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P T-L

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Messages posté(e)s par P T-L

  1. L'organisateur du tournoi choisit ce qu'il fait de sa manif. D'autant plus que la popularité de la rencontre lui garantit a priori de toute façon d'avoir du monde pour couvrir les besoins logistiques.

     

    Je rappellerai juste que si on laisse la primeur aux listes qui cognent, alors la diversité de ce qu'on voit concrètement sur les tables ne dépend que de la bonne volonté des braves gens minoritaires qui viennent sciemment avec des listes molles. Sciemment, par principe, par attachement à son armée, ou pour ne pas suivre la mode.

     

    En l'occurrence, il était aussi question d'essuyer les plâtres de l'IR2015, mais tant qu'à accorder 40% des points au volet zobby, autant que la composition des armées aille dans le sens du spectacle et pas de l'ersatz d'ETC. Permettre de jouer les grosses combos du moment, ça incitera tout le monde sauf une poignée de marginaux à copier-coller les escadrons de vyper-shuri et autres trios d'avions à plans canards.

    Il y a eu quelques cas de papier à 5PM tombant sur des ciseaux à 0PM (genre tyranides contre darque zoneilles), il y a eu des listes qui se débrouillaient bien (sans miracle) à 3PM, mais dans l'ensemble il n'y a pas photo : en amont, beaucoup de monde se réjouissait des possibilités de roxxage à 5PM au regard des contreparties. La preuve : la forte majorité d'équipes à 4 ou 5 PM de moyenne.

     

    C'était prévisible, mais bon, ça réduisait de beaucoup la fenêtre des appariements rigolos. Si on veut faire du poutrage entre poutreurs, il y a bien assez d'autres manifs qui vont dans ce sens. L'inter a le loisir de s'en distinguer, lui qui se distingue déjà par d'autres aspects (c'est la contrepartie, la récompense du travail qu'il impose aux organisateurs).

     

    J'en reste sur cette suggestion : l'inter-régions de Châteauroux roule bien tel quel, il roulerait encore mieux à 3PM, en partant du principe que le CPM, outil qui me semble le moins mauvais possible vu les circonstances, aura un an de rodage en plus (nonobstant les publications GW d'ici là).

     

    <édition post-taky : Tostaky37 a bien parlé>

  2. Meuh !

    Par fainéantise, je reprends ce qu'écrit MadBiker :

     

     

    * faire démarrer l'évaluation de peinture pour ceux qui viennent le vendredi, en même temps que le wysiwyg. Ca évite de mettre l'armée sur plateau en présentation deux fois.

    * bière à 2€50 un peu cher.

    * repas du midi frugal, et un seul camion pizza pour le samedi soir, grosse attente pour récup' le repas.

    * espace entre les tables assez court, trouver un endroit où poser le plateau n'est pas toujours évident.

    * le rapport temps de ronde/format en pts n'est pas bon. 1850pts en 3h30 pairing d'équipe compris c'est trop court. Personnellement j'ai joué 1 fois 3 tours, 2 fois 4 tours, 2 fois 5 tours avec une armée à 70 figs environ.

     

    En tempérant les deux derniers points :

     

    - On avait généralement plus de place pour poser le bazar que dans bien d'autres manifs, ça allait.

     

    - Le format 3h30 pour 1850pts avec appariement, c'est justement ce qu'on a connu pour l'ETC quand il était sur deux jours (où je jouais typiquement 150 bonshommes en 5 à 7 tours et où les appariements prennent facilement une demi-heure alors qu'ici, on expédiait facilement le début des rondes en dix-quinze minutes). Là, avec 54 gurines dont les gentils adversaires régulaient l'effectif avec zèle, c'était grand luxe.

    Certes, on serait mieux loti à 4h par ronde, mais il faut bien trouver à caser les parties dans une journée qui commence avant 8h et s'achève en début de soirée, ce qui était déjà rude pour les quelques pov' novices du tournoi en équipe.

