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Concours Récit: Votes et commentaires


Zarathoustra

Messages recommandés

Voilà un sujet tout beau tout neuf pour venir voter. Le principe est le suivant: 6 points à répartir comme vous le voulez sur 3 textes. Celui qui aura le plus de points aura gagner.

Je propose 3 votes: le vote du jury, un vote des participants (fini les jury participants) qui devront voter en excluant le leur, bien sûr :wink: , et le vote des lecteurs que j'invite à se manifester ici.

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Tout d'abord, la totalité des textes est de bonne qualité. Par contre, certains ont fait un léger hors sujet, il n e s'agissait pas de raconter comment un soldat a rencontré la mort (même si elle peut être évoqué, bien sûr) mais des instants qui suivent la blessure et son trépas, certains finissent lorsque le sujet comence! :) C'est pas grave, on est là pour lire des textes, s'ils sont bons c'est l'essentiel.

Sklash.

Structure classique. On ne philosophe pas vraiment, on y raconte brièvement l'histoire de tout une vie. L'orginalité est la nature ambiguë du sentiment exprimé, presque homosexuel comme c'est presquesuggeré. L'armée est effectivement un lieu d'hommes et ce sentiment doit effectivement consciemment ou inconsciemment traverser la tête de beaucoup... Bien sûr, c'est uniquement latent mais il fallait oser le faire. C'est très habilement fait. Peut-être aurais-tu pu illustrer par des exemples qui aurait illustrer comme des images "flash"? Quelques fautes, notamment dans le dernier paragrahe.

Khaela

Un texte que je qualifierais de paresseu. On connaît les qualités du gughusse, on les voit et on se dit qu'au bout du compte, avec de telle qualité, il aurait pu nettement mieux faire. C'est pas ses deux sang froid derrière mon dos qui qui y changeront quelque chose! :D Je dis ça, c'est pour augmenter la pression pourleprochain concours! :D

P'tit Dino:

Le texte le plus court , qui bat sur la ligne celui de khaela sur cette question. Humoir très noir, des phrases laconiques et creulles. Le meileur conclusion qui tombe comme une guilotine. Il me plaît beaucoup, même s'il est un peu court pour le podium.

Nethkar:

Cela fait partie des textes un poil hors sujet. Comme je l'ai dis , c'est pas grave. On est en plein coeur du combat. Il y a des éléments presque surnaturelle, quasi religieux surla mort. Le fil conducteur n'est peut-être pas assez fort pour se démarquer, il manque jedirais l"'idée", l'étincelle qui illuminerait le texte. Mais on est dans un style qui est finalement très dense.

Celeborn

Un excellent texte. Un récit à la première personne. Tout est coulant, la progression dans la réflexion et le petit suspense distillé se fait de manière invisible, sans omettre une part d'émotion.

Lepoint faible, ce serait le début avec le "ça", le "j'ai mal". Pour une elfe, et la richesse de leur langue, ça fait pauvre! Et quelque part, tu escamotes ainsi une partie du sujet. Tu y reviens par la suite en le développant un peu, mais finalement tu finis plus de tisser la toile que de traiter ce "ça".

Allez, parce qu'il faut être très exigeant avec toi, je trouve les comparaisons sur la beauté de l'elfe assez clichés (les puits et les orgues, tu aurais pu trouver un peuplus puissant). L'image "grattement d'un petit animal" est aussi très faible.

Dwarrkkeeper

Je suis un peu gêné par l'insistance entre la haine des elfes et des nains,qui donne au texte un côté un peu caricatural. L'e moment où l'elfe évoque tout ce qu'il n'a p'a pas vécu alors qu'il a 300 ans fait pas très crédible non plus. Certaines phrases ont aussi un côté maladroit.

Mais le fin se termine sur quelque chose qui finalement justifie certains de ces reproches et amène une note de profondeur inattendue. Au final c'est le texte qui traite le plus le sujet du concours de la manière la plus frontale.

RIES

Tiens , un autre texte qui est hors sujet. Il se termine là où le sujet commence.

Mais il est excellent. Les phrases sont rythmés, le style rapide, précis et parfois poétique. Petite facilité: le changement de mot de la dernière phrase, même si l'image qui suit est réussi.

Tu as écrit plusieurs textes, ils ont pour l'instant une densité peu corante, mais attention à ne pas tomber sur la suite à un côté "procédé" (qu'on trouve souvent d'ailleurs aussi chez celeborn :wink: )

Anakron

Beaucoup de fautes, quelques phrases me paraissent un peu maladroites...

On est ici clairement dans le sujet. Une subtile ironie habite ce récit à la première personne; La fin est, bien sûr, terrible et poétique. Un bon texte également.

Inxi

C'est le seul qui se soit focalisé sur les quelques secondes qui s'écoule entre la blessure et la mort. On est vraiment dans l'instant présent. C'est un peu court mais c'est bien vu! Un texte surprise qui quand on le relit nous montre que tout y est pourtant.

Putriss

Le participant in extremis. Bon, la lecture est biaisé parce qu'on rechrcrhe les allusions. Bon, j'ai vu: La BD les bleus, Mme Bovary, Morvallon. Le capitaine Vronsky me dit également quelque chose... Faudra que je relise...

On balaie bien le sujet même si parfois , on est presque dans la démonstration scolaire: alors , premièrement, 2ement etc.... ^_^ Certaines phrases mériterait d'être simplifiées. Mais l'ensemble est réussi, avec un petite note d'humour distancié que putriss maitrise parfaitement sur ce forum. Je trouve la chute un peu cliché et facile.

J'espère n'avoir oublié personne?

Vous pourrez aussi voir dans mon texte certaines allusion à d'autres textes célèbres, et une lecture allégorique... A vous de trouvez également!

Vote catégorie participant:

Celeborn: 3

Ries: 2

Anakron: 1

Prix spécial coup de coeur: P'tit Dino

Prix du texte le plus schmurtz: Putriss :D (que tu postes ou non un texte, ce prix était pour toi dans les deux cas!)

Prix du moins hors sujet: Inxi

Prix du peu mieux faire: Khaela

Prix du texte du sujet le mieux traité: Dwarfkkeper, exaeqo avec Putriss

Prix du plus prometteur: Nethkar

Prix de la meilleur fin: P'tit Dino

Prix de l'orginalité: Sklash

Voili, voilou. A vous les studios!

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Celeborn

Pour une elfe, et la richesse de leur langue, ça fait pauvre! [... ]la beauté de l'elfe assez clichés[...]

Mais... où a-t-il vu une elfe ??? :) C'est la campagne SOC et la liste des elfes noirs de Slaanesh qui font ça ? Depuis quand une championne de Slaanesh humaine n'est-elle pas assez jolie pour séduire les gens ? :wink:

*Celeborn, elfe qui écrit volontiers sur d'autres races que la sienne...

NB : je poste mes commentaires tout à l'heure (du moins, sur les nouvelles que j'ai)

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C'est la campagne SOC et la liste des elfes noirs de Slaanesh qui font ça ? Depuis quand une championne de Slaanesh humaine n'est-elle pas assez jolie pour séduire les gens ? :wink:

Bon d'accord, j'ai faux, ça colle plus, mais comme t'es déjà premier , ça change pas grand chose! Disons que tu as une humaine qui s'exprime très bien et que sur ces deux points, elle est d'un seul coup bien faiblarde! :) Ca passe mieux?

Pour Putriss,

Le coup de l'odeur de la poudre, y'aurait pas du général cow boy d'"apocalypse now " dans l'air?

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Invité Anakron
Beaucoup de fautes, quelques phrases me paraissent un peu maladroites...

On est ici clairement dans le sujet. Une subtile ironie habite ce récit à la première personne; La fin est, bien sûr, terrible et poétique. Un bon texte également.

Où ca où ca ! :D

Je savais qu'il aurait fallu que je relise mon texte, le prob c'est que Word avait été programmé pour voir TOUTES les fautes, et cet enf**** ne m'en a apparemment pas beaucoup corrigés...

Les tournures de phrases ? Sais pas, c'était 1h du mat quand je l'ai écrit :)

Une subtile ironie habite ce récit à la première personne; La fin est, bien sûr, terrible et poétique

oh que c'est gentil, merci merci :wink:

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Voici mes commentaires sur le concours de nouvelles. En fait, vous allez vous en rendre compte, il y en a 2 par nouvelles ! Le premier est un commentaire qui s'intéresse surtout au positif, en prenant en compte le fait que personne ici n'est un écrivain professionnel, qu'on fait tous ça pour s'amuser, etc. Vous pouvez le lire sans vous étrangler ! :wink: Je les agrémenterai à chaque fois d'une citation qui m'a particulièrement plu.

Le second est un commentaire beaucoup + technique et précis, volontiers critique, destiné à ceux qui cherchent à s'améliorer (mais aussi à défendre leurs choix face à mes attaques :( ). Je ne vous oblige absolument pas à le lire, mais ça m'intéresse de le faire.

Heureusement, tout sera bien qui finira bien, avec moult prix personnels et récompenses en tous genres ! :D

KHAELA

Une sympathique tranche de vie pleine de réalisme employé à bon escient. J'aime beaucoup cette idée qu'à la mort, ce sont aux petits détails que l'on s'attache, et tu fais ça avec beaucoup de délicatesse et une fine raillerie qui me touche bien volontiers.

La phrase que j'aime bien : " Paoli est près de moi, il n’y aura plus de discussion le soir pour savoir qui de Manuella ou de Victorine avait les plus beaux yeux." C'est archi-classique et presque cliché, mais ça fonctionne quand même admirablement bien, et le rythme comme les sonorités de la phrase sont impecc'.

Je me débarrasse avant tout de la critique sur le sujet du concours : il est clair que tout bon sujet de concours entre potes/forumeurs est avant tout un prétexte à l'écriture : ça ne me gêne absolument pas qu'il philosphe finalement si peu de temps après un passage narratif + long. Il y a de très jolies choses dans ton écriture, notamment des effets de balancement qui le font bien (parallélismes et répétitions volontaires - la fin du 2e paragraphe est à ce titre très très bien).

Il y a aussi des effets de répétition moins volontaires qui sont un peu gênants (le verbe "s'engager", "garnison & garder"), et évidemment un certain nombre de clichés dans la partie narrative (l'aspect cyclique du remplacement des soldats, et surtout la prémonition, qui n'est vraiment pas crédible).

La fin me laisse dubitatif : d'un côté, je suis embêté par son incohérence (il n'aime pas ce qu'il aurait eu à faire mais en même temps il se dit qu'il n'a pas de chance de ne pas pouvoir le faire) ; de l'autre, je trouve qu'elle rend assez bien l'idée d'une incohérence de la pensée liée au fait qu'il meurt.

D'une manière générale, je suis resté sur ma faim ; tout cela manquait d'inattendu.

NETHKHAR

Une bonne narration bien tenue du début à la fin, très "film américain". Tu marques bien les différents moments, tu montres l'horreur et la confusion de la guerre pour finir sur une touche d'humanité : classique et efficace, quoi !

La phrase que j'aime bien : "Fils bon à rien, de son enfance rien ne lui revint," Bon, c'est pas exactement une phrase puisque ce n'est que son début, mais l'idée est plaisante et j'avais envie de la mettre en avant : on s'est tous tellement apesantis sur les souvenirs qui revenaient que c'est agréable de voir ton personnage oblitérer une période de sa vie car elle n'est pas intéressante.

Avant-propos : j'espère que tu es bien accroché et prêt à accepter mes remarques qui risquent d'être nombreuses ; autrement, si ça t'embête, ne te fatigue pas avec ce paragraphe :wink:.

Je dois avouer que pour moi, ton texte a été une épreuve pas toujours évidente. Il regorge de clichés du début à la fin (le premier d'entre eux étant l'histoire elle-même), et ces clichés ne sont à aucun moment transcendés. Dès la 1e phrase, j'ai senti que j'allais avoir du mal, car "les images se succédaient devant les yeux du soldat", c'est vraiment une formulation mille fois vue et revue, et sans aucune substance (si au moins on savait quelles images...).

Tes choix de qualificatifs sont là aussi très très attendu (le regard est "embrumé", les yeux "exorbités", l'odeur du sang évidemment "âcre"). Je passe rapidement sur les formules telles que "s'endormant dans les bras de la mort", "opposant le frère au frère, et le fils à son père"...

