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korelion

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Tout ce qui a été posté par korelion

  1. korelion

    Répurgateurs

    En gros, je pense avoir compris ça : ... et une blague courait sur elle dans l'Ordre, comme quoi elle pourrait passer inaperçue chez/ parmi des Nains, bien que personne ne se permette de lui dire (la blague) en face d'elle Korelion, pas trop perdu mes cours de Lycée, ça va
  2. korelion

    Répurgateurs

    Toutes mes félicitations alors, parceque tu parles un français impeccable (ce qui fort malheureusement, n'est pas le cas de tous les francophones français de ce forum ) Pour le E, autant pour moi, je suis d'un niveau moyen-bas en anglais... Bug c'est un insecte je crois, donc analogie avec les insectes? Bearer, porteur?? kneed, c'est pas genou par hasard (me semble, mais pas sur...) Sinon, j'aime bien ta manière d"écrire. Comme je l'ai déjà dit, ça rebute un pêu et malgré tout, y'a des choses qu'on ne comprend pas forcément... Ha oui, j'ai compris l'allusion sur les Nains l'intrigue se met en place, et j'apprécie particulièrement tamanière d'introduire les personnages les uns après les autres, ainsi que leurs descriptions qui ne cassent pas le rythme du texte (chose que je n'arrive absolument pas à faire ) +1 avec Iliaron, mais les résumés en français permettent de ne pas se laisser submerger et, surtout, en lisant le résumé, on a moins peur de relire le texte pour mieux comprendre. Le fait de savoir de quoi on parle en fin de compte aide à mieux saisir les sens de chaque mot... Korelion AU fait, n'oublie pas d'aller lire les autres textes de la section! C'est le seul moyen de faire en sorte que la section tourne, ceux qui écrivent commentent en retour
  3. korelion

    Répurgateurs

    Bon, ben c'est pas mal, même si ça m'a rebuté rapidos (comprend qu'on est dans un forum francophone, donc l'anglais, tout le monde le lit pas forcément bien....) Mais en général, l'anglais appris au Lycée suffit donc on comprend la majorité de l'action Je serai bien incapable de faire une correction orthographique, mais il mesemble que Il manque un E à hid non? Sinon, on attend la suite Korelion ps : Prend le pas mal du tout, mais on a eu des cas de gens s'étant fait piquer leur texte et posté sur d'autres forums. Hors, vu ta très bonne maîtrise du français, je me permet quand même de poser la question : Le texte est bien de toi? Parceque au pire, dis le tout de suite si ça n'est pas de toi, nous, on cherche surtout de la bonne lecture... je récapèpète, faut pas le prendre mal, je demande juste.... Et pis, ça m'emm... de voir quelqu'un parler aussi bien et Français, Et Anglais....
  4. korelion

    Dernier regard

    Hello! Toujours aussi bon, même si c'est un chouia court! Sinon, je vois pas ce qui peut paraître choquant dans ce passage. leseul défaut, c'est que (pour l'instant), il n'y a pas de rapport avec l'histoire, et que ça fait un peu moment de divertissement (genre le passage d'un film qui ne sert à rien sinon remplir 3 minutes de bandes... Je sais pas si je suis très clair, si ça va pas, on en rediscute Whil') Korelion, à la bourre pour son(ses) textes...
  5. Je ne dis pas le contraire, loin de là! je serais d'ailleurs bien heureux d'avoir un de ces T-Shirts! Je soulignais juste que ce genre de solution n'est qu'à court terme, que dans l'euphorie, on s'imagine avoir enfin sauvé le Warfo (façon de parler!). J'émettais juste l'idée pour ceux qui, âmes charitables ou gens qui s'occupent pas trop des annonces importantes, zapperaient le sujet. De plus, nouveau sujet=nouveau titre, et ainsi, (au vu de la déviation (là encoree, façon de parler)) permettrait de savoir exactement de quoi on parle... Pour l'instant, je pense que créer un nouveau topic dans Suggestions, y recruter une équipe de gars motivés, puis lancer un Projet Spécialisé. Cela éviterait pas mal de futurs téléscopages, par des gens qui ne liront pas forcément les 20 pages que ce genre de sujet peut créer, et donc entraineraient des disputes et flammages. Concernant les fonds, faudrait voir, je pense que mettre tout le monde d'accord sur le logo sera déjà pas mal, au vu du nombres d'utilisateurs du Forum. Pour les fonds, si le projet s'avère viable, une avance pourra être demandée à tous, via un envoi massif de MP peut pêtre Korelion
  6. On peut envoyer des chèques via la Poste, mais pas de monnaie, on sait jamais ce qui peut arriver dans un centre de tri.... Avis aux amateurs, ne vous amusez pas trop à glisser 20 euros dans une envellope, on sait jamais... Korelion, Facteur intermittent B) Concernant l'idée, c'est peut-être bête, mais je ferais glisser une partie du sujet dans un nouveau post genre suggestion... Enfin, pour les T-Shirt,si l'idée marche, faut prendre en compteque ça fait un investissement massif une seule fois, une fois que le pélaud a acheté un T-Shirt, il s'en rachète pas un tous els 10 du mois, donc ça peut aider, oui, mais ça fera pasvivre le forum à long terme.... Korelion, Réaliste
  7. Contre-remboursement.... Korelion, La Poste, on a tous à y gagner....Surtout la Poste
  8. Rah ces histoires de familles alors.... Enfin, bon, l'idée était là, Thengel est mourru lors des champs du Pelennor, donc soit faute de traducction (ben j'y crois pas), soit le traducteur a fait une bourde qui se perpétue depuis environ 50 ans... Korelion, paye ton erreur
  9. Exact,et dans le livre, Il est marqué que Thengel a mourru (le pov' ) Par contre, dans les champs du Pelennor, on voit que Thengel tue le chef et la bannière des suderons, et juste après, lors de l'agonie de Théoden, celui-ci se félicitait auprès d'Eowyn d'avoir vaincu le Serpent (alias chef et bannière). Korelion, qui pense effectivement à une erreur de traduction un moment donné! Ps : en surfant au pif, j'ai vu ce post, je fais remonter pour pas créer un autre sujet (la question me tarabustait vachement quand même!)
  10. korelion

