Aller au contenu
Warhammer Forum

Education


Invité Khaela

Messages recommandés

Voila, je vais poster une série de ... disons nouvelles courtes, sur un aspect de l'univers de Warhammer ayant pour sujet les petites tetes de l'univers de warhammer ...

Je commence évidemment par les druchiis, mais je pense que je pourrais faire la série complète ... :shifty:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Druchii

Keleth lança son bras sur la droite. Le tranchant de la main frappa le plateau qui vola dans les airs en éparpillant son contenu sur la chaussée. Keleth continua de courir. L’esclave pétrifié d’horreur à la pensée de son châtiment regarda l’enfant disparaître.

Keleth arriva à peine essoufflé devant la porte de la demeure de ses parents. Il poussa la porte d’obsidienne, se débarrassa de sa cape et entra dans le salon.

Sa mère allongée sur un sofa parcourait un parchemin. De l’autre coté de la pièce, sa sœur choisissait une toilette. Un esclave près de la porte la fixait les yeux exhorbités. La jeune femme était nue. Sa silhouette élancée prenait des poses suggestives devant le miroir. Ses formes avaient fait oublié toute prudence à l’esclave.

« Ooh je n’arrive pas à choisir ce que je dois porter »

La voix indignée de la jeune femme résonna dans la pièce.

Keleth porta la main à sa hanche. D’un bond il fut derrière l’esclave et le fil de sa dague passa sur la gorge de celui-ci.

« Je pense que tu n’arrivais pas à te concentrer, ma sœur chérie.. »

Elle le regarda de ses yeux froids et eut un sourire à faire reculer un cobra. Trois nuits plus tôt, sa sœur chérie avait glissé dans sa couche un scorpion pourpre à points bleus. Il n’était pas mortel, enfin si l’on prenait l’antidote à temps, mais la personne piquée était affaiblie pendant au moins deux semaines. Et il ne faisait pas bon d’être affaibli pendant deux semaines dans cette maison.

Son père entra dans la pièce. Son regard perçant détailla la scène d’un seul regard. Le cadavre de l’esclave baignant dans son sang, sa fille minaudant avec sa toilette devant le miroir, son fils caressant le fil de sa dague, sa compagne feuilletant un catalogue du marché aux esclaves. Il marcha jusqu’à la table et s’assit sur celle-ci de manière à voir sans bouger tous les membres de la famille.

«Comment se passent tes cours d’escrime ? »

Le fils réprima un sursaut et sourit à la question tout en se demandant où voulait en venir son père.

« Bien. »

« Tu sais que Arlerath, est mon supérieur…»

« Oui »

Keleth commença à se détendre, le sourire de son père annonçait une menace, mais elle ne semblait pas être dirigée sur lui.

« Il se trouve que Arlerath, commandeur de l’arche noire Souffrances Eternelles a perdu beaucoup de troupes ces temps-ci et que la dernière expédition a failli tourner au désastre sans les manœuvres brillantes d’un groupe d’officier. Groupe dont je fais bien entendu partie. Comprends-tu ce que cela veut dire ? »

Keleth savait que la position de son père était mortelle, lui et les autres officiers avaient fait perdre la face à Arlerath. L’issue de ce conflit ne pouvait être que fatale à l’une des factions. Donc si son père prenait le risque d’en parler, c’est que le complot allait être mis à exécution. Mais on ne parlait jamais d’un complot avant de le mettre en œuvre, pas plus après d’ailleurs… Cela était donc lié aux cours d’escrime. La vision de Melekhar traversa son esprit. Melekhar était le fils unique d’Arlerath et donc une menace potentielle.

« Je progresse correctement, je suis le meilleur, mais peu le savent. Melekhar par exemple me bat une fois sur deux, mais il y a longtemps que j’ai trouvé une faille dans sa garde. Si un jour je suis lassé de le laisser gagner, il est possible qu’un accident arrive … »

Son père sourit et quitta la pièce. La tête de Keleth lui tournait presque. Il allait se débarrasser de cette larve de Melekhar. Il passa en revue la liste des poisons qu’il pouvait fabriquer en moins de deux heures mais rien ne semblait satisfaisant. Il regarda sa sœur. Il vit le regard de celle-ci se détourner du miroir et le regarder puis retourner au miroir.

