus avoir eu autant de réponses. Il faut croire que je commence à être connu. Même par Waz, que je ne pense même pas avoir eu le plaisir de croiser sur un topic où chacun de nous deux a posté. Il est tard, et je tenterai p-ê une réponse à toutes les remarques au prochain postage. Voici donc des petits exercices de style, imposés par notre prof de français il y a un mois et demi et pas encore corrigés. Le thème ? Ecrire un texte de base et le décliner dix fois. Je vous mets la base et les trois premières variantes : L'Arbitre Les deux hommes s'avancèrent dans la lice tandis que les hérauts proclamaient leurs noms et titres. Polémokharès, champion d'Héllada, et Krieger, champion de Germanien. Le premier, aux cheveux bruns courts et bouclés, tira son épée finement ouvragée hors de son fourreau tandis que le second, propriétaire d'une longue crinière blonde, se contenta de raffermir sa prise sur son imposante hache de guerre. Ils se fixèrent attentivement et se regardèrent sans ciller, à la recherche d'un point faible dans l'armure adverse ou d'une réplique cinglante à lancer. Les trompettes sonnèrent; le duel commença. Des plus hautes tribunes aux parterres bondés, vivats et insultes fusaient, bouches et mains s'agitaient. Tous tentaient de déstabiliser le camp adverse en encourageant le sien par la même occasion. Deux nations, deux peuples. Deux combattants, deux foules. Les duellistes chargèrent à une paire de secondes d'écart. L'un frappa, l'autre se décala ; il riposta mais ses deux coups rapides furent parés. Son adversaire abattit son arme d'un coup titanesque, sa cible esquiva d'un preste pas sur le côté. Attaques et défenses, bottes élaborées et frappes furieuses, coups et blessures, fracas et cris, sensation de sa propre souffrance et vision de celle de l'autre, sueur et sang, chair et acier sans cesse froissés et meurtris, voilà à quoi ressembla le monde durant ce combat. Ils étaient deux, il n'en resterait qu'un : les faible périraient, le fort dominerait. Tous s'inclineraient devant le vainqueur. C'était le jeu dont les participants avaient accepté les règles – jusque dans la défaite. Un des combattant fut touché à la jambe et tomba à genoux dans le sable rougi. Il tenta de frapper un dernière fois mais fut désarmé. Il n'essaya même pas de ramasser sa lame, qui avait été projetée bien trop loin. Il resta simplement là, au milieu des pleurs et des rugissements de joie. Comme dans tout jeu, il y a un perdant, et il était le premier de ceux-ci. La hache siffla dans les airs : la partie était finie. Le juge omniscient alla porter son regard ailleurs. L'Oracle Un oiseau. Un bruit. Des trompettes. Le son strident d'instruments jouant à l'unisson un air tonitruant, annonçant ainsi quelqu'évènement d'une extrême importance. Des cris. La clameur de la foule. Le peuple venu en masse, sans doute convié à l'occasion. Un désert, un vaste désert aride. Du bois. Des poteaux. Une palissade. Une lice vide. Un animal poilu. Un aigle. Le son des trompettes. Un cri qui passe au-dessus des mugissements des spectateurs. Sans doute celui des hérauts. Des tribunes, une loge, un trône. Un homme assis dessus - sans doute le roi. En face de lui, un autre haut personnage, le regardant, le défiant. Les émissaires se taisent. On continue de s'égosiller en contrebas. Le champ qui reste vide. Chacun se sent toujours possédé par un inextinguible besoin de vocaliser sa passion inconnue. Un ours. Un Hélladan. Des broussailles sèches et brunies - bouclées : des cheveux sombres. Un rayon d'un gris étincelant, le soleil - un plastron d'acier. Un étendard sanglant qui claque au vent, un vêtement teint - une tunique rouge. Un coffre long et pointu, un fourreau de glaive – qui se vide d'un coup. Le sable, le sable, toujours cet immense désert. Une odeur animale : des bottes de cuir. Des muscles puissants, un torse nu, une hache immense dans des mains fermes, une cascade d'or - une crinière blonde : un Germanienan. Polémokharès. Une accélération. La vitesse qui s'allie au vent pour fouetter un visage nu tordu par la concentration. Une lame qui s'abat, fendant l'air