    Les huit pattes du Destin

    Comme d'hab inxi, c'ezst toujours aussi bon. On sent la mrque avec le traditionnel voleur( ) ainsi que le point de vue omniscient et en même temps proche du voleur Par contre, je suis moyennement fan des dénouement, qui perdent un peu de leur suspense. La mort du sorcier, notamment, est assez prévisible,e t là, en première lecture, le passage sur le traquenard à la fin de l'augberge me semble trop précipitée Mis à part ça tout bon, continue! Korelion
  11. korelion

    Serge le Poltron

    très bon ce texte, tout en décalage et en humour bien comme je l'aime! bref que du bonheur! just ele dernier passage là ici Ca sent un peu la solution de facilité, mais c'est vraiment le seuld éfaut que j'ai pu trouver! Korelion, conquis et qui en redemande
  12. korelion

    Tan Ath

    Il y a très longtemps Dans une lointaine Galaxie.... Bon, me voici de retour, pour vous jouer un mauvais tour (ouh j'ai honte là ) Pour le résumé, je vous renvoie quelques posts plus haut et je vais vite plonger dans le vif du sujet Seul dans sa maison, Kulgar ressassait les derniers évènements, cherchant le moyen de se tirer victorieux de cette épineuse situation. Le plaisir éprouvé à la terreur inondant le visage de son mystérieux agresseur faisait place à la colère de l’inconnu. Peu importait l’identité de cet intrus, il était nuisible. Nuisible et dangereux. Dans la fange de son cerveau enfiévré, une idée se faisait de plus en plus importante, s’imposant sur les autres. Igor pouvait encore lui servir, et mieux, pouvait sûrement en venir à bout. Le seul obstacle s’opposant à cette idée géniale restait de contrôler son ancien serviteur. Le mouvement incessant dans son bureau finit par se figer devant la fenêtre. Kulgar, stoppé dans ses pensées, lança par la vitre un regard scrutateur et inquisiteur. Au loin, hors de portée des peurs et inquiétudes des habitants de la Cité du Loup, le soleil pointait timidement par-dessus les montagnes, apportant lumière et sécurité au dessus de l’épais tapis de forêt qui entourait l’imprenable forteresse. La brume s’estompait lentement dans l’aurore naissante, remplaçant les ténèbres nocturnes et les cris sauvages par la quiétude matinale et le chant des oiseaux. Mais ce spectacle laissait insensible le notable de Middenheim. Non, la seule chose qui attirait son attention était le petit attroupement de carrosse à son entrée. Engoncé dans de lourds manteaux de cuir sombre, une petite dizaine d’homme patientait, l’air morose et sombre. Parmi eux, Kulgar pût reconnaître Hugo Belinfant et Vincente Simalone. Derrière eux restait quelques hommes d’une opulence rare en la cité et masquée par leurs caches poussières. Mais les autres, au vu des mines renfrognées et balafrées, ne devaient être qu’une bande de vulgaires spadassins. Un sourire forcé s’imprima sur les lèvres de Kulgar tandis qu’il s’éloignait de sa fenêtre. Soit, si les membres de la Confrérie s’opposaient à lui, il leur en coûtera. Saisissant la longue rapière suspendue au dessus de sa cheminée, il descendit prestement les marches d’escalier non sans adresser une noire prière au Sombre Prince, tout en embrassant sa chevalière. La pierre enchâssée réagit à son contact par un étrange scintillement violet, qui éclaira de sa blafarde lueur les rochers nus qui serpentait jusqu’au rez-de-chaussée. L’épaisse porte de chêne lui faisait face. Il n’était pas sans ignorer que derrière, dans un silence macabre, la petite troupe en arme devait s’entasser, prenant son souffle avant l’assaut. Il pouvait presque sentir, malgré la taille de la porte, le musc de la peur et du doute qui traversait l’esprit des hommes derrière la cloison. Un cliquetis métallique le fit réagir en même temps qu’un grand respect. La clé. On lui avait subtilisé sa clé. Soit, les rusés mercenaires qui s’entassaient n’en mériteront la mort que davantage. Il serra un peu plus le manche glacé de son arme. Devant lui, un son s’épandit et tomba, comme une chape sur Kulgar. La porte venait d’être déverrouillée. Sans même réfléchir, il se lança, catapultant son pied sur l’épais mur de chêne mobile. Un bruit d’os broyé lui indiqua que la lourde porte était partie voler sur la tête d’un homme. Devant lui, à la pâle lueur du jour naissant, des ombres se mouvaient devant les ténèbres de colère qui l’envahissaient. Instinctivement, il envoya son arme sur la première qui passa à sa portée, lui arrachant un rugissement de jouissance en même temps qu’un cri de douleur de sa victime. Puis, débloquant sa lame de l’œil, il frappa de taille et d’estoc, pourfendant les chairs et faisant voler le sang. Devant ses yeux, une brume rouge sang délicieusement parfumée faisait monter son adrénaline, le laissant s’envoler sur un courant d’extase interdite. D’un geste, il tranchait un bras qui s’en alla pendre mollement le long du corps qui le soutenait sous des cris étouffés, juste avant que le métal élancé ne transperce le cœur du spadassin blessé. Le choc sourd avec le sol parvint aux oreilles de Kulgar malgré le vacarme ambiant, bruit de basse violent et pourtant calme qui imprima sur son visage un sourire sadique. La furie qui le portait emmenait son arme, la guidait vers les tendres chairs et vers les visages colériques devant lui. Tandis même qu’il abattait encore un adversaire, une dague acérée pénétra son corps, déchirant les tendons et les fibres pour butter lourdement sur une côte. La souffrance extatique monta jusqu’au cerveau, drainant dans sa folle ascension un plaisir sournois et illégal qu’il n’avait encore jamais connu. De son tourbillon de ravissement, il dégagea la ridicule pointe d’acier pour la renvoyer se ficher dans la jugulaire de son bourreau, dont les gerbes de sang ininterrompu éclaboussèrent sur sa blanche chemise de soie. Le dernier homme en arme à lui faire face chercha une issue pour échapper à la folie meurtrière de Kulgar, mais guidé par une rage divine, celui-ci se jeta sur le fuyard et le mit en charpie avant même qu’il n’ait pu réagir. La respiration haletante et stressée, Kulgar chercha à faire le calme dans sa tête, luttant contre le plaisir enivrant qui l’avait envahi. Encore haletant, il tourna son regard vers la fronde qui venait d’échouer dans la mise à mort de leur chef. Titubant sous l’extase qui ceignait encore chacun de ses muscles, chacun de ses nerfs, il s’approcha, rapière bien en main des comploteurs. « Mes chers et …, marquant un silence plus pesant que les ténèbres qui se dissipaient, bien-aimés frères. » Devant lui, Hugo et Vincente suaient à grosses gouttes, ainsi que leurs trois compagnons. Souriant, Kulgar van Henig s’avança vers le Tiléen et le Bretonnien. « Ne vous ais-je pas montrer tout mon amour ? » Le son de sa voix était doux et délicat, enivrant et hypnotisant. A leurs oreilles, le rythme acidulé des mots et des phrases endormait leur méfiance et berçait leurs esprits. « Allons mes amis » La voix susurrante de Kulgar s’insinuait dans les moindres méandres des esprits tortueux d’Hugo et de Vincente. Abaissant les remparts de méfiance, et chassant les doutes, ils leur semblaient qu’elle faisait germer en eux des idées neuves et belles. « Revenez à moi et laissez vos…amis retourner à l’ombre » La dernière phrase de Kulgar arracha un gémissement de peur des lèvres des quelques notables tapis derrière les deux Confrères, tandis que ceux-ci se retournaient, un air férocement enjoué cloué sur le visage. Korelion, sadique qui poste moins de deux pages
  13. korelion