     

    Tieng, ça me rappelle le Mesnil-équipes qui une fois fut en 7 parties à 2000 pts sur 3 jours, ou le Mesnil-3000 à 6 parties en deux jours, ou encore le premier ESC suivi d'ETC (en 2010) où l'on fit 11 parties en 4 jours avec des zétrangers* ivres de haine. Gnahahahah !

     

    <édition> * j'étais tombé sur JV-la-louze qui techniquement n'est pas un étranger, mais disons que le 29 c'est pa mal périphérique quand même, hein, hein ?

    --

     

    En ce qui concerne le seuil CPM de la rencontre, je reprends ce que je suggérais sur la FW : l'altération la plus simple dans le cadre de l'inter-régions (sachant que l'évolution du CPM suit son propre cours) serait de le plafonner à 3PM et pas 5PM, et par conséquent de ramener à 1-2-3 et pas 3-4-5 les différentiels qui accordent le choix du bord, le choix du déploiement et l'impossibilité de reprendre l'init (cf règlement pour la mise en place pré-partie).

  3. Le club des Centurions (34) a organisé un petit tournoi où il y avait uniquement des orks des divers klans, en décembre dernier.

     

    Entre 2008 et 2014, le forum "orkatitude" a organisé une campagne annuelle sur deux jours entre orks.

     

    C'est donc faisable, bien que pas évident. Monte un projet concret, propose-le et tu verras bien.

  4.  

    Prêt du Maelstrom, un petit système solaire, des artefacts des anciens déterrer par le Mechanicum, des résonances psychique et une élévation de la températures des planètes possédant les artefact, réchauffement climatique...

    - Premier obstacle : ça fait confus et ça n'inspire pas confiance. En effet, c'est tentant de vouloir caser 12 cageots de facteurs pour faire complexe et sophistiqué, et au final ce n'est que lourd et compliqué.

     

    - Second obstacle, géographique : le Sud-Ouest, pour la figurine c'est pratiquement un monde à part des autres gros nids de joueurs, par rapport à "l'axe conforme" (un terme de géo) Paris-Lyon-Marseille et leurs voisins. Donc l'aire de chalandise serait plus ou moins celle que tu as d'habitude pour d'autres manifs genre tournoi, j'imagine. La distance n'arrêterait pas les fanatiques, mais j'ai l'impression qu'on n'a plus trop de ces itinérants prêt à aller à mille bornes alentour pour autre chose qu'un voyage en groupe bien grégaire à une grosse-grosse manif de poutrage déjà bien établie et au principe clairement identifié. Ce qui amène au…

     

    - Troisième et plus gros obstacle : la nature de la manif. C'est très très con mais on n'y échappe pas : si tu dis "tournoi" ça parle aux gens, même s'ils ne sont pas dingues de compète ils ont au moins l'impression de savoir où ils mettent les pieds. Alors que si tu dis "campagne" c'est tout de suite le syndrome du jeune club de quartier : c'est génial ça fait rêver tout le monde est enthousiaste, mais si ça implique du boulot ou de la route le soufflé retombe aussi sec parce qu'au-delà des super projets fantasmagoriques où tout le monde veut mettre son grain de sel, on ne voit pas trop où on va ni comment. Cf. obstacle 1, d'ailleurs.

     

    C'est aussi lié à la motivation des gens : une campagne, ponctuelle ou à rallonge, ça se conçoit plus facilement dans un groupe local où tous se connaissent. Inversement, un tournoi avec des modalités bêtes et méchantes mais connues et rassurantes, là ça en appelle à l'esprit-de-la-poutre et tu ratisses plus large. Le zobbyiste tranquille flouffe, qui bricole plus qu'il ne joue, il n'a pas besoin de faire des kilomètres pour se cogner des casse-couilles potentiels.