« J’avoue avoir été touché par le fait que tu ais pris ma défense et sanctionné l’audace de cet esclave. Si cela peut-être utile, je crois qu’il me reste un peu de Sang des Enfers. Si cela peut-être utile… »

Keleth regarda sa sœur. Elle continuait de poser devant le miroir mais le poison qu’elle lui donnait remboursait largement toutes les mesquineries de ces derniers mois. Du Sang des Enfers ! Il fallait prendre des cours de toxicologie avancée pour connaître sa composition. Les effets étaient terribles, la victime ne sentait rien, même pas une brûlure, puis au bout d’une à deux heures, les parois des veines de la victime se liquéfiaient, créant une hémorragie fatale.

Keleth monta chercher la fiole promise. C’était une excellente journée, il avait envoyé un esclave à la torture voire à la mort, sa sœur lui avait laissé égorgé un autre et il avait l’autorisation de se débarrasser de ce détritus de Melekhar pendant le cours de combat. Vraiment une excellente journée !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alors c'est ça le caractère des elfes noirs! Mon dieu, je comprends pourquoi l'on dit que je suis trop gentil quand j'écris sur eux! Des sadiques, des traîtres...

... Que tu nous présente à merveille! Mais sauras-tu faire la même chose chez les hommes-lezards? (ceci est ouvertement un petit défis à ne pas relever et qui a été lancé pour voire ce que ça donneras avec les hauts elfes...)

Modifié par Imperator
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais sauras-tu faire la même chose chez les hommes-lezards? (ceci est ouvertement un petit défis à ne pas relever et qui a été lancé pour voire ce que ça donneras avec les hauts elfes...)

Petit défi entre amis ....

Héhéhé le gant est relevé ! tu me diras ce que tu en penses ....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je confirme le doublon, avec d'ailleurs la m^me promesse non tenu de donner un paerçu de tes talents pour les autres races...

Quelle misère la vieillesse, voilà Khaela sénile. Qu'on l'envoie au sang-froids, ils ont faim!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
  • 1 mois après...

Désolé pour le retard .... ben le sang froid pardon le petit (oui plus tant que cela ) dernier m'occuppe pas mal ...

Donc pour ceux qui avaient pariés, vous avez perdu ... c'est de l'empire dont nous allons parler aujourd'hui ...

Empire

De longs spasmes douloureux vidèrent le contenu de son estomac. Haletant, à quatre pattes dans ses propres salissures, Karl trouva par miracle une dernière étincelle d’énergie pour se traîner de quelques pieds avant de se coucher, indifférent, dans la fange immonde de cette ruelle puante de Nuln.

Par Sigmar je jure de ne plus sortir avec Hans et Georg. Cette pensée claire au milieu des lancements qui traversaient son crâne lui fit du bien. Par contre la pensée de Maître Kurt lui pesa. Celui-ci avait accepté de le prendre comme apprenti à l’équinoxe d’automne et voila qu’à peine l’hiver commencé, il risquait de se faire renvoyer pour ne pas se présenter à temps dans l’échoppe du tailleur.

La carrière de tailleur n’était pas celle dont on peut se glorifier, mais cela permettait de gagner de quoi subsister car depuis que ses parents lui avaient dit qu’il devait gagner sa vie ailleurs, il n’avait pas souvent dormi dans des draps ni toujours mangé à sa faim.

Depuis que Maitre Kurt l’avait pris comme apprenti, il dormait au chaud dans le foin des chevaux et mangeait deux fois par jour une soupe qui bien que monotone était nourrissante. Et dire qu’il risquait de perdre tout cela pour un concours idiot. Qu’est ce qui avait bien pu le pousser à accepter le défi de ces deux crétins à parier qu’il buvait cul sec la plus grande chope de ce coupe gorge ? Il se le demandait encore. Un mois de dures économies transformé en bière qu’il avait pissé aussitôt bu, un mal de tête comme il n’en avait jamais eu et la perspective de perdre sa place demain…. Décidément c’est juré, demain, il s’excuserait auprès de Maitre Kurt et ne referait pas de telles bacchanales.

