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Poupi

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Tout ce qui a été posté par Poupi

  1. [quote]Les choses seront plus souple et on pourra se faire l'armée de ses rêves avec un thème - et donc un background - fort.[/quote] Mais un univers cruellement amputé et simplifié. même si elles n'avaient pas d'armées correspondantes, l'Estalie, la Tilée et compagnie enrichissaient le fluff de warhammer. J'espère que le sorcier à la boule de cristal a tort, surout en ce qui concerne les HL, mais hélas, ses arguments sont très convaincants...
  2. Poupi

    xx

    Oups, fausse manip... à effacer... et moi qui promets de ne plus faire de spam...
  3. Poupi

    xx

    Promis, je recommencerai plus. Je poste la suite. Quoique je n'ai pas reçu de commentaires cette dernière semaine, je garde mon rythme lent, car je ne désespère pas qu'il me permette de garder mes commentateurs voire d'en attirer de nouveaux. Lorsqu'on rapporta à Jerubel que le Méhariste arrivait vers les siens, l'esprit du patriarche s'alarma, et il craignit quelque malheur pour son peuple ; recevoir un prophète moins de dix jours après avoir été le témoin d'un présage funeste n'était pas pour rassurer sa religiosité craintive, désireuse d'apaiser autant de dieux et de monothéismes que possible, plutôt que de subir un mauvais coup des forces qui régissaient l'univers. Il distribua des ordres pour que son invité soit reçu dignement : ses femmes se mirent à cuisiner des gâteaux, tandis que ses serviteurs disposaient une bassine où le saint homme pourrait se laver les pieds. Lorsque le Méhariste parut à proximité du campement, ce fut le patriarche lui-même qui se déplaça jusqu'à lui, se prosterna jusqu'à terre et lui demanda avec le cérémonial de ces temps hospitaliers : -Maître, ne passe pas loin de ton serviteur. Nourriture et repos t'ont été préparés ; consomme-les avant de reprendre ta route. -Ma route, répliqua le Méhariste, passe par ta tente, Jerubel le patriarche. Je ferai comme tu as dis. Il descendit de son dromadaire et suivit Jerubel jusqu'à sa tente. Le chef nomade ne savait trop si le prophète connaissait son nom par ouï-dire ou par quelque pouvoir de divination. Lorsque les deux hommes s'installèrent sur le tapis qui ornait la demeure du patriarche, nourriture et boisson leur avaient été disposées ; ni l'un ni l'autre ne buvaient d'alcool, mais les nomades leur avaient préparé les infusions brûlantes qui avaient la réputation d'assainir l'âme avec le corps. Si Jerubel ôta ses chaussures en pénétrant dans la tente, son invité n'en portait tout simplement pas. C'est donc directement qu'il trempa ses pieds poussiéreux dans la bassine que lui tendait un serviteur. Ce dernier entreprit de laver les jambes du prophète, tâche qui n'avait manifestement pas été accomplie depuis longtemps, et ce n'est que lorsque l'eau devint elle-même trop sale pour être d'un quelconque intérêt hygiénique qu'il fit respectueusement émerger les deux pieds du saint homme ; après quoi il se prosterna et s'en alla. Durant toute cette toilette, le Méhariste garda le silence, et une dignité souveraine ; lorsque le travail fut terminé, il braqua un instant son regard gris sur celui qui lui avait lavé les pieds : il s'agissait d'un jeune homme qui devait approcher de la vingtaine, fort physiquement, et d'un port altier qui peinait un peu à prendre l'allure d'un serviteur. Le prophète ne lui dit pas un seul mot et le laissa se retirer. Jerubel, qui était resté immobile durant toute l'opération, esquissa un mouvement pour lui proposer des gâteaux, mais le Méhariste fit signe qu'il n'en prendrait pas ; en revanche, il porta son infusion brûlante à ses lèvres. Le patriarche décida de l'imiter en tous points, afin d'être sûr de ne pas commettre de sacrilège imprévu ; il n'osait pas non plus entamer la conversation, ne sachant pas très bien quels sujets convenaient d'être abordés avec un prophète. Par chance, sitôt la première gorgée de liquide avalée, le fou de Dieu prit la parole : -Cet homme qui m'a lavé les pieds n'est pas ton esclave. Pourquoi remplit-il ce rôle ? -Tu dis vrai, Maître, répondit Jerubel, soulagé d'être questionné. Je n'aurais pas demandé à un simple esclave de te laver les pieds. Ce jeune homme se nomme Misdral, et il est de ma parenté ; bien qu'il soit plus jeune que moi, nous sommes de la même génération, puisque nos grand-pères étaient cousins. Sa tribu vivait plus au Sud, et il en est l'unique survivant. Parce que ces gens étaient nos parents, nous avons porté leur deuil, et nous avons accueilli Misdral chez nous. Il s'est pris d'amour pour ma fille, et comme