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Sire d'Epinette

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Tout ce qui a été posté par Sire d'Epinette

  1. Ta solution ne suffira pas à réhabiliter la hallebarde. La hallebarde est vraiment à la ramasse actuellement, bien plus que la lance. La hallebarde lance ou arme lourde aurait quand même une différence avec la lance : l'absence du bouclier. Pour les troupes de petite-moyenne qualité (humains, skavens) un point de sauvegarde est d'importance. On usera encore de la lance malgré la hallebarde révisée. Pour le dilemme arme lourde/hallebarde : la hallebarde est une arme d'infanterie uniquement... alors que l'arme lourde peut être utilisée monté ou sur char. La hallebarde n'est pas dispo pour toutes les infanteries. Donc la hallebarde ne remplacerra pas toutes les armes lourdes... Après c'est sûr, là où arme lourde et hallebarde sont dispo (guerrier du chaos, garde des crypte), la hallebarde finira par chasser l'arme lourde... Mais cette invasion de hallebardes ne va changer la face de warhammer (les guerriers du chaos ou gardes des cryptes avec arme lourde sont rares... les rares fois où ces troupes sont jouées, c'est avec avec des armes de base et des boucliers... pas des arme lourdes)
  2. Sire d'Epinette

    La Quête

    Exode Quelle direction allait prendre le convoi ? Bien entendu, Sire d’Epinette avait réfléchi à cette question. Le nord était interdit. Revenir en direction de Lyonnesse eut été plus que stupide… A l’est, c’était Moussillon, il serait fâcheux de rencontrer l’ennemi alors que l’armée conduit des civils et est dans un état de santé médiocre. Au sud les marécages semblaient encore plus inhospitaliers qu’à Brière. « Chevauchons vers l’ouest. » ordonna le Sire. C’est ainsi que l’expédition mît cap à l’ouest. La progression était épouvantable. Parfois, l’eau était si haute que les chariots chaviraient. Le remettre sur roue et le recharger faisait perdre un temps fou. L’expédition progressait ainsi pendant des jours et des jours sans jamais s’arrêter ni rencontrer âme qui vive. Enfin, ils arrivèrent sur une colline dominant les marais. Au sommet de la colline, la terre était ferme. On y voyait le vaste océan qui bordait la frontière occidentale de la Bretonnie. L’océan n’était qu’à quelques lieues. On ne pouvait aller beaucoup plus loin à l’ouest. Il y avait moyen de bâtir ici une ville fortifiée, nourrie par le pêche en mer ou en marais. Si ce lieu pouvait convenir aux hommes, ce n’était pas un endroit pour les chevaux et les vaches. « Arnaud, acceptez vous maintenant de me prêter allégeance ? » demanda le Sire. « Mon allégeance appartient déjà à mon suzerain, Abélard de Lyonnesse, messire d’Epinette. Et vous le savez bien. » « Comme il vous plaira. » Le Sire se tourna vers Martial, le capitaine d’une des unités de chevaliers errants. « Martial, je pense à vous pour devenir seigneur de ce lieu. Vous aurez sous votre responsabilité une multitude de paysans et vous aurez le devoir de les protéger et de faire en sorte qu’ils prospèrent. Acceptez vous cette lourde tâche ? » Martial avait montré qu’il était hardi et intelligent. Devenir chevalier du royaume était le souhait sincère de tout chevalier errant… Sa réponse ne faisait pas de doute… « Messire d’Epinette, mon seigneur, je l’accepte avec enthousiasme. » S’empressa de répondre Martial en donnant son épée. Martial était déjà prêt pour la cérémonie d’adoubement dont il avait tant rêvé. Le Sire sourit et continua en ouvrant ses mains. « A genoux mon féal. Prononcez vos vœux. » Martial s’agenouilla, mît ses mains dans celles du Sire et prononça d’une voie émue : « Sire, je viens à votre hommage et en votre foi, et deviens votre homme de bouche et de main. Je vous jure et promets foi et loyauté envers et contre tous. » Le Sire répliqua. « Je vous reçois comme vassal, Sire Martial. » Le Sire donna symboliquement une motte de terre à Martial. « Je confie cette terre à vos bons soins. Puisse t’elle devenir prospère en votre protection. Quel nom allez vous donner à votre fief ? - Ce sera Gweran, en l’honneur de ma défunte mère. » - Et bien mon féal Martial seigneur de Gwéran, je vais maintenant vous remettre votre épée. Quel usage en ferez vous mon loyal vassal ? - Je protégerais les faibles et je ferais régner la Justice. Lorsque le tocsin retentira, je chevaucherais pour vous, mon seigneur, et pour la Dame. Tant qu’un souffle de vie m’animera, les terres qui sont miennes seront préservées du mal. Pour l’honneur et la chevalerie ! » Sire d’Epinette frappa les épaules de Martial avec le plat de l’épée, qui résista comme il se doit, puis le Sire s’agenouilla pour ceindre l’épée à la ceinture de son féal. « Vous êtes maintenant chevalier du royaume de Bretonnie, Sire Martial de Gwéran. Tenez vos serments. Nous allons maintenant voir qui seront vos gens. » Sire d’Epinette confia à Martial les membres de l’expédition trop faibles pour voyager plus loin (en général, il s’agissait de brièrois…), le mire et un nombre suffisant d’hommes forts et valides. Au total, un quart des civils, un quart des piétons furent laissés à Gwéran. Il ordonna à quelques des sergents à cheval de rester au service de Martial. Enfin, le Sire ordonna à l’unité de chevaliers errants dont Martial avait été le capitaine, de rester au service de celui-ci. Ainsi, celui qui, par sa valeur, avait été leur capitaine devenait leur seigneur. Tous étaient heureux et congratulaient leur frère d’arme, capitaine et seigneur. Martial n’en pouvait plus de fierté et d’allégresse. Les chevaliers errants saluèrent leur seigneur en levant leur épée. « Pour l’honneur et le chevalerie, gloire à Martial ! » Hugues, capitaine des sergents du Sire demanda : « Sire, pourquoi nous scinder ? » « Il y a des gens très faibles parmi nous. Ils ne pourront aller plus loin. Ce lieu peut nourrir des hommes, mais ne convient pas aux chevaux. Nous ne pourrons rassembler ici beaucoup de cavaliers. Nous bâtirons une autre colonie, sur une terre plus propice aux chevaux. » Enfin, un stock de nourriture et de fourniture fut laissé à Gwéran. Hugues s’alarmait de voir la quantité de nourriture qui était laissée ici… et le peu qui restait. « Sire, notre réserve de grain est sérieusement entamée. Si vous laissez tout cela ici, nous ne pourrons pas semer. - La Dame y pourvoira Hugues, la Dame y pourvoira. » L’expédition continua vers le sud, longeant la mer. A chaque étape, le Sire ordonnait toujours la progression cherchant les territoires les plus fertiles. Au bout de deux semaines, l’expédition atteignit l’embouchure de la Grismérie. La route du Sud était barrée. Sire d’Epinette galopa en haut d’une colline proche. De là haut, il dominait les environs. A l’ouest c’était l’océan. Sire d’Epinette remarquait des rades sans doute trop parfaites pour être naturelles… « Ces berges