     

    Ce sont des grandes lignes et pas un absolu : dans l'ensemble la proximité géographique c'est le plus gros facteur, ensuite il y a des modalités simples qu'on se représente rien qu'en lisant le règlement (sans trop de facteurs annexes pour faire "jeu dans le jeu" : les gros "gamers" en raffolent parce que ça fait des leviers pour optimiser, les autres s'en foutent et peuvent même saper le déroulement par pure apathie de ce point de vue), et en troisième il y a la notoriété, la vitrine. On se rend plus volontiers chez des gens qu'on connaît pour avoir vu ce qu'ils faisaient.

  5. KiDo : Eu égard à la dynamique d'un fil de forum je m'adresse à un peu tout le monde, aussi bien aux intervenants qu'à notre public, les lecteurs tapis chez eux ; d'où mon propos généraliste (et bel et bien hors-sujet puisqu'il est question des illustrations). Une fois encore, merci d'avoir apporté tes lumières en la matière !

  6. <Concernant McBride, oui, de son temps le fait que ce soit lui et pas un autre qui avait réalisé les planches m'aura souvent décidé à acheter ou pas un guide Osprey ou Montvert>

     

    Pour ce qui est des mauvais payeurs, en France on a en effet cette sorte de tradition du "réseau" et du copinage qui floute les règles, d'autant que pour le micro-marché du jeu de gurine, on a souvent vu flirter dans la zone grise entre associatif ou amateur, et professionnel. Le fait de taper dans le réseau de potes-de-potes pour la promotion, voire la levée de fonds, ça tourne facilement au vinaigre façon kickstarter raté mais à un échelon personnel ; en entreprise on a aussi vu du patron faire le coup de la startup avec un discours de gourou messianique "on va en chier au début, vous allez devoir accepter un salaire de misère pour la pureté de la Cause, mais quand on aura percé les rues seront pavées d'or pour les Vrais Croyants fondateurs."

     

    <pas de délation ici ; dans le micro-milieu français du bonhomme, chacun a ses têtes et son livre des rancunes>

     

    Réciproque de cet appel à l'amateurisme corvéable (qui peut être brillant, mais pas de façon homogène, vu qu'on ratisse souvent parmi ce qu'on peut) : l'amateur ou le débutant enthousiaste qui n'a jamais bossé parmi les professionnels-de-la-profession est souvent du genre à fignoler des détails sans importance autre qu'à ses propres yeux (surtout en matière de règles, typiquement le genre de truc qui prend un temps fou, qui est soumis à la subjectivité des concepteurs/testeurs amateurs, et qui n'est jamais satisfaisant au moment où le couperet de la date tombe), ou bien il traitera ça comme du loisir et se livrera à une procrastination débridée. Surtout s'il est bénévole ou pas loin, sans vraie carotte ni vrai bâton.

     

    Or, dans le milieu de l'édition, que ce soit pour la rédaction ou pour la traduction (je suppose que ça doit s'appliquer aussi pour les illustrations), il y a un autre paramètre tout con qui joue : le respect de la date-butoir avant impression et publication. Si ses séides ne sont pas ses propres salariés, si ce sont des indépendants dispersés à travers le pays, le responsable de publication préférera toujours avoir affaire à quelqu'un qu'il connaît, dont il sait qu'il ne le plantera pas et qui se gérera seul, sans qu'on doive faire du harcèlement comme un chef d'équipe qui doit brailler pour que ses joueurs rendent la liste d'armée avant que les orgas collent des pénalités à toute l'équipe (pour prendre un cas parlant aux yeux de nos lecteurs).
    Là, à chacun de faire sa réputation, et il y a manifestement tout un éventail chez les auteurs et traducteurs : il y a le mec pas mauvais et qui connaît le sujet mais qui est lent ou pinailleur et peut même faire le mort quand il est trop à la ramasse pour un boulot qu'il avait accepté, comme il y a celui qui fait de l'excellent travail à tout point de vue, ponctuel, mais avec ses exigences, ou encore le personnage dévoué et fiable mais incapable de bosser autrement que dans l'urgence, ou bien celui qui torche en temps record et se fait une réputation de "pompier" comme certains cabinets d'avocats spécialisés dans les affaires à traiter d'urgence. Le critère de la qualité est limite secondaire, car dépendant des goûts et des couleurs, et pas quantifiable sur une feuille excel, alors qu'il y a plein d'autres facteurs décisifs tels que (au pif) la promotion, l'insertion dans une série à succès ou la greffe sous un intitulé du genre "prix littéraire machin" ou "dans le style on en a vendu trouze millions par le passé", la diffusion et le prix de vente.