J'ai également eu beaucoup de mal avec le moment où il voit son destin arriver, avec effet de ralenti et petit coup de prescience (décidément, c'est la mode ^_^ ), puis la "vague d'amertume", le "il aimait la vie. Pourquoi la quitter si tôt ?", la rupture super brutale afin de mettre en place le flashback (j'ai eu l'impression d'entendre une voix me murmurer à l'oreille "attention, flashback !!").

J'ai en revanche plutôt bien aimé le coup des "vrais ennemis" des hommes, là aussi très cliché, mais bien amené et plutôt joli. En revanche, le pathos final était beaucoup trop lourd pour moi (et un peu gnian-glian, je dois l'avouer), et pourtant j'aime bien le pathos.

A noter aussi que tu as beaucoup de phrases qui s'enchaînent pas bien, des répétitions, des incohérences légères, etc.

Si tu es toujours vivant :), je vais donc me permettre quelques conseils : essaye avant tout de personnaliser ton récit, car on a l'impression d'avoir en face de nous un personnage très abstrait, archétypal, sans aucune particularité, et qui s'exprime en usant des pires banalités de notre langue. Et comme malheureusement nous ne sommes pas Camus, c'est vraiment difficile de travailler avec ce genre de caractères et cette forme de distanciation et d'absence de caractéristiques.

Relis chacune de tes phrases et essaye d'en chasser les clichés : le cliché n'est pas un mal en soi, mais son abondance en est toujours un.

Epure, car j'ai l'impression d'une grande lourdeur générale ; choisis donc plutôt des formulations simples et des rythmes plus coulants (le point, c'est bien, mais la virgule, c'est pas mal aussi, et les conjonctions et autres mots de liaison, c'est merveilleux parfois :)).

Essaye enfin d'éviter les formulations alambiquées du style "cette dernière". Voilà, et bon courage !

CELEBORN (ben oui, j'ai le droit de critiquer mon texte, quand même, non ? :))

Bon, j'en suis pas trop mécontent, même si je trouve qu'il ne se tient pas d'un seul bloc du début à la fin. Je me suis permis un ou deux clins d'oeil assez gratuits qui n'ont pas un grand grand intérêt, et la fin ne me paraît pas totalement à la hauteur des ambitions du début.

Ma phrase à moi qui j'aime bien ^_^ : "Et moi, l'immortelle, je suis en train de mourir." ben oui elle était beaucoup trop facile, et donc tellement irrésistible à écrire :D

Pour Zara sur l'aspect technique : "ça" est un mot qui revient systématiquement dans mon écriture dès qu'il s'agit de 1e personne ; c'est un mot que j'adore (j'ai dû trop lire Céline et Sarraute :)), qui me semble à chaque fois rendre palpable et proches les idées les + abstraites et les sentiments les + lointains, deux petites lettres dérisoires dans lesquelles on essaye de faire rentrer l'univers, et ça, ça me parle :). Le "j'ai mal" est dans la même veine : recherche d'un dépouillement afin d'essayer de toucher le coeur des choses. Ce qui me gêne davantage dans ce texte, c'est les blabla tels que celui sur les yeux comme "deux puits emplis d'obscures délices" (j'ai évité les "puits-sans-fond-où-l'on-se-noie", c'est déjà pas mal :D), mais j'ai eu un trip sur l'idée de caser un rythme ternaire fondé sur les 3 mots de la langue française qui changent de genre au pluriel, à savoir "amour", "délice" et "orgue" : ça me semblait très slaaneshi, ce changement de sexe :P.

DWARFKEEPER

Ah oui !!!!! Ah oui ah oui ah oui ! Ça c'est un sacré bon plaisir de lecture ! Je pardonne volontiers les maladresses orthographiques, syntaxiques, grammaticales, stylistiques( répétitions ; "les griffes froides de la mort", bof...) et autres : j'ai aimé. C'est bien fait, c'est bien mené, il passe par tous les sentiments du genre, le souvenir, la résignation, la colère, l'incompréhension, la peur, etc. Et il le fait bien. Et dans ce cas là, le pathos final prend alors toute sa force, et dit d'une manière beaucoup belle et touchante la vacuité de la guerre et la stupidité des sentiments de haine que ne le ferait un long discours. A deux reprises, tu as des super transitions, alors je les remets ici, car elle sont très belles :

- "Jamais plus ils ne reverraient les magnifiques murs Tor Alessi, ni ses majestueuses fontaines, ses éternels jardins, ses…

Eindor Cheveux d’Ange toussa violemment" (classique et efficace. Dommage qu'il l'ait déjà fait au début d'un paragraphe précédent, d'ailleurs)

- "Sans bruit.

Comme s’il s’était s’agit de la chose la plus naturelle du monde." (et là aussi, un conseil : dans ton dernier bloc, es-tu allé à la ligne après cette phrase ? La disposition du texte en donne l'impression, mais ce n'est pas évident. Quoi qu'il en soit, il ne faut surtout pas aller à la ligne : c'est une tellement bonne idée de faire commencer le paragraphe par une subordonnée qu'on attendrait évidemment à la fin de quelque chose qu'il faut absolument continuer le paragraphe comme si de rien n'était : l'effet en est renforcé car il est beaucoup + subtil).

Bon, j'ai pas vraiment respecté ma séparation en 2, mais je suis vraiment enthousiaste sur ton texte, donc merci :)

RIES

Une vraie écriture, et ça c'est agréable. Une ambiance, un univers très personnel ; beaucoup de maîtrise. D'énormes qualités, quoi !

la phrase que j'aime bien : "Je suis Lame, rongé par le doute, ébréché par l'ennui." Je trouve que c'est la plus réussie de tes petites formules, qui allie un semi-cliché ("rongé par le doute") à une véritable création ("ébréché par l'ennui"), ce qui a le double avantage de rendre le cliché profond et la création accessible.

Tout pareil que pour Khaela sur le thème, donc passons. Ton texte est le seul qui m'embête vraiment et sur lequel j'ai du mal à avoir une opinion. D'un côté, c'est une belle réussite technique, avec des jeunx de reprises, presque une mélodie, une longue métaphore filée, une atmosphère bien travaillée : beau boulot.

Et en même temps, je dois bien dire que je m'ennuie. Il ne se passe rien ; tu as tellement accentué l'aspect "machine" de ton personnage que ton texte pourtant assez court me semble très très long. Pourtant, c'est clair que tous les éléments vont bien ensemble : la machine fatiguée, les juxtapositions de phrases courtes, la répétition, l'ennui. Mais je crois que l'ennui du personnage s'est communiqué à moi, et qu'au final il ne m'intéresse absolument pas tellement il est désincarné, tellement il n'existe pas. Car en fait il n'existe pas : il n'a aucun background, aucun trait de caractère sinon cet "automatisme", il est une coquille vide, et décrire une coquille vide pendant tant de paragraphes, j'ai du mal.

J'ai aussi l'impression de ne pas tout comprendre dans tes juxtapositions ; il me manque des liens logiques ; il me manque un peu de réel, en fait ; et surtout il me manque une vraie histoire dans laquelle s'inscrirait ton personnage ; que j'ai l'impression au moins qu'il a vécu quelque chose. Ton texte est très très abstrait, et donc je n'accroche pas. J'en suis le premier désolé, car tu écris vraiment bien (2-3 petites choses bof par-ci par-là et encore, du style "La nuit fait son lit", "une nuit sans fond" (quand c'est pas le puits, c'est la nuit :D)), mais vraiment, je ne peux m'empêcher d'être d'autant + déçu que tes qualités sont évidentes.

ANAKRON

Totalement dans le thème, avec une vraie tentative de faire "philosopher" le personnage, ce qui n'est jamais évident. Et quand tu veux bien t'écarter des poncifs du genre, tu laisses transparaître un vrai brin de style ! (on en reparle tout à l'heure !)

La phrase que j'aime bien : "Ah que j’étais beau en uniforme" Elle m'a immanquablemment rappelé ce sublime passage d'Apollinaire : "Ah ! Dieu que la guerre est jolie ! / Que c’est beau ces fusées qui illuminent la nuit !"

Bon, entrons dans le vif du sujet. Comme pour Nethkhar, la première des choses qui m'a gêné, c'est la première phrase. "Serais-ce le crépuscule de mes jours que je vois au lointain ?", c'est quand même - sinon un suicide - du moins un vilain coup de poignard pour ton texte, d'entrée. C'est une version floue et éthérée de la poésie, au conditionnel, avec la vague imprecision du terme "lointain", et la méchante métaphore "le crépuscule de mes jours" (même "mes jours", à la place de "ma vie" ou de "mon existence", ça renforce encore cette impression). Faut faire gaffe à sa première phrase : elle est essentielle. Je te donne un exemple sur ton texte : si tu vires les 5 premières lignes pseudo baudelairiennes sur le soleil couchant et que tu commences ton texte à "Seul, oui, totalement seul.", je te garantis que l'effet produit est totalement différent, et qu'on ne lit pas la suite de la même manière.

Ensuite, polarité oblige, la dernière phrase de ton texte est un vrai tue-l'amour. "Je rejoins les oiseaux" pour dire "je meurs", on ne fait pas plus insupportable ; on dirait du Céline... Dion. Finir sur "au revoir" aurait eu beaucoup + de gueule : un "au revoir" bien placé vaut mille envol d'oiseaux.Il ne faut pas chercher à en faire trop dans le poétique, car c'est extrêmement difficile à maîtriser et on tombe très très vite dans le ridicule en voulant "faire beau". Par exemple, le coup du "Pourquoi tant de haine ? » disait le poète" m'aarraché un gloussement, alors que je doute que tu cherchais à obtenir un effet comique. Mais c'était tellement improbable de trouver une telle phrase ici que le décalage m'a vraiment sauté aux yeux.

Bon, en passant rapidement sur les habituels clichés (l'odeur de la mort bien entendu "âcre", la lueur "pâle", l'angoisse "atroce", sans parler de "l'autre côté du miroir" et de "la grande faucheuse") et les quelques répétitions (3 "demande" en 4 lignes à un moment) pour en venir à quelques maladresses précises qui m'ennuient vraiment :

- "Un soleil rouge, insondable" : c'est quoi, un soleil "insondable ? Derrière cette question se cache en fait le même reproche que tout à l'heure, à savoir l'excès de vague, de flou et d'imprécision en guise de poétique.

- "des milliers, des millions même de corps entassés." On va mettre ça sur le compte de l'agonie, car des millions de morts dans une bataille du Vieux Monde, c'est excessif :).

- "j’en veux à ces horreurs qui hantent sans cesse nos rêves, pour mieux se transformer sur nos terres" : "se transormer" n'est vraiment pas cool, ici. "Se réalier", "s'accomplir", "prendre forme", "s'incarner" même, "envahir", "conquérir", "dominer", etc. Mais pas "se transformer".

- "Le chaos, ce fléau incompréhensible, barbare, faut-il vraiment vivre sur cette terre ? Ou alors pour souffrir ?" : ta syntaxe est fort étrange, là...

Ah oui, j'en profite pour te dire de faire très attention à ta ponctuation : la virgule ne remplace pas toujours très facilement le point, le point-virgule ou les deux points. Tu as tendance à remplir tes phrases de virgules alors que certaines d'entre elles devraient être des deux points, ou même des points.

- "Je m’envolerais comme les oiseaux qui tournent autour des châteaux de l’empire" : j'ai déjà dit ce que je pensais des oiseaux, alors j'en profite pour te signaler qu'ici ce'st un futur simple et non un conditionnel présent, et que d'autre part je vois mal comment des oiseaux qui tournent peuvent s'envoler, puisqu'ils sont déjà en train de tourner. Je comprends bien l'idée, mais elle est très maladroitement exprimée.

- "cette odeur salée dans ma bouche" : correspondance baudelairienne osée. Toutefois, même si le goût et l'odorat ont à voir ensemble, je persiste à penser qu'il est compliqué de sentir une odeur dans sa bouche :).

- " j’ai peur, pourtant je suis serein devant la mort [...] et pourtant une angoisse atroce me fend les tripes" : il a peur ou il est serein ? En tous les cas, il ne peut décidement pas à la fois être effrayé et serein.

Bon, j'espère que tu n'as pas encore fracassé ton écran, car si je te proposes ces remarques, c'est avant tout car j'ai l'impression qu'il y a par moment un "quelque chose à toi" qui essaiede transparaître dans ton texte, et que malheureusement il est bouffé par tout ce dont je viens de parler.

je continue, je continue...