    Dernier regard

    Argh le traître, il profite de mon absence 'Internet pour poster... Bon, pas grand chose, sinon, très bon boulot et vivement la suite Korelion, Nain en string rose
  14. korelion

    Dernier regard

    Ben voilà, suffit que je m'absente 1 semaine pour qu'on poste à totu va Bon, deux très beaux passages, qui épaississent l'intrigue notamment de par le symbole de la déesse qu'a vu Joshua. Que je soit damné si je comprend ce qu'est ce petit nouveau né, mais m'est avis qu'on ne suarait le savoir avant la toute fin Combat très beau, dans le plus pur style Wilheim. Toujours aussi stylé bien sur. Un reproche : Est ce que Léa est définitivement et irrémédiablement Morte? Ce serait balot pour une vampire quand même. Bref, que des compliments quoi, à ceci près Manque un mot non? Coté je pense mais pas sur... Korelion PS : A quand le scénario spéciale Vampyre VS Nains?
  15. korelion

    Tan Ath

    Attention, comme je l'ai reprécisé en résumé, Kaëra n'est maître que de ses Hommes (enfin, ses elfes) et de ses petits assassins Le chef de l'Ost, c'est Anaëlion, qui de surcroit, semble ne pas trop supporter Kaëra.... En fait, je l'aurais bien fait, mais ici, il FAUT que la p'tite place soit très bien décrite afin que tous sachent exactement comment elle est... Qui a dit qu'il allait s'y passer quelquechose trop tard, tout le monde l'a lu Mais ça peut être intéressant que le lecteur voit la réalité des gestes de Klaus alors que les autres ne s'en doutent pas (en tout cas, pas encore ) Je suis sadique .... Et puis comme ça, le suspense monte. En plus, quand vous regardez une série ou un film à la téloche, vous trouvez pas qu'ils ont le don pour placer la pub au "Bon" Moment....Ben pareil Marrant, venant d'un gars qui donne la mémoire des Von Carstein à des descendants de Dragon de Sang (Comment ça facile? ) Tu sais quoi? Rien que pour ça (et pour toi) je vais faire encore plus tordu qu'auparavant.... Quand à la suite, elle viendra mais attendez un peu, j'ai d'autres choses en tête (La suite de Tir Amroth, le rapport de Stage (De Profundis Malbarrus comme disait l'autre ), poutrer des vampires et des Skavens (spéciale dédicace ), ou encore décuver de ma vodka et de mon rhum (Re spéciale Dédi-Kacé ) Korelion, merci pour vos réponses rapides et fort complètes au fait
  16. korelion