il n'a plus rien à m'offrir en échange, il a accepté de devenir mon serviteur pour trois ans, avant que je ne la lui donne. Il lui reste aujourd'hui deux années à me servir. -Aime-t-il sa condition ? interrogea le Méhariste. -Il aime ma fille et s'impatiente, Maître, répondit sincèrement Jerubel, tout en se demandant pourquoi ces histoires intéressaient un prophète. Lorsqu'il m'a demandé sa main, elle était déjà en âge de se marier, et aujourd'hui, elle approche de ses quatorze ans. Mais c'est un serviteur docile et obéissant. -Comment a disparu sa famille ? -Elle a refusé de se soumettre à Nemrod le despote, Maître, lorsque son Hégémonie s'est étendue dans les terres du Sud et de l'Est. Le despote les a faits exterminer, et seul Misdral en a réchappé. -C'est bien pour cela que je suis venu te voir aujourd'hui, annonça aussitôt le Méhariste. Nemrod est un fléau que l’Éternel a libéré pour encore un temps, afin que les infidèles pâtissent de sa cruauté. Mais lui aussi sera jugé pour ses crimes. Toi et ta famille vengerez vos parents morts. C'est cela que je suis venu t'annoncer. Ces gâteaux que tu as fait préparer à mon égard, et que mon ascèse m'interdit, consomme-les avec tes femmes et tous les tiens, afin de fêter cette nouvelle, dès que je serai reparti. Jerubel demeura un moment interdit, autant en raison du tour brutalement oraculaire que prenait la conversation, qu'en raison de l'imposante araignée qu'il avait oubliée et qui venait à cet instant précis de se manifester sur l'épaule du saint homme. Finalement, il s'efforça de garder le ton serein, que, supposait-il, était censée lui procurer la parole divine, et il demanda : -Que dis-tu là, Maître ? Quand et comment cela arrivera-t-il ? -L'heure n'est pas venu où l’Éternel répondra à ces questions. Mais je suis joyeux d'avoir eu d'heureuses nouvelles à te transmettre, répondit le Méhariste, qui ne montrait aucun signe de joie. Car je dois continuer maintenant jusqu'à Gomorrhe la pécheresse, avec qui tu as pourtant parti lié, et j'ai de bien tristes révélations à faire au roi Hénoc. Et sans même attendre les politesses d'usage, il entreprit de se lever. Jerubel se hâta de l'imiter, pour mieux pouvoir se prosterner ensuite, et le raccompagna jusqu'à son dromadaire. Le Méhariste sauta sur sa monture avec une vivacité surprenante pour un être aussi malingre, et l'animal se dirigea aussitôt vers les murailles de Gomorrhe. Jerubel resta immobile quelques minutes, pensif, ne sachant que conclure de cette affaire. Les paroles du prophète avaient été extrêmement vagues, et elles avaient étrangement rebondi sur la conversation : ainsi n'avait-il annoncé la défaite de Nemrod qu'après avoir appris de la bouche du patriarche que les Jerubelites tenaient rancune contre le potentat ; un charlatan ne se serait pas mieux adapté à son interlocuteur. Se rendant compte qu'il risquait une pensée blasphématoire, Jerubel préféra suivre les ordonnances du Méhariste en commandant à ses femmes de préparer un repas de fête pour le soir même ; mais il ne leur révéla pas le contenu des paroles du prophète, et leur affirma simplement que le saint homme avait annoncé la bénédiction de l’Éternel sur la tribu. Il se résolut également, en son cœur, à ne pas toucher mot de la vérité à Misdral ; le jeune homme avait trop souffert de la perte des siens pour que le patriarche se permette de ramener sa haine de Nemrod le tyran à la surface de sa conscience. Ce sinistre souverain, dont l'Hégémonie s'étendait loin au Sud et à l'Est, avait démarré son impérialisme belliqueux un peu moins d'une génération auparavant, rassemblant de nombreuses villes et tribus en son empire, par le négoce ou par la force. Ceux qui ne se pliaient ni sous ses richesses, ni sous ses armées, il les faisait exterminer. Il paraissait pourtant que ceux qui vivaient sous sa domination n'avaient pas à trop se plaindre de son joug, les impôts qu'il exigeait se révélant substantiels mais raisonnables ; mais son Hégémonie était tout simplement trop étrangère aux liens familiaux qui constituaient le fondement des tribus qu'il asservissait pour que toutes acceptent d'obéir à ses satrapes. Alors même qu'il n'était pas profondément religieux, Jerubel avait été troublé d'apprendre que certaines des dévotes peuplades du Sud avaient acclamé Nemrod comme Roi des rois, oint de l’Éternel Dieu des dieux. Sa propre famille était d'origine monothéiste, et les scrupules que le patriarche avait toujours montrés aux prêtres et aux prophètes entraient ici en violent désaccord avec la haine légitime qu'il éprouvait pour le meurtrier de ses cousins. Jerubel se força à évacuer toutes les tensions personnelles