Modifié par Celeborn
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Pour que tout le monde s'y retrouve , je vous mets l'ensemble des textes, mais chaque auteur est prié de mettre le sien (ne serait-ce que dsi'l veut l'éditer...).

Khaela

Mala vida

Saloperie de vie…

Je n’avais rien demandé, je voulais avoir une petite vie tranquille comme certains, une petite femme gentille, un lopin de terre pas trop ingrat, une ribambelle de gamins courants après les poules dans la cour…

Mais voila, on ne peut pas toujours faire ce que l’on veut, j’avais du m’engager pour survivre.

Vous, vous ne savez pas ce que c’est que survivre…. La faim, le froid, la peur… Alors je m’étais engagé dans un régiment de mercenaire, « Les Braves du Comte Paoli ». Cela en jette comme nom, vous ne trouvez pas ? Bon Paoli, n’était peut être pas comte, mais après tout nous n’étions pas si braves que cela… Bon nous n’étions pas lâches non plus mais on ne peut pas demander à quelqu’un qui se bat pour de l’argent de vouloir mourir pour de l’argent…

Nous avons eu nos bons moments, surtout pendant les périodes de garnison où nous n’avions qu’à garder une bourgade contre je ne sais quelle menace, souvent imaginaire d’ailleurs. Cela nous permettait de nous lier d’amitié avec les belles du coin. Mais parfois il fallait se battre. Des camarades tombaient, étaient remplacés, d’autres désertaient… La routine dans un régiment de mercenaire quoi…

Moi je suis resté fidèle à ce bon vieux Paoli. Nous avions trop vécu de choses ensemble pour que je l’abandonne. Et puis il y a eu cette mission. Moi je sentais qu’il allait se passer quelque chose mais que voulez-vous, les caisses étaient vides alors…

Et maintenant, nous sommes là, couchés dans la plaine. Paoli est près de moi, il n’y aura plus de discussion le soir pour savoir qui de Manuella ou de Victorine avait les plus beaux yeux. Je suis le dernier. Plus pour très longtemps d’ailleurs, cette flèche me fait un mal de chien et je sais que bientôt je ne souffrirai plus. Tiens au fait demain, c’est moi qui devais faire la cuisine, éplucher les patates et tout cela, je n’ai jamais aimé le faire… Demain il n’y aurait pas eu grand-chose à faire… Quand je vous disais que je n’ai jamais eu de chance…

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Nethkhar

La mort du soldat

Les images se succédaient devant les yeux du soldat, son regard embrumé ne distinguait plus que le rouge du sang et la teinte sombre des corps. Cherchant cette dernière, il se contentait de frapper encore et encore. Jusqu’à ce que la couleur sombre disparaisse, et se mêle à la couleur rassurante du sang. Mais les masses sombres étaient de plus en plus nombreuses, et chacun de ses coups heurtaient quelque chose. Quelle cruauté envahissait les hommes ? Les poussant à se battre, opposant le frère au frère, et le fils à son père.

Ses sens le torturait, ses yeux exorbités ne contemplaient que la mort, sinistre horizon. Ses oreilles saisissaient toutes sortes de sons avec une précision horrible, les cris des mourants, le choc des armes et souvent, l’acier brisant les os et déchirant la chair. Ses narines étaient pleines de l’odeur âcre du sang, lui donnant la nausée. L’homme se redressa quelques instants, il peinait à marcher sous le poids de son propre corps couverts d’entailles.

Partout autour de lui, des hommes tombaient, s’endormant dans les bras de la mort, seule amante du guerrier. Car tous étaient condamnés un jour à la rejoindre.

Puis soudain, il le vit. Comment savait-il que ce serait lui ? Il ne savait pas, mais quelque chose en lui le poussait à accepter ce destin. Sa vue, rendue claire par cette lucidité qu’apporte souvent la venue de la mort, lui permit de le regarder plus en détail. Il était comme les autres, après tout. Enfant des hommes, comme lui. Mais de sort différent.

Le guerrier avança vers lui, levant sa hache. Puis le coup, comme au ralenti, descendit sur le soldat, heurtant son flanc et coupant au passage un des bras. Le soldat s’écroula, le visage enfoui dans l’herbe verte. Son corps n’était plus que douleur. Au dessus de lui, le combat continuait, comme un aperçut de ce que serait le monde quand il ne serait plus.

Le soldat sentit une vague d’amertume le submerger. Pourquoi avait-il accepter ce chemin, cette route plus courte qui menait pourtant au même endroit que les autres. La mort, aboutissement de la vie. Mais il aimait la vie ! Pourquoi la quitter si tôt ? Il repensa à la sienne…Comment en était-il arrivé là ? Fils bon à rien, de son enfance rien ne lui revint, il avait passé ensuite son temps dans les tavernes, jouissant des plaisirs illusoires qu’apportent la jeunesse. Les filles, ses parents, il sentit qu’à cet instant, rien que leurs voix le bouleverseraient de joie et il en pleurerait…Mais ils étaient partis eux aussi, massacrés par les bêtes de la forêt. Alors, irrémédiablement changé, il s’était engagé, espérant les venger, combattant pour l’humanité. Et ironie du sort, voilà qu’il affrontait des hommes. Il avait donc échoué. Il ne les avait pas vengés. Et cette bataille, toute cette souffrance…Quel prix que celui du vainqueur ? Néant. Il s’en rendait compte à présent. Lui, qui avait si souvent loué la valeur des armes, pendant si longtemps respecter le sang des guerriers. Il comprenait maintenant toute la stupidité des hommes…Alors qu’ils se battaient, il pouvait presque entendre le rire de leur vrais ennemis. La rage tenta de s’emparer de lui, mais la douleur semblait s’en aller lentement de son corps, alors que celui-ci, sembla passer de l’agonie à une profonde torpeur, faisant retomber doucement son humeur. Le jeune homme se leva, oublieux de la bataille, abandonnant son corps de souffrance et de tourments ; devant lui, se tenaient ses parents. Il sourit en les voyant heureux et alla les rejoindre. Enfin pour lui, une vrai vie commençait, une vie de paix.

Celeborn

la Première mort

Alors c'est comme ça que ça se passe la première fois ? Je n'aurais jamais imaginé que ce soit si douloureux ; je pensais que l'immortalité, ça vous protégeait de telles souffrances. Tout ce chemin, tous ces sacrifices, tous ces clins d'oeil à mon dieu, tout ça pour ça, pour me retrouver avec une épée dans la poitrine et ma vie qui s'échappe de cette enveloppe. Et je vais les rejoindre, toutes, caquetant, comme une seule grosse masse stupide, ne servant à rien, ne faisant rien, ne pensant rien. Est-ce vraiment à ça que j'ai consacré ma vie ? N'ai-je pas fait erreur ?

Tu m'avais promis le plaisir éternel, Tu te souviens ? Tu me l'avais promis ! Je sais qu'il est des souffrances délectables et des tortures subtiles, mais là, ce n'est pas le cas... Comment veux-Tu que j'aime ça ? Comment veux-Tu que j'y survive ? Je me sens faible, nue, à peine protégée par un vague tour de passe-passe qui ferait rire n'importe quel sorcier digne de ce nom. J'ai mal, Slaanesh, j'ai mal, et rien ni personne ne peut me comprendre ; rien ni personne n'a une idée de combien j'ai mal.

Ce n'est pas la douleur physique qui m'insupporte - oh ! non - elle ressemble au grattement d'un petit animal ; elle m'amuserait presque. Non, non, c'est cette peine immense, beaucoup trop lourde, cette sensation d'un vide en moi, d'une béance que plus rien jamais ne pourra combler. Sais-Tu combien j'étais heureuse, avant ? Je tuais pour Ton plaisir et pour le mien ; je séduisais les faibles ; je démembrais les forts... J'étais belle en ce temps-là, Slaanesh, belle et sans retour. Mes yeux semblaient deux puits emplis d'obscures délices, ma bouche un appel à de cruelles amours, ma voix le chant d'orgues folles et envoûtantes. Ma lame s'abreuvait pour Ta plus grande gloire.

Oui, je le reconnais, Tu me gâtais. Chaque jour je devenais plus irrésistible encore, et je recevais Tes dons avec humilité et joie. Mais avoue-le, Slaanesh, avoue-le : j'ai toujours été à la hauteur ! Jamais je ne T'ai déçu, jamais ! Je défie quiconque de prétendre T'avoir mieux servi.

Ah... j'aurais dû m'en douter : le Chaos n'en fait qu'à sa guise et les fidèles se font toujours duper. J'ai été bête de Te faire confiance, Slaanesh, j'ai été stupide. Regarde-moi, désormais, avec ma chevelure de Méduse et mes pinces de crabe ; regarde-moi et ris ! Car c'est drôle, Slaanesh, c'est si drôle ! J'étais une femme sublime, comme peu d'hommes en ont goûté, une de ces créatures nées d'un fantasme extatique... Et maintenant je suis cette pantomime, cette caricature du charme que Tu nommes "démonette". Je me sens si faible, si instable, si peu en sécurité. Il n'a fallu à ce soldat impérial qu'un unique coup d'épée pour me mettre à terre. Et moi, l'immortelle, je suis en train de mourir.

Rappelle-Toi, Slaanesh, rappelle-Toi que Tu m'avais promis la vie éternelle... Tu ne m'avais pas dit qu'elle ressemblerait à ça, la vie éternelle, à ce cycle infernal que je pressens et qui me fera perdre le peu de raison qu'il me reste encore. Je sais déjà que je mourrai bien des fois, inlassablement, des mains de créatures qui jadis se seraient jetées à mes pieds et auraient imploré une clémence que je ne possédais pas. Et à chaque mort, mon essence retournera dans Ton royaume comme elle est en train de le faire, et elle ne sera rien qu'un bout de conscience dans l'océan de tes démons.

Tu vois, Slaanesh, je sais que je ne puis plus rien y changer et que ce destin éternel, je n'y échapperai pas. Alors, tant que je possède encore une étincelle d'intelligence, tant qu'il demeure un bout de moi dans cette enveloppe ridicule, je Te vomis à la figure, oui, je Te crache au visage ! Je me doute que je ne serai bientôt plus qu'un pantin entre Tes mains (mais étais-je vraiment autre chose avant ?), donc laisse-moi Te le dire encore et encore : Slannesh, mon dieu, ma source de plaisir, mon prince, mon amant exquis, je Te hais ! Je Te hais ! Je Te hais ! Je Te hais! Je Te hais !

... Ça y est, je m'en vais, je retourne, anonyme, dans la masse de Tes serviteurs. Puisqu'il ne me reste que quelques secondes, Slaanesh, laisse-moi T'implorer une dernière fois, une toute dernière fois...

Je T'en prie, Slaanesh, oublie-moi ! Fais-moi revivre cette souffrance le moins souvent possible ! Ou alors fais qu'ils ne plantent plus d'épée dans mon corps, plus jamais, et alors de nouveau personne ne Te servira mieux que moi. Je T'aime, mon dieu, alors en retour, aime-moi un peu, parfois.

Dwarfkeeper

Ries

Mon nom est Lame

Je suis Lame, machine de guerre dressée pour tuer. Je refuse toute mort ! Mon nom est un cri de défi dans la brise, l'axe d'un vie passée à combattre. Depuis que la guerre des plaines a commencé, je suis en première ligne, abattant des peaux vertes comme d'autres abattent les arbres. Mécanique soigneusement huilé, parer, frapper, dégager la hache, un orque après l'autre. Je suis Lame, forgé dans le sang pour plonger au cœur de mes ennemis.

Le soleil couchant peint le champ de bataille de teintes chaudes. Au bout d'un moment, on ne perçoit plus vraiment de sons ; cris, vibrations des tambours, gémissements, tout cela passe en arrière plan. Il faut rester concentré sur chaque mouvement, anticiper la charge du prochain adversaire. Tuer avant d'être tué, c'est d'une simplicité mortelle. Le soleil a maintenant disparu ; le ciel est rose comme une parure de noble. Des filaments incandescents disparaissent les uns après les autres ; quelques vies s'éteignent encore. Je suis Lame, trempé dans la mort de centaines de guerriers, fléau de chair et d'acier.