Un sommeil éthylique lui clos les paupières et il s’endormit dans la fange de cette ruelle, insensible à la neige qui s’était mis à tomber.

Un étudiant en médecine tomba tôt le matin sur son cadavre et le dissimulant sous sa cape, ramena chez lui son butin pour le disséquer.

Modifié par Khaela
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Croa Croa le voila ...

Hommes lézards :

Xylioc brossait à l’aide d’une brosse les œufs posés au fond du bassin. Ils devaient rester le plus propre possible afin que les échanges gazeux leur permettent de se développer correctement. Xylioc n’aimait pas cela, bien que nager dans l’eau fraîche soit un de ses loisirs favoris. Mais avoir à brosser les douze douzaines d’œufs, voila qui transformait sans peine, le plaisir en corvée. De plus, Tylia venait régulièrement voir ou en était l’avancement et ne lui permettait pas de prendre de ces petites pauses au fond de l’eau qu’il appréciait tant. Regardant autour de lui, il constata que son gardien s’était absenté, fuyant sans doute les rayons du soleil. Un rictus de joie déformant sa gueule, Xylioc plongea.

Là posé au fond de l’eau, il se laissa aller, les poumons pleins, la peau fraîche, plus rien ne venait le perturber. Il pouvait à loisir admirer les reflets du soleil déformés par les vaguelettes jouer sur l’ovale des œufs.

Il se délectait depuis plusieurs minutes dans cette fraîcheur bienvenue lorsque soudain il vit deux yeux sortir de dessous un buisson.

« Puant approcher du bassin » pensa t-il aussitôt. Lentement, il se décolla de la douce vase dans laquelle il était et remuant celle-ci, il créa un nuage opaque autour de lui. Profitant de cet écran, il remonta doucement à la surface jusqu’à ce que ses yeux affleurent.

La devant lui, dans la cité des anciens, un puant avait osé les narguer. Contenant à grand peine, sa rage naissante, il s’élança d’un coup de ses pieds palmés jusqu’au bord. L’ennemi avait déjà fui lâchement dans le buisson. N’écoutant que son courage, Xylioc fonça dans les frondaisons vert sombres et couru sus à l’ennemi, la brosse à la main.

Il suivait l’ennemi au son, sa vue étant passable. Courant tête baissée, il entendait le trottinement se rapprocher, il gagnait du terrain. Après une minute de course, il déboucha sur l’aire conduisant au puit de sacrifice. L’ennemi était là, emporté par son élan, il était sorti de la végétation qui seule lui aurait permis de s’en sortir.

Xylioc se redressa et fier comme un garde du temple, approcha, brosse en main, cet ennemi couard et pleurnichard, celui-ci coincé cherchait du museau une issue. Impérial, Xylioc frappa de sa brosse le rongeur abhorré, mettant un terme aux errements du rongeur.

Xylioc prit le mulot entre deux doigts et le souleva le goba en pensa qu’une fois de plus le héros Xylioc de la glorieuse cité des Anciens avait terrassé le rat cornu.

« Rêver toujours, travail jamais » Le rude coassement fit hoqueter Xylioc et le surmulot faillit rester coincé dans son gosier. Maître Tylia le regardait, les deux yeux globuleux lançants des flammes.

« Toi nettoyer œufs une demi lune encore. »

Xylioc baissa la tête à cette sentence, puis songeant que les puants risquaient de revenir, il redressa la tête.

« Vous venir puants, Xylioc, élu des Anciens et Protecteur de la Cité sera là…. »

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

mais cela permettait de gagner sa vie car depuis que ses parents lui avaient dit qu’il devait gagner sa vie ailleurs

répétition...

Un étudiant en médecine tomba tôt le matin sur son cadavre et le dissimulant sous sa cape, ramena chez lui son butin pour le disséquer.

une fin comme je les aime!!!