de son tranchant glacial et mortel. L'adversaire n'est plus là. Il frappe. Choc. Douleur. Couleurs. Sons. Tout n'est plus qu'une tornade de sensations, un tourbillon d'actions instantanées, une successions hachée d'images, de bruits, de coups, d'odeurs. Il est combattant, il est spectateur, il est victime, il est bourreau. Le métal vole et se plante dans l'étendue sablonneuse, à présent écarlate mais toujours assoiffée. Krieger. Puis le vide. Le prêtre s'éveilla. Que pouvait bien signifier ce songe ? Le temps Allait-il pleuvoir cette nuit ? Quelques nuages s'amassaient à l'horizon, portés par le vent froid venu du nord, tandis que le soleil était à son zénith. La température, plutôt élevée pour un milieu d'automne, chuta. L'air était assez peu humide, mais loin d'être sec. La terre, elle, avait toutefois grand besoin du plus d'eau possible, malgré le fait que les végétaux étaient en train de cesser leur croissance pour se préparer à l'hiver. Les premières gelées allaient sûrement arriver assez tard, car la température était remontée de manière très nette après une baisse la semaine passée. La nature pouvait encore vivre pendant un bon moment. Les champignons en profitaient d'ailleurs pour croître en toute liberté, tandis que de nombreux animaux faisaient leurs réserves pour passer la saison froide, agissant avec une prévoyance qui malgré tout tenait plus de l'instinct que du calcul. Quoi qu'il en soit, la faune et la flore régulaient leurs provisions et s'adaptaient au changement de leurs conditions de vie avec une efficacité qui n'avait rien à envier aux êtres humains. L'astre solaire redescendait lentement vers l'orient, continuant à illuminer le monde. Pendant que sa course continuait, la vie suivait son cours. Les animaux étaient quelque peu gênés par les cris des humains amassés dans un même lieu ouvert. Ils n'avaient rien de mieux à faire que de s'égosiller et d'attendre. La température restait stable, l'air était un peu plus humide. Le vent avait gagné en force, de façon très modérée. Les nuages sombres s'approchaient. Allait-il donc pleuvoir cette nuit ? Impossible de le savoir. La seconde partie de l'après-midi était déjà entamée. La faune était partie s'abreuver tandis que la flore continuait de profiter le plus possible des rayons du soleil descendant. Le vent s'était quelque peu calmé, mais les nuages avançaient toujours, de même que les humains criaient sans discontinuer. Enfin, deux hommes foulèrent le sable. Le crépuscule commençait à approcher. La paire de combattants s'affronta. L'un d'entre eux finit par mourir, scellant la fin de la suprématie de son peuple et la fin d'un empire. Mais après tout, une seule chose importait réellement : allait-il pleuvoir cette nuit ? Le jeune homme « Que fais-tu adossé à ce cerisier ? - Rien, répondit Theirenè, ouvrant les yeux et cherchant son interlocuteur du regard. - Pourquoi n'assistes-tu pas au duel ? - Qui êtes-vous ? Où êtres vous ? demanda t-il en se relevant. - Que de questions... - Et pourquoi ne pas y répondre ? l'interrogea le jeune homme d'un ton agressif. - Ai-je dit que je n'y répondrai pas ? - Non, reconnut-il. Mais c'est le moment de le faire. - Eh bien, dans ce cas, je suis Dieu. - Et sérieusement ? Voulut savoir le dénommé Theirenè. - Tu oses remettre ma bonne foi – si j'ose dire – en doute ? - Absolument pas. Ça ne vous a pas coûté trop cher en boissons alcoolisées, j'espère, lâcha le jeune homme d'un ton sarcastique. - Et irrespectueux, avec ça, mais passons... Pourquoi n'assistes-tu pas au duel ? - Pourquoi y assisterais-je ? rétorqua Theirenè en renonçant à chercher son interlocuteur. - Parce que tout ton peuple y est. - La belle affaire ! On doit y être bien serré, à attendre debout – assis par terre ou sur des bancs pourris pour les plus chanceux – dans la chaleur, les cris et la sueur. Tous veulent y aller ? Grand bien leur en fasse. - Ils veulent y aller pour voir l'évènement qui décidera de leur destin à tous. - Ah ? Je m'apprête à passer une existence misérable à trimer dur chaque jour pour gagner le droit - ou plutôt recevoir en châtiment l'obligation – de vivre jusqu'au lendemain, sous le joug de seigneurs qui se moquent de moi autant que je me moque d'eux, jusqu'au jour où je périrais enfin. Si l'Empire tombe et que les Germanienans s'emparent de ses territoires, celui où je vis compris, est-ce que cela changera quoi que ce soit ? - Ah, le pessimisme désespéré de la jeunesse désœuvrée... - Tu n'aimes pas m'entendre dire que je hais ton monde, peut-être, dieu ? lança le jeune homme. - Absolument pas : je n'ai cure de ce que tu peux penser, misérable. Mais pourquoi ne l'aimes-tu point ? - Pourquoi devrais-je l'aimer ? demanda Theirenè, mi-curieux, mi-énervé. - Parce que c'est celui où tu vis. - On ne m'a pas laissé le choix ! explosa le jeune homme. - On a toujours le choix. Pourquoi ne meurs-tu pas ? - Parce que quoi que je fasse, je suis né, je vis et je finirais bien ma mourir un jour. Pourquoi suis-je né ? Pourquoi ne m'a t-on pas laissé le choix ? Pourquoi m'a t-on forcé à vivre jusque là ? - Parce que. - Si c'est la seule réponse que tu peux m'apporter, alors laisse-moi rêver en paix ! cria Theirenè. - Pourquoi rêves-tu ? » La foule autour de la lice explosa. De joie, de rage, de tristesse ? Le jeune homme s'en moquait. Il se rassit au pied du cerisier et éclata d'un rire amer avec de rétorquer : « Parce que ! ».
  5. Allez, profitez bien de ce petit cadeau de Noël que la rédaction vous a concocté avec amour !
  6. Viva la revolution, hombre ! La section poésie est libre, à présent. Ne t'inquiètes pas, je connais un certain nombre de personne disposées à ce que cela ne se produise pas (en parlant du fait que cela tombe sur toi, oeuf corse)... Oui, je vois. Si tu veux, étant donné que j'ai les droits, je peux m'arrangerp our que tu n'aies effectivement rien dit...
  7. Bah. Menaces en l'air de ma part, Celt. C'était un bel exemple d'ironie dans le sens premier du terme. Le but étant de faire réagir. Sinon, il me semble que cri² a fait ce qu'il fallait en retirant le lien. C'est interdit de faire de la pub mais pas de mettre de lien, mais si on laisse passer y'aura une foultitude de gens qui se permettront de la pub à peine déguisée. Et je plussoie Petimuel : l'entière PI d'une oeuvre appartient à son auteur, même anonyme et même sur internet (où toutes les lois françaises s'appliquent vu que le site est hébergé en France, (me semble t-il)).
  8. Ha? Sûr de ça? Sur quoi te bases-tu?Ils faut citer TOUTES les sources si tu prends l'intégralité d'une chose. Et effectivement, avoir l'accord de la personne est un plus non négligeable. Ca évite un sentiment de Vol. Pour une oeuvre, ou même une création de profil, il suffit de citer le nom/pseudo de(s) l(es)'auteur(s), la date et toussa. Le nom et l'adresse du WarFo n'ont pas de valeur pour une oeuvre dont l'entière propriété intellectuelle appartient à l'auteur. Ou alors le WarFo s'est accordé le droit discutable de s'emparer de la propriété intellectuelle des oeuvres postées par les membres ? SoK, curieux et prêt à éditer pas mal de messages selon la réponse
  9. Je ne suis jamais en retard. Quand je ne poste pas, je suis à l'heure ; les rares fois où je poste, je suis en avance, puisque l'échéance est, pour ma part, immuablement fixée à l'heure de mon trépas. Ceci était du flood vaguement poétique. Plus sérieusement, c'est vrai que ces concours c'est bien sympa, mais il en reste qu'on ferait peut-être mieux de continuer nos récits en cours. Cela dit, je suis le premier à ne pas suivre mes conseils, c'est pourquoi je ferai tout ce que je peux pour participer ^^
  10. Hmmmm. J'ai un concours de récit non-WarFo à rendre pour le 15. Je serai donc libre. Le problème étant que je comptais enfin me mettre à avancer l'un de mes divers projets après en avoir fini avec ça et l'AM. Mais qu'importe. Je m'inscris, sans garantie de participation puisque je ne sais pas quels seront mes horaires de stage et mes dates de vacance ensuite. Et que je ne sais pas si je serai inspiré par le sujet. Allez, repétons-le pour que ce soit clair et compenser les innombrables monolignes passés, présents et à venir : j'en serai - probablement.
  11. SonOfKhaine