semblent avoir déjà été aménagées. » pensa le Sire. L’endroit, il est vrai, semblait se prêter admirablement à la construction d’un port important. « Bien sûr, un port est un endroit idéal. Nous pourrons acheminer ici de grandes armées, plus facilement qu’en passant par les marais entourant Moussillon.» Pensa le Sire. « En outre nous pourrons tirer de la mer suffisamment de nourriture pour nos besoins. » Les bretonniens, pourtant, n’aimaient pas la mer. La mer était jugée capricieuse et dangereuse. Les roturiers la considérait avec peur. A l’instar de leur chevaux, les chevaliers craignaient aussi la mer… Les bretonniens, peuple de paysans et de chevaliers, n’étaient heureux que sur le plancher des vaches… En cas de nécessité, seront ils capables d’affronter la mer ? Au nord, il y avait le bord de mer propice à l’établissement de villages de pêcheurs… plus loin, Gweran et encore plus loin Lyonnesse. Au Sud, le fleuve Grismérie interdisait tous renforts… et toutes menaces… à moins de disposer de bateaux. A l’est, ils y avaient de vastes prairies, formées dans le delta de la Grismérie au cours des millénaires précédents. Le lit de la Grismérie n’était pas stabilisé. Le fleuve débordait régulièrement et des plaines fertiles en résultait. Ces prairies devaient convenir à merveille au bétails bretonni… De nombreuses banc de sable et même îles émergeaient au milieu du fleuve. Sur ces îles, nichaient des milliers d’oiseaux. « Voilà qui nous fera de bonnes omelettes. » pensa le Sire. Plus loin encore, en remontant le fleuve, le Sire savait que se tenait la ville maudite de Moussillon trop éloignée pour qu’on la voit. Hugues contemplait aussi le spectacle et la majesté de ce lieu… « Alors messire d’Epinette, que faisons nous à présent ? ». « Notre exode est terminé mon bon Hugues. Ici nous bâtissons notre ville. Je lui donne le nom de Nazarie. »
  3. Sire d'Epinette

    La Quête

    La chute de Brière Il n’avait fallu qu’une semaine pour quitter le territoire historique de Lyonnesse bien tenu et régulièrement parsemé de bourgs et de hameaux. Le Sire et son expédition traversèrent ensuite des territoires récemment colonisés. Les bourgs étaient plus rares, peu peuplés… mais toujours solidement fortifiés. Mais depuis qu’ils étaient entrés dans une sorte de no man’s land, la progression était épouvantable. L’expédition, composée d’une soixantaine de cavaliers et de deux cents cinquante piétons, progressait douloureusement dans un marécage putride. Enfin Brière apparut… et la première impression du Sire, et de tous ceux qui l’accompagnaient, fût désastreuse. Brière était au cœur du marécage. Il n’y avait presque pas d’arbres. La terre était boueuse et suintait l’humidité, et si des prairies apparaissaient ça et là, il paraissait évident que ces prairies devaient être inondées en hivers. Une méchante palissade de bois protégeait la « ville », tandis que de sinistres tours de bois surveillaient les environs. « Une protection minimale » jugeait le Sire pour qui seuls les murs de pierre garantissaient la sécurité. La bannière du Sire était déployée. Elle arborait la bannière de la Dame et les armoiries du duché de Moussillon : d’argent à la croix de gueule cantonnés de deux fleurs de lys de même en chef. Devant cette bannière manifestement amie, la porte de Brière était ouverte, et ses soldats étaient au garde à vous. Derrière les soldats une population misérable regardait les nouveaux arrivés… ou leur chariot. Les gens de Brière regardaient avec avidité ces chariots de vivre de Lyonnesse. Les soldats de Brière escortèrent les chariots … pour en faire une distribution équitable ? Se demandait le Sire. Quoiqu’il en soit, il était clair que Brière avait faim. Les chevaliers de Brière étaient plus maigres que les roturiers du Sire… alors les gueux de Brière… Entre les nouveaux arrivants, fourbus, sales, venant de parcourir des lieues dans les marais, mais bien portant, et les colons de Brière faméliques, le contraste était saisissant… et pas à l’avantage des locaux. Arnaud de la Brière accueillit le Sire. « Bienvenue dans ma ville messire. » Arnaud était jeune. Tout au plus avait il 25 ans. Il était maigre et avait les yeux gonflés, il souffrait visiblement de fièvres. « Nous sommes ici depuis trois ans. Au delà de ce point, c’est Moussillon qui domine. - De quoi vivez vous ici ? Il n’y a ni bœufs, ni culture… - La culture de blé n’a rien donné cette année encore… et les vaches ne supportent pas les marécages. Mais les marais abritent de nombreux poissons… que mes gueux ont appris à piéger. - Pourquoi n’essayez vous pas d’investir un territoire plus favorable aux hommes et à nos bêtes ? - J’obéis messire, à mon seigneur. Le Duc de Lyonnesse qui m’a ordonné de m’approcher de Moussillon. Et il n’y a pas de chemin plus direct. - Il faut savoir désobéir parfois. La sagesse est de savoir quand. Tenez à ce propos, quelqu’un qui vous est cher m’accompagne… » Diane de Lyonnesse et le Sire avaient continué à être amant pendant ce voyage… mais cela ne remettait pas en cause leurs projets respectifs… En tant que chevalier du Graal, le Sire se devait à l’humanité tout entière. S’il avait eu encore des enfants, il les aurait heureusement aimé plus que les aux autres hommes… Et donc cela ne serait pas. Diane ne vivrait pas avec le Sire. Mais où était elle à cette heure ? Diane ne s’était en effet pas précipité auprès de son promis. Avait elle changé d’avis ? La perspective de devenir une souveraine du marais ne devait pas l’enchanter outre mesure. Mais maintenant, elle n’avait pas le choix. Diane joua sa partie et se précipita au cou d’Arnaud. « Mon aimé, vous m’avez tellement manqué… Je me languissais tellement de vous que je ne pouvais attendre.» Arnaud se dégagea. « Ce n’est pas ainsi que cela se passera. J’apporterais la ville de Brière à votre père. Notre pieu mariage se tiendra à Rohazon et votre père vous mènera à l’autel. Ensuite seulement, nous repartirons à Brière. C’est cela qui a été prévu… » Le Sire laissa Diane et Arnaud à leur conversation et se promena librement dans Brière. Brière contenait cinq cents âmes. Une grosse vingtaine de chevaliers, et une centaine de piéton. Le reste étaient des non combattants… dont des femmes et des enfants. Le Sire visita une grande maison. C’était l’hôpital de Brière. Le Sire remarqua les armoiries d’un chevalier de la quête… Sire d’Epinette tenta de parler au chevalier alité, essayant de glaner quelques informations utiles… Hélas, les propos du chevalier étaient incohérents. Un mire qui soignait là les gens expliqua au Sire. « Sire Edouard se meurt. - De quoi meurt-il ? D’une forte fièvre ? - Sire Edouard est certes malade, mais la vraie cause de son triste état est qu’il refuse de s’alimenter. - Mais pourquoi ?. - Sire Edouard est arrivé épuisé et malade. Nous l’avons nourri avec la meilleure nourriture qui nous