    Tan Ath

    Bon suite à ce petit intermède blagounettetiste sur la Cité de la peur, revenons à à notre Cité du Loup Rappel des Faits : Kérôme :Ex ingénieur et nouvel assassin, il a assassiné Lestroff, artiste à Middenheim. Il poursuit un but encore secret. Il a été capturé par les répurrgateurs, s'en est enfui, est retourné dans le couvent Sigmarite ou il fut enfermé pour récuperer son épée, après avoir affronté et découvert la nouvelle nature de Kulgar von Henig. Il est aidé par son "Maître", qu'il ne saurait tarder de rencontrer, puisqu'il est sorti de la Cité et se dirige vers la plaine Kulgar von Henig : Noble Impérial, membre de la Confrérie de l'Harmonie (Mécènes de Lestroff), il découvrit la véritable identité de cette "association" qui n'est autre qu'un culte chaotique. Après que Igor, son ex-serviteur ait reglé son comtpe à Merwinn (ancien chef de la confrérie), il cherche à prendre le pouvoir de cette confrérie. Mais il doit aussi lutter contre kérôme et prendre garde aux répurgateurs. Igor : Serviteur du précédent, il s'écchappa par peur de dénonciation. Il a passé un pacte obscur et semble au courant de bien des choses. la nature de ce pacte est encore inconnue, mais cela suffit pour le pousser à tuer Merwinn, et à souhaiter tuer Kérôme et Kulgar. Klaus Svarniggson : Capitaine Répurgateur de Sigmar : Il est sur la psite de kérôme mais n'arrive pas encore à l'attraper définitivement. Il tombe dans une sombre colère après avoir découvert le vol de l'Epée de Kérôme dans son propre bureau. Kurt Helborg : Lieutenant du précédent. Il a été blessé lég-èrement par Kérôme et s'en remet. Il ne comprend pas la dévotion religieuse de son chef alors qu'il vaudrait mieux agir par la force selon lui. Capitaine Rhenard : Capitaine des Chevaliers panthères, ancien ami de Klaus, il a vu ses hommes tués par Kérôme etlui en veut à mort. Cela a entaché les relations entre les deux capitaines. Kaëra : Seigneur Elfe, commandant une ost venant d'un bourg d'Yvresse, il fut autrefois le Seigneur de Tir Amoth (Tir Amroth) Il fait partie de l'Ost d'Anaëlion, envoyé en Empire pour aider à lutter contre la Tempête du Nord. il est en mission dont seul lui et la Tour de Hoët sont au courant des détails. Anaëlion : Commandeur de l'Ost Elfe en empire, il dirige les troupes de Lorthar dont il portait la bannière déjà du temps d'Anëarion le Défenseur (Voir fluf elfe V5 pour Anëarion le défenseur). Il ne porte pas Kaëra dans son coeur, loin s'en faut, du fait des ténèbres de mystères qui entourent le commandeur. et maintenantla suite.... Dans la plaine ceignant Middenheim, moult tentes et campement vinrent s’ajouter à ceux des villageois en exil. Nombreux étaient les corps d’armée qui avaient répondus présent à l’appel des fidèles d’Ulric et parmi se trouvaient plusieurs compagnies elfiques. Les campements elfes n’étaient que peu gênés par les histoires de vol et de crime de maraude qui sévissaient autour, car les gueux et les vilainss craignaient le peuple fée, ressassant d’obscures légendes sur les êtres immortels de par delà les Mers. Cependant, l’ombre qui parcourait maintenant le crépuscule tombant n’était point de la race des Asurs. Ainsi allait Kérôme, au milieu de l’obscurité environnante, cette sombre amie qui accompagnait le moindre de ses pas depuis la tragédie de Nuln. Son esprit se troubla à ses pensées, trop amères était encore la douleur. Il préféra chasser ces chagrins pour l’instant, il approchait des veilleurs et se devait d’agir prudemment. Loin derrière lui, une mince cohorte d’acier trempé se glissait de par les portes de Middenheim. Si ses yeux pouvaient porter jusque là, il aurait reconnu à sa tête le capitaine Svarniggson, et sur ses pas, une escorte de gens d’armes et de chiens de chasse. La poursuite s’était lancée sur ses traces. Mais pour l’instant, toutes son attention était portée sur les sentinelles qui, le voyant approcher, s’avancèrent, lance au poing. Les fines silhouettes elfiques semblaient glisser comme sous le vent, portées par une brise légère salée. Les cottes de mailles luisaient sous la Lune, mais ne faisaient nul bruissement lors des mouvements félins des vigiles. Les gardiens ne tardèrent pas d’arriver à son niveau, et Kérôme put voir à la lueur pâle de la Lune, les visages serrés des vigilants Asurs. « Qui pénètre dans le campement Asur ? » La voix qui prononça ces mots semblait sortie d’un âge révolu, souvenir de temps anciens qui laissait s’évader l’âme par la seule musique de ses paroles. Mais l’esprit de Kérôme était accaparé par toute autre chose bien plus importante, et pour certaines, bien plus vitales que l’émerveillement des tons sybillins des Elfes. « Mon nom est Kérôme, et je suis attendu par le Seigneur Kaëra. Je demande audience et accueil pour la nuit » Les regards des soldats elfes se firent obscurs l’espace d’un instant, alors même que leurs visages se fermèrent. « Le seigneur Kaëra nous a prévenu de votre venue. Il vous fait mander dans sa tente. Je vous y mène de ce pas. » Visiblement, sa présence semblait fort inopportune. Kérôme pouvait voir à la manière arrogante et au timbre de voix froid et glacial que, quoiqu’il ait pu se passer, le Seigneur Kaëra n’était pas des mieux vu parmi ses pairs. Kérôme avait du mal à suivre son guide. Ce dernier semblait faire exprès de forcer le pas, bien que ses mouvements glissants paraissaient ne nécessiter aucun effort. Mais les jambes de l’humain ne pouvaient atteindre le même rythme que celles de l’elfe, et surtout, la même prestance. Même à ses yeux, l’assassin sentait la lourdeur de son pas qu’il jugeait incommensurablement bruyant et balourd devant les mouvements gracieux du soldat. Mais bientôt, il n’eut plus à forcer le pas. Devant lui s’étendait une sorte de petite esplanade, de forme circulaire, nue de tente, ceinte par un rideau de torches portées par de lourds piliers de métal noir. Ceux-ci étaient d’environ un bon mètre trente, faites d’une matière inconnue. La lueur qui émanait de leur sommet éloignait les ténèbres sur bien vingt mètres, alors même qu’il ne s’agissait, à l’œil tout au moins, que de simples flambeaux de bois sombres comme on en trouve dans les forêts bordants l’Empire. Sans nul doute s’agissait il de quelques ouvrages du peuple fée, qui égalait le talent des meilleurs ouvriers nains pour ce qui était de la confection de menus objets d’agréments. Derrière cette barrière lumineuse, une double rangée de tentes profitaient