Combien de jours déjà ? Je n'ai souvenir que de ces journées de guerre, et de ces nuits qui ne sont guère différentes. Toujours le même cauchemar : un combat sans fin, mon corps qui se décompose à chaque mort, et pour finir, ne reste qu'un squelette grimaçant aux phalanges crispées sur la garde de son arme, attendant une mort qui ne viendra pas. Quand au réveil, les yeux rouges, je m'effondre au coin d'un feu de camp palot, dans l'aube froide, il n'y a que des visages inconnus autour de moi. Chaque matin, la cohorte de mes compagnons de combat change, défilement incessant de morts en puissance, et le récit de ces rêves meurt sur mes lèvres. Il n'y a personne pour m'écouter.

Un Orque noir, massif, vient s'effondrer en mugissant contre ma lame. Parfois, on croise le regard de celui que l'on vient de toucher mortellement ; les orques ont les yeux humides quand ils meurent. Si les peaux vertes puent comme l'enfer, leur dernier souffle n'a pas d'odeur ; il est trop ténu. D'ailleurs, les parfums s'estompent comme les sons. On ne peut se permettre d'y prêter attention.

La nuit fait son lit ; l'obscurité va venir stopper cette folie. J'attends du coin de l'oeil la première étoile. Elle ne devrait plus tarder. Nous avons un petit secret, elle et moi. Si je la guette chaque soir, elle m'accueillera un jour. Je grogne. Les orques ont la tête dure ; au bout d'un moment, le bras le plus solide finit par s'ankyloser. Je suis fatigué, fatigué de tuer, fatigué de vivre. Je suis Lame, rongé par le doute, ébréché par l'ennui.

Je lève encore le bras, inutilement. Je suis seul. Il n'y a guère que le vent pour lutter un peu. Je ne sais même plus où est la ligne de front. Des sillons de morts germent dans le crépuscule de bras levés, d'armes brisées, de silhouettes tendues dans l'agonie. On en tirera sûrement de ce massacre une geste émérite, un chant épique dans des demeures riches et chaleureuses. Mon souffle devient râle.

Dans un moment d'hésitation, sur un fil de rasoir, je regarde ma main. Alors, comme de son propre chef, elle s'ouvre. Un sourire sanglant se dessine sur mon ventre, laissant échapper les circonvolutions fumantes de mes entrailles. Je me laisse aller à fermer les yeux ; le début d'un vertige me prend. C'est presque fini. Certain diront que je suis mort en héros. Ils auront tort. Ma vie aura été moins utile que celle d'un domestique.

Je suis larme, pâle reflet d'étoile, tombant d'un œil vide, vers une nuit sans fond.

Anakron

JE M’ENVOLE

Serais-ce le crépuscule de mes jours que je vois au lointain ? Un soleil rouge, insondable, sa pâle lueur n’éclaire plus ma vie. Disparaissant derrière cette maudite colline, il se cache, l’ingrat, il ne veut plus voir ce qu’il a éclairé, l’horreur de la guerre, la puanteur de la mort. Car c’est bien cela qui emplit mon esprit, ce vil servant de la lumière divine, il a fauté, le lâche, et maintenant il disparaît, pour me laisser seul. Seul, oui, totalement seul. Devant moi s’étire le plus incroyable charnier que j’ai pu voir dans ma misérable vie, des milliers, des millions même de corps entassés. Leur odeur âcre, profonde mais néanmoins horrible, me remonte aux narines, je reconnais sur leurs visages mutilés l’horreur d’un massacre qui fut aussi terrible pour nous que pour l’ennemi. « Pourquoi tant de haine ? » disait le poète, avant de se faire massacrer, la haine provient de la peur avant tout, puis de la lâcheté d’un esprit faible. Des esprits, beaucoup ont dû rejoindre les dieux maintenant. Et moi, je reste là, les pieds coupés net par une hache maudite d’homme bête. Je ne lui en veux pas, je n’en veux plus à personne maintenant, j’en veux à ces horreurs qui hantent sans cesse nos rêves, pour mieux se transformer sur nos terres. Le chaos, ce fléau incompréhensible, barbare, faut-il vraiment vivre sur cette terre ? Ou alors pour souffrir ? Qui sait, je rejoindrais bientôt les dieux, eux me le diront, si ils existent vraiment.

Ca fait mal ! Oh que je souffre, contre un rocher froid qui, bientôt, accueillera mon corps dans ses bras minéraux. La lumière faiblit maintenant, de plus en plus, ou serais-ce ma vue qui se trouble ? Je vois encore pourtant, je vois cette boule de feu orangée, ses longs cheveux ardents caressant ma peau pâle. Pourquoi philosopherais-je sur ma vie ? Je ne suis qu’un soldat après tout, égaré au milieu des régiments, je ne fais rien d’autre que me battre pour des causes parfois vagues, tiré par des ficelles, manipulé par les généraux. Et où sont-ils hein ? Ces grands chefs qui nous nous ont promis victoire et réconfort ?!

Cela ne sert à rien de s’énerver, à rien du tout. Que fait donc mon fils ? Sûrement calfeutré prés de la douce chaleur de la cheminée. Si je meurs aujourd’hui, il n’aura plus de parents. Mais ça, je n’y peux rien, personne n’y pourra rien de toutes façon, quelque chose m’attire vers les cieux, les nuages s’emparent progressivement de mon être, et bientôt je m’envolerais comme les oiseaux qui tournent autour des châteaux de l’empire. Ah que j’aimerais revoir ma contrée, loin de ces terres gelées et stériles, loin du nord, loin du chaos. Revoir ma maison, coincée entre les montagnes, revoir les arbres, encore une fois sentir l’herbe grasse sous mes pieds. Que tout ceci était beau, bien qu’un monde froid couvert de cadavres n’est pas opaque à toute poésie. Ainsi qu’un pauvre soldat qui crache du sang, cette odeur salée dans ma bouche, elle sera le dernier goût que mon âme ressentira. Ah que j’étais beau en uniforme, à combattre sous les cris de guerre, nos grand héros derrière, brandissant leurs épées brillantes, ah eux aussi ils étaient beaux. Et pourtant, en charpie sur un pieu, ils le sont beaucoup moins.

J’ai mal, j’ai peur, pourtant je suis serein devant la mort, bien que, comme celle des autres soldats, elle n’eu servit à rien, et pourtant une angoisse atroce me fend les tripes, que vais-je trouver de l’autre côté du miroir ? Pendant toute sa vie on se demande ce que sera le trépas, parfois même on se prend à vouloir savoir tout de suite, et quand le moment est venu, on a du mal à croire que cela puisse arriver, et tout ce que l’on demande, c’est de ne pas mourir.

Je me demande si certaines personnes pensent encore dans ce tas en décomposition, sûrement quelques égarés qui attendent patiemment leur trépas, tout comme moi. J’aimerais bien crier, hurler même, pour que quelqu’un m’entende, pour que quelqu’un sache que j’étais encore vivant, après la bataille, après la guerre du sang et des tripes, après le passage furtif de la barbarie des peuples.

Mais cette liqueur de la mort, cet océan rouge qui remonte dans ma bouche, m’empêche d’émettre le moindre bruit, je me sens faible tout à coup, totalement hors du monde, comme si mon armure s’était soudainement volatilisée, pour ne laisser que mon corps nu au milieu du champ de bataille.

J’aimerais vous dire adieu fiers combattants de la lumière, j’aimerais ne pas avoir froid et partir avec la grande faucheuse comme un être serein, j’aimerais que ma douleur cesse et que mon âme s’envole. Je sais que je ne vivrais plus très longtemps. Prenons notre épée cher chevalier, et portons la à notre corps.

Messieurs, mesdames, je vous dit adieu, ainsi meurt un soldat, la mort ne me prendra pas comme cela, le soleil se couche, la lame aura raison de ma douleur, que le fer mette fin à cette mascarade, le monde se passera de ma philosophie.

Au revoir.

Il fait nuit, je rejoins les oiseaux.

Zarathoustra:

Des Alexandrins pour Manon

- Merde !

Fin du second acte. Après les préparatifs, après la bataille, le grand rôle de toute une vie commençait : peu de dialogues, peu de gestes, tout dans l’intensité des nuances. Et aucun spectateur pour le regarder jouer. Vu de loin, il n’avait vraiment pas l’air d’un dormeur, mais bien d’un cadavre : il était complètement allongé à plat ventre, son visage à moitié plongé dans la boue, seul son faciès crispé soulignait que la vie luttait toujours dans ce corps. Le rideau se lève.

- Quel con ! Mais quel con !

Bornekele avait beau serré les dents, il n’empêchait pas la douleur de traverser son ventre et de se propager jusque dans son dos, comme un torrent de plomb fondu. Il était pour l’instant immobile et une grande torpeur aurait pu s’emparer de lui s’il n’avait pas eu en tête…

« La Manon, on l’aime bien au petit matin

Parce qu’elle sait prendre soin de nos gourdins !

Ah Sacrée Manon ! Tsouin ! Tsouin ! Tralala ! Tsouin ! Tsouin ! »

- Mais quel nul ! J’en connais qui vont bien se marrer avec mon histoire. Encore faut-il que je puisse la leur raconter…

Il était tombé de son cheval, heurté de plein fouet par le puissant coup d’un adversaire. Si sa cotte de maille avait amorti le choc, la question était de savoir jusqu’à quel point… Pour l’instant, tout son flanc gauche le lançait. Oui, il allait pouvoir en raconter une bien bonne ! Un peu comme l’ami de Thausen avec le gros cul de la Fleurette. Ce jour là, alors que ce dernier était entre la vie et la mort, il avait raconté qu’il n’avait eu qu’une seule image en tête : sa belle croupe offerte droit devant lui. « Satané Thausen ! Qu’il ferme les yeux ou qu’il les ouvre, il l’avait devant son nez. Là… ». Il le revoyait mimer la scène, il en souriait encore… Ce soir là, en l’écoutant, ils avaient tous bien ri ! Riraient-ils autant en entendant son histoire ? Bornekele aurait aimé « voir » ce beau cul sauf que ce n’était pas possible parce que, à la place, il « entendait ». Il entendait cette satanée chanson :

« La Manon, on l’aime bien au petit matin

Parce qu’elle sait prendre soin de nos gourdins !

Ah Sacrée Manon ! Tsouin ! Tsouin ! Trala a ! Tsouin ! Tsouin ! »

L’histoire allait être savoureuse… Juste avant de chuter, il combattait avec un entrain peu commun, presque un sentiment d’ivresse. Une forme de gaieté rythmait son bras, lui prodiguant fougue et détermination dans ses gestes, jusqu’au moment où il prit conscience qu’il était en train de guerroyer en chantant cette gaillardise. L’espace de ce moment d’inattention suffit au chevalier en face de lui pour le pourfendre de sa lance. Il avait juste été surpris par sa réplique. Il était d’autant plus vexé qu’il avait la profonde conviction d’avoir été vaincu par quelqu’un de moins habile que lui. Maintenant, il gisait là par terre, le nez dans la gadoue. Il n’avait aucune envie de bouger, il souhaitait juste qu’on lui foute la paix, qu’on arrête de le piétiner, de le bousculer et de crier, mais, partout autour de lui le combat faisait rage, difficile et fort indélicat de sa part réclamer un peu d’attention ou de calme dans ces conditions... Il aurait bien voulu dormir aussi, mais, impossible, même la douleur n’arrivait pas à chasser de sa tête la fichue rengaine.

« La Manon, on l’aime bien au petit matin

Parce qu’elle sait prendre soin de nos gourdins !