     

    Dans le cas particulier de la traduction/correction de jeu, les petites boîtes préfèrent naturellement filer le boulot à des amateurs dédiés à la Cause (bis repetita), et/ou des potes de potes payés au lance-pierre ou à la simple gloire. Citons juste la première VF de W*rm*ch*n*… Et en effet, depuis toujours on voit des particuliers prendre sur eux de franciser un jeu quand manifestement aucun éditeur ne veut s'en charger (c'est sûr que c'est plus marqué en France qu'en Scandinavie, où tout le monde ou presque lit aisément le glaouiche). Ça ne clarifie certes pas le marché.

  7. Oui, merci KiDo pour ton intervention éclairée.

     

    Qui plus est, en aval, les métiers à l'aura bohême tels que graphiste, traducteur, rédacteur, photographe, concepteur de site… se heurtent à l'incompréhension et au mépris vaguement teinté de jalousie des commanditaires, lesquels, comme le grand public, pensent volontiers comme le cadre moyen dans Dilbert : "si je ne sais pas faire ça, c'est que ça ne doit pas être important, donc pas très dur."

    Déclinaison sur le thème : l'illusion que le capital, l'outil, peut se substituer au travail, la compétence. J'ai totoshop sur la machine donc je suis graphiste, j'ai un aéro donc je suis peintre d'armée, je sais écrire et j'ai le pauvre pack office donc je suis auteur, etc.

     

    Corollaire : la propension à ne pas vouloir payer le juste prix, comme si les clients avaient un porte-monnaie en peau de hérisson qui contient une tapette à rat (ne s'applique pas aux choses concrètes et sources de prestige qu'on ne peut pas gratter à l'amitié, genre iPhone).

    Variante courante dans la gurine, entre proches ou potes-de-potes qui bientôt ne le seront plus : l'appel au copinage, fais-moi un crobard (ou une gurine, une page web), relis-moi vite fait mon blabla écrit avec talent vu que c'est le mien (ou corrige ma trad automatique), toi ça te prendra cinq minutes, c'est cool…

    Cela, dans des milieux tout petits puisque concernant des marchés réduits, d'autant que dans l'illustration en particulier, le métier ne souffre pas la médiocrité, on ne peut pas tricher ou se contenter d'exécuter une routine comme d'autres emplois.

     

    Et le milieu de l'édition de jeu est réputé en matière d'exploitation, vu qu'on ajoute au côté créatif l'aspect ludique et sympathique, ce qui renforce le pouvoir des chants de sirènes. Et ne manque pas de susciter des frictions par contraste quand on voit le cynisme des décideurs, qui ne sont a priori pas pires qu'ailleurs, mais dont le mépris envers les "hippies" et les "nerds" fait partie de la fiche de poste.

    Dans tous les cas, brader le boulot, ça nuit à tous sans forcément se servir à soi, un peu comme l'auto-édition en tant que portail pour se donner un peu de notoriété est traditionnellement illusoire en littérature (ce n'est certes plus tellement vrai de nos jours, mais c'est un autre sujet).

     

    Et en filigrane, oui, il y a toujours le côté le plus déplaisant : courir après la thune dans des milieux où les gros acteurs cherchent à externaliser tout en pressurant les sous-traitants, et où les petits acteurs paient le plus tard possible voire jamais, délibérément ou parce qu'ils périclitent en route (et là, adieu la thune si par exemple tu es pigiste, donc fournisseur et pas salarié). La croisée d'une passion et d'un travail est d'autant plus amère, et donc en pratique ça marche beaucoup à la confiance, à l'ancienne.