des bienfaits de ce soleil nocturne. Devant certaines, boucliers, lances et arcs étaient posés à même le tissu d’albâtre qui les constituaient. Sur d’autres, trônant comme des Rois, des étendards chamarrés ornaient les pointes des tentes, flottant doucement dans la mince brise nocturne. L’un deux attira l’attention de Kérôme. En effet, celui-ci reconnut les armes de son Maître. Une rose noire, portée sur un fond de pourpre et de blanc, vestige paraît-il, des anciennes terres du Seigneur Kaëra. Le gardien elfe le laissa là, sans un mot, après lui avoir pointé du doigt la tente de Kaëra. Comme porté par un espoir soudain, Kérôme se dirigea vers l’enchevêtrement complexe et néanmoins harmonieux de tissus rouges et blancs. Arrivé devant ce qui semblait faire office de porte, Kérôme hésita un instant, mais soudainement, une voix enchanteresse, bien que profonde et emplie de menaces, mais pourtant familière s’éleva de l’intérieur. « Entre vite, le dernier des frères. » Poussé par une volonté plus forte que la sienne, il s’exécuta, soulevant le voile de tissu devant lui. Puis, une fois passé dedans, il le referma sur les ténèbres. La sinueuse cohorte d’acier suivait la piste que révélaient les chiens de chasse. Le capitaine Svarniggson jubilait intérieurement. Sigmar montrait enfin la voie, les chiens suivaient la piste de l’assassin. La divine fureur du Saint Patron de l’Empire s’abattrait sur ce mécréant. L’esprit enfiévré de Klaus vagabondait à la limite de la folie. Cet échec incompréhensible face à ce qui ne semblait qu’un meurtre de peu de cas avait crée comme une cassure en lui, une faille qui s’emplit d’ardeur et de noires pensées, obscurcissant peu à peu ses sens et sa raison. Maintenant, une furie passionnée, teintée de foi lugubre lui assenait ses pensées amères. Car dans la basilique de Sigmar, il parla trop ouvertement, libérant dans les ténèbres de la Foi les remords et amertumes de son cœur. Mais, croyant parler avec son Dieu, il ne vit pas la faiblesse humaine prendre le dessus, et dans les prières qu’il croyait adressées à Sigmar, il ne fit pas attention à ses appels à un Dieu, quelque qu’il puisse être. Ainsi vint que, tapit dans les ombres de la cathédrale de Middenheim, Klaus en appela aux Dieux, et qu’on lui répondit. Et lorsqu’il s’en fut de la Bâtisse religieuse, il ne vit pas les larmes de sang sur les statues des Saints de l’Empire. Maintenant possédé, Klaus suivait la voie de la damnation avec d’autant plus de ferveur qu’il pensait agir pour son Dieu Sigmar et qu’il voyait enfin l’arrêt de ses incessants tourments concernant le meurtrier de Lestroff. Mais à la lueur des torches, les regards sévères des hommes de main des Répurgateurs suivaient la piste des chiens de guerre. Serpentant entre les masures dela plaine, dans le taudis empli de gueux et de paysans chassés de leur terre par la terreur sans nom qui s’épandait insidieusement du Nord, broyant les sujets de l’Empereur par la seule force de la rumeur stupéfiante qui annonçait sa venue, la cohorte en arme finit par arriver au bout des immondices rejetés par le campement improvisé, alors même que les chiens les menaient plus encore en avant. Certains de la soldatesque de Klaus commençaient à montrer des signes d’inquiétude. La piste semblait mener vers le campement des Elfes, et bien que le peuple fée ait promis aide au combat, les anciennes histoires contées auprès du feu de bois dans l’enfance ressurgissaient, porteuses de mystères sur les mœurs et les pouvoirs de ces créatures déroutantes. Même les plus valeureux guerriers de Sigmar, amenés à lutter quotidiennement contre les cultes et les sorciers craignaient l’armée blanche comme elle fut appelée à son arrivée. Mais la colère sans nom qui enténébrait le visage de leur Capitaine suffit pour les forcer à pousser plus avant. Bientôt, ils arrivèrent par le même chemin que Kérôme peu de temps auparavant. Mais là où, face à un humain seul et ne montrant pas ostensiblement de velléité agressive, les gardiens du campement n’avait fait que s’avancer, les deux elfes se retirèrent non sans un cri suraigu et plein d’effroi. Mais cela ne suffit pour ralentir la cohorte. Arrivé devant les premières tentes, Klaus dut venir à bout de quelques récalcitrants qui, pleins de sagesse, jugeaient meilleure idée le fait de ne revenir que le lendemain, en plein jour. Mais sa folie le dépassait et il força l’entrée, pénétrant dans le campement. Les hommes de Klaus se regroupèrent autour de lui, craignant quelque sorcellerie. Mais rien ne semblait vouloir sortir des ténèbres. Peu rassuré, Klaus mena ses hommes en suivant le chemin de torches. Les chiens se mirent à glapir comme des damnés, le cœur pris par quelque peur des temps anciens. Il fallut toute la force des ses hommes d’armes pour les tirer devant. Ils arrivèrent devant l’esplanade des flambeaux. Mais une atmosphère pesante régnait maintenant, qui mettait en leur cœur une peur effroyable. Ils avancèrent pourtant pénétrant dans le centre de la place. Celle-ci n’avait pas changé, hormis le fait que les boucliers et les armes avaient disparus des tentures. A peine furent ils tous dedans que le piège se referma sur eux. De tous cotés sortirent des lanciers en armes, et derrière ceux ci, des arcs furent bandés. Derrière la colonne d’hommes, une rangée de guerriers s’avançait. Leurs lourdes armures d’or scintillaient sous la lumière tandis que leurs casques masquaient tout de leurs visages. Ils tenaient en main des épées d’un bon mètre, mais plus fine que celles que forgent les Hommes ou même les Nains. La silhouette effilée des lames laissait miroiter des lueurs bleu vif. Au milieu de ces guerriers se tenait un elfe d’une grande beauté. Les soldats qui le virent purent voir le poids des âges dans ses yeux, alors que son visage semblait encore frais de la jeunesse. Il portait une armure finement ciselée, mélange harmonieux d’Or et de Mitrhil. Comme les soldats l’entourant, son épée était longue et effilée, mais d’autres sens que la vue permettaient aux humains de seulement deviner que cette lame là détenait un danger plus mortel que les autres. Si leurs yeux ne pouvaient le voir avec certitude, les soldats de Sigmar sentaient dans cette arme la puissance de la magie à un état quasiment pur. Le tumulte au dehors attira l’attention de Kérôme et de Kaëra. Ils sortirent aussitôt. Lorsque Klaus le vit, il dégaina en vitesse et se jeta en avant. Korelion
  17. korelion