que la visite du prophète avait fait remonter en lui ; il songea qu'il lui fallait prendre autant soin de sa propre personne que de son neveu Misdral, et il se jura de ne plus s'entretenir avec lui-même de quelque prophétie que ce soit. Le Méhariste, cependant, continua sa route jusqu'à Gomorrhe ; il n'en était plus très éloigné, passé le campement des Jerubelites, et alors que le ciel commençait à arborer une teinte tout à fait crépusculaire, il arriva en vue des portes de la cité. Les gardes en faction le reconnurent de loin, et firent aussitôt prévenir Henoc ; le monarque ne cacha pas sa colère en apprenant l'arrivée du prophète. Il savait que ses soldats fermeraient les portes devant lui, mais il savait aussi que le corps rachitique du Méhariste dissimulait une voix suffisamment puissante pour crier ses malédictions par-dessus la muraille ; il savait enfin que la tradition et la volonté de son peuple lui mandaient d'aller écouter les paroles de l'ermite, car la sainteté venait du désert : les fous de Dieu pouvaient être haïs, mais ils devaient être craints et respectés. Contrarié, Henoc traversa donc la ville accompagné de quelques soldats, jusqu'aux remparts qui surplombaient la porte où se trouvaient le dromadaire et son cavalier. Ce dernier, ainsi que le craignait le souverain, avait déjà commencé son laïus habituel, en attendant de recevoir la royale oreille à qui il avait coutume d'adresser des remontrances particulières : -Malheur à Gomorrhe qui fornique avec les idoles et les prostituées ! Malheur à Gomorrhe qui s’enivre et consomme des viandes impures ! Malheur à Gomorrhe qui... -La paix, le prophète ! le coupa Henoc d'une voix forte depuis son rempart. De sa position, il pouvait à la fois regarder son interlocuteur et les citadins qui s'étaient approchés de la muraille pour écouter l'échange ; mais vue de l'extérieur de la ville, la scène présentait presque la disposition d'un théâtre institué. Une petite assemblée de badauds formait une espèce de demi-cercle imparfait autour du prophète, comme si l'aura de sa terrible sainteté irradiait le sol dans un rayon établi. Le Méhariste n'accordait pas la moindre attention à son public, son regard fiévreux tout braqué sur le roi Henoc. La lumière du crépuscule semblait exacerber le contraste entre les deux personnages ; deux fois la taille d'un homme au-dessus du repoussant anachorète, Henoc faisait parangon d'urbanité, avec sa tunique écarlate, sa barbe tressée, et ses bracelets d'or offerts par les ambassadeurs de Canaan. Mais malgré sa prestance et malgré son altitude, dans le regard des Gomorrhéens, c'était le roi qui devait lever les yeux pour apercevoir le prophète ; nulle magie ne venait pourtant troubler les règles de l'optique : mais ces hommes étaient trop imprégnés de mysticisme pour que leurs pupilles dévotes n'aillent pas corriger la réalité des choses. Henoc, cependant, avait au cours de son règne affronté la colère de suffisamment de prophètes pour que son expérience royale contrebalance ses propres scrupules religieux. -Gomorrhe est trop habitée pour un ermite, lança-t-il avec une rhétorique qu'il avait l'impression d'avoir usitée mille fois. Délivre-nous ton message, et puis laisse-nous en paix, ou bien va-t-en tout de suite. -Henoc, impie qui guide d'autres impies ! fut la réponse. L’Éternel m'envoie t'annoncer Sa colère à ton égard, et à l'égard de ta lignée ; car depuis maintes générations vous gardez votre ville dans le péché, et depuis maintes générations l’Éternel a suspendu son jugement. Sache qu'encore aujourd'hui, l’Éternel t'épargne et t'accorde un répit ; mais l'enfant qui doit te naître ne vivra pas, et ta concubine accouchera d'un cadavre. Maintenant, parce que l’Éternel t'a établi roi de cette cité maudite, je t'obéirai, et je retournerai à mon ascèse et à ma solitude. Convertis-toi avec tous les tiens lorsque ton incrédulité aura été brisée ! Et avant que le roi n'ait pu répondre à ces paroles, le leste dromadaire avait fait demi-tour pour repartir au pas de course. Henoc resta immobile, ne sachant comment réagir ; jamais les malédictions du Méhariste n'avaient été aussi terriblement précises. Le monarque ne pouvait plus se contenter d'une entente formelle des paroles du prophète, sans offrir ni commentaire ni instruction ; et dans son esprit, son devoir royal se mêlait confusément à ses inquiétudes personnelles. Finalement, la fureur l'emporta, et il s'écria avec un grand geste : -C'est un fou ! Un pauvre fou ! Jamais discours de roi n'avait été si déconstruit. Trop troublé pour se rattraper immédiatement, la raison obscurcie par la colère, le monarque retourna en son palais.
  4. Poupi