restait : sa propre monture. Edouard a appris qu’il avait mangé son propre destrier et en a été désespéré. Il a depuis refusé de s’alimenter. Vous savez sans doute comment les chevaliers de la quête sont parfois entêtés… Mais vous devez savoir que Brière ne survit qu’en mangeant notre bétail et nos chevaux. Notre seigneur, Arnaud de la Brière, ne vous a pas menti en disant que nos bêtes ne supportent pas les marais… Mais il a omis de vous dire que nous mangeons leur cadavre pour tenir. Que mangerons nous quand nos derniers chevaux et bovins auront disparu ? Qu’allons nous devenir ? L’avenir en ce lieu me semble bien sombre.» Le Sire fît apporter des rations de pain et tenta de les donner à l’homme squelettique. Celui ci accepta quelques miettes. « C’est trop tard pour Sire Edouard. Croyez mon diagnostic : il agonise et ne passera pas la nuit. » Le Sire veilla le chevalier mais celui ci, comme l’avait prédit le mire, mourut au crépuscule. Etait-ce là le destin des hommes et des femmes de Brière, des nouveaux colons de Lyonnesse, du jeune Arnaud, de Diane et de son enfant ? Le Sire ne pouvait se résoudre à cette injustice… … Le Sire pria la Dame… mais hélas nulle apparition ne vînt lui porter conseil. Néanmoins, le Sire mûrît un plan par une nuit de réflexion. Quatre heure avant mâtine, le Sire passa son armure et prit ses armes. Alors qu’il allait sortir, le Sire d’Epinette trouva frère Gabriel de Soncarl, un de ses compagnons chevalier du Graal, lui aussi équipé de pied en cape et visiblement prêt à l’action. « Frère Gabriel, vous voici prêt à la bataille, la Dame vous a t’elle conseillé ? - Non messire, j’ai observé la ville tout comme vous. Frère Erevan d’Epinette, je considère que votre arroi de bataille est le signe de la Dame que j’ai espéré cette nuit. Faites de même avec moi. Mon âme est déchirée mais c’est la seule solution. - Alors agissons, et que le succès soit nôtre. » Sire d’Epinette défonça la porte de la chambre où dormait Arnaud de la Brière. D’un coup d’œil, le Sire vît la chevelure dorée qu’il connaissait bien : ainsi Diane avait vaincu les réticences d’Arnaud dès la première nuit… Mais le Sire ne se laissa pas davantage distraire par cette amusante pensée : il y avait une tâche pénible à accomplir. Les soldats du Sire ceinturèrent immédiatement Arnaud, pris au saut du lit. « Quelle est cette félonie ? » demanda Arnaud ahuri. Le Sire répondit « Au nom de la Dame, je vous relève de votre commandement. Ne résistez pas, il ne sera fait aucun mal. » Des chevaliers errants de Brière dormaient dans la pièce attenante. Quatre d’entre eux se ruèrent sur le Sire. Malgré le nombre, le combat était inégal. L’exiguïté de la pièce limitait l’intérêt de leur supériorité numérique… Le Sire portait son armure et son épée, les chevaliers errants de Lyonesse étaient eux en habits de nuit, armés de simples dagues. En quelques secondes, le Sire entailla le bras de l’un, assomma un autre avec le plat de son épée. Les deux autres reculèrent : ils avaient toujours autant envie de tuer, mais l’homme en armure était trop impressionnant. « Au nom de la Dame, lâchez vos armes, ne résistez pas ou il vous en cuira. ». Les deux derniers chevaliers errants, vaincus lâchèrent leur dague. Arnaud et les chevaliers errants furent poussés sans ménagement dans la cour. Il fût bientôt rejoint par tous les hommes, les femmes et les enfants de Brière… qui étaient en train de subir le même traitement. Bientôt, tous les brièrois et les colons et chevaliers de Lyonnesse, furent parqués au centre de la place, menacés par les épées, les hallebardes, les lances et les arcs des soldats du Sire. Ceux ci avaient été surpris d’être réveillés en pleine nuit… mais comme tout bretonnien, ils obéissaient sans faillir à leur supérieur. Néanmoins, ils étaient stupéfaits par cet acte déloyal. Leur stupeur n’atteignait pas autant celle des gens de Brière… Au milieu des pleurs et des cris, le Sire exigea le silence et annonça : « Gens de Brière écoutez moi. Ici, vous mourez de faim. Ici vous auriez pu tous mourir. Mais cela ne sera pas. Aujourd’hui, la Dame m’envoie pour vous mener en des terres plus fertiles où vous pourrez vivre. Gens de Brière, croyez moi. Aujourd’hui nous abandonnons Brière à ses moustiques. Demain, nous coloniserons et prospérerons sur d’autres terres plus fertiles. Que tous les civils aillent prendre leur affaire. Vous avez deux heures pour embarquer tout ce que vous pouvez transporter. Allez. » Toutes les armes des gens de Brière furent rassemblées dans un chariot solidement gardés. Quelques soldats du Sire furent désignés pour aider aux déménagements… et certains soldats de Brière, mais aucun chevaliers, furent aussi autorisés à hâter l’exode. « Sire d’Epinette, vos actes sont inacceptables. Mon suzerain vous châtiera. Cessez cette folie ! Je refuse d’abandonner Brière. Mission m’a été confiée : fonder et développer cette ville. Ni vous, ni les moustiques, ni même Diane ne saurait me délier de mon serment. » Le Sire comprît que Diane avait tenté d’attendrir le seigneur de Brière pour obtenir un nouveau départ. Diane était belle, intrépide, sans scrupule, manipulatrice… elle était aussi intelligente et sage. Quelle femme ! Bienheureux le domaine qui aura Diane pour Dame… Le Sire revient à ses soucis immédiats. « Vous n’écoutez pas les conseils. Mais, je peux vous forcer à abandonner cette ville. Je le fais. Taisez vous maintenant. Nous n’avons pas le choix. J’espère que vous comprendrez bientôt. » Arnaud fût promptement bâillonné et emmené dans un chariot sous bonne escorte. Les gens de Brière obtempérèrent et deux heures plus tard, les bretonniens étaient prêts à partir. Les chariots tirés par des beaufs et des chevaux étaient plein à craquer d’un amoncellement d’affaires misérables entassées pèle mêle. Quand enfin tout fût prêt, le Sire remercia la Dame d’avoir pu évacuer cette ville sans pertes. Il ordonna : « Brûlez cette ville. Plus aucun humain ne viendra mourir ici. » C’est ainsi que, au milieu des pleurs des brièrois qui avaient tant peinés trois années durant, Brière fût ruinée par ceux là même qu’elle avait accueilli en ami…
  4. Ca sert pas plus et pas moins que de jouer aux petits soldats... Ca fait plaisir...
  5. Les damoiselles sont fatalement au courant. Elles ont été formée à la magie chez les elfes. Elles ont vu le sort qui était réservé à leurs soeurs, leurs frères (s'il y a plusieurs enfants mabnifestant des dons bizarres) ou leur amis. Elles aussi sont une élite digne de confiance et qui sait garder un secret... si ce secret est bénéfique et est plus efficace secret. La connaissance des graaleux ne passe pas forcément^par la Dame au moment où l'apprenti graaleux trouve la Dame. C'est à force de réflexion (pendant sa quête ?) et en cotoyant et peut être en interrogeant les damoiselles (qui font pleine confiance aux graaleux).