Ah Sacrée Manon ! Tsouin ! Tsouin ! Tralala ! Tsouin ! Tsouin ! »

Mon Dieu, qu’elle était insupportable, cette chanson ! Tout ça, parce qu’il avait passé une bonne partie de la nuit à s’égosiller dessus avec les autres. Ils l’avaient inventée en l’honneur d’une petite serveuse, il y avait bien longtemps déjà. Bornekele possédait une grande aisance à discourir ou versifier, il usait de ce talent naturel pour se mettre en valeur en toute circonstance, même si présentement il avait trouvé, pour ainsi dire plus fort que lui. De ce bon temps avec elle et surtout malgré elle, il avait alors poussé le vice à vouloir en faire des alexandrins. Et une fois terminées, les paroles les avaient faits bien rire… Surtout quand Mattheus avait trouvé le bon air pour les chanter ! Sauf que là, non, il ne riait plus du tout ! Mais alors plus du tout ! Il aurait même tout fait pour s’en débarrasser. Mais pourquoi avait-il fallu qu’ils la rechantent hier soir ? Parce qu’ils la chantaient à chaque fois qu’une grande bataille s’annonçait, pardi ! Il sourit malgré lui devant sa pitoyable position. Et elle lui en rappelait d’ailleurs bien d’autres. Ce n’était pas la première fois qu’il restait ainsi sur un champ de bataille. Il avait déjà eu plusieurs blessures par le passé, ce n’allait sans doute pas être la dernière…

La première fois qu’il avait été blessé, c’était à ses parents qu’il avait immédiatement pensé. Il avait principalement eu peur de leur honte, car il s’agissait de sa première bataille, un souvenir bien médiocre au final, si ce n’était cette immense trouille bleue de crever. Il était encore bien jeune à cette époque. Bien naïf aussi. Bien évidemment, ils avaient été au contraire très heureux de le voir revenir à peu près sain et sauf…

La seconde fois, il avait pensé à sa belle du moment, et aux enfants qu’il n’aurait peut-être jamais… Là aussi, il avait été encore bien naïf, la belle en question ne l’avait pas attendu bien longtemps, même pas le temps d’être rapatrié. Il avait d’ailleurs oublié son nom, mais il voyait encore sa splendide chevelure brune, sa bouche en forme de promesses, ses fossettes pleines de malice … D’ailleurs, en de pareilles circonstances, à chacune de ces occasions, il était très étonné de voir combien son cerveau s’occupait avec des riens, la fièvre faisait le reste: tourner en boucle les mêmes mots, les mêmes images, les mêmes questions sans réponses... Aujourd’hui, ses parents étaient disparus depuis plusieurs années, il restait toujours célibataire et fier de l’être. Tout ceci lui apparut affligeant de banalité. Seulement, il n’avait, à cet instant précis, plus personne à qui penser, personne pour lui faire oublier ce…

« La Manon, on l’aime bien au petit matin

Parce qu’elle sait prendre soin de nos gourdins !

Ah Sacrée Manon ! Tsouin ! Tsouin ! Tralala ! Tsouin ! Tsouin ! »

Pour ça, elle ne le quittait pas, non, elle était même collée à ses pensées. Mais tout ce vide en lui l’inquiétait. Il n’avait pas envie de bouger, non, juste de se reposer encore un moment, le temps que la douleur s’estompe. La ligne des hostilités avait dû progresser, à moins qu’elle n’ait reculé, tout dépendait du côté vers lequel on regardait, et il s’en foutait royalement, encore plus que d’habitude. Ca n’avait jamais été trop son problème. Il se battait juste là où on lui disait de se battre, et c’est tout ! Non, ce qui importait, là, maintenant, c’était de se débarrasser de cette maudite rengaine ! S’occuper la tête avec autre chose ! Mais avec quoi ? Difficile à faire ! C’était soit continuer d’entendre ce refrain, soit laisser son esprit être envahi par la souffrance qui le vrillait par moment tout le long de son flanc. Mais il l’avait tellement entendu qu’il en venait même à préférer l’autre solution… Non, peut-être pas tout à fait… La douleur restait parfois trop terrible… A ses côtés, son cheval était revenu et broutait paisiblement avec un bruit si caractéristique tout près de sa tête. A la place des « Clic ! », des « Boum ! » et des « Aaaaaaaaaaargh ! », il entendait à présent de manière plus reposante des : Schcrampf… Schrampf… Schrampf… Etait-ce la fièvre qui amplifiait le moindre son autour de lui ? En tout cas, elle était encore insuffisante pour emporter cet air :

« La Manon, on l’aime bien au petit matin

Parce qu’elle sait prendre soin de nos gourdins !

Ah Sacrée Manon ! Tsouin ! Tsouin ! Trala la ! Tsouin ! Tsouin ! »

En voulant bouger, il poussa un grognement sourd, qui fit frémir sa monture. Puis, elle se rapprocha de son visage baignant toujours dans la boue et la flotte. Il sentit ses naseaux souffler du chaud dans son cou, et avec sa tête, comme si elle avait compris son intention, elle chercha à le pousser sans trop d’effet. Il essaya d’utiliser cette aide inattendue pour s’asseoir. Rien ne se passa. Il n’arrivait pas à bouger. Il le voulait mais sa tête le lui refusait comme si elle savait que sa position actuelle était la meilleure qui soit en de pareilles circonstances.

Pourtant, il distinguait dans son corps des milliers de picotements et, surtout, dès que le vent se faufilait sous son armure, il sentait toute une zone humide et fraîche à le faire grelotter. Une curieuse sensation quand tout son corps brûlait. En effet, avec l’humidité du sang qui s’écoulait de sa plaie, l’étoffe de lin qui recouvrait son corps se collait à sa peau. Pour la première fois, il sentit la panique le gagner. Ce froid se propageait et prenait des proportions bien trop grandes pour une simple blessure. Il sentait parfois comme une rigole le long de ses côtes. Son bras qui avait voulu le gratter ne répondait pas non plus.

« La Manon, on l’aime bien au petit matin… »

Soudain, il employa toute son énergie pour chasser ce foutu refrain. Il ne voulait surtout pas le garder comme dernier souvenir. C’était trop pitoyable. Non, son histoire n’avait rien de comique, il la garderait pour lui… S’il en revenait… Il paniqua. Trop de choses n’allaient pas. Son corps semblait paralyser. Ce besoin de dormir aussi lui faisait peur. Et puis, non, c’était trop insupportable d’entendre des paroles si stupides à cet instant précis. Il avait besoin d’un autre réconfort, d’un baume pour son esprit, d’une bouffée d’oxygène pour avoir du courage de lutter. Pas de ces trivialités affligeantes… Il commença à chercher une image qui en vaille la peine. Un truc simple, qui ne nécessite pas d’efforts. Il ne cherchait rien d’original, non. Il fallait que ce soit à sa portée et que l’émotion produite balaye cette atrocité, qui résonnait toujours et encore dans sa tête. L’image du cul de la Fleurette se dessina, mais ce n’était pas ce qu’il recherchait. C’était bien trop proche de l’esprit de la chanson. C’est alors qu’il voulut simplement regarder le bleu du ciel. Le combat avait également dû stopper. Il devait faire beau, les oiseaux recommençaient à chanter. En d’autres circonstances, l’idée lui aurait paru bien navrante. Mais là, il y voyait comme un début d’apaisement. En de pareil circonstance, un visionnaire n’aurait pas cherché le bleu du ciel, non, il aurait extrait toute la beauté violente du réel et de sa gueule ouverte plongée dans cette merde, mais, ça, il n’en savait rien. D’ailleurs, la couleur du ciel, l’arrêt des combats, en fait, il n’en savait rien non plus, son visage était si couvert de terre qu’il avait du mal à ouvrir les yeux qui restaient cloués au raz du sol. Oui, se laisser envahir par le bleu du ciel. L’azur, l’azur, l’azur, l’azur. Il se concentra.

« Parce qu’elle sait prendre soin de nos gourdins…»

« Non, le bleu du ciel… Le bleu du ciel, j’ai dit ! Pas cette damnée chanson de poivrot ! ». Il chercha à lever sa tête pour le voir. Il frissonna de douleur avant même d’avoir réussi à la décoller. Le temps de son cri, l’eau toujours pleine de boue rentra une fois de plus dans sa bouche. Il n’essaya même pas de la recracher. Surpris par le bruit, son cheval renâcla et fit un bond de côté. Bornekele ferma les yeux et attendit que la crampe se calme. Il évita de respirer trop fort pour ne pas la réveiller. Il sentit encore le froid dans son dos s’étendre sur ses côtes et frémit en imaginant tout le sang qu’il avait déjà perdu. C’était particulièrement terrible de voir sa volonté vaciller pour si peu. Juste le bleu du ciel, repensa-t-il…Ce fut en vain. En rouvrant les yeux, il devina juste, en guise de couleur, quelques rares brins d’herbes piétinés dans des monticules de terre retournée. Sans trop le savoir, cette quête avait quelque chose de mystique en de pareilles circonstances. Elle incarnait tout ce qu’il n’avait jamais sérieusement envisagé mais qui soudain prenait corps et donnait in extremis sens à sa vie. Le bleu du ciel, supplia-t-il….Des larmes commencèrent à couler sur ses pommettes allongées et pleines de crasse argileuse. A l’interstice de ses lèvres, un petit filet de bave rougie se forma malgré lui, en même temps qu’il recrachait l’air par sa bouche bâillante. Le bleu, souffla-t-il…Mais sa tête était devenue si fragile et si vide que seul y régnait librement et magnifiquement, comme le battement d’aile du rouge gorge, un impérial et éclatant : « Ah Sacrée Manon ! Tsouin ! Tsouin ! Trala la ! Tsouin ! Tsouin ! »

- C’était folie de la chasser ! Viens, jeune Manon, viens ! Ne sois pas farouche ! N’aie pas peur ! Je ne te veux aucun mal, au contraire ! Ne tremble pas ! Ne pleure pas. Il faut bien que tu y passes un jour, tu sais ? Et inutile que je te bouscule, tu crois pas ? Voilà, comme ça…

« La Manon, on l’aime bien au petit matin

Parce qu’elle sait prendre soin de nos gourdins !

Ah Sacrée Manon ! Tsouin ! Tsouin ! Tralala ! Tsouin ! Tsouin ! »

Il avait presque hurlé ces derniers mots. Maintenant, l’eau brunâtre était libre de s’infiltrer dans sa bouche grande ouverte. Plus rien ne le dérangeait. Il ne s’en était pas vraiment rendu compte, mais il était mort en chantant dans les bras d’une belle. Pouvait-il rêver plus belle fin ?

Toujours pas de spectateurs.

Le rideau se laisse tomber sur ce troisième et dernier acte : la mort d’un poète.

Inxi

Le courage est une faiblesse

Encore un abattu par mes coups. Combien ont déjà péri ? Je ne sais. Ma lame se teint de rouge, un rouge sang. Personne ne peut s’opposer à la fureur des Asurs ! Ma lame tombe… Pourquoi ? J’ai toutes mes forces ! Quelle est cette pointe effilée qui dépasse de mon torse ? Pourquoi cet anneau rouge qui décore ce bout de métal ? Je tombe. J’ai peur de comprendre. Je suis désormais à genoux, une douleur contracte mes muscles : Il a retiré sa lame. Un long sillon visqueux coule dans mon dos, mes yeux deviennent vitreux. J’ai envie de dormir, de laisser là ce monde de guerre et de rivalité. Mon corps refuse de me répondre. Seule le goût de la boue dans ma bouche m’indique que je suis au sol. Autour de moi tout vacille, je vois mes amis, mes frères se battre avec autant de courage, de folie, que moi auparavant. Combien de morts cette lutte avait-elle fait ? Des milliers ? Des dizaines de milliers ? Non, plutôt des millions.. Quelqu’un se penche sur moi, c’est un elfe noir. Il me regarde. Il secoue la tête en soupirant puis se redresse. Ce moment d’inattention lui coûte la vie, il tombe à quelques mètres de moi. Quelle est cette forme noire sur le champ de bataille ? Faux en main, encapuchonnée de noir. Je tourne la tête, l’elfe noir me regarde, il l’a vu aussi. Une larme tombe de ma joue et vient se mêler au sang sur le sol. La mort est désormais toute proche, elle tend la main sur nous. Un spasme soulève mon corps, je sens qu’on m’arrache mon âme, cette douleur est atroce. Je prie pour qu’elle s’arrête, ah ca y est ! Enfin je peux dormir…..

P'tit Dino

L'espoir ne fait pas toujours vivre.

« Les monstres qui nous ont attaqués sont enfin partis, et grâce à eux j’y suis enfin arrivé. Moi, Klaus Verther, deuxième fils d’un petit aubergiste de Praag, je le suis enfin, j’y suis. J’ai bien fait de quitter mon pays et de venir servir le Comte. J’ai tout fait pour me faire remarquer et devenir celui que je rêvais être, un homme de légende. Après des années d’efforts, je suis enfin arrivé à atteindre un poste de confiance. Je suis un des gardes du Baron son héritier. Et là, lors de cette attaque, j’ai fait un rempart de mon corps entre ces créatures et le Baron. Je suis un héros, je suis enfin un héros. J’ai mal, je ne vois plus rien...... des voix.... »

« Capitaine, le Baron est là, mais il est mort. »

« Non ce n’est pas possible, il ne peut pas l’être, je l’ai protégé. »

« C’est cet imbécile qui l’a embroché avec son épée. »

« Enlevez le cadavre de cet homme, et ramenons le corps de son fils à notre seigneur. »

« Mais ce n’est pas possible, il ne peut pas être mort, je l’ai protégé, je l’ai sauvé. Qui a pu faire cela ? Mais qu’est ce qui se passe ? On me déplace ? On me bouge ?»