    Les Couloirs de Khaine

    Inxi -> cf le Dernier jour d'un condamné, du grand totor hugo lui-même. Par contre veille à éditer ton message, parce que là, c'est un peu ambigu... 'fin si on se fie à l'accord fait sur ce même ajectif on comprend, mais j'aimerais bien clarification de ta part. Celt et ses plussoyeurs -> Hmmmm j'ai un peu de mal à tirer toutes les conclusions nécéssaires. Ce texte est clairement personnel. Mais je garde un certain nombre de détails dans l'ombre, comme dit à Inxi, parce que plus on en dit, moins il y a de chances que ça colle avec ce que pense/ressent le lecteur. C'est le principe des chansons pourries qui passent à la radio ou des héros de films sans personnalité mais je m'égare. Après il reste quelques petites touches personnelles que je ferais bien d'enlever ou d'estomper si jamais je fais une version qui soit vraiment destinée à être lue et appropriée sentimentalement par les autres. Quand au "il en fait trop", c'est un peu le but, une athmopshère à la fois sombre, mais surtout baroque, démesurée, sans limites au niveau de la forme mais monomaniaque sur le fond, de la même façon qu'un prisonnier est sequestré physiquement mais sans limites dans sa pensée, et que le "métro-boulot-dodo" peut emprisonner mentalement sans le faire physiquement. Je vais finir par une remarque à Inxi, parce que ça reste lui le patron ici : dans ce topic-là, il y aura peu (pas ?) de récits conventionnels. SoK, que c'est pas ce soir qu'il va trouver le temps d'écrire...
  12. SonOfKhaine