    Dernier regard

    Avant toute chose : Que je maintiens ce que je dis, et comme l'a montré Ilarion, la phrase n'est pas bancale. Mais non mon bon Jorgar, si àa peut te rassurer, concernant cette phrase, elle m'amoi aussi arreté dans malecture avant que je ne comprenne le sens de celle ci Tout de suite là... ( ) Bon, a part ce petit apparté, revenons-en au sujet principal.... Alors c'est bien écrit, tout dans le pur style Wilheim notamment l'arrivée des créatures... reste que, nous laisser dans un tel suspense, c'est réellement de la torture Mais je en doute pas que cela te soit réellement gênant, fourbe tortionnaire (et accessoirement, vil optmisateur ) Bref, la suite.... Korelion, sans accent svp
  18. korelion

    Dernier regard

    Négatif mon bon Jorgar. Pour une fois, j'abonde dans le sens de Whileim. Sa phrase est tout à fait légitime mpême si peu courante. Je suis pas grammairien, mais souvenir de Molière. En prose, on peut tourner la phrase dans tous les sens. Seulement en prose Française bien sur Korelion, Elfe nain
  19. korelion

    Dernier regard

    Répétition ! Bon, à part cette ch'tite erreur, rien relevé de spécial, si ce n'est que j'exige de savoir ce qu'est cet être à capuchon avant de repartir lundi! Sinon : 1) Les DDS apprécient justement les chevaliers pour le fait qu'ils soient costauds... Donc, adversaire Intéressant.... 2) Dans ton texte, ils sont pas enclins à vouloir broutter de l'armure, ils les Haïssent... la différence est suffisament notable pour montrer l'erreur (et Toc! ) Bref Argumentation tenue en échec. Allez, un petit coup de main quand même (Il n'est pas dit que Korelion se laisserait impressionner sur le chemin de la mauvaise foi...) Le Fort de Sang fut détruit par un ordre de templier (et accessoirement habité par des templiers). Regarde si y'avait pas des Loups Blancs dedans, sait on jamais.... Korelion, Avec un K comme King of Mauvaise Foi...
  20. korelion

    Tan Ath

    C'est pas d'une grande utilité comme message, mais je poste ici quand même Pour moi au moins, c'est du bon gros cochon bien comique... Le délire semblait parti d'un message modifiait, j'ai continué sur le célébrissiminal film La Cité de la Peur avec cette bonne vieille rengaine... Bref, j'ai continué dans le délire. Ensuite, très honnetement, c'est plus simple de partir en délire, et surtout beaucoup moins ambigue, sur un extreme de gauche que sur un extreme de droite Quand à mon dernier psote, analogie entre l'image de la propagande du "Père des Peuples" et de papy Vert et tout Puant... Korelion, pour rebondir, mais si ça va pas, j'édite mes posts PS : Ca n'a rien a voir avec la politique, comme disait l'autre, je ne suis du coté de personne car personne n'est du mien.... PPS, si faut, MP moi, j'édite tout... PPS et EDIT : Korelion avec un seul L merci
  21. korelion

    Tan Ath

    Allons Camarade, la souffrance n'est qu'une vertu, et comme disait Papy Nurgle, La souffrance... Bon, j'ai 3 jours devant moi, alors promis, la suite demain, ou dimanche si j'ai décuvé ( spéciale dédicace thomas....) ou aklors Lundi (vive les entreprises qui ferment quand m^me!!) Korelion, je sais j'ai pas tenu ma promesse
  22. korelion