  6. Non, je ne crois pas que ce soit vrai pour les graaleux. Les chevaliers du Graals sont intelligents, volontaires et expérimentés. Ils sont à mon avis conscients du rôle des sylvains. Le système mis en place par les sylvains perdurent à travers la formation des damoiselles bretonniennes et la neutralisation des autres sorciers et mutants. Le maintien de ce système prouve qu’il est accepté par les damoiselles et les chevaliers du Graal... Et le Roi lui même est au courant (c'est un chevalier du Graal). C’est sans doute vrai pour la plupart des bretonniens (paysans, chevaliers errants, chevaliers du royaume, chevaliers de la quête)… Mais pas pour tous. Les défenseurs de la Dame (graaleux et damoiselles) adhèrent sûrement sincèrement et consciemment au système. A propos ça veut dire quoi, fake ? Sire qui aime bien cette idée de manipulation comprise, acceptée et même défendue.
  7. Oui, c’est possible… y compris la naissance d’une vraie divinité. Les enfants enlevés sont de toute évidence prisonniers. La plupart ne reviennent jamais parmi les humains. Ils ne peuvent donc pas dénoncer les elfes sylvains. Une minorité de ces enfants réapparaissent : les damoiselles, dument formée à la magie (collèges sylvestres). Les damoiselles pourraient balancer les manigances elfiques. Or elle ne le font pas. 3 explications possibles. Elles ont subi une sorte de lavage de cerveau et ont tout oublié (le temps s’écoule traditionnellement de façon étrange chez les elfes). Elles sont traitres aux humains et à la solde des elfes sylvains. Elles gardent leur lucidité et approuvent le système en place. Je privilégie la 3ème possibilité. Et j’ai 4 arguments pour défendre cette thèse : 1. La formation des magiciens est une science où les elfes sont plus efficients que les humains. les collèges de magie impériaux ont été crée avec l’assistance des hauts elfes. Un humain qui apprend seul la magie devient trop souvent un chaotique, un nécromant ou un prêtre liche… que de mauvais gens. 2. Un pays exempte de mauvais magiciens est une bénédiction pour les humains... et leurs voisins... 3. Les elfes sylvains ont intérêt à ce que la Bretonnie survive et surveille leurs frontières occidentale et septentrionale. La sélection et la formation des magiciens humains est un moyen économique pour les elfes sylvains de renforcer leurs alliés humains… et donc de garder économiquement la moitié de leurs frontières. 4. Et enfin, les chevaliers du Graal (y compris le Roi ljui même) côtoient et agissent de concert avec les damoiselles… et eux ne peuvent avoir subi un lavage de cerveau ni être à la solde des elfes sylvains. Sire : Que chacun défende ses propres intérêts, et le monde sera meilleur.
  8. Très certainement, la Dame du Lac d'origine était une sorcière elfe sylvaine... et Morgiana/la fée enchanteresse en est une. Moults indices vont dans ce sens. Grâce à elle(s) les bretonniens se sont unis et ont triomphé de maints périls. Pourquoi se rebeller contre cette entité qui nous a été et continue à nous être si profitable ? Cela dit, n’oublions pas que nous, l’élite des bretonniens, grands seigneurs et chevaliers du Graal, avons notre libre arbitre… et que si la « Dame » allait contre nos intérêts, nous l’ignorerions et même la combattrions. Reste à savoir si les damoiselles sont loyales envers les bretonniens ou si elles obéissent au peuple fée (cad les elfes sylvains). Pour les avoir longtemps côtoyés, les damoiselles sont humaines... et leur loyauté, leur humanisme et leur bonté ne saurait être mise en doute. On peut faire confiance aveuglément aux damoiselles du Graal. Dans ma jeunesse, je me demandais si le fait que la fée enchanteresse (et donc le peuple fée) enlève certains de nos enfants étaient une bonne ou une mauvaise chose. Ce poignant sujet a occupé mon esprit des années durant. J’ai depuis trouvé le Graal (cf récit la quête en lien dans ma signature). Et sans être manipulé, simplement en accompagnant les admirables damoiselles, j'ai trouvé la raison. En prenant ainsi les enfants bretonniens manifestant des aptitudes magiques, les elfes sylvains selectionnent les apprentis sorciers qui ont la force mentale nécessaire pour manipuler à bon escient la magie. De cette façon, les elfes sylvains forment nos magicienne et purgent la Bretonnie des mutants, des sorciers trop ambitieux et de toutes ces sortes de mauvais gens trop puissants. Ainsi, la Bretonnie est préservée des odieuses abominations et des cultes chaotiques qui empoisonnent souvent les autres sociétés humaines (telle l’Empire ou la Norsca). Tant que nos intérêts coïncident avec celui de « la Dame » (c'est-à-dire de le fée enchanteresse et donc des elfes sylvains), tout va bien. Aucun raison de se rebeller. Ceci perdurera tant que les bretonniens et les elfes sylvains seront gravement menacés. Nous sommes alliés par la plus sûre des raisons : la nécessité. Lorsque les bretonniens (ou les elfes sylvains) auront triomphé de tout ennemi, que nous prospérerons tant que nous aurons besoin de terres, nous entamerons la conquête de Loren avec le fer, l'acier, et la puissance de la machine. Et alors nous n’obéirons plus à la Dame. Mais cela n'est pas pour demain... Sire d’Epinette, si nous survivons et triomphons, nos héritiers tueront la Dame avec la révolution industrielle…
  9. Des pénalités très sévères sont encaissées par les trucs vraiment lourds! Gros Slann, gros sorciers, ratling en nombre, démon majeurs, dragons, aucune bannière… Avec ce système, pas la peine d’essayer de cacher son mago sur dragon œil doré + bâton du changement derrière son pâté de guerriers du chaos EMC super soft… la pénalité pour le premier sera bien plus lourde que la récompense pour le deuxième… Ce qui est bien, c'est que les pénalités commencent généralement après une certaine occurence de la troupe : les arquebusiers sont par exemple pénalisé à partir de la troisième unité par exemple. Ce qui encourage la variété des listes. Et ça c’est super ! Vive ce système. Pour chipoter, voici les lacunes que je vois : Ne pas pénaliser et au contraire récompenser certains tirailleurs (exemple les chasseurs impériaux apportent des points, les archers bretonniens en tirailleurs aussi… Je pense qu’il ne faut pas récompenser ces troupes… (ni les pénaliser d’ailleurs)) Le système ne récompense pas assez les états majors… dès lors qu’il ne s’agit pas d’unités à bonus et que les 2 bannières minimum sont présentes. Ensuite, avoir 2 bannières ou 6 ne change rien (Bouh, on s’en branle des bannières de mes chevaliers alors :-(…). Et une anecdote : les OM bretonniens pénalisés sont… curieusement choisis. Il parle de la dernière version de la tresse d’Ysolde ? Celle du livre d’armée actuel… ou pense t’il encore à la tresse d’Ysold de la V5 ? Il pénalise aussi la vertu du devoir (30 points, pareil qu’une bannière de guerre tant que le général est vivant… mais pas la bannière de guerre… qui est moins cher, sans restriction… et donc mieux.