  8. <le pauv' vieux se lève la nuit et radote en ligne>

    La page que Backstab avait jadis publiée compilait une poignée d'extraits du "Retail Codex" anglais d'il y a quasiment un quart de siècle, extraits choisis pour leur côté choquant aux yeux du public français. Ça représentait quelques lignes de ce qui était par ailleurs un gros classeur de consignes sur la gestion d'un magasin, de l'accueil du client à la sécurité incendie. Et en effet, il y avait de quoi heurter le bon peuple rôliste de l'époque, alors qu'en UK on voyait sans problème des trucs qui en France feraient rappliquer l'administration tel l'Ordo Hereticus dans un festival de hippies slaanesheux (par exemple, les mineurs bénévoles qui allaient chercher les composants quand on passait commande au magasin du siège à Lenton, à l'époque où il y avait la vente de bitz en métal à la pièce).

     

    Le document en question n'a pas servi directement pour les magasins français, qui avaient leur propre version rédigée localement et en accord avec les réglementations et usages du cru. Par exemple et pour le gag, celle qui était en vigueur il y a une décennie conseillait aux vendeurs d'éviter de dérouter les clients avec du jargon d'initié comme "4+/4+" ; et a fortiori de ne pas employer de termes communautaires comme "zoneilles" ou "marounes" (j'étais étrangement fier de le lire - pour nos plus jeunes lecteurs, c'est moizigue qui a la distinction douteuse d'avoir répandu l'usage de l'expression "zoneilles au four" depuis la V2).

     

    La petite histoire, mais là on s'éloigne encore pluss du sujet, c'est que le document en question aurait été livré en pâture à la revue rôlistique par vengeance, de la part d'un ex-employé de GW entré par la suite dans la légende de la petite scène figuriniste française pour ses procédés plus ou moins discutables.

  9. Non-non, señor Duc, le format ETC est issu d'une inflation, pas d'une contraction. Après plusieurs années, il est passé de 1750 à 1850 et s'y est simplement maintenu pour l'heure.

     

    Pour l'anecdote, il y a une petite quinzaine d'années, les Grands Tournois américains de GWUS se faisaient déjà en 1850 pts et pas en 1500 comme en Angleterre depuis le milieu des années 90 (et en France en 2004-2005-2006-2009), et ce jusqu'à leur disparition, ou du moins leur remplacement par la formule "throne of skulls" (alias tournoi qui ne dit pas son nom), laquelle perdure de nos jours au Warhammer World avec ses déclinaisons. Et pourquoi 1850 en ce temps-là ? Juste parce que. Pour se donner l'impression d'avoir les coudées franches mais-pas-trop.

     

    Dans le cas de l'ETC, le passage de 1750 à 1850 et non pas à 2000, pour ce que je m'en souviens, était partiellement dû au désir de caser plus de monde et de combos mais sans "débloquer" le double détachement que 40K6 prévoyait à partir du seuil de 2000 pts. Auparavant, le format 1750 était simplement du coupage de poire en deux pour aller au-delà du format 1500, lequel était devenu très prévisible en V4 (le premier ETC40K remonte à 2007, la V5 est parue onze mois plus tard) en étant déjà saturé des cumuls de trucs qui vont bien.

     

    Après, pourquoi tant de manifs emploient le format employé à l'ETC ? De la même manière qu'elles suivaient généralement le format 1500 jadis (même si on a connu du tournoi à 3000 pts il y a déjà dix ans et plus) : parce qu'il y a toujours le désir de suivre l'exemple d'une entité prescriptrice, d'être un peu "officiel et dans les clous" ; jadis GW donnait le ton, et l'ETC occupe le vide que le toucan a créé en abandonnant le jeu organisé.