« Non seulement, il est maladroit, mais en plus il est lourd. Bon débarras. »

« Mais cela veut dire que c’est moi, qui ai, non, non ce n’est pas possible, NOOOONNNNNNNNNNN !!!!!!! »

« Capitaine, il est encore vivant. »

« Ramenez-le au Comte, il voudra s’en occuper lui-même. »

« Non, je ne voulais qu’être un héros, un héros, un héros, enfin quelqu’un, ne plus être rien........ rien ..... rien..... »

« Capitaine, il ne bouge plus. »

« Laissez-le aux corbeaux, on rentre. »

Putriss

C’est marrant quand même de voir à quelle vitesse s’écoule le temps entre le moment ou l’ou remarque qu’un boulet de canon nous fonce dessus, et l’instant ou l’on ressent l’impact douloureux de ce dernier.

Pour le capitaine Léon Stark, ce bref laps de temps fut largement suffisant pour se remémorer les moments cruciaux de sa vie et se poser quelques questions des plus importantes.

Sa première interrogation fut de se rappeler pour quelle raison il avait si soudainement quitté son si paisible village de l’Houmeau et la si accueillante imprimerie familiale. Tout ça à cause d’une femme, cette Emma. Dès leur première rencontre, il sut que dès lors, sa vie ne serait plus pareille, et ce même si la dame était déjà mariée.

Mais malgré toute l’affection qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, leurs marivaudages n’atteignirent jamais les extrémités recherchées par les deux amants, et l’un comme l’autre savaient que la situation ne pouvait restée ainsi très longtemps.

Car, si la réciprocité de leurs sentiments étaient bien présente, l’un comme l’autre ne parvenaient pas à exprimer clairement ces derniers, tout deux fermement maintenus par l’infernal carcan de la moral bien-pensante.

Afin de ne plus avoir à souffrire le martyre de l’incompréhension, Léon préféra alors l’exil plutôt que d’avoir à subir toute sa vie la douloureuse proximité de sa belle. Et dans une contrée telle que la leur, il n’est qu’une seule solution pour abandonner ses racines sans pour autant que cela paraisse-t-on ne peut plus louche : l’incorporation dans l’armée. Même si cette alternative ne l’enchantait guère, Léon savait pertinemment que c’était là l’unique moyen d’apaiser ses souffrances, tout en permettant à la dame de ne point perdre la face.

C’est ainsi que Léon s’engagea dans l’armée, ignorant qu’il était de l’art de la guerre. Tout ce qu’il connaissait de cette dernière, c’était les ravages qu’elle effectuait dans les territoires qu’elle traversait.

Son apprentissage fut des plus rapides, et s’il y survécu, les conseils du capitaine Kurtz n’y étaient pas étrangers. Etant donné qu’il savait monté à cheval, Léon fut intégré au 22ème régiment de cavalerie, l’un des plus puissants mais aussi des plus meurtriers ( et ce dans les deux camps ) bataillon de l’Empereur.

Très vite, il comprit que le meilleur moyen de ne pas perdre la vie au combat était de prendre celle de son adversaire. Et, s’il n’était pas un grand guerrier, Léon avait en tout cas un don certain pour commander les hommes.

A force d’abnégation et de courage, il parvint enfin à se faire accepter pour tout ses camarades comme un membres à part entière de l’unité, même s’il n’avait pas encore la même expérience qu’eux. Et, lorsque le capitaine Kurtz trouva la mort ( sous une balle du capitaine Vronsky lors d’une chasse au cerf ), à son grand étonnement, ses pairs le désignèrent comme leur chef.

Même s’il n’avait pas l’étoffe de son prédécesseur, l’Histoire du 22ème régiment de cavalerie se souvient de lui comme d’un grand capitaine, comme d’un homme qui mena nombre de charges victorieuses à la tête de ses fidèles soldats.

C’est lors de l’une de ces charges qu’il vit alors pour la première ( et dernière ) fois toute la fatalité de son destin, et l’imminence de sa mort.

Sa seconde interrogation fut de se demander s’il avait fait de bons choix tout au long de sa vie, si abandonner sa propre vie au profit de la gloire l’Empereur était réellement une bonne idée.

A ces questions, il préféra ne pas répondre, que cela soit du au manque de temps évident ou encore à la probabilité d’en arriver à une réponse négative. Sa vie n’avait connu le moindre instant de répit et l’Empereur avait eu plus d’une occasion d’être fier du 22ème régiment de cavalerie, ce qui suffisait à le réjouir quelque peu.

Ses dernières pensées avant l’impact furent pour les quelques phrases importantes qui avaient marqué sa vie :

Lorsqu’il annonça à Emma son départ pour l’armée, cette dernière n’avait pu retenir ses larmes, et se retournant, elle lui dit alors : « Vas, je ne te hais point. »

Puis, quittant sa famille, son père lui hurla alors : « Amor nel cor. », la devise de la famille.

Ses deux phrases l’obsédèrent pendant toutes les premières années de son embrigadement, avant qu’il n’apprenne pas le capitaine Kurtz à faire le vide en lui.

De ce dernier, il se rappela principalement les premières paroles qu’il lui entendit dire : « J'adore sentir l'odeur de la poudre, le matin... L'odeur de la victoire. » après sa première charge. S’il n’avait pu alors tuer le moindre adversaire, il comprit à cet instant quelle était la logique de la guerre, et combien elle était impitoyable.

Mais la phrase qu’il retint vraiment, celle qui l’accompagna durant son ultime souffle fut la dernière qu’il entendit : « Attention, Mess… ».

Putriss

"Merde, j'ai fait 1."

Y'a plusieurs références cachés dans le texte :

3 bouquins principalement

et 2 films.

Sklash

Ça y est, je suis touché… Mon sang s’écoule lentement de la plaie qui barre mon torse. Ma vue se trouble, les cris et les fracas du champ de bataille s’estompent. Seule une paix infinie m’envahit. Je sens une main me soutenir la tête. Karl, sans doute. Ce bon vieux Karl… Dire que nous avons passé notre vie à voyager, à chercher un monde meilleur, plus juste. Le monde n’est pas assez bon. Nous avions tracé tout au long de notre jeunesse les plans les plus fous pour nous extraire du caniveau de Nuln. Jusqu’à ce qu’on soit chassé de notre ville natale comme des malpropres. A partir de ce jour, ce ne fut que vagabondage, vie de bohème et au grand air. Le paradis pour des enfants de la rue comme nous. Cette liberté à laquelle on aspirait, enfin on l’avait atteinte. Mais j’ai vite déchanté…

Je sens mon sang s’échapper le long de ma plaie… Ma vie s’en va. Une vie donnée par une mère inconnue. J’ai choisi ma famille et cette famille est autour de moi et me soutient vers le grand saut. Karl hurle à la mort et tout le monde semble s’être arrêté. Ils veulent sans doute me rassurer, mais c’est trop tard… J‘entends à peine vos cris mes frères. Frères de rencontre…

Les routes n’étaient pas si sures et il a fallut s’imposer par la force face à des bandits agressifs. Finalement, Karl et moi avions réunis une petite troupe de suivants et commencés à vivre de rapines et de raids sur les villages avoisinants. Nos hommes ne nous respectaient que parce qu’on les effrayaient et seul mon poing vif et mes épaules larges assuraient mon statut de premier lieutenant. Karl, plus enclin à se battre occupait naturellement la place de chef. Mais au fond de moi, cette vie ne me ressemblait pas. J’ai toujours gardé un penchant certain au calme et à la paix, même s’il n’en fallait rien montrer aux autres.

J’étais le géant implacable et sans cœur. Le pilier de la justice de Karl. Mais je préférais souvent m’isoler pour observer la nature et m’enivrer du parfum des fleurs. J’aimais par dessus tout le goût simple et magnifique du pain. Le summum du bonheur était pour moi les jours où nous nous arrêtions dans une clairière pour flâner et se reposer le temps d’une halte.

Un dernier sursaut de conscience… Le monde m’apparaît dans un éclair fulgurant… La Terre retournée, les chevaux piaffant d’impatience, le fracas des armes et le tonnerre des canons… Je me meure…Karl croise mes bras sur ma poitrine et m’observe tristement. Il attend mon dernier souffle pour reprendre la bataille.

Et puis la milice s’est faite plus insistante à notre égard, nous chassant toujours plus loin, nous forçant à devenir plus barbare dans nos pillages, plus sanglant… Je me dégoûtais moi-même mais j’étais pris dans l’engrenage. Et c’est à ce moment que j’ai commencé à comprendre pourquoi je continuais… Pour toi Karl… Oui, c’est mon admiration pour toi qui m’a toujours poussé. Je t’idolâtrais parce que tu représentes tout ce que je ne pourrais jamais vraiment être. Un vrai combattant de la liberté, un vrai guerrier des causes justes… Je crois qu’au fond de moi, je t’aimais secrètement comme un père et peut être même plus.

Mais c’est trop tard, jamais je ne reverrais les fleurs, jamais je ne connaîtrais à nouveau le doux souffle du vent sur mon visage, jamais je ne m’époustouflerais à nouveau du goût si profond du pain… Maintenant, moi Kurt Fritzer, je vais connaître la paix derrière laquelle j’ai couru toute ma vie. Adieu monde cruel…

La maint gantée de rouge retomba au sol. Karl se releva, laissant son ami reposer sur le champ de bataille. Une haine implacable se répandait dans ses veines, son sang bouillait. Il reprit son épée et hurla à ses compagnons au travers de son casque vermeil :

« Ces lâches on eut Kurt ! Notre vengeance sera implacable ! Du sang pour le dieu du sang ! »

Et tandis que les guerriers hurlants chargeaient les ennemis les plus proches, la dépouille de Kurt le cultiste de Khorne pacifiste commença à être déchiqueté par les corbeaux.

Modifié par Zarathoustra
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Bon...

C'est vrai qu'il y avait vraiment du bon! (il y a toujours, mais j'ai fini de lire...).

Je vais commencer par ce qui m'a flaché (je vais être assez dur là, avant de décerner les prix et mon classeement):

Mon nom est lame: très poétique, mais la métaphore entre le guerrier et la lame se brise au moment ou le mot lame ressort en désignant l'arme du guerrier. Enfin bref...

Des alexandrins pour Manons: Certainement le plus long, avec un bon suivi, mais malheureusement, peut-être trop insistant sur la chanson (ça finit par devenir redondant) enfin, sur le fait que le blessé ne veut plus en entendre parler... Des sous-entendus eussent été mieux.

L'espoir ne fait pas toujours vivre: Le plus décalé, qui a l'avantage de ne pas ressembler aux autres dans la réflection (car ce texte n'est pas sérieux), mais qui ne semble pas travaillé. Le sentiment passe difficilement, c'est trop court pour que l'on digère et il me semble que le tout est trop brutal. Je félicite donc l'initiative, mais je suis déçu du résutlat.

le courage est une faiblesse: court, assez efficace, mais néanmoins peu expressif (c'est pour dire qu'à la lecture, ça va, mais il ne reste pas grand chose après...). Dommage, l'idée est bonne. Je dois tout de même reconnaître l'efficacité durant la lecture.

La première mort: j'ai vraiment apprécié. L'idée est lé, plutôt bien racontée. Au pire pourrais-je regretter que la démonette se répette trop à mon goût. Enfin, je dis ça, mais faut ajouter que la moitié semble uniquement servir à répéter l'autre. Lors de la lecture, ça donne une impression de déjà-vu.

La mort du soldat: quelque répétitions, entre autre le "lui" qui devient lassant, un sujet très intéressant mais insuffisament travaillé (mais tout de même bien fait. Il manque peut-être une seconde approche...)

Dwarfkeeper (car je n'ai pas le titre...): premièrement, donner le nom du soldat me semblait gonflé (mais pas défiant, juste osé), car le texte étant court et parlant un peu au général (donc ne racontant pas la vie d'un seul gars), ça donne une drôle d'impression (au pire un nom commun, mais Eindor cheveux d'ange fait trop étrange pour nous...). La phase finale est sympathique, mais c'est vrai que les trois cent ans sont étranges (je comprends l'intention, mais il faut mieux le présenter.).