    Tan Ath

    Allons donc, j'ai pas le temps de rentrer de Lyon que voilà qu'on m'exige une suite? Bon, alors, j'ai 4 jours devant moi, je vous promet une suite Promis juré craché devant le Père Staline Korelion, Meurs Pourriture Communiste, disait mon acteur préféré
  23. C'est vrai que c'est assez décousu, Donc je vais vous remettre le fil de l'histoire si vous voulez: Tout d'abord, la journée de la bataille est toujours appelée "Sombre Journée", les autres jours sont référencés par rapport à ça... 1° passage : Sombre Journée On commence par un guerrrier du chaos victorieux, qui s'amuse avec un cadavre. A la fin du passage quelqu'un tend son poing. (C'est la suite de laz bataille. En fait, ce passage se déroule à la fin de laz bataille) 2° passage, Veille de Deuil : C'est un flash back,n sur la veillle de la bataille entre elfe et chaos 3° Passage, Sombre Journée, au coucher du soleil : Il s'agit de la journée de la bataile, à la fin de celle ci, lorsque les prisonniers sont emmenés Dieu sait ou.... 4° Passage Suite de Sombre Journée, au coucher du soleil Bon, c'est la suite chronologique, donc on est toujours le jour de la bataille, mais un peu plus tard encore. On y apprend qu'une armée encore inconnue menace l'armée victorieuse de Slannesh avec ses prisonniers Elfes 5° Passage : Les Songes Insinueux Luthien fait un rêve flashback, qui annonce le flash back important qui suit. Mais on est toujours ala journée de la bataille, la "Sombre journée", dans la soirée, donc une fois que le Nefles ont perdus 6° Passage : Où la Veille rejoint la Journée Là, on est carrément dans le flash back, on découvre ce qui s'est passé le jour de la bataille, c'est à dire la "Sombre journée" même ce qui est annoncé par 7° Passage : Sombre Journée : L'obscurité s'approche... Bon, là on est clairement dans la "Sombre Journée", peu avant le choc hein 8° Passage : Sombre Journée : Les Ténèbres sont proches... très petite introduction à la bataille, qui amène un point délicat, le nombre des chaotiquess. On est toujours dans la "Sombre Journée", le jour de la bataille, avant le 1° passage donc, puisque le chaos n'a pas encore gagné. 9° Passage : Sombre Journée : Et le Sang coulera, Abbreuvant les Limbes de son Eclat Donc là, c'est clairement la bataille, et à la fin de celle ci, on retombe sur le premier passage... Bref, maintenant l'histoire commence de la veille dans le jardin (2° Passage) à l'arrivée d'une tierce armée à la fin de la bataille, pendant que les chaotiques rentrent peinard avec leurs prisonniers (4° Passage) J'espère que cette petite explication vous permettra de mieux comprendre le texte... Korelion
  24. Sombre Journée : Et le Sang coulera, Abbreuvant les Limbes de son Eclat La plaine s’emplissait des cris barbares et sataniques, auquel le silence fruste et hautain des elfes faisait écho. Les vertes étendues se noircissaient de corps et d’armes, noyées par une marée humaine sans vergogne. Cet amas indescriptible de chair, d’acier et de magie finit par franchir une frontière invisible, mais dont la violation déchaînait la mort et le carnage. Ainsi en était il, les nordiques s’étaient avancés à portée de tir efficace, et le châtiment ne tarda pas sous la forme d’un cri sibyllin échappé des lèvres de Kaëra. Aussitôt, un nuage de bois et d’empennage blanc s’empara du ciel et le parcourut avant de s’écraser sur les chairs exposées, les pointes d’acier trempé lacérant les peaux, tranchant les muscles, arrachant des cris de douleur teintés de plaisir. Une deuxième salve suivit puis une troisième. Le ciel n’était plus que zèbres de flèches et de traits, d’énormes nuées d’oiseaux de proies aiguisées qui s’élançait du mur pour replonger vers la marée chaotique. Mais même ce bombardement intensif ne pouvait entraver l’océan de haine et de fureur qui poursuivait inlassablement son avancée, avalant le terrain le séparant du mur de défense. Déjà, l’on pouvait sentir l’intelligence supérieure qui parvenait à contrôler cet amas gigantesque. En effet, un petit groupe de cavaliers légers s’élança vers la partie d’enceinte laissée sans protection visible. Kaëra en sourit intérieurement. Ainsi l’ennemi semblait rusé, suffisamment en tout cas pour ne pas tomber dans ce piège grossier. L’esprit joueur du Prince Elfe fut piqué et intéressé. Amusé, Kaëra fit transmettre l’ordre à Morthaï et Althar d’attendre que les cavaliers arrivent à portée pour les abattre, mais de surtout ne pas se montrer. Avec un peu de chance, cela forcerait les Nordiques à se scinder en deux groupes. Une menace visible est une chose, ne pas savoir quel est le péril en est une autre. Du haut de son jardin, Dame Luthien pouvait voir l’étendue de l’Horreur qui s’abattait sur Tir Amroth. La poussière soulevée par le passage de cette marée gigantesque s’élevait en un tourbillon ocre qui masquait l’horizon. Au fond de son cœur, une voix glaciale proférait l’inéluctable vérité. Il n’y avait aucune issue pour les Asurs. Dans la plaine, les elfes attendaient stoïquement le combat. Ceux dont le regard était le plus affûté parvenaient à voir les yeux des humains pervertis. Curieusement, les maraudeurs restèrent groupés, préférant ignorer la menace qui avait imposé le silence sur les méprisables cavaliers légers. Cela fit sourire Kaëra. Quelle regrettable erreur que de laisser ainsi une puissante menace sur son flanc. Rassuré sur les médiocres capacités stratégiques des Mong Keys, il fit suivre ses cavaliers. L’heure était venue de préparer l’attaque. Alors même que les maraudeurs approchaient du mur, n’en étaient plus qu’à quelques mètres, l’élite elfique, mené par Kaëra, montée sur ses purs sangs racés s’avançait vers les portes. Au dernier moment, lorsque les fous audacieux se seront empalés sur le hérisson de lance, il sortirait et s’élancerait dans les rangs des hérétiques, alors que Morthaï et Althar lanceraient les vétérans sur le flanc. La victoire des Asurs serait complète. Luthien fut rejointe par Nessa. Enfermées sur le haut de la Tour, elles pouvaient contempler toute l’étendue des sarcasmes du Destin. Car maintenant, la poussière était tombée et non loin derrière la première vague, une horde métallique galopait, s’apprêtant à écraser toute résistance. Mais cela, cette terrible menace était cachée aux yeux des guerriers elfes. La Mort marchait derrière cette marée inhumaine, dont le seul dessein était de broyer Tir Amroth. Et au vu des forces en jeu, la Mort n’aurait nul mal à y arriver. Le fracas des combats s’élevait de la plaine, le bruit des épées s’entrechoquant, agressant les armures. L’acier fin et délicat contre la perfidie de l’Entropie, La maîtrise des sens contre l’hédonisme total. La Terre était jonchée par les corps des maraudeurs transpercés lors de l’impact contre le mur, tandis que les derniers nordiques étaient balayés par les charges dévastatrices des cavaliers de Kaëra et des vétérans de Morthaï. Déjà, les guerriers de Theldis s’élançaient sur les traces des pillards en fuite, bientôt imités par les lanciers de Tir Amroth et la