« Vous venir puants, Xylioc, élu des Anciens et Protecteur de la Cité sera là…. »

Quel fierté dans la déchéance!

Alors là, j'aime bien! Le sadisme qui se mêle à la bêtise, que dire de plus, c'est drôle et presque triste (oui, j'ai même un coeur!) à la fois!

Mais toujours pas de HE... Du sadisme chez des Hauts-elfes, j'attends toujours de voir comment tu vas t'en sortir.

Imperator, qui trouve que tu est d'un sadisme (et oui, c'est vraiement le mot qui convient) tout à fait réjouissant!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dommage qu'ils soient reelement court

Cela fait partie de leur force: bref mais intense.

En tout cas, :lol:

Vivement que chaque race en ait un ^ _ ^

Et encore bravo Khaela

C'est marrant, ca m'rappelle mes années d'étude

Ah bon?

Tu fais médecine? :D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Nains

Les gouttes de sueur coulaient le long de son front puis dévalait son nez avant ou tombaient dans ses yeux. Il essuya d’un mouvement agacé celles-ci avant de soulever son marteau et de nouveau le laisser retomber sur son œuvre. Le métal chaud absorba l’énergie et se plia à la volonté de l’apprenti. Voyant le métal passer à une couleur plus sombre, il saisit la paire de tenailles et remit son œuvre dans la fournaise de la forge toute proche.

Ne quittant pas le métal qui s’éclaircissait sous l’effet des braises, l’apprenti tendit le bras et saisit sa choppe et en vida une bonne moitié avant d’étouffer un rôt. Aujourd’hui il se contentait d’une ale légère blonde au goût parfumé. Il ne fallait pas que quelque chose puisse mal tourner. Bien que légère pour les nains, cette bière aurait rapidement eu raison d’un humain d’autant plus qu’il en avait déjà absorbé l’équivalent d’un petit tonnelet sans en éprouver d’inconvénients particuliers si l’on exceptait bien sûr un ou deux voyages vers les lieux d’aisances afin de se soulager.

La couleur de son œuvre ayant de nouveau virée au jaune étincelant, il ressortit le métal de la fournaise et reprit son marteau. Plaçant délicatement l’objet sur l’enclume, il recommença à le travailler longuement. Après dix ans de labeur au sein de la forge, il considérait comme un grand honneur d’avoir à forger une pièce d’un canon qui servirait peut être à défendre leur citadelle. Il ne devait en aucun cas rater cette pièce. Son maître risquait d’être déçu et il ne pourrait pas se représenter devant lui… Quel choix lui resterait-il ? Tueur ? Il n’avait que 76 ans et était trop jeune… Il n’avait donc pas le choix, il devait réussir. Il y en allait également de l’honneur de sa famille. Lui Drughh Gonar Gunimson devait réussir cette épreuve !

Après encore une heure à travailler, il aurait pu considérer que la commande était finie mais il préféra travailler encore une demi heure. Il plongea la pièce dans le seau d’eau et ressortissant celle-ci encore fumante, il saisit une brosse, la frotta puis saisissant une gourde d’huile et un chiffon, enleva les dernières traces d’eau pouvant l’abîmer tout en lui appliquant un film d’huile protecteur.

Hélant un jeune apprenti qui portait deux seaux d’eau, il lui demanda de surveiller son travail, puis après avoir avalé une dernière goulée de bière, il s’enfonça dans un tunnel adjacent.

Maître Kargrimm était penché sur les plans du canon sur lequel la forge travaillait. Drughh attendit que son maître sorte de ses pensées avant de lui signaler que le travail qui lui avait été mandé était réalisé. Ne pipant mot, le vieux nain ramassa sa barbe, puis l’ayant coincée dans sa ceinture, s’enfonça dans le tunnel.

Druhghh attendait mi confiant, mi tremblant le jugement. La pièce tournait dans les vieux doigts carrés qui faisaient preuve d’une délicatesse qui aurait surpris plus d’un. Après un long moment, la sentence tomba.