Je m'envole: Lent et posé, agréable sans être complètement ennivrant, il a tout et il n'a rien, je dirais qu'il laisse une impression de vide (pour moi...). Bref, il m'a peu marqué et pourtant sa lecture est intéressante...

Mes prix:

prix du texte qui m'a le plus marqué: mon nom est lame

prix du texte le plus poétique: mon nom est lame

prix du texte le plus original: la première mort

prix du texte le plus drôle: l'espoir ne fait pas toujours vivre

prix du texte le plus travaillé: des alexandrins pour Manon

prix du meilleur texte: la première mort

prix du texte le plus fataliste: celui de Dwarfkeeper

prix du texte le plus reposant: je m'envole

prix du texte qui pose le plus de problème pour lui trouver un prix: la mort du soldat (Je ne vois vraiment pas et ne vais pas non plus inventer!)

prix spécial pour la mort la plus rapide: le courage est une faiblesse

Bon, les prix étant décerné (désolé Putriss, mais je n'ai eut ton texte que ce matin, après que j'aie tout jugé...) je vais quand même mettre mon classement:

1 er: Mon nom est lame (en vérité, deuxième, mais il m'a vraiment frappé et l'éléement d'appréciation personelle me le fais mettre là, reste qu'il faut le restravailler...).

2 ème: la première mort (en vérité, premier, mais à nouveau, vu mon engouement pour "mon nom est lame...")

3 ème: Des alexandrins pour Manon.

je vais m'arrêter là. Malgré la sévérité dont j'ai put faire preuve, je vous assure que vos textes furent très agréables à lire. Je ne fais là que ce que je pense juste et je prie ceux qui se sentiraient lésé (pour le cas où) de me le faire savoir au lieu de lancer une polémique (on ne sait jamais...).

Encore bravo à tous.

Imperator, qui a rendu son jugement (je vais voir celui de Putriss, mais je crains de ne pouvoir le mettre dedans, vu que j'ai jugé les prix au superlatif, donc en les jugeant les uns par rapport aux autres.)

ps: j'ai pensé un moment mettre aussi ce qui était bien, mais mon message commençait à s'alonger démesuréement... Mais si vous le voulez, je peux vous le mettre. (remarquez, dans les prix, j'ai résmué au strict minimum. Sauf pour la mort du soldat qui m'a laissé un peu désorienté, car il normalement bien, c'est à dire bien fait, bien écrit, mais ne fait, questio nsentiment, pas vraiment le poids face aux autres (enfin, selon mon avis.))

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Invité Anakron

Ben dites donc, "la nouvelle la plus reposante" (c'est un peu le but) c'était plus de la poésie qu'autre chose :) .

Anakron, qui se demande si ses monolignes ont plus de chance d'avoir un bon prix :wink:

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(désolé Putriss, mais je n'ai eut ton texte que ce matin, après que j'aie tout jugé...)

C'est vrai que c'est d'une logique imparable que je juger les textes avant même que le délain de parution ne soit a son terme est d'une logique imparable, étant donné que la date limite est inclusive ( comme il se doit bien sur ), et qu'il est encore possible qu'il y ai de nouvelles inscriptions au concours, donc, sans pousser la discussion trop loin, j'irais jusqu'à dire que c'est du n'importe quoi. :)

A faut Zara, tu voulais pas poster les textes dazns l'autre sujet?

Putriss

"Sont pas très frais ces membres du jury. :wink: "

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Invité Sklash

J'ai l'impression que seul Zarathoustra a reçu mon texte. Aurais je mal compris et aurais je du l'envoyer à tous ? Je sens la boulette là :wink:

sinon bravo au autres je n'ai pas tout lu mais le texte de Celeborn m'a soufflé(j'ai failli faire dans le même ordre d'idée avec Tzeench).

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J'ai l'impression que seul Zarathoustra a reçu mon texte. Aurais je mal compris et aurais je du l'envoyer à tous ? Je sens la boulette là :wink:

Contrairement à ce que dit Putriss, si j'ai mis un peu plus haut les textes que j'ai reçu, c'est parce que tout le monde n'a pas du avoir son lot... Et comme les votes et les commentaires vommencent autant le faire avec la Totalité.

ANAKRON:

POURQUOAA J'AI PAS DE PRIX !!!!!!!      

Ben, t'as déjà un point! Etre dans le tiercé final ne te suffit pas? :)

So sprach Machin...

Modifié par Zarathoustra
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Invité Anakron

c'est pas ca le truc

c'est que j'y comprend quedal, je me retrouve avec 1 points alors que mon texte est considéré comme "bien moyen", et alors que beaucoup qui n'ont pas eus de points se sont vus avoir des prix ainsi que bien plus d'éloges...

Bon ce n'est peut-être pas trés important, mais quand même, je me demande bien comment les juges votent...

Anakron, perplexe :wink:

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Les prix, c'est pour rigoler, c'est notre côté "école des fans", à peu près tout le monde gagne... Et puis, le gout et les couleurs... Bref, j'avais clairement expliqué que ces prix était fantaisistes et pour donné un côté sympa. et puis, c'est le premier concours, donc tout est très improvisé, on fera un bilan de ce qui marche ou pas, ce qui plait ou pas.

Maintenant, tu peux aussi nous faire ton petit commentaire et nous livrer ton petit vote! :wink: C'est ça l'essentiel pour chacun, avoir un petit ou gros retours sur son travail.

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Invité Anakron

lol, comme quoi les littéraires sont toujours autant "fantaisistes" :wink:

Je ne préfère pas donner mon avis, et encore moins un vote (c'est un coup à se retrouver avec ces hommes bêtes et des sang froids devant son paillasson) je n'ai pas vraiment une grande expérience en matière de littérature (j'ai que 16 ans, j'ai pas lu tous les livres de la terre :) )

Anakron, qui trouve que pour un 1er concours c'est trés honorable...

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Je ne préfère pas donner mon avis, et encore moins un vote (c'est un coup à se retrouver avec ces hommes bêtes et des sang froids devant son paillasson) je n'ai pas vraiment une grande expérience en matière de littérature (j'ai que 16 ans, j'ai pas lu tous les livres de la terre :D )

C'est là que tu te gourres, il est question de sensibilité, et à 16 ans, elle est autant présente que sur un gars de 80 ans... A la limite tu ne justifies pas trop ta décision, tu dis pourquoi tu as aimé ou tu votes juste sur 3 textes (dans la vie, c'est important de VOTER! ^_^ Alors, Vote, et à 16 ans ça te fera déjà une expérience de la chose! :D ). Bref participe! :D

Personne n'a raison, personne n'a un jugement meilleur que les autres. Y en a qui arrive à l'expliquer davantage que d'autre, c'est tout. de plus, cette exercice de critique est très intéressant pour soi même car on apprend ainsi à mieux s'auto-critiquer. Et puis, 16 ans, tu n'est peut-être pas le seul... :wink: Bon, j'ai un peu plus :)^_^

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Invité Anakron

A celeborn:

Oulalllaaa

Je vois que tu n'as pas vraiment compris pas mal de passages de mon texte :D

ANAKRON

Totalement dans le thème, avec une vraie tentative de faire "philosopher" le personnage, ce qui n'est jamais évident. Et quand tu veux bien t'écarter des poncifs du genre, tu laisses transparaître un vrai brin de style ! (on en reparle tout à l'heure !)

Ca c'est super sympa

La phrase que j'aime bien : "Ah que j’étais beau en uniforme" Elle m'a immanquablemment rappelé ce sublime passage d'Apollinaire : "Ah ! Dieu que la guerre est jolie ! / Que c’est beau ces fusées qui illuminent la nuit !"

Ca aussi

Bon, entrons dans le vif du sujet. Comme pour Nethkhar, la première des choses qui m'a gêné, c'est la première phrase. "Serais-ce le crépuscule de mes jours que je vois au lointain ?", c'est quand même - sinon un suicide - du moins un vilain coup de poignard pour ton texte, d'entrée. C'est une version floue et éthérée de la poésie, au conditionnel, avec la vague imprecision du terme "lointain", et la méchante métaphore "le crépuscule de mes jours" (même "mes jours", à la place de "ma vie" ou de "mon existence", ça renforce encore cette impression). Faut faire gaffe à sa première phrase : elle est essentielle. Je te donne un exemple sur ton texte : si tu vires les 5 premières lignes pseudo baudelairiennes sur le soleil couchant et que tu commences ton texte à "Seul, oui, totalement seul.", je te garantis que l'effet produit est totalement différent, et qu'on ne lit pas la suite de la même manière.

Sache que dans ce texte, le soleil (et donc la lumière) représentent la vie de l'homme qui finit, ainsi à la fin quand je dis "il fait nuit" cela veut dire que le soleil s'est couché et que l'homme est mort, je ne vois pas vraiment ce qui porte un "coup de poignard" à mon texte dans ce cas là, les premiers moments sont, je trouve, les mieux réussis de mon texte (le reste est un peu nul d'ailleurs)

Pourquoi "le crépuscule de mes jours" ne serait pas approprié ? Nous sommes quand même dans une époque moyenageuse et je pense que pas mal de monde s'exprimait de la sorte.

Je ne sais pas vraiment ou tu as appris la poésie, on dirait que tu ne connais que baudelaire (qui est mon poète préféré, certes) mais pourtant on dirait que tu t'acharnes à retirer toute poésie à un texte qui est fait pour ca, de plus la poésie ne peut être exprimée, elle va du corto maltese au seigneur des anneaux, je ne comprend vraiment pas cette critique.

Ensuite, polarité oblige, la dernière phrase de ton texte est un vrai tue-l'amour. "Je rejoins les oiseaux" pour dire "je meurs", on ne fait pas plus insupportable ; on dirait du Céline... Dion. Finir sur "au revoir" aurait eu beaucoup + de gueule : un "au revoir" bien placé vaut mille envol d'oiseaux
.

Le titre du texte est "je m'envole" son âme rejoint les cieux comme les oiseaux, c'est une belle métaphore je trouve, Celine Dion, excuse moi, chante vraiment de ce que tu peux appeller "de la pseudo-poésie"

Le "au revoir" j'y avais pensé, mais c'est bien trop classique, et ca ne va pas avec la métaphore

Il ne faut pas chercher à en faire trop dans le poétique, car c'est extrêmement difficile à maîtriser et on tombe très très vite dans le ridicule en voulant "faire beau". Par exemple, le coup du "Pourquoi tant de haine ? » disait le poète" m'aarraché un gloussement, alors que je doute que tu cherchais à obtenir un effet comique. Mais c'était tellement improbable de trouver une telle phrase ici que le décalage m'a vraiment sauté aux yeux.

C'était ce que je voulais, faire rire, car la suite de la phrases "pourquoi tant de haine, disait le poète avant de se faire massacrer" est ridicule est marrante je trouve, ironique...

Bon, en passant rapidement sur les habituels clichés (l'odeur de la mort bien entendu "âcre", la lueur "pâle", l'angoisse "atroce", sans parler de "l'autre côté du miroir" et de "la grande faucheuse") et les quelques répétitions (3 "demande" en 4 lignes à un moment) pour en venir à quelques maladresses précises qui m'ennuient vraiment :

Tous les goûts sont dans la nature, ce sont des descriptions qui te semblent lourdes, mais si elles n'étais pas là, le texte serait vraiment nul...

- "Un soleil rouge, insondable" : c'est quoi, un soleil "insondable ? Derrière cette question se cache en fait le même reproche que tout à l'heure, à savoir l'excès de vague, de flou et d'imprécision en guise de poétique.

Insondable veut dire qu'il ne peut être expliqué et analysé, c'est exactement du flou, c'est la lumière au bout du tunnel, cette lumière insondable qui vous attires vers la mort

- "des milliers, des millions même de corps entassés." On va mettre ça sur le compte de l'agonie, car des millions de morts dans une bataille du Vieux Monde, c'est excessif .

Je sais pas je n'ai pas le gros livre d'armée :wink:

- "j’en veux à ces horreurs qui hantent sans cesse nos rêves, pour mieux se transformer sur nos terres" : "se transormer" n'est vraiment pas cool, ici. "Se réalier", "s'accomplir", "prendre forme", "s'incarner" même, "envahir", "conquérir", "dominer", etc. Mais pas "se transformer".