    L'armée Vaalyr

    A 40k, c'est pas impossible que l'Imperium mette plusieurs siècles à envoyer des renforts. Bureaucratie, toussa.
  5. [quote]On donne des titres aux dieux mais ce ne sont jamais que des titres. [/quote] Non, ils ont tous une signification sur le dieu lui-même. Slaanesh est le plus jeune des 4, et il est un dieu d[b]'orgueil[/b]. Nurgle a une relation d'affection et d'amour pour ses adeptes. Et je ne vais pas m'étayer sur ce que "dieu du sangé" révèle de Khorne.
  6. [quote] La philosophie de certains dragons de sang c'est quand même que les plus faibles méritent de mourir, ce qui ne correspond pas vraiment à un "sens de la pureté". [/quote] Au contraire, au contraire. C'est une vision assez hardcore de la pureté, mais c'est précisément de la pureté.
  7. Wallach Harkon ne fait de différence entre les innocents et les coupables lorsqu'il part en guerre, mais il garde l'aspect "dépassement de soi" des Dragons de Sang, avec l'horizon de la libération de la Soif. Sa voie n'est pas la même que celle d'Aborash, mais la destination est la même. C'est à sa manière aussi un "maître zen" même si sa zenitude est un peu violente /> Il n'a pas de scrupules à tuer des innocents, mais il garde des idéaux de chevalerie, et un grand sens de la pureté (concept assez peu khorneux en soi). Si je ne dis pas de bêtise, c'est lui qui impose une strcite chasteté à ses Dragons de Sang. Or je vois mal un champion de Khorne interdire à ses hommes de violer les femmes avant de les tuer. Après, je suis d'accord sur l'argument "faut pas réduire un personnage à sa lignée". Mais en l'occurence, même en tenant compte du caractère particulier de Wallach, nan une affiliation au Chaos ça le fait pas.
  8. [quote]Necoho n'est pas un dieu qui refuse toute vérité, c'est juste un dieu anti-religion.[/quote] Necoho est d'abord un dieu anti-religion (même plus précisément, un dieu anti-dieu). Mais tout comme Slaanesh n'est pas simplement le dieu de la baise et Khorne n'est pas simplement le dieu de la guerre, on peut aussi élargir la compréhension de Necoho. De fait, c'est ce que tu faisais toi-même en en faisant un dieu "de la science et de la raison". Moi, ce que je propose, c'est aussi une compréhension plus globale de sa nature, sauf que je dis que la tienne est erronée. Car Necoho ne s'appelle pas du tout "Necoho le rationaliste". Non, il s'appele "Necoho le [b]sceptique[/b]". Or ça, c'est strictement équivalent à "Necoho l'anti-vérité".
  9. [quote]Khorne adore les guerriers redoutables et brutaux, capables de massacrer juste parce qu'ils aiment le carnage et Wallach correspond tout à fait à cette description. [/quote] Je ne suis pas franchement d'accord. Pour moi, la quête des Dragons de Sang est avant tout une quête du dépassement de soi (certes par les armes) qui a pour horizon ultime le précédent d'Aborash et la libération de la Soif de Sang... A la limite, je dirai que les Dragons du Sang se rapprochent au moins autant de Slaanesh que de Khorne. On en tout cas, on ne peut pas faire une simple équivalence DDS>Khorne, pas plus qu'on ne peut faire Lahmiane>Slaanesh, Nécrarque>Tzeentch ou Stryges>Nurgle. Ce genre de rapprochement ne tient pas la route très longtemps et ignore la personnalité propre de chaque fluff.
  10. Poupi