  10. Sire d'Epinette

    La Quête

    Tu as tout à fait raison sur tous ces points, je modifie derechef. En fait je voulais écrire qu’une lance était toujours composée du chevalier du royaume, toujours accompagné d’un cavalier léger, et toujours de quelques hommes de pied. Cette force étant une obligation légale de mise à disposition d'une force armée par le chevalier du royaume vassal pour son suzerain (en échange du fief). Et de -parfois- 0 à 5 chevaliers errants : les fils du chevaliers, des chevaliers d’un voisin en formation… mais ces chevaliers "bonus" ne sont pas réglementaires car aucune loi n’oblige un chevalier à avoir des fils en âge de se battre. D’où ce 2 chevaliers errants en moyenne qui est effectivement bof. Mais je ne sait pas comment écrire cela d’une manière fluide. J’ose. Il fallait bien choisir un nom au héros… Pourquoi pas celui là… C’est juste un seigneur bretonnien ordinaire du Graal (ou même un simple paladin du Graal). Le Sire d’Epinette de cette histoire n’est pas un gros bill… c’est pas Sigmar, Archaon, ou Nagash. S’il meurt, ce n’est pas grave. Sire d’Epinette est une lignée. Il y a plein de Sire d’Epinette… C’était d’abord une présentation de background d’une de mes armée. Puis un épilogue d’un rapport de bataille avec cette armée. Et enfin, c’est devenu l’histoire de la re-conquête de Moussillon. J’imagine en effet une vaste fresque à ce sujet dont le synopsis me trotte dans la tête depuis plusieurs années déjà. Mais on peut pas toujours être à fond dans l’action tout le temps, la reconquête de Moussillon est une énorme entreprise… qui doit être lente. Je me suis arrêté au livre 5 ou 6 au moment où Ogier se marie enfin avec sa blonde. Je vais reprendre les aventure d’Ogier. J’espère vivement que son oncle aura tort sur les femmes pour Ogier ;-) . Celà dit je conseille aussi ces livres. Je ne connais pas le cycle de Tristan.
  11. Sire d'Epinette

    La Quête

    Adélard et Diane de Lyonnesse. Adélard, Duc de Lyonnesse était dans la force de âge. C’était un seigneur aguerri, sûr de lui, emporté et belliqueux. Un chevalier bretonnien typique ! Adélard accueillait le Sire d’Epinette avec un large sourire… « Enfin le vieux Louen se décide à porter le fer contre Moussillon. Comme vous le savez, le duché de Lyonesse porte seul la guerre contre Moussillon… depuis près de 30 ans maintenant. Il était temps que Louen intervienne et je suis heureux de vous voir céans. Laissez moi quatre semaines pour convoquer mon ost. Mais dites moi, où est basée le reste de votre armée ? Il serait plus confortable pour elle de profiter de ma bonne ville Rohazon… - Holà messire Adélard, laissez moi parler. Il n’y a pas d’autres forces armées pour cette entreprise que celle que vous avez vu entrer dans votre cité. » Le Duc de Lyonnesse grimaça. Pas le moindre chevalier du royaume, quelques dizaines de chevaliers errants et de chevaliers de la quête, une demie douzaine de chevaliers du graal, des sergents à cheval et presque deux cents gueux pas tous armés. Ce n’était pas la conquête de vive force, mais une nouvelle tentative de colonisation… Un mégotage ! Adélard de Lyonnesse contenait mal sa déception… « Sire d’Epinette, je suis déçu. J’espérais une grande offensive et la fin de cette guerre. Et je vois qu’elle continue et que rien ne laisse entrevoir sa fin. Si Louen m’avait écouté, nous aurions réuni toutes les armées bretonniennes, et d’un seul élan, nous aurions réduit Moussillon en cendre… Hélas, le Roi vous a choisi… et ne vous a pas donné de moyens. Quoiqu’il en soit, je vous souhaite la bienvenue en ces terres et tous mes vœux de réussite. J’espère messire que vous respecterez la nouvelle frontière entre le Lyonnesse et Moussillon que Lyonnesse a conquis avec ses forces seules... » Le Sire était désagréablement surpris. L’ennemi n’était pas même évoqué que déjà le Duc cherchait querelle à propos du butin. « Je ne crois pas qu’il puise y avoir de problème de frontière entre bretonniens. Sachez messire que mon serment du Graal et mon allégeance à Louen me met au dessus de ses basses considérations. - J’ai moi aussi prêté allégeance à Louen dont je suis un loyal sujet n'en doutez pas une seconde… ce qui ne m’empêche pas de penser aussi et d’abord à mon Duché. Reste votre serment du Graal qui fait de vous un voisin des plus dignes de confiance. Je ferais tout mon possible pour vous aider. - Justement, que pouvez faire pour nous ? - Etant moi même en train de coloniser de nouveaux domaines sur l’ancien territoire du duché de Moussillon -maudit soit il-, je ne puis vous confier de colons ou de force armée.. Je vois bien que vous n’êtes pas prêt pour la conquête et la convocation de mon ost est prématuré. Vous pouvez compter sur mon ost en cas de nécessité : je peux convoquer deux cents lances qui peuvent être entièrement à pied d’œuvre dans ma capitale ici à Roazhon en quatre semaines… tout en laissant une garnison minimum pour garder mes places fortes. » Le Sire traduisit mentalement les propos du Duc Adélard. La lance était la force armée légale due par tout chevalier du royaume à son suzerain en échange de son fief. Chaque lance était légalement constituée du chevalier du royaume et de sa suite : un cavalier léger et une demie douzaine d’homme de pied. A cette lance s’ajoutait éventuellement tous les fils du chevalier en âge de se battre, ou des chevaliers errants en formation auprès de ce chevalier du royaume. Cela représentait une force considérable d’environ deux cents chevaliers du royaume, autant de cavaliers légers, mille deux cents piétons... et de tous les chevaliers errants ede Lyonnesse que le Sire estimait au nombre de cinq cent. Au delà du nombre, les gens de Lyonnesse étaient réputés dans toute la Bretonnie pour leur entêtement, un atavisme qui faisait des gens de Lyonnesse des excellents soldats… Le Sire se demanda si de telles vantardises n’étaient pas une menace ? Le Sire préférera rejeter une telle hypothèse. « - Je suis ravi d’avoir un voisin aussi puissant et ne manquerais pas de vous appelez à l’aide si nécessaire. Pourriez vous au besoin intervenir plus vite ? - Si vous avez besoin d’une aide urgente, toute ma cavalerie peut être rassemblée ici en deux semaines en laissant la piétaille en arrière. Si la célérité est encore