     

    Mais plus récemment, oui, c'est aussi le critère de la durée des parties, en pratique, qui a fait qu'on voit du tournoi en double à mettons 2*750pts plutôt qu'à 2*1000 voire 2*1250. Ou de l'individuel à 1500 pts plutôt qu'à 1850-2000.

  10. Judas84 :
    [quote]Il faudrait maintenant faire plus du travail régional/locaux que national.[/quote]
    "Si tu cherches une main secourable, tu la trouveras au bout de ton bras" (sagesse associative)

    [quote]Si je prend en compte les tournois dans ma région, il doit y en avoir 7 ou 8 sans faire des km et km, ce qui devient dramatique.[/quote]
    Ah oui, c'est terrible, je compatis.

    GoldArrow : [quote]Le Semper Ludens d'Orléans était pas un GT ?[/quote]
    Plus précisément, au temps du petit championnat lié aux GT français, il faisait partie des rencontres qui rapportaient des points pour bénéficier d'une place réservée au GT (les 20 premiers du championnat national, à l'issue des 6 tournois associatifs qualificatifs, avaient leur place sans devoir se ruer sur les inscriptions en ligne).

    Tiens, digression, je pense aux gens qu'on croise çà et là et qui disent "faire l'ETC" par métonymie (ou carrément par abus de langage) alors qu'ils ont tout au plus participé à un qualificatif FR, l'ETC étant, ben, le vrai face à des zétrangers ivres de haine.

    Et j'en reviens à l'inter-régions de Froutos et ses amis : c'est une excellente initiative, à charge pour les bénéficiaires de se montrer reconnaissants en ne faisant pas ch*.
  11. Chacun voit midi à sa porte par le petit bout de la lorgnette.

    Tostaky :
    [quote]Autre piste de réfléxion: les oranisateurs de tournois n'ont jamais su prendre en compte l'évolution des durées de partie, en restant calqué sur le standard d'il y a 10 ans.[/quote]
    Ce n'est pas un absolu. Ça et là le format tend à se réduire, même si dans l'ensemble on connaît encore l'aboutissement de l'inflation de ces dernières années (notamment avec l'alignement sur le format de l'ETC, 1750 puis 1850 pts).

    Goldarrow :
    [quote] Il y a 10 ans le standard était 2000 points (les GTs). Actuellement il est à 1850 points, preuve qu'il a évolué. [/quote]
    Non, le format des GT40K 2004-2006 (V4) et 2009 (V5) était de 1500 pts.

    Judas84 :
    [quote]Sur les tournois où j'ai participé et organisé, en enlevant ceux qui sont "élitistes" (qualif ETC) et ceux qui sont toujours remplit par le même groupe de joueur (notamment sur marseille)[/quote]
    On ne doit pas parler du même Marseille : les trois derniers petits tournois mollassons que j'ai géré (avec 30-40 gens), il y avait à chaque fois pas mal de rotation, avec mettons un tiers de nouveaux, essentiellement de la commune ou à proximité.

    [quote]on a un peu laissé tomber car la majorité des tournois du coin (lunel et marseille) ne joue que ETC/IR et ne se bouge pas plus pour venir aux tournois des autres clubs qui ne sont pas de ce système. C'est du temps,de la motivation pour se retrouver avec 20 personnes (sur les 40 avec un paf pas énorme) parce "c'est un tournoi non ETC donc un tournoi de merde avec cette v6(à l"époque)" (commentaires qu'on a eu plusieurs fois).[/quote]
    Tu ne parles effectivement pas du même lieu. À vrai dire, je peine à me souvenir d'un tournoi à Marseille même qui n'ait pas eu au moins un peu de compo ou de restrictions (en tous cas pas au format ETC brut), depuis 2012. Qu'il s'agisse des rencontres chez Fenryll-hou-le-bill ou au petit club de la Cohorte. Puisque tu es de Nîmes, les manifs à Terra Ludis dans Montpellier, ou des Centurions dans telle ou telle commune limitrophe de Montpellier, sont justement du même tonneau qu'à la Cohorte, avec un effectif modeste mais le but n'est pas de faire du chiffre (édition : en décembre dernier, au mini-tournoi uniquement entre orks à Cournonterral, on était 10 et aucune partie n'était tronquée). Au total ça fait bien 5-6 rencontres par an, à mille lieues de l'ETC, et en assumant ce qu'implique la V7 et ses corollaires.
  12. Cracou, je demande car tu répondais à une question qui, en fait, parlait des livres en plus des périodiques (voir citation plus bas).