    Vendredi

    [quote]ui je l'applique puisqu'il y a un "n" entre la voyelle e et la voyelle i.. formant ainsi 2 syllabes et empechant le "e" d'être muet[/quote] Bien sûr, je parle pas du "re", mais du "nié", je me demandais si tu le prononçais ni-é en deux syllabes, alors qu'il faut le prononcer en une seule. [quote]la: 2[/quote] ???
  11. Poupi

    Vendredi

    [quote name='Remoraz_cool' timestamp='1409833269' post='2626709'] Un bien joli poème que voilà là avec des biens beaux alexandrins! Mais justement j'ai un doute sur le premier ver.. je compte treize pieds au lieu de douze. [/quote] Non, y'en a douze... est-ce que tu prononces une diérèse à "renié" ? Il faut pas... Merci pour le compliment
  12. [quote]Je n'ai pas lu les bouquins donc je l'ignore, mais j'espère que ce n'est pas ça le plan initial de Morathi et Téclis: laisser Nagash contracter la malédiction d'Aenarion pour qu'il s'interesse à l'éppée de Khaine et s'en empare pour éliminer le chaos. C'est de la pure folie, mais le pire c'est que ça peut marcher. [/quote] Perso, j'avoue que ça me plairait beaucoup, car ça relierait de façon intelligente différents bouts du fluff warhammer. Par contre, les vampires khorneux, berk. Les vampires boivent le sang, ils ne l'offrent pas à quelque autel que ce soit.
  13. Poupi

    Vendredi

    Bonjour J'ai récemment eu envie de tirer de mes archives quelques pièces écrites dans une autre vie, à une époque où je faisais des vers... Pour vous introduire un peu celle-là, disons qu'on est là dans une esthétique de l'obscurité, assez proche de celle du Desdichado de Nerval, même s'il y a aussi des différences. Je vous laisse voir. VENDREDI Pétale embarrassé qui a renié la poire Et qui sert le gibet érigé de mon bras Tu as voulu suer ce que tu ne rendras Et t'effondrer en fleurs enflammant ma mémoire J'ai honni l'auréole acclamant l'aube noire Consumé l'olivier que l'amour déplora Contemplé la lueur que crée Perelandra Et bouclé l'hystérie qui encercle l'histoire Car je défais l'atour aux teintures marines Je forge les splendeurs des bagues gobelines Je soumets l'oiseau blanc arrivé d'Outrenord Te voici la légion l'insecte silencieux Te voici l'aliéné l'inceste et l'enfant dieu Tu es le prisonnier des rois de Numenor
  14. [quote]Qui dit révélation spirituelle dit formulation d'une doctrine.[/quote] Oui, mais depuis le début tu plaques un athéisme de type "science et raison" qui a mon sens n'a rien de necohesque. Le refus de toute vérité, c'est aussi une "doctrine" comme tu dis, et ça me semble beaucoup plus coller à la chose, au nihilisme de la chose. Avec tes histoires de "science et raison", tu veux faire des SMC de petits bien-pensants.
  15. Il n'empêche que des Vampires qui prêtent allégeance à Khorne... j'sais pas, c'est un peu sucré-salé. Un peu comme l'elfette vampire, après tout. Ou bien Teclis le Nécromancien. Bon, il y a debons retours, alors je vais le lire, ce bouquin. Mais j'ai quand même de grosses appréhensions...
  16. Poupi