plus importante, je peux partir à tout moment avec soixante cavaliers toujours en garnison dans ma bonne capitale ducale. Mais une telle dispersion de mes forces n’est pas souhaitable. Et dans tous les cas, il faudra encore atteindre votre localisation. - Et qu’en est il de l’ennemi ? - Il y a très peu d’activité à Moussillon… Moussillon ne défend pas son territoire. Ils sont très apathiques et ne semblent pas se préoccuper de notre présence. Comme si nous étions quantité négligeable ou qu’ils avaient tout leur temps… Mais méfiez vous, l’ennemi est présent : des éclaireurs solitaires disparaissent régulièrement. J’ai moi même effectué des reconnaissances en force avec un fort parti de cavalier, nous n’avons pas été empêché et avons même pénétré dans la ville jusqu’aux murs du château des ducs de Moussillon. Déplacez vous en force. Je peux vous dire que la nature hostile de ces contrées n’est pas le moindre de nos ennemis. Moussillon est entourée de marécages putrides et la vie ne nous y est pas prospère. Mon futur gendre, Arnaud de la Brière est à la tête de notre colonie la plus lointaine. Il s’est installé au nord ouest de Moussillon, et y développe depuis 3 ans une nouvelle ville qu'il a dénommé Brière. J’aimerais que vous lui rendiez visite… Vous pourriez lui donner quelques vivres, quelques colons et quelques jeunes chevaliers errants, tous de Lyonnesse, qui ont ordre de prendre part à cette noble quête. ». Le Duc pris soin d’ajouter pour être bien compris : « La colonisation au profit de Lyonnesse, pas la vôtre. » Le Sire termina le repas, remercia son hôte et gagna la chambre que le Duc de Lyonnesse lui avait préparé. Comme il était d'usage, les chevaliers étaient logés chez l’habitant tandis que les roturiers dormaient dans les écuries… sauf ceux qui préféraient leur chariot... C’était peut être sa dernière nuit de paix. Le Sire n’avait rien obtenu concrètement mais il avait pris contact avec son puissant voisin et allié. Peut être que la visite du domaine de la Brière allait elle être plus fructueuse. … Quelqu’un était à la porte. Le Sire s’éveilla en sursaut et sortit son épée. L’épée partageait le lit du Sire, toujours sous l’oreiller depuis la disparition de sa Dame… il y a… bien des années de cela… « Qui va là ? - Ne craignez rien, je suis Diane, fille d’Adélard de Lyonnesse. Ouvrez messire. » Sire d’Epinette ouvrit lentement la porte de sa main gauche sans lâcher son épée. Il fît entrer la damoiselle. Diane était une superbe blonde de 18 ans. Mince et athlétique, elle était très belle. C’était assez inconvenant pour une jeune fille seule d’entrer ainsi dans la chambre d’un homme. Diane faisait preuve d’une audace peu commune… « Messire, je veux que vous m’emmeniez avec vous, je veux rejoindre mon fiancé Arnaud de la Brière. - Voyons damoiselle, ces contrées sont sauvages et hostiles, il ne faut pas vous y rendre à la légère… Ce n’est pas la place des dames. - J’ai de très bonnes raisons messire. Emmenez moi à mon promis je vous prie. - Parlez en d’abord à votre père. Mais je suis sûr que c’est une mauvaise idée. - Messire, mon père ignore et doit ignorer tout de cette entreprise. Il me croit parti chez une cousine. Puisque vous ne comprenez pas la situation, je vais tout vous dire. J’attend un enfant et mon père, je le connais bien, ne supportera pas le scandale et tentera de le camoufler. Il me tiendra cloîtrée jusqu’à la naissance et me forcera à abandonner l’enfant. Va pour l’abandon du bébé mais je ne saurais surtout pas rester sans liberté pendant huit longs mois. Emmenez moi auprès de mon fiancé. Sachez enfin qui si vous ne m’aidez pas, j’irais seule à Brière. - Votre fiancé n’est pas rentré depuis plusieurs mois… il n’est donc pas… » Les yeux de diane s’assombrirent. « - Oubliez le père de l’enfant. Il n’en vaut vraiment pas la peine. - Je vois… mais comment comptez vous vous y prendre avec votre fiancé. - Ca messire, ça me regarde. Menez moi à lui, je saurais faire le reste. » Le Sire regarda la damoiselle d’un œil neuf. Elle était très jolie et ressemblait a une poupée, mais elle faisait montre d’une volonté intraitable, et était sûr d’elle et sans scrupules aucun. Le Sire aurait aimé avoir ce genre de problème avec Jeanne, hélas… Le Sire réfléchit. Il ne pouvait laisser Diane tenter seule de joindre Brière. C’eut été la condamner à mort. Il n’avait dès lors que deux choix : l’emmener ou la dénoncer à son père. Le Sire pensait à l’enfant, abandonné comme un orphelin. Diane ne semblait pas s’en préoccuper pour le moment, mais cela pourrait changer. Il pensait aussi que les femmes sont indispensables pour s’installer durablement dans un territoire… et il avait envie d’aider cette jeune fille… « Damoiselle, Je vous aiderais. Prenez ces habits d’écuyers vous passerez inaperçu au milieu de ma suite. Et je vous emmènerais auprès de votre promis. » Enchantée, Diane enleva sa robe et sans pudeur commençait à revêtir ses habits d’écuyer. Elle se montrait nue en tentant de comprendre comment revêtir ces sortes d’habits qu’elle ne connaissait pas. Diane était adroite et trouva vite la façon adéquate de s’habiller… trop vite pensa le Sire… « Si vous le permettez messire, je dormirais par terre dans votre chambre. Je ne puis regagner mes appartements. - Cela Madame je ne puis le permettre. Dormez donc dans ce lit je vous prie.» Diane regarda le Sire droit dans les yeux tout en retirant ses nouveaux habits. Ce soir là, l’épée du Sire se contenta du sol froid de la chambre… Le Sire pensait qu’il n’avait même pas pensé à demander si le géniteur était au moins chevalier... Le Sire était surpris que ce détail, qu’il considérait de la plus haute importance lorsqu’il était chevalier du royaume, l’intéressait beaucoup moins à présent. Quoiqu’il en soit, c’eut été fort maladroit de parler de cela maintenant. Il songeait aussi que ces entre faits allaient peut être sérieusement détériorer ses relations avec le puissant Duc de Lyonnesse. Allons, point d’inquiétude. Peut être que tout ira bien, que la Dame allait continuer à être généreuse avec le Sire. La colonisation sera plus durable avec des dames… à fortiori quand elle sont de haute noblesse… et de la trempe de Diane de Lyonnesse. Le Sire sourit à Diane, savoura l’instant et sombra enfin dans le sommeil.