« Grumphh... les jeunes générations ne savent décidément plus rien faire comme les anciens. Enfin, emmène le pour le faire monter. »

Après le départ de Kargrimm, Drughh tout joyeux d’une telle marque de respect s'en alla, d’un pas guilleret vers le hall ou le canon était monté. Dans sa main brillait le clou à tête carrée qui lui avait coûté tant de sueur…

Modifié par Khaela
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Voyons que reste t-il ...

Haut elfes (maudits soient t-ils ces imposteurs ...) je pense le faire bientôt ...

Elfes sylvains disons à l'étude ...

Bretonniens ... quelques idées mais je dirais après bien que je ne respecte pas toujours j'ordre prévu...

Comtes Vampires ? ils ont une enfance ? je ne savais pas :D

Roi des Tombes ... voir les comtes si dessus :P

Skavens ? héhé je sais que Putriss va m'attendre au tournant :)

et puis les peaux vertes ...

J'en ai oublié ?

Modifié par Khaela
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Non, t'as rien oublié!

Un clou à tête carrée! Fallait y penser! Ces nains sont vraiment des perfectionistes!

Allez, je veux mes hauts-elfes

Imperator, empereur qui considère que le défi n'a toujours pas été relevé (attention, va falloir t'appliquer!)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Skavens ? héhé je sais que Putriss va m'attendre au tournant :P

Ca dépendra du texte. :P

Au pire ca sera un coin sombre. :)

Mais faut pas croire qu'un clou soit si facile que ca à fabriquer et à concevoir, déjà qu'il faut avoir une bonne pureté dans le métal, une température de feu convenable, une atmosphère qui ne soit pas trop polluée et encore plein d'autre joyeusetés. :D

Putriss

"Ca me donne envie de ressortir mes nains ca d'ailleurs."

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ha que c'est bon... :P On attends plus que les skavens et les autres. Et pourquoi pas l'enfance d'un Guerrier du chaos ? Sinon pour le nain, la faute d'hortograf' finale sur le "s'en alla" casse un peu la fin... Mais à part ça :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui  tu as oubblie les HL. :P

Perdu !!

Voir Page 1 :

Khaela Ecrit le: 23 Feb 2004 - 17:55

Alors tu choisis : Les sang froids ou les harpies :D:ermm:

Seulement une demi-heure en plus du travail normal!

Oui mais cela c'est le temps à partir du début du récit, mais avant il y a déjà passé combien de temps ...

De plus tu n'as pas le droit d'avoir et la rune majeure d'ébriété et la rune majeure de sadisme ... nain indigne -_-

la faute d'hortograf' finale sur le "s'en alla" casse un peu la fin...

Une fOte ? :P ou çà ?? :):P

Thanks Sklash !

Modifié par Khaela
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Haut elfe

«Jamais !! Non jamais !!»

Le cri résonna dans les couloirs de marbre. A peine les échos de l’ire de l’élève s’étaient-ils éteints que résonna un nouveau cri…

« Jamais je ne l’accepterai jamais »

Le jeune elfe regardait les yeux brillants le maître qui lui faisait face. Celui-ci regardait son pupille sans montrer aucune émotion. L’élève repris d’un ton sourd entre ses dents :

« Jamais je n’accepterai que Ilthyon puisse porter la bannière de notre maison en lieu et place de ma personne. »

Le maître ne pu s‘empêcher de soupirer.

« Tu dois te faire une raison, Thalan. Il est de tradition que l’héritier d’une maison porte la bannière de celle-ci lors du défilé de l’équinoxe. Tu ne peux donc le faire... »

« Je ne veux plus rien entendre… »

Le jeune elfe se leva et sortit de la pièce sans tourner la tête, ne voulant croiser le regard triomphant de son frère cadet. Il sortit de la pièce et tourna dans le couloir décoré de fresques représentant des scènes de bataille célèbres. D’un pas vif, il passe devant les salles de classes vides et poussiéreuses. Nul n’étudiait plus ici. L’aile avait été re-ouverte à la demande de leur père, le gouverneur de cette ville car c’est ici que leur père avait étudié… il y a longtemps.