    En effet, pour prendre le cas particulier mais récent de la Fin des Temps, on avait rien qu'avec eux l'équivalent d'un roman BL + les règles, chaque mois (fut-ce sur une période réduite).

    Il y a quelques années encore, on avait royalement 2 codex et autant de LA, plus un peu de suppléments transversaux (campagne, environnement) *par an* ! <édition : souvenez-vous du temps des armées qui poireautaient 6, 8, 12 ans !>

    En 2014, si on compte les parutions uniquement en anglais mais néanmoins imprimées, on a plus d'un bouquin par mois rien que pour 40K, sans compter les guides de peinture et les sorties purement numériques genre dataslates/battlescrolls.

    Et on peut ajouter à ce 40K largement mensuel les quelques LA de 2014, puis la Fin des Temps.

    [quote]En même temps, Cracou2, GW a fortement augmenté la cadence de sortie de livres/revues par rapport à celle de figurines.
    Ah bon? oui mais en fait non: le volume (mots/mois) est bien plus faible.[/quote]

    Au sujet des périodiques, ce n'est même pas dit. Sans compter le peu de texte qu'il y a dans le WH Visions, juste en cumulant quatre hebdomadaires de 32 pages actuels, comparés à un numéro mensuel de 2012, on tape dans les mêmes eaux en termes de pagination et de volume total de texte (nonobstant le fait qu'actuellement il faut raquer près de 13€ par mois, et se déplacer jusqu'à un point de vente).

    Il ne faut pas oublier que le WD immédiatement antérieur à la formule actuelle n'était pas d'une densité surnaturelle. De pleines pages de réclames, la liste des revendeurs et le bulletin d'abonnement (oké c'est du texte mais bon), deux douzaines de pages de présentation produit quasiment vides de blabla alors que maintenant il y a un semblant de baratin systématique… Et mine de rien, il y a du flouffe, du rapport de bataille et les règles qui ont fait leur retour en catimini.

    Entendons-nous : on ne parle pas de qualitatif, juste de volume. Et [i]mis bout à bout[/i], les WD hebdo sont loin d'être aussi vides qu'on croit, du moins comparés à leur prédecesseur immédiat. Ils souffrent du fait qu'on les feuillette en deux-deux à cause de leur format minime, mais c'était déjà le cas avant, fallait juste une minute de plus.

    Bref, en termes de publications, GW a démultiplié l'offre, au point qu'il y a pas mal de bonnes choses qui passent inaperçues faute de recevoir un coup de projecteur qui, il y a des années, aurait eu des semaines voire des mois pour se focaliser. Ça défile si vite que si on cligne des yeux un peu fort, on peut manquer plein de trucs (exemple récent que je ne dénoncerai pas mais c'est Gr*g de la FW, un vieux joueur de 40K qui est dans le trip en peignant/jouant chaque semaine, et n'avait même pas entendu parler de la campagne Shield of Baal en 2 bouquins et 1 boîte, + artbook, sorties nides et tutti quanti). Au point que c'en est carrément contre-productif pour la boîte, peut-on supposer.