    xx

    Après lecture du dernier commentaire de Yirmeyah, et sans révéler mes inspirations qui vous aideraient trop, je décide que cette ambiguité me plait et que je ne corrigerai point mon texte. Na. [b]EDIT : INXI -> Ca, ça commence à être du spam [/b]
  17. [quote]qui eut cru qu'il pouvait tomber amoureux de quelqu'un après être devenu un Vampire ? Pourtant, il l'a fai[/quote] Euh, l'amour de Vlad et d'Isabella, il date de très longtemps, pas de la Fin des Temps...
  18. [quote]En tournant bien la chose la bande peut avoir presque la même attitude qu'une autre bande de word bearer.[/quote] Ce qui compte, ce n'est pas ce qu'ils font, mais pourquoi ils le font. C'est là que le trip Necoho peut vraiment être très très amusant. [quote]Même des WB profondément loyalistes et attachés aux idéaux de l'Empereur pourraient décider que l'Imperium est parti complètement de travers et que l'Empereur voulait un empire de science et de raison -> donc on défonce l'église impériale. [/quote] Mais tu vas arrêter avec ta science et ta raison ?!
  19. Oui, mais ce serait cool d'avoir un fluff du retour de Nagash qui parle entre autre de ça, qui nous fasse découvrir les véritables pouvoirs de l'anneau de Vlad, etc...
  20. Ok. Et on a des confirmations/indices sur "Vlad=Vashanesh" ?
  21. Parce que Vlad von Carstein est de retour ??
  22. Moi, je reste sur mon idée de cri de guerre : "Il n'y a qu'un seul Dieu, et il n'existe pas !". [i][b]ça[/b][/i], c'est de la religion.
  23. Thorstein, tu cherches à faire de Necoho quelqu'un de logique, tu gommes sa nature paradoxale : [quote] dans son concept même Necoho ne doit très probablement pas se définir lui-même comme un dieu. [/quote] Bien sur que si, il assume complètement le paradoxe de sa nature et de sa doctrine. Il se définit lui-même comme un dieu du chaos. Dans le scénario de Il y a quelque chose de pourri à Kislev, sa réaction face à la profanation de son autel montre très bien la chose : il est mis au devant de ses propres contradictions, et cela l'amuse beaucoup. Contrairement à Ocrane, je ne pense pas que ta vision soit trop clinique ou subjective. Mais au contraire, elle ne prend pas assez compte de la nature des dieux et du Warp, qui n'est pas d'établir des systèmes logiques et cohérent, mais de refleter le psychisme humain. [quote]"croire" ou "prier" le dieu necoho revient à faire la guerre pour la paix, un concept très en vogue de nos jours mais complètement paradoxal.[/quote] Oui, et justement, il est tout à fait logique que le Warp produise un dieu qui repose sur ce genre de chose, car c'est très en vogue dans le psychisme humain. [quote]En fait ce qui me dérange un peu dans tout ça c'est de vouloir utiliser un dieu plutôt obscur et bizarre et de tordre son propre background, sa définition et ce qu'il est, pour qu'elle corresponde à ce qu'on veut faire faire à des SMC.[/quote] Je ne suis pas d'accord, on ne tord pas forcément son fluff. Il y a quelque chose de pourri à Kislev montre un culte vénérant Necoho, c'est un précédent fluffique 100% canonique. L Je pense que le concept peut tout à fait être transposer à 40k, à condition de le faire avec doigté, sans attribuer à Necoho les mêmes comportements que les Big4. Le scénario décrivait même Necoho donnant des ordres aux PJ (reconstruire son autel), en ajoutant ceci : [quote]S'il y a effectivement eu un travail effectué, il le critiquera sans doute légèrement, puis dira que cela devrait aller; si rien n'a été fait, il pourrait transformer les PJ en perce-oreilles, en expliquant très raisonnablement que, s'il était le seul en cause, cela ne le dérangerait pas outre mesure et qu'ils doivent comprendre qu'il ne fait pas ça par méchanceté, ou il peut exploser de rire et les féliciter pour ne pas s'être laissé impressionner par une divinité, puis accorder une grâce à chacun.[/quote] Il peut être très drôle de transposer ça à 40k, avec un Necoho qui 99% du temps ne s'occupe pas du tout des SMC à son service, et puis de temps à autre en récompense un pour avoir désobéi à ses ordres, ou bien l'inverse selon son humeur...