    Documentaire Geek

    +1 à Pasiphaé. Si ce n'est que le no-life n'est pas toujours un geek. Ou alors une sous-espèce vaguement apparentée. Passer 10h/jour devant un mmo pour "avoir un stuff de bourin ki tu et aitre o plus aut lvl" sans s'intéresser à l'immersion dans l'univers, au rp, et à tout ce genre de choses qui fait le geek, pour moi c'est pas être un geek. SoK, par contre mwa je suis fier d'être un geek
  13. Des passages humides menant à des allées étroites, des allées étroites débouchant dans des couloirs sombres, des couloirs sombres s'ouvrant sur des salles aux dalles noires, des salles aux dalles noires ornées d'autels souillés, des autels souillés gravés de runes étranges : tel est le royaume de Khaine. Approche-donc, visiteur, et lis les textes maudits écrits par le fils du Dieu aux Milles Visages... Ca fait longtemps que je n'ai pas posté en Fantastique. Trèèèès longtemps. Mais j'essayerais de continuer le Donjon un jour, ou peut-être d'entamer réellement l'un ou l'autre de mes projets. En attendant, voila un sujet ressemblant quelque peu au bric-à-brac de Celt, que j'ouvre avec une participation à un petit concours dont les résultats viennent de tomber. Ne vous attendez pas à un rythme fulgurant, vous n'aurez qu'un texte par mois qui fera souvent entre une et deux pages word (ledit petit concours étant mensuel). Plus un extra de temps en temps- si vous êtes sages ! Le Poète * Qui suis-je pour s'opposer à sa volonté ? Oui, qui suis-je ? Quelle est sa volonté ? Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi ne puis-je pas l'oublier, pourquoi ne puis-je pas mourir ? Pourquoi me poser toutes ces questions ? Pourquoi ? Pourquoi, pourquoi ? POURQUOI ! ** Il faut que je me calme. Que je sorte de la spirale démentielle et que je réfléchisse. Pourquoi ? La question revient toujours, aussi lancinante que la douleur qu'émet chaque parcelle de mon corps meurtri, chaque recoin de mon âme dévastée. Puisque je ne puis faire taire ces interrogations, autant les traiter le plus sereinement possible. Une à une. Qui suis-je ? Je ne suis même pas sûr de le savoir. Mes hallucinations et mes souvenirs se mélangent dans mon esprit malade au point que je me souviens à peine des noms que j'ai portés dans mon ancienne vie. Ou lorsque je vivais encore, plus exactement. Le Fils de Caïn, la Paix de Dieu, le Porteur de Lumière, le Seigneur des Enfers... aucun ne me convient désormais. Je suis à présent un orphelin qui rêve de devenir meurtrier mais ne le sera jamais, un apostat de la pire espèce que rien n'apaisera plus, un sans-le-sou errant dans les ténèbres, un esclave trimant sans relâche dans les profondeurs de la géhenne. Je ne suis personne et je ne suis rien. Ou si peu. Une épave, un amas sans vie de chair et d'os, un débris d'être humain. Peut-être un poète, si l'on considère comme des vers les lignes écrites à l'encre de mes veines, si l'on considère comme des pages les six-cent-soixante-six palimpsestes éparpillés autour de moi et sans cesse regrattés. Je suis Prométhée, prisonnier d'un Tartare de marbre noir pour avoir reçu le feu qui me consume encore. Je suis Sisyphe, condamné à un cycle de souffrances sans fin. Toujours le même. Espoir que son visage divin se tourne vers moi et me sourie pour me tirer de mon désespoir. Plaisir quand je la contemple béatement durant quelques instants et crois mon espoir récompensé. Colère quand elle s'en va sans un regard pour moi, mettant fin à mon plaisir futile. Désespoir quand je suis épuisé à force de hurler ma colère. *** Je dois passer à la seconde question, ou je vais replonger dans la folie. Quelle est sa volonté ? Elle est sûrement que je reste ainsi pour toujours, lié à l'autel que j'ai moi-même bâti en son nom, à guetter malgré moi chacun de ses passages, à pleurer dans les ténèbres, à chercher une mort qui ne vient pas, à chercher une vie que je ne retrouverais jamais, à espérer un sommeil impitoyablement chassé par l'Horloge. Celle-ci émet sans cesse un bruit angoissant de va-et-vient régulier qui résonne de toute parts dans ma conscience et ma cellule, comme le métronome rythmant la douloureuse rhapsodie de mon agonie sans fin. Oui, telle est sa volonté, et c'est la raison pour laquelle je la hais. Meurs ! Meurs, meurs ! MEURS ! Voici ce que je hurle de toute la force de mes poumons comprimés par la rancoeur, sans savoir si je m'adresse à elle ou à ma propre personne. **** Je finis par retrouver le contrôle du déchet sanguinolent que je suis. Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé depuis ma dernière crise. Je souris, dévoilant mes dents brisées - Chronos est mort. Mon passé s'est totalement estompé et le futur n'apportera rien d'autre que ce que je subis en ce moment. Non, le temps n'existe plus, il n'y a que l'Horloge - il faut toutefois que j'arrête de penser à cette machine infernale et que je reprenne le fil de mes interrogations. Sa volonté, qui suis-je pour l'interpréter ? Je suis Tantale et je baigne dans un lac de souffre que j'aimerais boire pour mettre fin à mes jours. Elle veut peut-être que je sorte de ce lieu maudit. Oui, c'est cela ! Je tente de me lever, force sur mes liens - ils vont bien finir par se briser ! ***** Pourquoi me suis-je donc à nouveau meurtri ainsi les chairs ? J'ai déjà tenté cela une infinité de fois. Il faut que je me concentre et me calme. Quelle peut bien être sa volonté ? Que je sorte de ce puits ténébreux et que je la rejoigne là-haut ? Non. J'ai essayé autrefois, sans obtenir de résultats. Qu'importe, il faut que j'y aille. Il le faut, car je ne peux pas exister sans elle ! ****** Est-il imaginable d'être stupide à ce point ? Je souffre encore plus qu'avant, si c'est possible. Je ne peux vivre sans elle, mais je ne vis plus depuis longtemps. Quel idiot je peux être... au point d'en devenir risible... Tout se mélange dans ma tête. Je me convulse, pris d'une frénésie inexplicable. Je finis même par pleurer quelque peu. De rire. Oui, parfaitement, je ris comme je ne l'ai jamais fait. Je me moque de moi-même, d'elle, de l'Horloge, de ma prison, de mon destin, de tout ce qui existe et n'existe pas. Cela me fait qu'augmenter ma douleur. Alors, je me mets également à me moquer de mon martyre. ******* Je suis vidé. Plus d'amusement insolite, plus de questions sans réponses. Plus d'espoir, plus de plaisir, plus de colère, plus de désespoir. Plus rien. Alors je reste là, enchaîné, des larmes au coeur, de l'amour dans les veines et du sang dans les yeux. J'attends sa venue et je la redoute, bercé par le son démoniaque qu'apporte l'écho. L'esprit entre démence, lucidité et fantasmes. Le coeur entre désir, haine et furie. La vie dans le clair-obscur d'un crépuscule sans fin. ******** Puis l'Horloge sonne treize coups, annonçant le début d'une nouvelle éternité d'amour, de rage et de tourments. ********* Je veux mourir mais je veux vivre. Je veux te tuer mais je veux t'aimer. Je veux tout et je ne veux rien : Tu es tout pour moi, mais tu n'as rien à m'offrir. ********** Je t'aime. Je te hais. Je te hais. Je t'aime. *********** Je te haime. Je t'aihais ************ Je te *************
  14. Grooooos +1. Quelques heures fort agréables (parce que je veux bien croire cri² quand il dit que DH ça rooooosque du poney mais j'avais besoin de vérifier par moi-même), malgré quelques bémols tels qu'une orga apparement complètement dépassée, et le peu de membres présents le dimanche sur ma plage horaires (11h-16h). Jehan et Sckykhe ont beau être éminement sympathiques, j'aurais bien aimé voir plus de gensses. M'enfin si c'est pareil l'année prochaine, je reviendrais certainement, moi. SoK, qu'a enfin rencontré des Rôlistes, avec un grand R monsieur ! P.S : J'en ai également profité pour feuilleter les différents 'dex/LA V5/7 40K/Battle; histoire d'être au courant de ce qui sort autrement que via Rumeurs et Nouveautés...
  15. Et me quitter, dégoûtée ? - Cet enfer, renier. (Celt) La pluie tombe, et fourbu, je sors de la géhenne. Des nuages gris, ni aube ni crépuscule ! Je reste là, je n'avance ni ne recule. Je reste là, vidé. Plus d'amour, plus de haine ! SoK, qui trouve que ledit Celt fait au moins aussi plusse bien que lui P.S : 3/3//3/3 5/4/3 5/4/3 4/2//4/2 P.P.S : A vous de voir comment prononcer "plus". [plu] ou [plusse] ? P.P.P.S : Je sais bien que c'est horriblement moche de s'introduire dans l'oeuvre d'un autre, mais j'aurais bien vu "Et que veux-tu, adorée ? - Mon temps retrouver." à la place de "Que veux-tu mon adorée ? - Mon temps retrouver.", car ça permet de garder un rythme en 4/3/2/3 sur tout le quatrain (sauf le dernier hémistiche...). Il n'empêche que j'aime beaucoup. Edit : Second centaine de message comme membre et second message comme modo.
  16. La mer est morte et dans mes bras (crashnarf) Hélas ! La vague a cessé ses douces caresses. Si là, devant moi, Njörd s'en est allé vers l'Hadès, Devant moi, Thalassa est partie chez Hel. Las ! Au large, lamentablement, luit le sel. SoK, tout en ayant l'impression de faire des vers qui ouvrent peu...
  17. SonOfKhaine