  12. T’as pas compris la problématique coût/modif règle. Pour la peine relis tout. 24 ps. Le système métrique est indépassable. Pas compris non plus. Le but est de dire qu’on peut mettre 2 arquebusiers l’un dernière l’autre pour pouvoir tirer à tous les tours : le premier rang tire tandis que le deuxième recharge. En cas de contre charge, seul le premier rang tir, même s’il y en a deux. Par exemple si tu as 10 arquebusiers disposés sur 2 rangs (2*5) 5 arquebusiers tirent à tous les tours, et 5 tirent éventuellement en contre charge. Corrolaire : les arquebusiers révisés gardent la même efficacité contre les chars et les monstres non grande taille. Mais sont plus résistant au contact (bonus de rang)
  13. Quand j’écris en cloche je pense capable de tirer sur plusieurs rangs. Les archers en sont capables, pas les arbalétriers, les arquebusiers, les frondeurs, les lanceurs de couteaux (sauf en cas de différences de hauteur déjà traitées par les règles) Mortel contre la cavalerie lourde… mais ridicule contre les chars et les monstres (qui sont à mon avis plus rentables que les cavaliers lourds à la base). Et pourquoi pas y ajouter « Chaque blessure enlève 2PV». Ca change rien pour la cavalerie et l’infanterie, mais va gêner les monstres et les chars. Donc arquebuse : Portée 60cm. F4. Ignore les sauvegardes d’armure. Chaque blessure non sauvegardée (sg spéciale seulement donc) enlève 2PV. Tir un tour sur deux. Le tir de contre charge n’est pas impacté par cette règle. Le premier rang d’une unité d’arquebusiers sur 2 rangs tire à chaque tour. +1 en F ne me semble pas assez dissuasif pour une cavalerie lourde avec une sauvegarde 1+ (aucun effet de la F4) ou 2+. +2 en F fait vraiment réfléchir… ce serait mieux.
  14. Les tirailleurs sont suffisamment bons en l'état. Ils ont une bonne puissance de feu (tous tirent), mobilité (ignore les terrains difficiles et la proximité des ennemis), et résitence au tir (-1 pour toucher). Ils ne doivent pas être améliorés.
  15. A mon avis, les points importants sont les suivants : - Répartition équitable des "vents magiques" - Une seule tentative de dissipation du défenseur (par sort) - Possibilité de renforcer le sort pour l'attaquant (corrolaire : il faut différencier la difficulté de contrer/faire passer le sort selon les niveaux des sorciers, puisqu'un niveau 1 peut user autant de pouvoir qu'il veut pour renforcer ses sorts). - Gestion des "vents magiques" d'un tour à l'autre pour une partie plus stratégique. D'autres part, les cartes pouvoir total, évasion, drain de magie, tueur de sort... me manquent. C'était quand même mieux avant !
  16. Le système Avian a un gros défaut : il existe une combinaison optimale pour user de magie par format d’armée. Par exemple, à – de 2000 points, il faut prévoir d’user 6 dés de magie en moyenne… plus ou moins les aléas de vents magiques. Donc avec Avian, il FAUT prendre plus d’un niveau 2 (un niveau 2 avec 2 bons sorts à 2-3 dés toujours utiles pourrait suffire… mais un fort vent magique ne permettrait pas d’engranger des réserves (et de les user en attaque)). L’optimum en magie serait de jouer 2 niveau 2 ou un niveau 1 et un niveau 2. Ces combinaisons permettent d’user à chaque tour toute la puissance magique disponible et permet un aléa sur les sorts et sur les vents magiques. Au-delà de 2 niveaux 2, il me semble que les sorciers ne seraient plus suffisamment alimentés en pouvoir : c’est du gâchis. Donc cette façon optimale de jouer existe : elle finira par s'imposer dans toutes les armées. A la manière du système actuel où on a au naturel soit des portes pam soit des full magie. L’ancien système de magie V5 permettait de jouer au naturel toutes les combinaisons de sorciers : aucun sorcier, un unique sorcier faible ou moyen, un gros sorcier, 1 gros sorcier et son acolyte, 2 gros sorciers… Dans tous les cas, on exploitait alors tous les vents magiques… plus ou moins efficacement selon l’investissement en sorcier.
  17. Bof, on sait jamais, les idées, si elles sont bonnes arrivent parfois à s'imposer. Pas forcément directement, pas forcément en totalité, mais en étant répétées par quelques uns, en étant répérées et approprié par un testeur qui soumet l'idée à la bonne personne... et voilà... Je revendique (un peu) certaines idées nouvelles du livre d'armée bret : les pieux des archers, l'impétuosité des errants, les pélerins qui ressemblent de loin aux chevaliers du Graal à pied que j'avais proposé. Bien sur, ces idées étaient peut etre tout simplement dans l'air et ont germé indépendemment. Je regrette que d'autres idées n'aient pas été retenues (pucelle guerrière, les chevaliers à pied, les chiens de chasse, les vertus intérressantes qui auraient permis des paladins plus nombreux...). Il y a d'autres idées auxquelles je n'avais pas songé et qui sont super (le nouveau fer de lance, les chevaliers pégases, le devoir du paysan, la vertu de la quete). Sauf que le lien est brisé... post trop vieux ? émet, émet. Et c'est vrai. Mais la fiabilité repose sur le nombre de sort qui vont passer, pas sur ceux qui passent. Avec l'ancien systéme toutes les configurations de mago étaient jouables et gagnable. Du 0 mago, à la paire de seigneur sorcier, en passant par le simple niveau 2... Ce n'est plus le cas.
  18. Je suis d’accord avec toi sur ce qu’il faudrait faire : fiabiliser les sorts. Mon avis est cependant subtilement différent. Ce ne sont pas les sorts "prévisibles" qui sont efficaces, mais ceux qui sont « toujours utiles ». Ces sorts sont opposés à ceux que tu appelles "originaux" ou "complexes" et que je nomme personnellement "généralement inutiles et parfois décisifs". A mon avis, les sorts se séparent en deux catégories : les sorts « toujours utiles » (projectiles magiques de longue portée, les 2nd signe, les invocations) et les sorts « généralement inutiles et parfois décisifs » : blaste lourd à portée ou application limitées, aide de ses troupes ou pénalisation de l’ennemi dans les bons cas. Les meilleures magies usent et abusent des ces sorts « toujours utiles » tandis que les sorts « généralement inutiles mais parfois décisifs » sont délaissés. Pourquoi les sorts "généralement inutiles et parfois décisifs" ont ils tant de mal à s'épanouir ? Car le dernier qui parle en magie est le défenseur. C’est lui qui lance ses dés de dissipation ou qui use de son parchemin d'anti magie. Si un sort le gène particulièrement (main de Gork ou danse macabre) il poura le dissiper... laissant passer les autres. Résultat, l’attaquant ne peut pas s’appuyer sur les sorts « généralement inutiles mais parfois décisifs » car au moment décisif, ces sorts spécialisés ne passeront pas. Du coup, la stratégie magique gagnante -et jouée- est une avalanche des sorts « toujours utiles »… et peu importe lequel passera. C’est cela qu’il faut corriger. Et bien revenir à l’ancien système corrige cet état de fait. Lorsque la puissance magique est -relativement- équitable mais que le dernier qui parle, celui choisit les sorts qui vont passer, est l’attaquant, celà fera revenir les sorts « généralement inutiles mais parfois décisifs ». Et il y aura aussi la carte pouvoir total... qui encouragera le choix (et l'usage) des sorts "généralement inutiles et parfois décisifs" (dommage d'user de pouvoir total pour une simple boule de feu...). Je ne crois pas que le parchemin donné à l’adversaire favorise les sorts « généralement inutiles et parfois décisifs » qu’on a envie de voir. Car c’est encore le défenseur qui parle le dernier... et qui peut contrer à coup sûr quelques sorts. Sire qui radotent un vieux truc -j'ai déjà écrit, désolé dreadaxe, un truc dans le genre il y a plusieurs années- juste avant de s'endormir.