cavalerie. La folie sanguinaire qui s’emparait de leurs âmes les menaient droit dans la plaine baignée de sang. Mais en pleine course, une sombre rumeur, sourde et pleine de menaces fit s’arrêter les troupes elfes. Tous tentaient de percer le brouillard mystique qui engobait maintenant les derniers fuyards. A cent mètres devant les premiers elfes en effet, une brume rosâtre absorbait le flux des Nordiques et exaltait un bruit sourd et grave. Un air grave s’imprima sur les visages des commandeurs, alors que ceux-ci reconnaissaient maintenant la cause de cette stupeur. Ce bruit, ce rythme entraînant, régulier répétitif au milieu duquel perçaient par moment d’étranges mélopées de déchéances. Le bruit du fer sur le sol. Ainsi, transperçant le voile mystique qui l’avait jusque là caché, un tourbillon de métal et de chevaux s’élança, avalant sans problèmes les mètres entre lui et ses victimes. Puis vint le choc, brutal et violent. Abasourdis et pétrifiés par la mélopée infernale, les elfes ne pouvaient lutter. Ils furent tout d’abord balayés et broyés par cette vague impressionnante de colère et de rage. Mais l’honneur fut plus fort, et le courage leur revint. Le sang coula, les lances fragiles s’écrasaient contre les plastrons de fer maudit, les sabots pulvérisaient les crânes, les explosant de terreur. A gauche, les vétérans de la noble race elfique n’étaient plus que l’ombre d’eux même, surclassés par la brutalité des chevaliers chaotiques. Althar menait les restes de l’élite, son épée, courte mais sophistiquée virevoltant dans les chairs, trouvant sans cesse les failles des armures, alors que de son baton s’échappait des torrents de puissance, brulant les êtres maudits et terrorisant les bêtes. A ses cotés, Morthaï démentait les rumeurs selon lesquelles seules les intrigues l’avaient mené à sa place de prince, sa longue hallebarde ripait contre les armures ornées de macabres trophées, mais lorsqu’une faille se présentait, la lame tranchait et arrachait les têtes. Sur la droite, vétérans des combats marins, les guerriers de Theldis parvinrent tout de même à reprendre le dessus, mais les pertes s’accumulaient, et là où un cavalier nordique tombait, dix abominations démoniaques prenaient sa place, tandis que chaque elfe tombé était une lourde perte. Mais les valeureux gardes maritimes ne faillissaient pas à leur réputation de droiture. Theldis exécutait une danse de Mort des plus efficaces, sa lourde épée, réputée enchantée renvoyait moult démons dans le Warp, rendant ainsi courage à ses hommes. Mais il ne fallut guère longtemps avant que le nombre des créatures surnaturelles ne les submerge. Au centre, Kaëra s’inquiétait. Cela n’aurait pas, n’aurait jamais du avoir lieu. Nombres d’elfes mourraient par sa faute et la situation empirait sans cesse. Protégé par ses cavaliers, il s’élança vers Theldis pour lui porter soutien, prenant la tête de la flèche argentée des nobles cavaliers. Il ne sentit pas la hache lui lacérer l’épaule. Tout ce qu’il vit était le sol, se rapprochant dangereusement. La chute fut violente, et raviva la douleur, déclenchant un sursaut d’orgueil. Kaëra peina pour se remettre sur pieds, mais une fois debout, il dégaina son épée. De son épaule droite s’écoulait un filet écarlate, glissant le long du bras, passant sous la fine cotte de maille pour venir s’épandre sur la tunique blanche. De son seul bras valide, il lança son épée en direction des ombres qui s’agitaient devant lui. Il n’entendait pas ses lieutenants hurler à l’aide, ni Theldis ordonner la retraite. Il ne se rendit pas compte qu’on le remettait tant bien que mal sur son coursier. L’obscurité le saisissait. Le vent de panique s’étendit, la retraite se transformant en fuite désespérée. Déjà, le mage Lenthari avait ordonné le recul jusqu’au mur, Bientôt, Althar fut forcer d’en faire autant. Mais il ne s’en irait pas sans lutter. La rage le submergea, et puisant dans ses plus profondes ressources et dans les terribles vents de pouvoir, il laissa sa colère se matérialiser, foudroyant tous les humains alentours. Puis il tomba à genoux, satisfait, un air dément sur le visage. Le mage se releva, fier de lui. En se retournant, son regard changea, se teinta d’une surprise sans nom. Face à lui, le Commandeur Morthaï. Mais dans les yeux du Prince, il y avait cet éclat rosé imperceptible, un plaisir malin qui lui clouait un sourire des plus sadiques. Althar baissa les yeux, son regard glissant sur la fine armure de Mithril orné d’Or et de Jade. Les manches de mailles protégeaient un bras puissant, qui tenait fermement la hallebarde à l’horizontale, plantée dans le cœur d’Althar. Abasourdi, le mage elfe s’effondra. Le plaisir malsain qu’inspirait la mort d’Althar à Morthaï le fit partir d’un rire obscur, qui n’était pas le sien. Encore sous l’emprise du sortilège, il laissa son arme à terre, et s’avança vers la horde de démons slaneeshi. « Me voici, leur cria-t-il, venez donc jouer avec moi » En se retournant vers lui, les démonettes lui lancèrent un regard sadique empli de malice. Le « jeu » allait durer longtemps. Lorsqu’il se réveilla, la sueur teintée de douleur lui arracha un gémissement. Au tangage, il se sentit être sur un bateau. Fou de colère, la tête pleine d’un sentiment d’horreur, Kaëra s’élança sur le pont, autant qu’il le put avec son bras outrageusement blessé. Arrivé à l’air libre, ses pires craintes furent confirmées. S’étendaient devant lui blessés et infirmes. L’odeur rance du sang et de la mort se mêlait au milieu de ces demis cadavres qu’avaient été les gardes de Theldis. Les cottes de mailles percées et détruites jonchaient le sol, recouvrant par endroit des lambeaux d’étendards colorés. Le commandeur Theldis s’approcha vers le Prince. « Prince Kaëra, les pertes sont lourdes. -Qu’en est il des soldats de Morthaï? De la milice de Tir Amroth ? » Un regard sombre et plein de sous entendu passa dans les yeux du capitaine. « Désolé messire, nous n’avons pu tenir le mur une fois ralliés là bas. Et, il hésita, une note de pitié dans sa voix, nous n’avons pas vu ni eu le temps d’attendre les autres Commandeurs. -La citadelle…. ? » Theldis n’eut pas la force de lui répondre, la chose était trop lourde à annoncer. Il se contenta d’un geste en direction de la pointe effilée, dont l’ancien étendard d’albâtre et de pourpre avait été remplacé par un horrible trophée à l’honneur de Slannesh. Theldis se racla la gorge, ce qu’il devait annoncer l’épouvantait. « Je crains messire, qu’il n’ait fait des prisonniers. » Le cri de douleur qui s’échappait de la gorge de Kaëra n’eut pour seul écho que son poing rageur lancé vers la citadelle. Assez long, ou il en faut plus?
  25. korelion

    Les huit pattes du Destin

    Bonne petite intro Un détail m'a fait tiquer : Le Et Ensuite ne me plait pas trop, il casse un peu la tournure et la rythmique de la phrase. Sinon, on sent le lecteur de SDA Korelion, fan des grosses araignées velues se faisant attaquer par des petits hommes avec anneaux....
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