Prendre forme est pas mal, réaliser aussi, ou encore s'incarner

- "Le chaos, ce fléau incompréhensible, barbare, faut-il vraiment vivre sur cette terre ? Ou alors pour souffrir ?" : ta syntaxe est fort étrange, là...

Faut-il vivre sur terre pour souffrir du chaos ?

Ah oui, j'en profite pour te dire de faire très attention à ta ponctuation : la virgule ne remplace pas toujours très facilement le point, le point-virgule ou les deux points. Tu as tendance à remplir tes phrases de virgules alors que certaines d'entre elles devraient être des deux points, ou même des points.

Eh oui....

- "Je m’envolerais comme les oiseaux qui tournent autour des châteaux de l’empire" : j'ai déjà dit ce que je pensais des oiseaux, alors j'en profite pour te signaler qu'ici ce'st un futur simple et non un conditionnel présent, et que d'autre part je vois mal comment des oiseaux qui tournent peuvent s'envoler, puisqu'ils sont déjà en train de tourner. Je comprends bien l'idée, mais elle est très maladroitement exprimée.

Arf, tu les lâches pas tes zozios, son âme s'envole, il fallait aussi que je parle de son pays, c'était une belle introduction, ca explique d'où il vient, il s'envole, comme les oiseaux qui tournent autour des chateaux de l'empire, ben les oiseaux, même si ils tournent, s'envolent un jour non ? a moins qu'ils naissent dans le ciel.... :D

- "cette odeur salée dans ma bouche" : correspondance baudelairienne osée. Toutefois, même si le goût et l'odorat ont à voir ensemble, je persiste à penser qu'il est compliqué de sentir une odeur dans sa bouche .

Baudelaire quand tu nous tiens, comment ca "sentir" ? il sent le goût, il ressent, il goûte,

- " j’ai peur, pourtant je suis serein devant la mort [...] et pourtant une angoisse atroce me fend les tripes" : il a peur ou il est serein ? En tous les cas, il ne peut décidement pas à la fois être effrayé et serein.

Je crois que le reproche sur ceci est plutôt qu'au début je dis "je suis serein devant la mort" et qu'à la fin je dis "j'aimerais être serein devant la mort" mais là je saivais pas comment l'arranger...

Bon, j'espère que tu n'as pas encore fracassé ton écran, car si je te proposes ces remarques, c'est avant tout car j'ai l'impression qu'il y a par moment un "quelque chose à toi" qui essaiede transparaître dans ton texte, et que malheureusement il est bouffé par tout ce dont je viens de parler

Relit mon texte en écoutant du seigneur des anneaux :)

Non je n'ai pas fracassé mon écran, car je crois que tu n'as pas assez exploité les messages philosophiques et le fond...

Anakron, Eldar critiqueur des critiques

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Je veux juste dire une chose ou deux.

1: j'ai commencé à juger à minuit (oui, je me couche tard) et je n'ai eut le texte de Putriss que bien plus tard. Enfin bref... De toute façon, il semble que ce ne soit pas le seul texte qui ne fasse pas partie de mon jugement. Je ne me sens pas responsable de la chose et veut bien, tout de même, tout rejuger, si l'on me donne l'intégral (mais j'avoue que ça va être dur...).

2: J'ai dit ce que je pensais, quoi que ce soit dur de tout dire, et j'ai mit ce que je pense être juste. Maintenant, pour analyser vos textes en profondeur en faisant fi de l'aspect appréciation personnelle au moment de la lecture, c'est dur et il faut s'accrocher. J'ai essayé de le faire, mais je crois qu'un minimum est inévitable.

3: Tout ceci n'est qu'un simple concours... J'ai été nommé juge, j'ai fait mon classement (de ce que j'avais), j'ai expliqué (un peu, bien que je pense personellement que je n'aie pas à justifier mes choix...) ce que j'ai mis et c'est presque irrévocable.

4: Je propose que l'on voie pour le moment le jugement des autres (et entre temps, je vais tenter de tout rassembler pour en refaire un, mais je ne promets rien (vu mes préjugés sur lame et la 1ère mort...)).

Imperator, en 4 points, un peu direct mais qui ne fait que son travail. (et vous avez bien fait le vôtre!)

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Dans un premier temps :

CRITIQUES et VOTES

@P'tit Dino

L'idée est sympa et originale, la prose parfois approximative. Peut-être revoir la montée en puissance, pour mettre en valeur l'ensemble

@Putriss

Un bon texte, dans la moyenne et qui ne ressort pas des productions de qualité. L'histoire d'une vie qui fait un peu background de Jdr.

@Sklash

C'est original, même si on y croit pas trop. Sympa, ce qui n'est pas suffisant.

@Inxi

Aussi court qu'un mort au combat… réaliste, mais il m'en manque un peu.

@ Khaela

Bon, j'aime bien, mais vu le sujet, ça manque un peu d'intensité, que l'humour ne compense pas entièrement.

Pas de points, mais un + quand même…

@ Nethkhar

Evidemment, bien écrit, classique dans l'enchainement, un peu trop pour que j'y mette des points. Encore une fois, lecture agréable.

@ Celeborn

Là, par contre, de l'originalité., Le monologue n'est pas une forme de texte facile à mener, mais ça s'enchaine plutôt bien. Malheureusement, la concurrence est rude…

@Dwarfkeeper

Le texte le plus long, beaucoup d'émotions sur la fin… Parfois, quelques maladresses dans la prose, mais rien de trop malheureux.

1 point, coup de cœur pour la fin.

@AnakronLa nouvelle la plus poêtique, assez bien maitrisée dans l'expression à mon gout, mais qui reste classique, et qui, parfois, tombe dans le cliché (on en est tous là…). Bravo, 2 points pour la belle prose.

@ ZaraC'est long. C'est bon. Elle est forte la Manon. Coup de cœur, j'aime et j'y mets 3 points.

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REPONSES aux CRITIQUES

@Zara

Tiens , un autre texte qui est hors sujet. Il se termine là où le sujet commence

Ben non, justement... Pourquoi le cri "je ne crains nulle mort !" ? C'est le début du mantra qui va tenir notre héros en vie avec le ventre ouvert, juste une main crispée qui lui permet de continuer encore un peu à se battre (et non se trainer dans la boue comme tous les autres :wink: )

Pour le procédé, la trilogie est finie....

@Celeborn

Ah, rien à redire à la critique... C'est que ça reste un guerrier, le zouave. Il a fait ça toute sa vie, alors il n'est effectivement plus loin de la machine. Ne voulant pas croire à sa mort, mais à force...

@ Imperator

Bien vu, à force d'être dans le texte, on en rate des énormités. Cette lame de trop sera corrigée dans la version finale.

Modifié par ries
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Invité Aenario

Putriss : Bon texte, bien dans le sujet (philosophe sur sa vie PASSE). Comme l’a fait remarqué Zara, lorsqu’il tente de répondre à ces questions, on dirait un devoir d’argumentation. Je n’ai pas vu les allusions donc tant pis (remarque, je les ai pas cherché).

Bonne fin, très drole (la fin, pas le reste) (Prix du perso qui argumente le mieux ses réflexion )

Ries : bon texte aussi, moins dans le sujet /. J’ai beaucoup aimé la métaphore avec une épée. Très poétique. (Prix du texte le plus poétique).

Celeborn : C’est vraiment très bien. On sent toute la détresse du personnage qui comprend ce qu’est que l’immortalité. Même un peu trop insistant sur certain point d’ailleur. ( Prix du texte le plus convaincant (au niveau de la détresse)

Inxi : J’ai beaucoup apprécié la très court complicité qui se nout entre les deux elfes. On sent que la mort les rapproche et que la haine qui les séparait se rompt à ce moment. (En tout cas, c’est ma perception de cete partie ( :inocent :wink:. Court mais efficace. Prix du texte le plus efficace

Dwarfkeeper : Très bon, Excellente fin ( prix de la meilleur fin ). J’ai regretté que tu ais mis un nom à ton perso. J’aurais plutot vu l’elfe.

Anakron : A mes yeux un des plus philosophique ( Prix du texte le plus philosophique. On ressent toute la détresse du soldat. Le petit truc poétique de la fin (

Je rejoins les oiseau
) m’a beaucoup plus aussi

Slackch : (sorry pour l’horto, mais je suis pressé). Alors, très bon texte, Avec une fin plutot drôle (Prix de la fin la plus drole). Quand même, sa fait toujours bizarre de voir un Khorneux méditer et sur la paix en plus.

Ptit Dino : Alors, après avoir pensé à l’offrir à Khaela, je t’offre le Prix du texte le plus court . (Bien obligé, les 2 sang-froid font peur à mon frère). Je t’offre aussi la fin / le texte (C’est la même chose :)) le plus drole.

Nethkar : Bon texte, légèrement entaché de phrase qui sont sur-utilisé (Pour les exemples, voir Celeborn). Sinon, C’est un bon texte, on sens que le guerrier a envie de vivre. J’aime bien le fait qu’au début, tu parle de la guerre (truc violent, brbare, etc..) et que ensuite, tu passe sur des truc plus humains (La fin surtout, qui casse net avec le reste du texte). (Prix du texte avec le plus grand nombre de phrase toutes faites)

Zarahoustra : Texte drole, axée sur une poésie qui devient un peu désagréable) à la 3 eme lecture. J’aurais plutot vu un type qui compose une poésie. Avec un vers différent à chaque fois. Néammoins, je t’offre le prix du texte le plus drole.

Récapitulatif :

- Fin la plus drole : Slackch, ex æquo avec ptit Dino et Putriss (mais pas sur le même humour)

- Plus poétique : Ries

- Meilleur fin : Dwarfkeeper ex æquo avec

- Le plus drole : Zarahoustra, même si la « poésie » est un peu lourde au bout de la 3eme fois.

- Texte le plus court : Ptit dino.

- Texte avec le plus grand nombre de phrase toutes faites : L’inimitable Nethkar

- Perso qui argumente le plus ses réflexion : Putriss

Je tiens à signaler que certains prix sont la juste pour donner au texte un prix.

--- Aenario, ---

PS : Euh, j’ai fait (très très) rapidement un texte, mais en m’inspirant des autres inconsciemment (je l’ai fait après avoir lu les autres), Est-ce que je peux le poster ?

PPS : C’est la première fois que je dois réellement juger des textes, aussi, je vous laisse seul juges de mon jugement (coment sa, sa ne veut rien dire)

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Invité Anakron

C'est du n'importe quoi ! vous vous êtes tous légués pour pas me donner de prix !!!! :):D:D

Je vois "prix du texte le plus philosophique" et aprés plus rien

mais que seu passeuh t'ile ? :wink:

Un oubli, espéront le :D

Anakron, à l'affût

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Bon je mets mes commantaires pour dire que j'ai pas oublié. Je les develloperais un peu plus tard et decernerai les points/ prix

Zara

Un texte qui ferait presque sourire si ce n'était pas tragique, c'est donc pour moi le texte le plus pathétique

Anakron

Un texte plaisant à lire, même s'il est marqué de quelques maladresses

Khaela

Un texte court, c'est pas un reproche j'ai fais pareil, mais efficasse

Nethkhar

Un texte descriptif qui marche à merveille. La multitude de description font que l'on arrive presque à ressentir la douleur à la place du soldat.

Celeborn

Un texte surprenant, autant dans la facon de le traiter autant par le fond.

Ries

On retrouve ici la puissance de Souffle, même si j'ai cru que cela allait justement être répétitif bien au contraire! J'adore la dernieère phrase, Cette opposition Lame/Larme.

P'tit Dino

Un texte simple mais qui en dit beaucoup, rapide et efficasse

Putriss

Le texte qui se penche le plus sur le caractère humain de l'histoire, une histoire dans une histoire !

Sklash

Texte touchant, une nostalgie tres bien retranscripte.

Dwarkeeper

Texte satirique, le plus émouvant.

Recapitulatif

Zara: Le texte le plus humouristique +3

Anakron: Le plus maîtrisé

Khaela: Le texte le plus efficasse

Nethkhar: Le texte le mieux retranscrit

Celeborn: Le texte le plus original

Ries: Le texte le plus pathétique (au vrai sens du terme) +1

P'tit Dino: Le texte le plus court ( :rolleyes: ) et plus prometeur

Putriss: Le plus proche du caractère humain

Sklash: Le plus nostalgique

Dwarkeeper: Le plus émouvant +2

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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