  19. Si un sujet lancé en décembre 2002, sans intervention depuis janvier 2003 et n'ayant pas entrainé une discussion riche ne mérite pas un nouveau post en juin 2005... 2.5 ans plus tard ... il ne va pas y avoir beaucoup de nouveaux posts et d'activité sur ce forum. Je ne sais pas ce qu'en pensera Mim (et badcur), mais pour ma part, je trouve que la réunion de ces 3 sujets certes portant sur le même thème, mais peu riches et séparés... forme un unique sujet bordelique. Quant au changement de titre, je trouvais l'accroche "Warhammer V7 révision de la magie" plutôt frappant et susceptible d'attirer les foules... C'était dans l'air du temps. Elle va bien finir par sortir la V7 avec sa révision de la magie, c'est peut être en ce moment qu'elle est imaginée. Le nouveau titre est effectivement modeste... si modeste qu'il n'interressera probablement personne. Sire, comme on a sans doute fait le tour de toutes les discussions, le flemmard va s'endormir.
  20. Oups ! Espérons qu'il y aura plus de succès que la dernière fois... Et que des gens de chez GW viendront ici...
  21. Inadaptable… c’est pas sure. La magie roi des tombes a toujours été hors des clous… C’est bien dommage. Entre les chars, les archers les catapultes et les monstres, l’armée n’avaient pas besoin d’un système de magie particulier pour différer des CV et avoir sa propre personnalité. Je suis pour une remise -à peu près- dans le rang de leur magie. Rapide : Les rois des tombes utilisent des vents magiques comme les autres pour alimenter leur sort. Toutes les incantations exigent 1 carte de pouvoir. Les rois et les princes connaissent les 2 sorts écrits dans le livre d’armée. Les rois sont considérés comme des sorciers de niveaux 2 (en ce qui concerne les bonus pour lancer et dissiper des sorts) et peuvent lancer 2 sorts maximum par tour. Les princes sont des sorciers de niveau 1 et peuvent lancer 1 sort Les pretres et les grands pretres connaissent les 4sorts de leur livre. Les pretre sont de niveau 2, ils peuvent lancer 1 sort Les grands pretres sont de niveau 4, ils peuvent lancer 2 sorts. Le même personnage (roi ou grand prêtre) ne peut pas lancer plus d'une fois le même sort dans un seul tour (s'il veut passer un sort particulier, il faudra le renforcer). La hiérarchie hiératique ne s’applique plus. La gastromancie ne pose pas problème : les bouchers et désosseurs connaissent tous leur sorts… qui exigent 1 carte de pouvoir pour etre alimenté. Fin de l’inadaptation…
  22. Warhammer V7 révision de la magie J’en en marre des full magie et/ou d’être obliger de prendre au moins la moitié de mes personnages en magiciens ? Je reviendrais bien à l'ancien système de génération des vents magiques ! Attention, il ne s’agit pas de ressortir les profils boostés des mages de la V4/V5 (sorciers à la fois bon combattant et bon sorcier…), ni de revenir sur les OM surpuissants (bâton interdit, amulette noire,…) Mais il s’agit de garder les bonnes choses du nouveau système en revenant au meilleur de l’ancien système… en utilisant les anciens vents magiques à la place de la génération des dés de pouvoirs et de dissipation. En fait l’idée est simpliste : remplacer les dés de pouvoirs et de dissipation –le système de magie V6- d’aujourd’hui par les vents magiques d’hier (le système de magie V5). On applique l’ancien Warhammer magie (de la V5) pour ce qui concerne la distribution des cartes vents de magie, les règles de lancement et de dissipation des sorts (p 9 à 14 du précédent Warhammer magie). Ces anciennes règles remplacent toute cette partie du nouveau livre (de la page 135, à partir de « dés de pouvoir » à la page 139). Les sorts sont tirés comme la version actuelle, avec le sort par défaut. Les sorts dont la valeur actuelle de lancement est de 6 ou moins exigent une carte de pouvoir pour être alimentés. Les sorts dont la valeur de lancement est de 7, 8 ou 9 exigent deux cartes de pouvoir. Les sorts dont la valeur de lancement est supérieure ou égale à 10 exigent trois cartes de pouvoir. Avec ce nouveau vieux système éprouvé, on va naturellement retrouver l’intérêt des sorts « généralement inutile mais parfois décisif », qui ne sont pas souvent des sorts basiques (projectiles, invocation, relance). Car avec ce nouveau vieux système, c’est le lanceur qui parle en dernier en renforçant son sort... ou en lançant un autre sort alors que son adversaire a renforcé sa dissipation. On va ainsi éviter les armées full magie, puisque multiplier ses sorciers ne multiplie que peu la puissance magique : les cartes de vents magiques sont équitablement répartis. D’un autre coté multiplier la puissance de la magie n’est pas débile : les sorciers plus puissants que l’adversaire ont des bonus pour lancer et dissiper les sorts. Avoir une puissante magie permet une plus grande souplesse dans le choix des sorts (nombre et donc choix de sorts élevé… intéressant… sachant qu’il existe une carte pouvoir total…). Avoir plusieurs sorciers permet de gérer plus facilement les cartes vents magiques (chaque sorcier pouvait/pourra en garder une)). Et comme d’habitude, plusieurs sorciers permettent de prendre plusieurs objets cabalistiques
  23. A mon avis, l’échange d’armée est un truc pour varier les plaisirs et jouer plus soft…ou au moins prévoir des faiblesses. C’est un peu élitiste, il faut réserver cette pratique aux tournois full peints… (ou pas peint du tout !) Mais il faudrait prendre garde à ne pas dénaturer le jeu cad… Par exemple, imposer systématiquement l’échange d’armée sur toutes les batailles ferait jouer des listes les plus molles possibles… pas terrible d’avoir sa première expérience haut elfe à la tête de la garde maritime ! Echange sur 4+ c’est un peu pareil : c’est beaucoup trop fréquent. De même si l’échange d’armée est couplé avec une poule de 3 batailles selon niveau… puis 2 tours de tour ronde dont 1 échange d’armée. Il y aurait intérêt à jouer méga mou. C’est plus le même jeu. => échec prévisible de l’échange d’armée dans le cadre d’une compétition efficace de notre beau jeu. Donc ça marcherait vraiment bien lors de ronde suisse compèt sur 2 jours. A la première bataille du second jour (4ème ou 5ème bataille), les joueurs sont de même niveaux. Mais les tournois en ronde suisse ne sont pas légion. Les poules de niveau ayant un beau succès.
  24. Il y a eu bien les règles et des OM spéciaux qui ont affaibli l’ensemble magie V5… et c’est encore le cas avec la V6. Mais à la base, le système V5 était moins « course à la puissance magique » avec un rendement croissant des mago en V6 (une fois qu’un attaquant a dépassé la capacité de contre magie adverse, tous les sorts passent). Mais non, c’était bien, c’était riche… Bof, il y a moyen de faire mieux qu’aujourd’hui… en ce creusant un peu la tête.
  25. Ouais, c'est ça en fait LA bonne idée. A la poubelle la magie V6. On conserve les profils de mago, et on revient au système de magie V5 (avec les cartes, la dispersion des vents magiques). Sire toujours pour le retour aux bons vieux trucs qui marchent
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