  24. [quote] Necoho ne devrait pas soutenir des mecs qui le considèrent comme un dieu.[/quote] Et alors ? ça n'empêche pas forcément des types de l'adorer, quitte à n'en tirer aucun profit. [quote]C'est comme si un adepte de Khorne décidait de se lancer dans des orgies pas possibles tout en proclamant "être un khorneux, un vrai". Il peut dire ce qu'il veut, ça ne changera pas que Khorne sera surement très sourcilleux.[/quote] Khorne n'est pas un paradoxe, et pas un dieu rénégat. [quote]Mais sa doctrine est limpide : il n'y a pas de dieux. Aucun. Jamais. Du coup un adepte de Necoho devrait logiquement lui aussi être simple et clair : aucun dieu.[/quote] La doctrine de Necoho est limpide [b]et[/b] paradoxale : je suis un dieu, mais il n'y a pas de dieu. Tu ne peux pas séparer la doctrine de son énonciateur. Du coup, un adepte de Necoho devrait logiquement être aussi simple, clair et paradoxal : comme le dit le dieu Necoho, il n'y a pas de dieu. [quote]Du genre "Necoho l'iconoclaste, le déicide, père de la raison, nous a montré la vérité et dénoncé les faux dieux qui ne servent qu'à engraisser une église sclérosée et tyrannique ".[/quote] Tu perds tout l'aspect paradoxal de Necoho en disant ça. Et encore une fois, "père de la raison", y'a aucune mention de ça dans le fluff de Necoho. Tu plaques une certaine vision de l'athéisme sur Necoho, mais ce n'est pas la sienne (et la sienne est carrément plus fun). Necoho est littéralement le dieu de l'athéisme. Je trouve ça bien plus fidèle et bien plus drôle que ses adeptes le vénèrent en tant que tel. Accessoirement, Necoho est apparu dans Warhammer dans le cadre d'un culte, d'un temple et d'un autel... Comme il le dit lui-même : [quote]Je suppose que, en tant que Dieu du Chaos, j'ai droit à mes petites contradictions. [/quote]
  25. [quote]Le truc c'est que pour plaire à Necoho il faut déjà commencer par nier sa divinité[/quote] Mais c'est tout le paradoxe du scepticisme ! Dire "Il n'y a pas de vérité", c'est proférer une vérité. Moi, je vois très bien un SMC de Necoho expliquer à son pote "chaotorthodoxe" : Nécohiste : -Notre dieu Necoho nous l'a révélé, il n'y a pas de dieu. Orthodoxe : -Mais... c'est illogique... Nécohiste : -Tu ne peux pas comprendre, tu es encore dans la vallée de l'ignorance... Tenez, ça me rappelle une blague juive vachement drôle. Promis, elle a un rapport direct avec le sujet. C'est une blague sur les "Juifs athées". Un père juif a inscrit son fils au lycée privé du coin (catholique), pour la qualité de la formation qui y est offert. Tout se passe bien jusqu'au jour ou, un soir à table, le gamin sort à ses parents : -Aujourd'hui, en catéchisme, on a appris que Dieu est une Trinité ! La mère, effrayée, essaye de l'interrompre, mais dès que le petit a fini sa phrase, son père devient rouge de colère et lui fout une énorme torgnole. L'enfant, stupéfait, regarde son père lui crier à la figure : -Ecoute-moi bien, toi : il n'y a qu'un seul Dieu, et il n'existe pas ! Je verrai très bien ce cri servir de cri de guerre à des SMC "nécohiste"...
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