    L'Hypnophobe

    Ou alors Acereth Na Psorn n'est qu'une unique personne, l'auteur unique du texte. Cette conclusion me semble d'autant plus préférable que rapide. Je pense que le Tau qui modère ici n'appréciera pas forcément que l'on débat de l'éventuelle multiplicité d'Acereth pendant des pages. SoK, et encore, ça aurait pu être pire : il aurait pu être lycanomorphe ! (le modo, pas Acereth ! quoique...)
  18. SonOfKhaine

    L'Hypnophobe

    S'arrêter est une action ponctuelle. Donc passé simple
  19. SonOfKhaine

    L'Hypnophobe

    Ah, je l'attendais, l'adjectif "non-euclidien" ! Dommage, je voulais aussi le concept "d'inapréhendable pour une esprit tri-dimensionnel". Non franchement, plus sérieusement, j'adore et c'est vraiment terriblement lovecraftien. Ligne 6 : pas de -s à "je ne m'arrêtais pas". Histoire de trouver quelque chose à redire.
  20. SonOfKhaine

    L'Hypnophobe

    Bôooooo ! Bref, plus sérieusement, c'est dans la lignée des autres. J'aime vraiment beaucoup. Bon, la fin est 'achement prévisible, le type va finir comme le précédent parce qu'il est tombé sur le même secret trotrodark. Mais ça reste sympa et terriblement lovecraftien.
  21. SonOfKhaine

    L'Hypnophobe

    Arf... premier arrivé. J'vais devoir me taper la dure tâche de lister les fautes. De frappe. Second paragraphe : l'epsrit ; monintimité ; pises ; chutte ... bref, un p'tit passage au correcteur orthographique en fait. www.bonpatron.com le fait très bien, même s'il y a une limite de mots. A part ça, moi je dis que yabon. C'est certes très subjectif puisque je dis ça depuis le bédut, mais yabon quand même.
  22. SonOfKhaine

    L'Hypnophobe

    J'ai dévoré un peu vite puisque des remarques avaient déja été faites. Je n'ai pas noté d'autres erreurs que celles signalées précédement. Je me conterais donc d'un simple "yabon", suiviv d'un nombre indéterminé de points d'exclamation.
  23. SonOfKhaine

    L'Hypnophobe

    Bon, ça faisait quelques jours que je voulais dire quelque chose pis à chaque fois le manque de temps l'a emporté. Je vais donc commencer par ce que j'aurais dit. Grosso-modo, ça se résume à "oui". Oui, c'est dans le plus pur style lovecraftien, oui c'est un peu lourd, oui j'aime, oui mettre des dialogues allégerait, mais non, je ne pense pas que ça serait mieux s'il y en avait. Le côté lovecraftien est peut-être plus présent par certaines expressions (espaces extérieurs, opposition entre esprit tridimentionnel et visions de cauchemar...) mais moins dans la forme générale, je trouve. Certes c'est plus fluide gnagnagna mais bon.
  24. Il y aurait de la place pour Dimanche 31 et 7 de 17h30 à 19h. Je ne compte pas utiliser Rolistik, pour des rasions de pare-feu gênant et de non-posessions des droits nécéssaires pour le désactiver.
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