    <re-édition : tout ça pour insister sur le fait que GW n'a jamais publié autant de choses en nombre de titres aussi bien qu'en volume brut de texte. Après, est-ce à tort ou à raison, et d'une manière plausible ou inefficace, c'est un autre débat>
  13. Pour appuyer ce que dit le Sacochiseur, disons qu'il y a chez GW un péché originel, le péché d'orgueil. Il consiste en effet à avoir la conviction de connaître le client "typique" (mais pas forcément l'ensemble du panel, quitte à balayer d'un revers ce qui ne semble pas "typique"), conviction qui a souvent été corroborée par le passé, mais en des circonstances démographiques et de conjoncture globale qui ne sont plus celles de maintenant. Sans parler de l'évolution du paysage ludique.

    Hélas, s'il y a dans la boîte une réelle capacité à réformer [s]à coups de latte[/s], elle doit d'abord passer par un constat dénué d'œillères. Or, celles-ci sont en tungstène plaqué iridium. Et elles couvrent à 360°. Sur un harnais riveté en fonte.

    <patron, la même>
  14. Ghorat : [quote]Moralité, il n'y a plus un seul tournoi WH40K dans le Sud-Est.[/quote]

    Voilà qui est lapidaire. Définis l'étendue de ce que tu considères comme le "sud-est", et ce que tu qualifies de "tournoi".

    Jehan de la Tour fait bien de rappeler que si les tournoyeurs fournissent un indice visible, il ne s'agit que d'une facette du tout.
  15. M. Tallarn demande : [quote]est ce que des formats de jeu comme Kill team ont du succès ? Est il facile de trouver des joueurs ?[/quote]

    Lapalissade associative : ça marchera si tu fais en sorte que ça marche dans ton club ou groupe de joueurs. Comme dit Magarch, l'avantage est que tu n'as pas à pousser les gens à apprendre un nouveau système.
  16. Il y a dans le commerce des socles en plastique à vil prix de 30 mm, donc un peu moins grands (et un peu moins hauts également) que ceux de GW, mais avec une pente comparable. Pour ne rien arranger, les socles 32mm sont presque constamment en rupture de stock sur la boutique en ligne du toucan, il faut se ruer dès qu'on a une alerte par mail.

    Par orthodoxie et snobisme, je suis en train de re-socler en 32mm GW les bonshommes qui tirent la gueule (et/ou tombent trop facilement) avec du 25mm : nobz orks, fléaux eldars noirs. De toute manière, ce ne sont pas les unités pour lesquelles on viendra chinoiser à propos d'histoires de soclage, tellement on n'en voit pas en manif de poutrage. D'autant que si l'on place en contact 10 socles de 32 comme pour une FeP, en visant le bord de la figurine centrale on touche tout le monde avec un gabarit de 3" : pas de couinement à l'escroquerie.
  17. Obone : [quote]Et puis c'est comme ça que ça finit par rentrer: je ne me lasse pas de cette histoire de PTL qui implique des plasmas et des land raider...[/quote]

    Gag : douze ans et quatre éditions plus tard, cet exemple archétypique de Pédégogie s'est de nouveau présenté à l'Orkatitude Day cet été, avec un autre joueur au pseudonyme commençant par G, cette fois avec des pillards contre le chariot du baron Ungork.
  18. GW n'est pas non plus la Générale des Eaux de jadis, Blackwater ou autre boîte qui gagnait à changer de nom à cause des casseroles…

    Disons que Warhammer, pour les quidams qui passent le nez en l'air dans la rue, ça fait moins générique que "games" - demandez aux vendeurs / anciens vendeurs le nombre de fois dans la journée qu'ils détromp(ai)ent les gens qui rentrent en croyant trouver une boutique de jeux vidéos.

    <Et rien ne dit non plus que c'est appelé à se généraliser - il y a des communes où il est simplement trop difficile de mettre une enseigne jaune et rouge criarde en quartier historique sans [s]pot-de-vin[/s] procédure auprès de la DRAC ou équivalent briton ; il y a bien McDo, mais ils mettent plus de moyens pour moyenner, que sais-je>
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