Indifférent aux inscriptions en pierres semi précieuses, son fils descendait maintenant les marches et arriva sur une terrasse. Il posa les mains sur la balustrade d’albâtre et posa son regard sur l’horizon.

Thalan était l’aîné mais il n’y en avait que pour son frère. Il n’entendait que louanges sur celui-ci. Comme quoi il ressemblait un enfant des dieux avec sa chevelure dorée, avec quelle rapidité il avait appris l’écriture ainsi que les glyphes magiques, comme il était charmant avec les autres…

Mais lui il savait quelle ambition animait son frère, ne pouvant se contenir, Ilthyon lui en avait fait part une fois, à cette occasion, une de ses rares erreurs, il lui avait appris qu’il voulait devenir roi phoenix, hors les aînés avaient plus de chances d’être les héritiers et donc de pouvoir politique. A cette époque, Thalan était l’héritier, mais cela n’avait duré. Moins subtil aux jeux politiques, Thalan s’entraînait à l’escrime et partait découvrir le domaine de leur père et la région afin de pouvoir défendre celle-ci si un jour les druchii attaquaient. Il voulait être au service de son peuple. Puis il avait appris qu’il n’était plus l’héritier, les conseillers de son père, subtilement influencé par son frère ayants décrétés qu’il ne s’intéressait pas assez à la politique et n’y était pas assez doué pour avoir la charge de gouverneur.

Ecoeuré mais impassible, il avait écouté le discours de son père sous les yeux rieurs d’Ilthyon et des sourires à peine dissimulés des conseillers. Puis il avait repris son entraînement et revenant pour les périodes de cours dans cette école vide ou peu sans faut, le peu d’enfant parvenant tout juste à remplir une classe sur dix.

Il avait oublié le défilé de l’équinoxe, année après année, il avait porté la bannière de leur maison, inconscient que cet honneur pouvait être attribué à un autre. C’est lors du dernier défilé qu’il avait croisé le regard d’une des filles du seigneur Shilnya. Il n’avait pu lui parler mais il s’était promis de le faire cette année. Cela ne pourrait être. Déshonoré, dégradé, il n’oserait se présenter devant elle et elle serait à un autre. A cette pensée insupportable, il descendit et rejoignit la bibliothèque.

Saisissant un des volumes qu’il avait récemment étudié, il prit sa dague, passa la lame sur sa paume et traça de son sang un glyphe pointu sur la page de garde en parchemin et quelques mots sur la première page. Toujours tenant le livre, il enfourcha son destrier et parti au galop vers la côte.

Les mains s’emparèrent du livre à terre et deux paires d’yeux se regardèrent à la vue du glyphe de sang. Les deux elfes feuilletèrent l’ouvrage, surpris, ils enfourchèrent leurs montures et partirent au galop rejoindre leur seigneur abandonnant le corps de Thalan.

Le seigneur lut le glyphe :

« Vengeance »

puis les mots sur la première page :

« Si je ne peux l’avoir, personne ne l’aura. Qu’ils soient maudits ! Punissez-les ! »

Le seigneur eu un sourire :

« Je ne reçois d’ordre de personne sur ma passerelle mais je ferais une exception… »

Il éclata de rire et lançant le plan des défenses de la ville à son capitaine des corsaires pour qu’il monte un plan d’attaque, il donna l’ordre à l’arche noire qu’il commandait de prendre le cap de la ville inconsciente du sort qui l’attendait.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est plus de l'intrigue à la cour là, c'est la quintessence même de la politique ! :) Y a que les skavens qui peuvent égaler un tel niveau de stupidité diplomatique... A revoir quand même le passage où les corsaires trouve Thalan, on a du mal a comprendre que c'est hors de la bibliothèque.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.
Remarque : votre message nécessitera l’approbation d’un modérateur avant de pouvoir être visible.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

×
×
  • Créer...

Information importante

By using this site, you agree to our Conditions d’utilisation.